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La Bâtie-Rolland

La Bâtie-Rolland est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Bâtie-Rolland
La Bâtie-Rolland
Le village.
Blason de La Bâtie-Rolland
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Pascal Beynet
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26031
DĂ©mographie
Gentilé Bâtisiens, Bâtisiennes
Population
municipale
1 031 hab. (2020 en augmentation de 8,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 124 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 33′ 18″ nord, 4° 51′ 57″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 210 m
Superficie 8,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Bâtie-Rolland
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La Bâtie-Rolland
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La Bâtie-Rolland
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La Bâtie-Rolland

    Ses habitants, longtemps dénommés Bastidois, sont désormais appelés Bâtisiens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La Bâtie-Rolland se trouve Ă  10 km Ă  l'est de MontĂ©limar.

    Sites particuliers :

    Hydrographie

    La commune est parcourue par le Roubion, le Manson, le Vermenon et le Jabron.

    Urbanisme

    Typologie

    La Bâtie-Rolland est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de MontĂ©limar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), forêts (6 %), zones urbanisées (4,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est établie autour d'une colline située au centre de la plaine de la Valdaine.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[7] :

      Voies de communication et transports

      La commune est desservie quotidiennement par la ligne de bus reliant Montélimar à Valréas[8]. Un bus scolaire, organisé par la municipalité, dessert le collège de Montélimar[9].

      Toponymie

      Attestations

      Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

      • 1272 : castrum de Bastida (cartulaire de MontĂ©limar, 21) ;
      • 1332 : Bastida Rollani (Gall. christ., XVI, 130) ;
      • 1336 : Bastida Rollandi (cartulaire de MontĂ©limar, 43) ;
      • 1509 : mention de l'Ă©glise Sainte-Marie-Magdeleine : ecclesia Beate Marie Magdalene Bastide Rollandi (visites Ă©piscopales) ;
      • 1595 : La Bastie Rolland (inventaire de la chambre des comptes) ;
      • 1891 : La Bâtie-Rolland, commune du canton de Marsanne.

      Étymologie

      La « Bâtie » signifie la « maison forte » (étymologie commune à bastion, bastide, bastille, etc.). Au début du IXe siècle, un château-fort aurait été construit par Lambert Rolland. La Bâtie-Rolland est donc très simplement le lieu où se trouvait la maison forte de Rolland.

      Histoire

      Ancien village fortifié dominé par le château édifié au XIIe siècle par Lambert Rolland, qui donna son nom au village. Le fief et les terres demeurèrent la propriété des descendants de Lambert Rolland jusqu'à la fin du XIVe siècle. Après la mort sans postérité de Giraud de La Bastie, sa femme légua ses biens à son frère Pierre de Cornillan, lequel les constitua en dot de sa fille Brunissande lorsqu'elle épousa Humbert de Beaumont en 1420. Jusqu'en 1589, ce fief et ces terres demeurèrent dans la famille de Beaumont, année où ils furent vendus au capitaine Louis de Blain-Marcel, seigneur du Poët. L'ensemble fut revendu en 1769 à Antoine Dejean de Caderousse, titulaire de la charge de Conseiller Secrétaire du Roi au Parlement de Grenoble, lequel accola le nom de ce fief à son patronyme.

      Si la partie haute du château est ruinée dès le XVIIe siècle, le village reste confiné dans l'enceinte fortifiée, l'entrée du village étant défendue par un important bâtiment construit lui aussi au XIIe siècle mais profondément remanié au XVIe siècle, flanqué néanmoins d'une tour gardant l'unique accès au village.

      Ce village d'origine est aujourd'hui lui aussi détruit, les habitants ayant, selon une pratique courante dans la région à cette époque, démonté leur maison dans les années 1870-1900 pour la reconstruire dans la plaine, le long de la route de Dieulefit et de l'ancienne voie de chemin de fer du "Picodon" afin d'avoir un accès plus aisé à l'eau, puis, très rapidement, à l'électricité installée dans le village dans les toutes premières années du XXe siècle.

      Au cours de la seconde guerre mondiale, la colline dominant le village est à plusieurs reprises le lieu de combats meurtriers avec l'armée italienne pour la prise de cette place qui permettait de contrôler l'ensemble de la Valdaine.

      En raison de la proximité de Montélimar, ce village connaît une importante croissance de sa population depuis les années 1980.

      Politique et administration

      Liste des maires

      Liste des maires successifs
      Période Identité Étiquette Qualité
      Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
      1790 1871 ?
      Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
      1871 1874 ?
      1874 1878 ?
      1878 1884 ?
      1884 1888 ?
      1888 1892 ?
      1892 1896 ?
      1896 1900 ?
      1900 1904 ?
      1904 1908 ?
      1908 1912 ?
      1912 1919 ?
      1919 1925 ?
      1925 1929 ?
      1929 1935 ?
      1935 1945 ?
      1945 1947 ?
      1947 1953 ?
      1953 1959 ?
      1959 1965 ?
      1965 1971 ?
      1971 1977 ?
      1977 1983 Pierre Nicolas PS directeur d'Ă©cole publique
      1983 1989 Pierre Nicolas maire sortant
      1989 1995 Pierre Nicolas maire sortant
      1995 2001 Pierre Nicolas maire sortant
      2001 2008 Robert LĂ©opold
      2008 2014 Robert LĂ©opold maire sortant
      2014 2020 Pascal Beynet fonctionnaire
      2020 En cours
      (au 8 nov. 2022)
      Pascal Beynet[11] maire sortant

