La Chartreuse de Parme
La Chartreuse de Parme est un roman de Stendhal. Cette Ćuvre majeure, qui lui valut la cĂ©lĂ©britĂ©, fut publiĂ©e en deux volumes en , puis refondue en 1841, soit peu avant sa mort, Ă la suite d'un article fameux de Balzac[1] et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourdâhui, câest le texte stendhalien dâorigine quâon lit encore.
GenÚse et réception
AprĂšs avoir eu lâidĂ©e de ce roman le [2], Stendhal le dicte en cinquante-deux jours, entre le et le [3], au 4e Ă©tage du numĂ©ro 8[4] - [5] de la rue de Caumartin Ă Paris, oĂč il se retranche aprĂšs avoir donnĂ© l'ordre au concierge de l'immeuble de rĂ©pondre aux visiteurs Ă©ventuels « M. le consul est Ă la chasse »[6].
LâĆuvre sera, jusquâau dĂ©but du XXe siĂšcle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles dâesthĂštes, de critiques littĂ©raires ou de personnalitĂ©s telles que Balzac ou Nietzsche, ce que Stendhal semblait appeler de ses vĆux, dĂ©dicaçant son roman To the Happy Few (« aux quelques rares privilĂ©giĂ©s »). Son titre s'inspire de la chartreuse de Parme situĂ©e dans les environs de la ville de Parme.
Résumé
Le roman sâouvre avec un Avertissement au statut trouble : le narrateur du roman y explique que lâhistoire quâil conte lui a Ă©tĂ© relatĂ©e par le neveu dâun chanoine, le chanoine Borda, qui est un personnage du roman (il apparaĂźt au chapitre V du livre I). Cet Avertissement nâest pas du ressort de lâauteur : il suit le titre du roman, il y est donc intĂ©grĂ©. La Chartreuse dĂ©bute ainsi sous les auspices les plus ironiques, lâauteur feignant dâĂ©crire un avertissement qui lui Ă©viterait des ennuis politiques ou judiciaires pour le contenu de lâĆuvre, mais, en attribuant cet avertissement Ă son narrateur, il brouille toutes les pistes, Ă commencer par le statut du narrateur, mais aussi les pistes spatio-temporelles.
Lâaction du roman commence Ă Milan en 1796, par les confidences dâun lieutenant français dĂ©nommĂ© Robert, qui conte lâarrivĂ©e au duchĂ© de Milan des armĂ©es de la RĂ©volution, menĂ©e par le jeune NapolĂ©on Bonaparte lors de la campagne d'Italie. Ces armĂ©es rĂ©veillent, dans un peuple lombard anesthĂ©siĂ© par la tutelle autrichienne, un vieux fond hĂ©roĂŻque, et sont accueillies avec une gaietĂ© folle par les Milanais dans leur majoritĂ©. La RĂ©publique transpadane fut proclamĂ©e la mĂȘme annĂ©e et remplacĂ©e l'annĂ©e suivante par la RĂ©publique cisalpine.
Le marquis Del Dongo, farouche et grotesque rĂ©actionnaire, partisan de lâAutriche, se voit contraint dâaccueillir les soldats français vainqueurs, dont le lieutenant Robert fait partie. Ă mots couverts, le romancier suggĂšre une idylle entre Robert et la jeune marquise Del Dongo, dont le fruit sera Fabrice. Celui-ci passe sa jeunesse dans la tourmente napolĂ©onienne. InstallĂ© Ă Griante, sur le lac de CĂŽme, avec toute sa famille, le jeune homme resserre les liens entre sa mĂšre et sa tante, Gina Del Dongo, laquelle Ă©pouse le comte Pietranera, gĂ©nĂ©ral italien partisan des Français, qui trouve la mort en 1814. Pendant ce temps, son pĂšre (lĂ©gal) et son frĂšre sont espions pour le compte de lâabsolutisme autrichien, et triomphent quand, en 1813-1814, les armĂ©es napolĂ©oniennes sont vaincues, et que Milan retombe sous la coupe de lâempereur dâAutriche François Ier, qui met fin au royaume d'Italie pour faire place au royaume de Lombardie-VĂ©nĂ©tie en 1815.
