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La Chartreuse de Parme

La Chartreuse de Parme est un roman de Stendhal. Cette Ɠuvre majeure, qui lui valut la cĂ©lĂ©britĂ©, fut publiĂ©e en deux volumes en , puis refondue en 1841, soit peu avant sa mort, Ă  la suite d'un article fameux de Balzac[1] et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourd’hui, c’est le texte stendhalien d’origine qu’on lit encore.

La Chartreuse de Parme
Image illustrative de l’article La Chartreuse de Parme
Édition de 1846 avec l’étude de Balzac.

Auteur Stendhal
Pays France
Genre Roman
Éditeur Ambroise Dupont
Date de parution 1839
Chronologie

GenÚse et réception

AprĂšs avoir eu l’idĂ©e de ce roman le [2], Stendhal le dicte en cinquante-deux jours, entre le et le [3], au 4e Ă©tage du numĂ©ro 8[4] - [5] de la rue de Caumartin Ă  Paris, oĂč il se retranche aprĂšs avoir donnĂ© l'ordre au concierge de l'immeuble de rĂ©pondre aux visiteurs Ă©ventuels « M. le consul est Ă  la chasse »[6].

L’Ɠuvre sera, jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthĂštes, de critiques littĂ©raires ou de personnalitĂ©s telles que Balzac ou Nietzsche, ce que Stendhal semblait appeler de ses vƓux, dĂ©dicaçant son roman To the Happy Few (« aux quelques rares privilĂ©giĂ©s »). Son titre s'inspire de la chartreuse de Parme situĂ©e dans les environs de la ville de Parme.

Résumé

Plaque au 8 rue de Caumartin (Paris), oĂč Stendhal conçut son livre.
Les frontiĂšres de l'Europe redessinĂ©es en 1815 Ă  la suite du congrĂšs de Vienne. Avec notamment, dans ou aux abords de la pĂ©ninsule italienne, le duchĂ© de Parme et Plaisance, le royaume de Lombardie-VĂ©nĂ©tie, l'empire d'Autriche, le royaume de Sardaigne, le duchĂ© de ModĂšne et Reggio, le royaume des Deux-Siciles, les États pontificaux, le grand-duchĂ© de Toscane, et Ă  l’ouest le royaume de France durant la Restauration, au nord la ConfĂ©dĂ©ration des XXII cantons.

Le roman s’ouvre avec un Avertissement au statut trouble : le narrateur du roman y explique que l’histoire qu’il conte lui a Ă©tĂ© relatĂ©e par le neveu d’un chanoine, le chanoine Borda, qui est un personnage du roman (il apparaĂźt au chapitre V du livre I). Cet Avertissement n’est pas du ressort de l’auteur : il suit le titre du roman, il y est donc intĂ©grĂ©. La Chartreuse dĂ©bute ainsi sous les auspices les plus ironiques, l’auteur feignant d’écrire un avertissement qui lui Ă©viterait des ennuis politiques ou judiciaires pour le contenu de l’Ɠuvre, mais, en attribuant cet avertissement Ă  son narrateur, il brouille toutes les pistes, Ă  commencer par le statut du narrateur, mais aussi les pistes spatio-temporelles.

L’action du roman commence Ă  Milan en 1796, par les confidences d’un lieutenant français dĂ©nommĂ© Robert, qui conte l’arrivĂ©e au duchĂ© de Milan des armĂ©es de la RĂ©volution, menĂ©e par le jeune NapolĂ©on Bonaparte lors de la campagne d'Italie. Ces armĂ©es rĂ©veillent, dans un peuple lombard anesthĂ©siĂ© par la tutelle autrichienne, un vieux fond hĂ©roĂŻque, et sont accueillies avec une gaietĂ© folle par les Milanais dans leur majoritĂ©. La RĂ©publique transpadane fut proclamĂ©e la mĂȘme annĂ©e et remplacĂ©e l'annĂ©e suivante par la RĂ©publique cisalpine.

