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LĂ©opold Davout (1904-1985)

Léopold Henri Jean Louis Marie Davout, 5e duc d'Auerstaedt, est né le à Tours et est mort le à Villejuif. C'est un militaire français.

LĂ©opold Davout
Titres de noblesse
duc d'Auerstaedt
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Villejuif
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Conjoint
Tsuyuko Ayusawa (d)
Autres informations
Grade militaire
Distinction
croix de guerre avec palme
Vue de la sépulture.

Biographie

Famille

Léopold Davout est le fils aîné de Louis Davout, 4e duc d’Auerstaedt, et de la duchesse Hélène, née Étignard de La Faulotte.

Le , il épousa civilement (dans le 17e arrondissement de Paris) et religieusement le (à Lourdes) Tsuyuko Ayusawa (née le à Genève-Plainpalais et décédée le à Neuilly-sur-Seine), fille d'Iwao "Frederick" Ayusawa (Ōta, Ibaragi Ken, préfecture de Gunma, Japon, 15 octobre 1894 - France, 30 novembre 1972), légiste et diplomate, membre de la delegation japonaise dans l' Organisation internationale du travail (OIT) à Genève de 1920 à 1934, directeur de la branche de Tokyo de l'OIT de 1934 à 1941, de famille samouraï (fils de Sobei Ayusawa et de sa femme), et de sa femme (14 octobre 1922) Tomiko Yoshioka[1].

De ce mariage naissent sept enfants :

  1. Charles Louis Iwao Marie, 6e duc d'Auerstaedt, né le à Paris et mort le à Gagny (Seine-Saint-Denis, Île-de-France), époux à Meknès, 31 janvier 1986 de Bouchra Jabri (Meknès, 18 octobre 1961)[2]. D’où :
    • SĂ©bastien d'Avout, 7e duc d’Auerstaedt, nĂ© Ă  Meknès, 10 dĂ©cembre 1992 [2].
  2. Benoît, né le
  3. Augustin, né le
  4. Jérôme, né en 1957
  5. Bérénice, née en 1958
  6. Amicie, née en 1964

Formation

Il intègre l’École polytechnique en 1924 et obtient son brevet de pilote (no 21806) le à Avord, alors qu’il est sous-lieutenant.

Carrière militaire

En tant que pilote de chasse, il participe à la « campagne de pacification » du Maroc et commande ensuite au Niger.

Alors qu'il était en poste au Maroc dans une unité équipée de Potez 25 TOE, il tue un bourricot en volant en rase-motte. Son avion y perd une roue. Il réussit tant bien que mal à poser son avion. L'escadrille étouffa l'incident et l'avion fut réparé sans que le commandant du groupe soit mis au courant. Mais le bédouin propriétaire du bourricot vint demander réparation en apportant la roue de l'avion comme pièce à conviction[3].

Seconde Guerre mondiale

Pendant la drôle de guerre, il suit une formation au Centre d'Instruction à la Chasse (C.I.C.) de Chartres pour s’entraîner sur Morane-Saulnier MS.406, avant de prendre un commandement d’un groupe d’assaut sur Breguet Br.693.

Il est ensuite à la tête du GBA II/51, équipé de Breguet 693 et Potez 630 pendant la campagne de France[4]. Il est cité, à cette occasion, à l'ordre de l'armée aérienne comportant attribution de la croix de guerre avec palme :

« Groupe 2/51. Commandant : officier d'élite commandant un groupe d'assaut. Possède les plus belles qualités militaires, communique à tout son personnel sa flamme et sa bonne humeur. Toujours en tête de son groupe a exécuté de nombreuses missions d'assaut, attaquant à la bombe, au canon, à la mitrailleuse, les éléments motorisés ennemis. Les 6, 7, 8 et 9 juin 1940, poussant des attaques très bas et très loin chez l'ennemi, a rapporté pour le commandement des renseignements précieux, est rentré, son avion gravement atteint par le feu ennemi. »[5]

Après l'armistice, il gagne l'Indochine en avec le dernier convoi venant de métropole. Il est commandant du Groupe Aérien Autonome 42 de février à , puis commandant du Groupe de Chasse n.° 2 (escadrilles 2/595 et 2/596)[6] de à (en , ce Groupe de Chasse est devenu Groupe Mixte avec la dissolution de la 2/596 et son remplacement par la 1/42).

Après-guerre

Il termine sa carrière militaire en 1946, comme colonel, attaché de l'Armée de l'Air au Japon.

Il devient ensuite directeur d'exploitation de la compagnie aérienne Compagnie générale transsaharienne en Algérie française, laquelle est absorbée en 1950 par Air Transport pour donner Air Transport Algérie, laquelle fusionne plus tard avec la Compagnie Générale du Transport pour former la C.G.T. Air Algérie[7].

Il décède le à Villejuif. Il repose dans le même caveau que son grand-père (tombe adossée à celle du Maréchal) au Cimetière du Père-Lachaise (28e division), à Paris.

Quartiers de LĂ©opold Davout

Pour approfondir

Bibliographie

  • Vicomte d’Avout (Jacques d’Avout), Les d’Avout : Ă©tude gĂ©nĂ©alogique d’une famille d’ancienne chevalerie du duchĂ© de Bourgogne, Dijon, imprimerie Darantière, M CM LII (1952), 86 pages, 31 cm, page 73 pour « LĂ©opold-Henri-Jean-Louis-Marie, marquis d’Auerstaedt ».

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Vicomte d’Avout (Jacques d’Avout), Les d’Avout : étude généalogique d’une famille d’ancienne chevalerie du duché de Bourgogne, Dijon, imprimerie Darantière, MCMLII (1952), 86 pages, 31 cm, page 73.
  2. L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC), année 2006, colonne 558, « Carnet impérial, royal et ducal » par Alain Giraud.
  3. MĂ©moires du colonel Jean Menneglier.
  4. Revue Icare, no 80.
  5. Journal officiel de la République française, Lois et décrets - 28/08/1940
  6. Christian-Jacques Ehrengardt et Christopher Shores, L'Aviation de Vichy au Combat, les Campagnes Oubliées, vol. 1, Paris, Lavauzelle, 1983.
  7. Diaporama consacré à l'aviation commerciale en Algérie française, Pierre Jarrige
  • Le Gotha Français
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