Fabrice trouve en un abbĂ© nommĂ© BlanĂšs une sorte de pĂšre de substitution : BlanĂšs lui apprend Ă lire les signes qui permettent de comprendre lâavenir, mais toutefois il omet de lui apprendre Ă les analyser, ce qui fait que Fabrice sâen tiendra Ă une vision trĂšs naĂŻve du monde. Stendhal dit lui-mĂȘme de BlanĂšs quâil « jette Fabrice sur la route de Waterloo ». Apprenant le dĂ©barquement de NapolĂ©on, enfui de lâĂźle d'Elbe, Fabrice, poussĂ© justement par des signes favorables, dĂ©cide de se mettre Ă son service et part pour la France. Il espĂšre pouvoir ainsi devenir le hĂ©ros chevaleresque dont il rĂȘve. Pour rejoindre NapolĂ©on, Fabrice passe par Menaggio, entre Ă Lugano en Suisse Ă pied avec un passeport sous un autre nom, prend une diligence postale pour passer le col du Saint-Gothard, franchit la frontiĂšre Ă Pontarlier, et arrive Ă Paris, oĂč tous les matins il se rend dans la cour du palais des Tuileries pour tenter de rencontrer NapolĂ©on, sans succĂšs.
AprĂšs des pĂ©ripĂ©ties qui le font passer pour un jeune aristocrate naĂŻf, et qui montrent en comparaison un peuple français (rĂ©publicains compris, voire rĂ©publicains avant tout) roublard et bien peu hĂ©roĂŻque, Fabrice, alors ĂągĂ© de 17 ans, arrive enfin Ă Waterloo, le jour de la bataille. Celle-ci constitue pour lui une sorte dâapprentissage, pour le moins ratĂ©, comme le reconnaĂźt le narrateur : « il faut avouer que notre hĂ©ros Ă©tait fort peu hĂ©ros en ce moment ». La guerre moderne nâest pas faite pour le hĂ©ros chevaleresque, ce que Fabrice apprendra Ă ses dĂ©pens. Il passe son temps Ă ne rien comprendre Ă la bataille qui, loin des grandes fresques Ă©piques, est narrĂ©e du seul point de vue de Fabrice : Stendhal, qui a Ă©tĂ© soldat de NapolĂ©on, montre ainsi lâabsurditĂ© de la guerre moderne. Il sâagira pour Fabrice dâĂȘtre hĂ©ros autrement que par les armes. De retour chez lui, aprĂšs un bref sĂ©jour Ă GenĂšve pour prendre conseil afin dâĂ©viter d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© Ă cause de son soutien aux troupes de NapolĂ©on, sa mĂšre et sa tante, la belle Gina, lui suggĂšrent de se rĂ©fugier Ă Romagnano Sesia dans le royaume de Sardaigne oĂč sa mĂšre possĂšde des terres.
Entre-temps, sa tante, devenue veuve aprĂšs lâassassinat du gĂ©nĂ©ral Pietranera, fait la rencontre du comte Mosca, Premier ministre du prince de Parme, sâinstalle avec lui en cette derniĂšre villĂ©giature, et, par commoditĂ© et faisant fi des convenances, Ă©pouse le duc Sanseverina sans le voir plus de deux fois. Fabrice, chassĂ© de la maison paternelle du fait de son engagement, rejoint sa tante Ă la cour de Parme. La carriĂšre militaire lui Ă©tant fermĂ©e, il se tourne du cĂŽtĂ© des affaires religieuses en passant trois ans Ă l'AcadĂ©mie ecclĂ©siastique de Naples dans le royaume des Deux-Siciles. Il deviendra plus tard coadjuteur de lâarchevĂȘque Landriani.