Le marquis Del Dongo, farouche et grotesque rĂ©actionnaire, partisan de l’Autriche, se voit contraint d’accueillir les soldats français vainqueurs, dont le lieutenant Robert fait partie. À mots couverts, le romancier suggĂšre une idylle entre Robert et la jeune marquise Del Dongo, dont le fruit sera Fabrice. Celui-ci passe sa jeunesse dans la tourmente napolĂ©onienne. InstallĂ© Ă  Griante, sur le lac de CĂŽme, avec toute sa famille, le jeune homme resserre les liens entre sa mĂšre et sa tante, Gina Del Dongo, laquelle Ă©pouse le comte Pietranera, gĂ©nĂ©ral italien partisan des Français, qui trouve la mort en 1814. Pendant ce temps, son pĂšre (lĂ©gal) et son frĂšre sont espions pour le compte de l’absolutisme autrichien, et triomphent quand, en 1813-1814, les armĂ©es napolĂ©oniennes sont vaincues, et que Milan retombe sous la coupe de l’empereur d’Autriche François Ier, qui met fin au royaume d'Italie pour faire place au royaume de Lombardie-VĂ©nĂ©tie en 1815.

Fabrice trouve en un abbĂ© nommĂ© BlanĂšs une sorte de pĂšre de substitution : BlanĂšs lui apprend Ă  lire les signes qui permettent de comprendre l’avenir, mais toutefois il omet de lui apprendre Ă  les analyser, ce qui fait que Fabrice s’en tiendra Ă  une vision trĂšs naĂŻve du monde. Stendhal dit lui-mĂȘme de BlanĂšs qu’il « jette Fabrice sur la route de Waterloo ». Apprenant le dĂ©barquement de NapolĂ©on, enfui de l’üle d'Elbe, Fabrice, poussĂ© justement par des signes favorables, dĂ©cide de se mettre Ă  son service et part pour la France. Il espĂšre pouvoir ainsi devenir le hĂ©ros chevaleresque dont il rĂȘve. Pour rejoindre NapolĂ©on, Fabrice passe par Menaggio, entre Ă  Lugano en Suisse Ă  pied avec un passeport sous un autre nom, prend une diligence postale pour passer le col du Saint-Gothard, franchit la frontiĂšre Ă  Pontarlier, et arrive Ă  Paris, oĂč tous les matins il se rend dans la cour du palais des Tuileries pour tenter de rencontrer NapolĂ©on, sans succĂšs.

AprĂšs des pĂ©ripĂ©ties qui le font passer pour un jeune aristocrate naĂŻf, et qui montrent en comparaison un peuple français (rĂ©publicains compris, voire rĂ©publicains avant tout) roublard et bien peu hĂ©roĂŻque, Fabrice, alors ĂągĂ© de 17 ans, arrive enfin Ă  Waterloo, le jour de la bataille. Celle-ci constitue pour lui une sorte d’apprentissage, pour le moins ratĂ©, comme le reconnaĂźt le narrateur : « il faut avouer que notre hĂ©ros Ă©tait fort peu hĂ©ros en ce moment ». La guerre moderne n’est pas faite pour le hĂ©ros chevaleresque, ce que Fabrice apprendra Ă  ses dĂ©pens. Il passe son temps Ă  ne rien comprendre Ă  la bataille qui, loin des grandes fresques Ă©piques, est narrĂ©e du seul point de vue de Fabrice : Stendhal, qui a Ă©tĂ© soldat de NapolĂ©on, montre ainsi l’absurditĂ© de la guerre moderne. Il s’agira pour Fabrice d’ĂȘtre hĂ©ros autrement que par les armes. De retour chez lui, aprĂšs un bref sĂ©jour Ă  GenĂšve pour prendre conseil afin d’éviter d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© Ă  cause de son soutien aux troupes de NapolĂ©on, sa mĂšre et sa tante, la belle Gina, lui suggĂšrent de se rĂ©fugier Ă  Romagnano Sesia dans le royaume de Sardaigne oĂč sa mĂšre possĂšde des terres.

