La Chapelle-Rousselin
La Chapelle-Rousselin est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
La Chapelle-Rousselin | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Commune | Chemillé-en-Anjou | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Patrice Grenouilleau 2020-2026 |
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Code postal | 49120 | ||||
Code commune | 49074 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rousselinois | ||||
Population | 778 hab. (2013) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 12′ 52″ nord, 0° 47′ 38″ ouest | ||||
Altitude | 108 m Min. 94 m Max. 123 m |
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Superficie | 12,54 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chemillé-Melay | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Chemillé-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].
GĂ©ographie
Localité angevine des Mauges, La Chapelle-Rousselin se situe à l'ouest de Chemillé, sur les routes D 756, Jallais - Chemillé, et D 349, Saint-Lézin - Saint-Georges-des-Gardes. L'autoroute A87 (Angers Cholet) traverse le sud de son territoire[2].
Toponymie et héraldique
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Mi-parti coupé, au premier de gueules, à la croix de Saint-Jacques d'or chargée d'une coquille d'argent ; au deuxième d'argent, à un aigle à deux têtes éployés de sables, becqué, éclairé et onglé de gueules ; au troisième de sinople, à la gerbe de blé d'or liée de même. |
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Histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, 34 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, aucun habitant n'est tué[3].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [4] - [1].
Politique et administration
Administration actuelle
Depuis le , La Chapelle-Rousselin constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
Ancienne situation administrative
La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[8], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 778 habitants, en augmentation de 9,12 % par rapport Ă 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 51 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
- 49 % de femmes (0 Ă 14 ans = 20,7 %, 15 Ă 29 ans = 20,1 %, 30 Ă 44 ans = 21,9 %, 45 Ă 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 20,4 %).
Économie
Sur 62 établissements présents sur la commune à fin 2010, 48 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 16 % du secteur de la construction, 21 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église : dédiée à saint Jacques, l'église était précédemment de nef unique. Les bas-côtés datent de 1844 et de 1863. Une arcade ogivale s'ouvre sur le chœur, occupé par un vaste retable de la fin du XVIIe siècle, orné de trois statues en terre cuite, chaire en bois sculpté. C'est un édifice attachant, surtout si l'on songe que c'est une des rares églises antérieures à la Révolution que nous conservons dans le canton.
- La petite chapelle : (route de Trémentines) la chapelle du Barreau, bénite en 1865 et dédiée à la Vierge. Construite en expiation de la profanation d'un calvaire et d'une statue de la Vierge en 1855.
- Fresque d'Abel Pineau, 1958[16].
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Préfecture de Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », (consulté le ), Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
- IGN et BRGM, Géoportail La Chapelle-Rousselin (49), consulté le 2 septembre 2012.
- Memorialgenweb.org - La Chapelle-Rousselin : monument aux morts, consulté le 21 décembre 2013.
- « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France, .
- « Présentation du conseil de La Chapelle-Rousselin », sur Mairie de Chemillé-en-Anjou, (consulté le ).
- « Chemillé-en-Anjou. Les maires délégués de Chemillé-en-Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Ouest-France, Patrice Grenouilleau succède à Christophe Piton, article du 1er avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à La Chapelle-Rousselin en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de La Chapelle-Rousselin (49), consultées le 18 décembre 2012.
- La Chapelle-Rousselin sur la communauté de communes de la Région de Chemillé.