Toutefois son naturel fougueux reprend le dessus et le jeune coadjuteur sâimplique dans quelques intrigues amoureuses. Lâune dâentre elles le pousse Ă tuer le piĂštre acteur comique Giletti, qui lâattaque le premier, prĂšs de la frontiĂšre autrichienne. Cet acte bĂ©nin dans un Ătat monarchique (un aristocrate se dĂ©fend et pourfend un « coquin »), comme cela sera souvent rappelĂ© dans le roman, revĂȘt une importance capitale car il confirme la prĂ©diction de lâabbĂ© BlanĂšs, et voue Fabrice Ă la prison (la tour de Parme), son sort Ă©tant fixĂ© par les intrigues politiques de la cour.
La cabale montĂ©e par les adversaires du comte Mosca et de la belle Gina se saisit de lâoccasion. De vagues promesses dâimmunitĂ© judiciaire sont faites Ă Fabrice, qui sâenfuit, en passant d'abord par Casalmaggiore dans le royaume de Lombardie-VĂ©nĂ©tie, puis Ferrare et Bologne dans les Ătats pontificaux. Ă Bologne, il s'Ă©prend de La Fausta, chanteuse d'opĂ©ra, qui est en couple avec le comte M. Il la suit jusqu'Ă Parme, sans ĂȘtre dĂ©couvert. La Fausta lui montre aussi de l'intĂ©rĂȘt. Un duel suit entre Fabrice (qui se faisait appeler Joseph Bossi) et le comte M. qui est blessĂ©, contraignant Fabrice Ă fuir Ă nouveau, cette fois Ă Florence, dans le grand-duchĂ© de Toscane. Le comte Mosca lui Ă©crit lĂ bas pour lui signaler que ce nom, Joseph Bossi, n'avait pas Ă©tĂ© prononcĂ©, ce qui permet Ă Fabrice, deux mois aprĂšs, de retourner Ă Bologne. Son intĂ©rĂȘt pour La Fausta sâĂ©teint, car il trouve cette femme inconstante dans ses sentiments. Il commet lâerreur de croire aux promesses d'immunitĂ© judiciaire, et revient Ă Parme : il se retrouve alors emprisonnĂ© dans une forteresse, au sommet de la tour FarnĂšse. Bien que menacĂ© de mort, il tire de son emprisonnement une douceur particuliĂšre en tombant amoureux de ClĂ©lia Conti, la fille du gouverneur de la prison (les deux jeunes gens communiquant par des moyens aussi ingĂ©nieux que variĂ©s). Avec lâaide de ClĂ©lia et celle de la Sanseverina, Fabrice parvient Ă sâĂ©vader. Mais la dose de laudanum administrĂ©e au gouverneur de la prison pour permettre lâĂ©vasion se rĂ©vĂšle trop forte, et celui-ci semble en danger de mort. RongĂ©e par le remords, ClĂ©lia fait un vĆu Ă la Madone, celui de ne plus jamais revoir Fabrice, et dâĂ©pouser le riche marquis de Crescenzi, union dĂ©sirĂ©e par son pĂšre. Le gouverneur se remet, et ClĂ©lia rĂ©alise son vĆu. Fabrice et Gina se rĂ©fugient Ă Belgirate au bord du lac Majeur dans le royaume de Sardaigne. Par la suite, Gina Ă©tablit Fabrice Ă Locarno, en Suisse. Ils se voient de temps Ă autre, mais Fabrice se languit de ClĂ©lia et se montre d'humeur maussade, ce qui fait regretter Ă Gina la cour de Parme et sa vie plus animĂ©e. Entre-temps le prince de Parme meurt officiellement de maladie. Il sâagit en vĂ©ritĂ© dâune mort quelque peu « aidĂ©e », ceci par le poison que lui a administrĂ© le poĂšte rĂ©volutionnaire rĂ©publicain Ferrante Palla, envoyĂ© par Gina.