Entre-temps, sa tante, devenue veuve aprĂšs l’assassinat du gĂ©nĂ©ral Pietranera, fait la rencontre du comte Mosca, Premier ministre du prince de Parme, s’installe avec lui en cette derniĂšre villĂ©giature, et, par commoditĂ© et faisant fi des convenances, Ă©pouse le duc Sanseverina sans le voir plus de deux fois. Fabrice, chassĂ© de la maison paternelle du fait de son engagement, rejoint sa tante Ă  la cour de Parme. La carriĂšre militaire lui Ă©tant fermĂ©e, il se tourne du cĂŽtĂ© des affaires religieuses en passant trois ans Ă  l'AcadĂ©mie ecclĂ©siastique de Naples dans le royaume des Deux-Siciles. Il deviendra plus tard coadjuteur de l’archevĂȘque Landriani.

Toutefois son naturel fougueux reprend le dessus et le jeune coadjuteur s’implique dans quelques intrigues amoureuses. L’une d’entre elles le pousse Ă  tuer le piĂštre acteur comique Giletti, qui l’attaque le premier, prĂšs de la frontiĂšre autrichienne. Cet acte bĂ©nin dans un État monarchique (un aristocrate se dĂ©fend et pourfend un « coquin »), comme cela sera souvent rappelĂ© dans le roman, revĂȘt une importance capitale car il confirme la prĂ©diction de l’abbĂ© BlanĂšs, et voue Fabrice Ă  la prison (la tour de Parme), son sort Ă©tant fixĂ© par les intrigues politiques de la cour.

La cabale montĂ©e par les adversaires du comte Mosca et de la belle Gina se saisit de l’occasion. De vagues promesses d’immunitĂ© judiciaire sont faites Ă  Fabrice, qui s’enfuit, en passant d'abord par Casalmaggiore dans le royaume de Lombardie-VĂ©nĂ©tie, puis Ferrare et Bologne dans les États pontificaux. À Bologne, il s'Ă©prend de La Fausta, chanteuse d'opĂ©ra, qui est en couple avec le comte M. Il la suit jusqu'Ă  Parme, sans ĂȘtre dĂ©couvert. La Fausta lui montre aussi de l'intĂ©rĂȘt. Un duel suit entre Fabrice (qui se faisait appeler Joseph Bossi) et le comte M. qui est blessĂ©, contraignant Fabrice Ă  fuir Ă  nouveau, cette fois Ă  Florence, dans le grand-duchĂ© de Toscane. Le comte Mosca lui Ă©crit lĂ  bas pour lui signaler que ce nom, Joseph Bossi, n'avait pas Ă©tĂ© prononcĂ©, ce qui permet Ă  Fabrice, deux mois aprĂšs, de retourner Ă  Bologne. Son intĂ©rĂȘt pour La Fausta s’éteint, car il trouve cette femme inconstante dans ses sentiments. Il commet l’erreur de croire aux promesses d'immunitĂ© judiciaire, et revient Ă  Parme : il se retrouve alors emprisonnĂ© dans une forteresse, au sommet de la tour FarnĂšse. Bien que menacĂ© de mort, il tire de son emprisonnement une douceur particuliĂšre en tombant amoureux de ClĂ©lia Conti, la fille du gouverneur de la prison (les deux jeunes gens communiquant par des moyens aussi ingĂ©nieux que variĂ©s). Avec l’aide de ClĂ©lia et celle de la Sanseverina, Fabrice parvient Ă  s’évader. Mais la dose de laudanum administrĂ©e au gouverneur de la prison pour permettre l’évasion se rĂ©vĂšle trop forte, et celui-ci semble en danger de mort. RongĂ©e par le remords, ClĂ©lia fait un vƓu Ă  la Madone, celui de ne plus jamais revoir Fabrice, et d’épouser le riche marquis de Crescenzi, union dĂ©sirĂ©e par son pĂšre. Le gouverneur se remet, et ClĂ©lia rĂ©alise son vƓu. Fabrice et Gina se rĂ©fugient Ă  Belgirate au bord du lac Majeur dans le royaume de Sardaigne. Par la suite, Gina Ă©tablit Fabrice Ă  Locarno, en Suisse. Ils se voient de temps Ă  autre, mais Fabrice se languit de ClĂ©lia et se montre d'humeur maussade, ce qui fait regretter Ă  Gina la cour de Parme et sa vie plus animĂ©e. Entre-temps le prince de Parme meurt officiellement de maladie. Il s’agit en vĂ©ritĂ© d’une mort quelque peu « aidĂ©e », ceci par le poison que lui a administrĂ© le poĂšte rĂ©volutionnaire rĂ©publicain Ferrante Palla, envoyĂ© par Gina.