      Population et société

      DĂ©mographie

      En 1793, la population de cette commune était de 392 âmes[10]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

      En 2020, la commune comptait 1 031 habitants[Note 3], en augmentation de 8,99 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

      Évolution de la population [ modifier ]
      1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
      459531569628685758776780807
      1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
      788759754736666630597622604
      1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
      562601540482483475478501488
      1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
      577578603637712814895906900
      2017 2020 - - - - - - -
      1 0291 031-------
      De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
      (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
      Histogramme de l'évolution démographique

      Enseignement

      La Bâtie-Rolland dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études à l'école primaire du village[16]. Les collégiens se rendent à Montélimar[17], comme les lycéens[18].

      Santé

      La commune dispose d'un cabinet de deux infirmières. Il n'y a aucun médecin généraliste. Les plus proches hôpitaux se situent à Montélimar[19].

      Manifestations culturelles et festivités

      • FĂŞte patronale : dernier dimanche de juillet / FĂŞte communale : premier dimanche de mai[20].

      Sports

      • Équitation[20].
      • Foot en entente avec d'autre village aux alentours ( Montboucher sur Jabron, Espeluche)

      Cultes

      La paroisse catholique de La Bâtie-Rolland dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran.

      Économie

      Agriculture

      En 1992 : Lavande, polyculture, bovins, ovins[20].

      La commune accueille le siège social de l'union de coopératives Top Semence, spécialisée dans la production de semences[21].

      Commerce et artisanat

      • Une boulangerie-pâtisserie[22].
      • Un salon de coiffure[23].
      • Plusieurs artisans du BTP[24], et du jardin[25] - [26].

      Tourisme

      • Vue Ă©tendue sur la plaine[20].

      Culture locale et patrimoine

      Lieux et monuments

      Vieille porte d'accès au château.
      • Château-fort : ses ruines occupent la colline (notamment la tour qui domine le village). Il aurait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© au dĂ©but du IXe siècle par Lambert Rolland.
      Château (ruiné)[20] du XIIe siècle.
      • Église Saint-Roch (ruinĂ©e) du XIIe siècle (ancienne chapelle du château).
      Ancienne église paroissiale, dédiée à saint Roch. Elle est située sur la colline du châtelas, aux pieds de l'ancien château-fort. Abandonnée en 1860, elle est aujourd'hui en ruine. Les claveaux de l'arc donnant accès au chœur (non effondré) gardent de belles peintures murales aujourd'hui assez dégradées (site fermé au public).
      • Chapelle Saint-AndĂ©ol au cimetière (XIIe siècle au XIVe siècle) : art roman provençal, nef unique Ă  trois travĂ©es, dĂ©cor vĂ©gĂ©tal, porche en arc brisĂ©. Bâtiment classĂ© (MH)[20].
      • Oratoire « Le Romain » : bas-relief[20].
      • Château de La Bâtie-Rolland (propriĂ©tĂ© privĂ©e).
      • Fermes fortes[20].
      • L'Ă©glise actuelle (XIXe siècle) est dĂ©diĂ©e Ă  « Notre-Dame-des-Victoires » et non pas Ă  « Saint Roch », contrairement Ă  une idĂ©e largement rĂ©pandue au plan local, y compris paroissial. L'autel situĂ© dans le transept ouest dĂ©diĂ© Ă  « Notre-Dame des Victoires » en tĂ©moigne, ainsi que les procès-verbaux des visites canoniques des curĂ©s de la fin du XIXe siècle et du dĂ©but du XXe siècle. Le choix de ce vocable est liĂ© au dĂ©veloppement du culte de Notre-Dame des Victoires, lancĂ© par l'abbĂ© Charles-ÉlĂ©onore Dufriche-Desgenettes en la basilique Notre-Dame-des-Victoires de Paris Ă  partir de 1840. L'Ă©glise, de style nĂ©o-roman, prĂ©sente peu d'intĂ©rĂŞt architectural.

      HĂ©raldique, logotype et devise

      Blason de La Bâtie-Rolland Blason
      Au champ d'or à deux mains au naturel issant des pointes de l'écu, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accosté de 2 étoiles du même[27].
      DĂ©tails
      Le statut officiel du blason reste à déterminer.

      Annexes

      Articles connexes

      Liens externes

      Notes et références

      Notes et cartes

      • Notes
      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
      7. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
      8. ligne de bus.
      9. transport scolaire.
      10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 24 (La Bâtie-Rolland).
      11. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
      12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      16. Ă©cole primaire
      17. collège de Montélimar
      18. lycée de Montélimar
      19. hopitaux.
      20. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Bâtie-Rolland.
      21. « Top Semence » (consulté le )
      22. commerce alimentaire.
      23. autres commerces.
      24. artisans BTP.
      25. pépinière.
      26. artisan du jardin.
      27. « genheral.com/asp/TableauSVG.as… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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