Le successeur du prince dĂ©funt, Ernest-Ranuce V, est sous le contrĂŽle du comte Mosca, qui se sent dĂ©sormais assez fort pour ramener Gina et Fabrice Ă Parme, mais aussi de Gina elle-mĂȘme dont il est follement amoureux. Fabrice, ayant appris le mariage de ClĂ©lia, se livre volontairement Ă la prison de la tour FarnĂšse, au lieu de la prison de la ville, afin de pouvoir retrouver ClĂ©lia. Il est Ă nouveau menacĂ© dâempoisonnement, et Gina doit promettre de se donner au jeune prince sâil intervient pour sauver Fabrice. Ce dernier est sauvĂ©, la tentative dâempoisonnement confirmĂ©e, ce qui aboutit Ă lâexil du gĂ©nĂ©ral Conti, gouverneur de la citadelle.
Gina et Mosca se marient, tandis que Fabrice devient un cĂ©lĂšbre prĂ©dicateur. Son amour pour ClĂ©lia est cependant toujours vivant. Tous deux finissent par se retrouver, toujours dans lâobscuritĂ©, pour respecter le vĆu de ClĂ©lia de ne plus voir Fabrice. Un fils, Sandrino, naĂźt cependant de leur union. Fabrice, pour le voir plus souvent, le fait enlever et passer pour mort, mais lâenfant tombe vraiment malade et meurt effectivement quelques mois plus tard, bientĂŽt suivi au tombeau par sa mĂšre. Fabrice se retire alors en une chartreuse, oĂč il meurt Ă son tour. MinĂ©e par le chagrin de ce deuil, Gina s'Ă©teint, elle aussi. Parmi les personnages principaux du roman, seul Mosca survit, dans une fin en forme dâhĂ©catombe et dâironie relativement dĂ©sabusĂ©e sur lâavenir de lâEurope du congrĂšs de Vienne, dans laquelle la richesse et la politique dominent.
Analyse
Paul Morand indique, dans la prĂ©sentation de la Chartreuse de Parme, en collection Le Livre de poche, la raison du choix de cette ville. Stendhal lâexplique dans une rĂ©ponse Ă Balzac : « il a choisi Parme parce quâen 1838 ce petit grand-duchĂ© Ă©tait le moins dangereux entre tous les cadres, pour une action qui se dĂ©roulait en Italie ». Le choix de Stendhal se porte sur Parme en raison du contexte politique propre au duchĂ© de Parme et Plaisance. Parme Ă©tait alors, et pour assez longtemps, sous la rĂ©gence de Marie-Louise d'Autriche (r. 1814-1847), fille de François II et deuxiĂšme Ă©pouse de NapolĂ©on Ier â que Stendhal surnomme « a poor woman » â, et devait Ă sa mort revenir Ă la maison de Bourbon-Parme. Par consĂ©quent, le duchĂ© ne constitue plus un Ă©lĂ©ment de rivalitĂ© entre les grandes puissances et bĂ©nĂ©ficie dâune certaine autonomie, bien que Marie-Louise ait du mal Ă contenir les Ă©lans rĂ©volutionnaires qui se dĂ©clarent dans sa ville, ce qui affaiblit son autoritĂ© interne et diplomatique. Stendhal sâest rendu Ă plusieurs reprises dans la ville quâil jugeait « assez plate ». Le roman est en bonne partie imaginaire, dâabord par les personnages ainsi que par le dĂ©cor qui met en scĂšne une citadelle avec une immense tour FarnĂšse[7]. Ainsi dans le roman, Parme est gouvernĂ©e non par Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, mais par un Ernest-Ranuce IV FarnĂšse, qui d'ailleurs n'a jamais existĂ© (la derniĂšre personne de la lignĂ©e des FarnĂšse ayant en effet Ă©pousĂ© le roi Philippe V au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle).
Dans un long article (soixante-neuf pages) publiĂ© dans La Revue parisienne, HonorĂ© de Balzac juge trĂšs favorablement La Chartreuse de Parme, ne tarit pas dâĂ©loges, mais regrette tout de mĂȘme la rapiditĂ© du dĂ©nouement de lâĆuvre.