Le successeur du prince dĂ©funt, Ernest-Ranuce V, est sous le contrĂŽle du comte Mosca, qui se sent dĂ©sormais assez fort pour ramener Gina et Fabrice Ă  Parme, mais aussi de Gina elle-mĂȘme dont il est follement amoureux. Fabrice, ayant appris le mariage de ClĂ©lia, se livre volontairement Ă  la prison de la tour FarnĂšse, au lieu de la prison de la ville, afin de pouvoir retrouver ClĂ©lia. Il est Ă  nouveau menacĂ© d’empoisonnement, et Gina doit promettre de se donner au jeune prince s’il intervient pour sauver Fabrice. Ce dernier est sauvĂ©, la tentative d’empoisonnement confirmĂ©e, ce qui aboutit Ă  l’exil du gĂ©nĂ©ral Conti, gouverneur de la citadelle.

Gina et Mosca se marient, tandis que Fabrice devient un cĂ©lĂšbre prĂ©dicateur. Son amour pour ClĂ©lia est cependant toujours vivant. Tous deux finissent par se retrouver, toujours dans l’obscuritĂ©, pour respecter le vƓu de ClĂ©lia de ne plus voir Fabrice. Un fils, Sandrino, naĂźt cependant de leur union. Fabrice, pour le voir plus souvent, le fait enlever et passer pour mort, mais l’enfant tombe vraiment malade et meurt effectivement quelques mois plus tard, bientĂŽt suivi au tombeau par sa mĂšre. Fabrice se retire alors en une chartreuse, oĂč il meurt Ă  son tour. MinĂ©e par le chagrin de ce deuil, Gina s'Ă©teint, elle aussi. Parmi les personnages principaux du roman, seul Mosca survit, dans une fin en forme d’hĂ©catombe et d’ironie relativement dĂ©sabusĂ©e sur l’avenir de l’Europe du congrĂšs de Vienne, dans laquelle la richesse et la politique dominent.

Analyse

Place Garibaldi Ă  Parme.

Paul Morand indique, dans la prĂ©sentation de la Chartreuse de Parme, en collection Le Livre de poche, la raison du choix de cette ville. Stendhal l’explique dans une rĂ©ponse Ă  Balzac : « il a choisi Parme parce qu’en 1838 ce petit grand-duchĂ© Ă©tait le moins dangereux entre tous les cadres, pour une action qui se dĂ©roulait en Italie ». Le choix de Stendhal se porte sur Parme en raison du contexte politique propre au duchĂ© de Parme et Plaisance. Parme Ă©tait alors, et pour assez longtemps, sous la rĂ©gence de Marie-Louise d'Autriche (r. 1814-1847), fille de François II et deuxiĂšme Ă©pouse de NapolĂ©on Ier — que Stendhal surnomme « a poor woman » —, et devait Ă  sa mort revenir Ă  la maison de Bourbon-Parme. Par consĂ©quent, le duchĂ© ne constitue plus un Ă©lĂ©ment de rivalitĂ© entre les grandes puissances et bĂ©nĂ©ficie d’une certaine autonomie, bien que Marie-Louise ait du mal Ă  contenir les Ă©lans rĂ©volutionnaires qui se dĂ©clarent dans sa ville, ce qui affaiblit son autoritĂ© interne et diplomatique. Stendhal s’est rendu Ă  plusieurs reprises dans la ville qu’il jugeait « assez plate ». Le roman est en bonne partie imaginaire, d’abord par les personnages ainsi que par le dĂ©cor qui met en scĂšne une citadelle avec une immense tour FarnĂšse[7]. Ainsi dans le roman, Parme est gouvernĂ©e non par Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, mais par un Ernest-Ranuce IV FarnĂšse, qui d'ailleurs n'a jamais existĂ© (la derniĂšre personne de la lignĂ©e des FarnĂšse ayant en effet Ă©pousĂ© le roi Philippe V au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle).

Dans un long article (soixante-neuf pages) publiĂ© dans La Revue parisienne, HonorĂ© de Balzac juge trĂšs favorablement La Chartreuse de Parme, ne tarit pas d’éloges, mais regrette tout de mĂȘme la rapiditĂ© du dĂ©nouement de l’Ɠuvre.

Pour certains, les derniĂšres amours de ClĂ©lia et Fabrice manqueraient de crĂ©dibilitĂ©. Sans doute ce dĂ©faut est-il caractĂ©ristique de Stendhal, qui Ă©prouve des difficultĂ©s Ă  finir ses ouvrages (on le retrouve entre autres dans le Rouge et le Noir). Cependant, le personnage principal de son roman meurt dans une proposition relative, performance littĂ©raire qui, pour beaucoup, frise le gĂ©nie, et aurait une grande part dans ce que l'on considĂšre comme la modernitĂ© de la Chartreuse. La plus grande caractĂ©ristique de la Chartreuse, pour certains, est de mettre l’aventure, omniprĂ©sente dans ce roman d’action, au service d’un idĂ©al poĂ©tique et littĂ©raire.

Personnages (par ordre d’apparition)

  • Le lieutenant Robert, que l'on comprend ĂȘtre le pĂšre illĂ©gitime de Fabrice del Dongo.
  • Le marquis del Dongo, homme acariĂątre.
  • Gina del Dongo, comtesse Pietranera, puis duchesse Sanseverina, puis comtesse Mosca, sƓur du marquis del Dongo, tante de Fabrice, Ă©prise de lui.
  • La marquise del Dongo, Ă©pouse du marquis, puis mĂšre de Fabrice del Dongo.
  • Fabrice del Dongo, fils du marquis (en rĂ©alitĂ© du lieutenant Robert) et de la marquise del Dongo, hĂ©ros du roman, jeune homme d'une grande beautĂ© ; neveu de Gina del Dongo.
  • Son frĂšre aĂźnĂ©, Ascagne del Dongo, qui le hait.
  • L’abbĂ© BlanĂšs, astrologue et ami de Fabrice.
  • La cantiniĂšre, qui aide le jeune Fabrice.
  • Fabio Conti, directeur de la prison — la tour FarnĂšse — oĂč est enfermĂ© Fabrice.
  • ClĂ©lia Conti, sa fille, vĂ©ritable amour de Fabrice.
  • Le comte Mosca, fin politique, Ă©pris de la duchesse Sanseverina (ex-comtesse Pietranera), Gina del Dongo ; il en deviendra le troisiĂšme Ă©poux.
  • Le duc Sanseverina, deuxiĂšme Ă©poux de Gina del Dongo, homme ĂągĂ© et fortunĂ©.
  • La Fausta, chanteuse d'opĂ©ra capricieuse.
  • Le fiscal gĂ©nĂ©ral Rassi, arriviste de mauvaise rĂ©putation.
  • Ernest-Ranuce IV, prince de Parme.
  • L’archevĂȘque Landriani.
  • Marietta, comĂ©dienne.
  • L’acteur Giletti, grand et maigre, rival de Fabrice concernant Marietta.
  • Ludovic, ancien cocher des del Dongo, fidĂšle serviteur de Fabrice.
  • Ferrante Palla, le poĂšte rĂ©publicain (« homme des bois » qui balance entre le gĂ©nie et la folie).
  • Ernest-Ranuce V, fils d'Ernest-Ranuce IV, lui succĂšde Ă  sa mort.
  • Sandrino, fils de Fabrice et de ClĂ©lia.