Pour certains, les derniĂšres amours de ClĂ©lia et Fabrice manqueraient de crĂ©dibilitĂ©. Sans doute ce dĂ©faut est-il caractĂ©ristique de Stendhal, qui Ă©prouve des difficultĂ©s Ă finir ses ouvrages (on le retrouve entre autres dans le Rouge et le Noir). Cependant, le personnage principal de son roman meurt dans une proposition relative, performance littĂ©raire qui, pour beaucoup, frise le gĂ©nie, et aurait une grande part dans ce que l'on considĂšre comme la modernitĂ© de la Chartreuse. La plus grande caractĂ©ristique de la Chartreuse, pour certains, est de mettre lâaventure, omniprĂ©sente dans ce roman dâaction, au service dâun idĂ©al poĂ©tique et littĂ©raire.
Personnages (par ordre dâapparition)
- Le lieutenant Robert, que l'on comprend ĂȘtre le pĂšre illĂ©gitime de Fabrice del Dongo.
- Le marquis del Dongo, homme acariĂątre.
- Gina del Dongo, comtesse Pietranera, puis duchesse Sanseverina, puis comtesse Mosca, sĆur du marquis del Dongo, tante de Fabrice, Ă©prise de lui.
- La marquise del Dongo, Ă©pouse du marquis, puis mĂšre de Fabrice del Dongo.
- Fabrice del Dongo, fils du marquis (en réalité du lieutenant Robert) et de la marquise del Dongo, héros du roman, jeune homme d'une grande beauté ; neveu de Gina del Dongo.
- Son frÚre aßné, Ascagne del Dongo, qui le hait.
- LâabbĂ© BlanĂšs, astrologue et ami de Fabrice.
- La cantiniĂšre, qui aide le jeune Fabrice.
- Fabio Conti, directeur de la prison â la tour FarnĂšse â oĂč est enfermĂ© Fabrice.
- Clélia Conti, sa fille, véritable amour de Fabrice.
- Le comte Mosca, fin politique, Ă©pris de la duchesse Sanseverina (ex-comtesse Pietranera), Gina del Dongo ; il en deviendra le troisiĂšme Ă©poux.
- Le duc Sanseverina, deuxiÚme époux de Gina del Dongo, homme ùgé et fortuné.
- La Fausta, chanteuse d'opéra capricieuse.
- Le fiscal général Rassi, arriviste de mauvaise réputation.
- Ernest-Ranuce IV, prince de Parme.
- LâarchevĂȘque Landriani.
- Marietta, comédienne.
- Lâacteur Giletti, grand et maigre, rival de Fabrice concernant Marietta.
- Ludovic, ancien cocher des del Dongo, fidĂšle serviteur de Fabrice.
- Ferrante Palla, le poÚte républicain (« homme des bois » qui balance entre le génie et la folie).
- Ernest-Ranuce V, fils d'Ernest-Ranuce IV, lui succĂšde Ă sa mort.
- Sandrino, fils de Fabrice et de Clélia.
Adaptations
Au cinéma ou à la télévision
- 1948 : La Chartreuse de Parme, film de Christian-Jaque, avec Gérard Philipe dans le rÎle de Fabrice et Maria CasarÚs dans celui de Gina del Dongo, tourné en partie dans la ville de Besançon.
- 1964 : Prima della rivoluzione , film de Bernardo Bertolucci , inspiré de « La Chartreuse de Parme ».
- 1981 : La Chartreuse de Parme (La Certosa di Parma), téléfilm réalisé par Mauro Bolognini.
- 2012 : La Chartreuse de Parme (La Certosa di Parma), tĂ©lĂ©film rĂ©alisĂ© par Cinzia TH Torrini, production franco-italienne. DiffusĂ© les et sur la chaĂźne italienne Rai Uno et les et sur France 3. Avec Rodrigo Guirao DĂaz (Fabrizio), Alessandra Mastronardi (Clelia), Marie-JosĂ©e Croze (Gina), Hippolyte Girardot (le comte Mosca), François BerlĂ©and (le prince de Parme). Stendhal a Ă©crit son roman en cinquante-deux jours et le tĂ©lĂ©film a lui aussi Ă©tĂ© tournĂ© en cinquante-deux jours, dans les lieux-mĂȘmes oĂč Stendhal a sĂ©journĂ©.