Adaptations

Au cinéma ou à la télévision

À la radio

Adaptation audio

Adaptations musicales

  • 1939 : La Chartreuse de Parme, opĂ©ra en quatre actes et onze tableaux d’Henri Sauguet sur un livret d’Armand Lunel ;
  • 1982 et 2009 : adaptation en comĂ©die musicale par la Revue Takarazuka sous le titre æƒ…ç†±ăźăƒăƒ«ă‚»ăƒ­ăƒŠ (l'action est transposĂ©e Ă  Barcelone)[8] ;
  • 2014 : comĂ©die musicale par la Revue Takarazuka sous le titre "ă€Žăƒ‘ăƒ«ăƒ ăźćƒ§é™ąă€€â€•çŸŽă—ăæ„›ăźć›šäșșâ€•ă€ïœžă‚čă‚żăƒłăƒ€ăƒŒăƒ«äœœă€Žăƒ‘ăƒ«ăƒ ăźćƒ§é™ąă€ă‚ˆă‚Šïœž"[9].

Références dans la culture populaire

  • La chanson La Ballade de Fabrice et ClĂ©lia de ThĂ©o Hakola s'inspire de La Chartreuse de Parme.
  • Dans le roman Mercure d’AmĂ©lie Nothomb, les deux protagonistes dĂ©battent longuement de l’Ɠuvre de Stendhal, notamment de l’idylle entre Fabrice et ClĂ©lia.

Notes

  1. « Étude sur M. Beyle », p. 279, La Revue parisienne, (lire en ligne), p. 273-342.
  2. « La Chartreuse de Parme de Stendhal - aLaLettre », sur www.alalettre.com (consulté le )
  3. « Stendhal : Biographie et Bibliographie », sur www.libriszone.com (consulté le )
  4. Une plaque y a été apposée par l'Association des Amis de Stendhal en 1983 (l'immeuble est classé).
  5. « Françoise Sagan dans la maison de Stendhal » [vidĂ©o], sur ina.fr, ORTF - Émission Portrait souvenir, .
  6. Philippe Berthier, La Chartreuse de Parme de Stendhal, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 49), , 197 p. (ISBN 9782070389377, OCLC 717141706, BNF 35796117, présentation en ligne).
  7. Peut-ĂȘtre Stendhal fait-il rĂ©fĂ©rence Ă  la tour de Parme qui s'est Ă©croulĂ©e en 1606, qui n’avait pas Ă©tĂ© construite par les FarnĂšse et se trouvait en un lieu diffĂ©rent de la citadelle.
  8. æƒ…ç†±ăźăƒăƒ«ă‚»ăƒ­ăƒŠ (ja).
  9. Site officiel de la Revue Takarazuka (ja).

Bibliographie

  • Elisabeth Ravoux Rallo, « Les aristocrates italiens dans La Chartreuse de Parme : rĂŽle et fonction d'un rĂȘve, la « dĂ©licieuse lĂ©gĂšretĂ© de l'ĂȘtre » », dans Les noblesses europĂ©ennes au XIXe siĂšcle : actes du colloque de Rome, 21-, Rome, Publications de l'École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome » (no 107), , 711 p. (ISBN 2-7283-0159-X, lire en ligne), p. 51-57.
  • Philippe Berthier, La Chartreuse de Parme de Stendhal, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 49), , 197 p. (ISBN 9782070389377, OCLC 717141706, BNF 35796117, prĂ©sentation en ligne).
  • (it) Amedeo Benedetti, Il Principe moderno, o La Certosa di Parma di Stendhal, en « Rivista di Studi Politici Internazionali », vol. 77, fasc. 306, aprile-giugno 2010, Florence, F. le Monnier, p. 292-298 (OCLC 654485979).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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