Ă la radio
- 1948 : adaptation en soixante-dix-huit Ă©pisodes pour Radio Luxembourg par Jean Maurel.
Adaptation audio
- 2008 : La Chartreuse de Parme, lu par Guillaume Gallienne, Ăditions ThĂ©lĂšme.
Adaptations musicales
- 1939 : La Chartreuse de Parme, opĂ©ra en quatre actes et onze tableaux dâHenri Sauguet sur un livret dâArmand Lunel ;
- 1982 et 2009 : adaptation en comĂ©die musicale par la Revue Takarazuka sous le titre æ ç±ăźăă«ă»ăă (l'action est transposĂ©e Ă Barcelone)[8] ;
- 2014 : comĂ©die musicale par la Revue Takarazuka sous le titre "ăăă«ă ăźć§éąăâçŸăăæăźćäșșâăïœăčăżăłăăŒă«äœăăă«ă ăźć§éąăăăïœ"[9].
Références dans la culture populaire
- La chanson La Ballade de Fabrice et Clélia de Théo Hakola s'inspire de La Chartreuse de Parme.
- Dans le roman Mercure dâAmĂ©lie Nothomb, les deux protagonistes dĂ©battent longuement de lâĆuvre de Stendhal, notamment de lâidylle entre Fabrice et ClĂ©lia.
Notes
- « Ătude sur M. Beyle », p. 279, La Revue parisienne, (lire en ligne), p. 273-342.
- « La Chartreuse de Parme de Stendhal - aLaLettre », sur www.alalettre.com (consulté le )
- « Stendhal : Biographie et Bibliographie », sur www.libriszone.com (consulté le )
- Une plaque y a été apposée par l'Association des Amis de Stendhal en 1983 (l'immeuble est classé).
- « Françoise Sagan dans la maison de Stendhal » [vidĂ©o], sur ina.fr, ORTF - Ămission Portrait souvenir, .
- Philippe Berthier, La Chartreuse de Parme de Stendhal, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 49), , 197 p. (ISBN 9782070389377, OCLC 717141706, BNF 35796117, présentation en ligne).
- Peut-ĂȘtre Stendhal fait-il rĂ©fĂ©rence Ă la tour de Parme qui s'est Ă©croulĂ©e en 1606, qui nâavait pas Ă©tĂ© construite par les FarnĂšse et se trouvait en un lieu diffĂ©rent de la citadelle.
- æ ç±ăźăă«ă»ăă (ja).
- Site officiel de la Revue Takarazuka (ja).
Bibliographie
- Elisabeth Ravoux Rallo, « Les aristocrates italiens dans La Chartreuse de Parme : rĂŽle et fonction d'un rĂȘve, la « dĂ©licieuse lĂ©gĂšretĂ© de l'ĂȘtre » », dans Les noblesses europĂ©ennes au XIXe siĂšcle : actes du colloque de Rome, 21-, Rome, Publications de l'Ăcole française de Rome, coll. « Collection de l'Ăcole française de Rome » (no 107), , 711 p. (ISBN 2-7283-0159-X, lire en ligne), p. 51-57.
- Philippe Berthier, La Chartreuse de Parme de Stendhal, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 49), , 197 p. (ISBN 9782070389377, OCLC 717141706, BNF 35796117, présentation en ligne).
- (it) Amedeo Benedetti, Il Principe moderno, o La Certosa di Parma di Stendhal, en « Rivista di Studi Politici Internazionali », vol. 77, fasc. 306, aprile-giugno 2010, Florence, F. le Monnier, p. 292-298 (OCLC 654485979).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Une vue de la Chartreuse de Paradigna, qui revendique le nom de Chartreuse de Parme
- La Chartreuse de Parme, version audio
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :