Kommando Agfa
Le Kommando Agfa Ă©tait un Kommando annexe du camp de concentration de Dachau comportant selon les Ă©poques de 500 Ă 800 femmes dĂ©tenues en mĂȘme temps[1] - [2]. Elles constituaient la main d'Ćuvre forcĂ©e de l'entreprise Agfa Kamerawerke alors rattachĂ©e au groupe IG Farben de Munich-Giesing, une banlieue munichoise situĂ©e Ă 23 km de Dachau. L'usine augmenta sa contribution Ă l'effort de guerre allemand en fournissant la Wehrmacht Ă partir de 1941. Depuis cette Ă©poque, un nombre toujours accru de travailleurs forcĂ©s y fut dirigĂ©[3].
Kommando Agfa | ||
Une aile du bùtiment Agfa partiellement détruite photographiée en novembre 1949. | ||
Présentation | ||
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Nom local | KZ-AuĂenlager Agfa | |
Gestion | ||
Date de création | ||
Créé par | SS | |
Date de fermeture | ||
Fermé par | Armée américaine | |
Victimes | ||
Nombre de détenus | 500 femmes | |
GĂ©ographie | ||
Pays | Allemagne nazie | |
Localité | Munich-Giesing | |
CoordonnĂ©es | 48° 06âČ 24,7âł nord, 11° 35âČ 36,1âł est | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
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Notes | Kommando dépendant de Dachau | |
Les dĂ©tenues assemblaient des dĂ©tonateurs d'obus de dĂ©fense anti-aĂ©rienne et diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de fabrication des V1 puis des V2. En , une partie des dĂ©tenues refusĂšrent tout simplement de travailler en raison du manque de nourriture. Ce fait de rĂ©sistance est assez unique dans l'histoire des camps de concentration nazis. La production de cette usine fut arrĂȘtĂ©e le et les dĂ©tenues furent Ă©vacuĂ©es. Le camp sera libĂ©rĂ© le par l'armĂ©e amĂ©ricaine.
Les camps extérieurs
DĂšs le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, la SS dĂ©ploya en Allemagne des camps de dĂ©tenus destinĂ©s Ă soutenir leur industrie de l'armement. Le terme de camp extĂ©rieur ou commando extĂ©rieur (AuĂenlager ou AuĂenkommando) fut utilisĂ© pour qualifier ces camps de dĂ©tention placĂ©s sous la tutelle d'un camp de concentration et administrĂ© par des membres de la SS et par certains dĂ©tenus Ă qui certaines fonctions Ă©taient confiĂ©es comme chef de block (BlockĂ€lteste) ou chef de camp (LagerĂ€lteste)[4].
Ces Kommandos extérieurs ou formaient un réseau de camps satellites à travers toute l'Allemagne nazie. Certains d'entre eux regagnaient le camp de concentration de Dachau le soir venu pour y passer la nuit[5].
La plupart des dĂ©tenus de Dachau furent affectĂ©s au travail obligatoire. Le camp de Dachau, l'un des plus grands et des plus ramifiĂ©s de l'Allemagne nazie, comptait 169 Kommandos extĂ©rieurs et faisait profiter de cette main d'Ćuvre forcĂ©e 197 entreprises, pour la plupart dans le secteur de l'armement. Outre Agfa, des entreprises allemandes comme BMW et Messerschmitt bĂ©nĂ©ficiĂšrent de ces travailleurs dĂ©portĂ©s.
Situation du camp
Les dĂ©tenus Ă©taient logĂ©s dans un grand complexe en U comportant quatre Ă©tages situĂ© dans la Weissenseestrasse Ă Munich-Giesing. Sur son plus long cĂŽtĂ©, le bĂątiment comportait plus de quarante fenĂȘtres et sur les cĂŽtĂ©s, plus de vingt. L'une des ailes avait Ă©tĂ© dĂ©truite durant un bombardement. Dans chaque chambre vivaient de 6 Ă 7 femmes. L'Ă©difice ne disposait plus de vitres depuis le bombardement qu'il avait essuyĂ©. Au centre du bĂątiment se trouvait un rĂ©fectoire en bois. Le complexe Ă©tait entourĂ© de barbelĂ©s et flanquĂ© de quatre miradors. Le camp Ă©tait Ă vingt minutes de marche de l'usine Agfa situĂ©e Tegernseer Landstrasse[7] - [8] - [9].
Les prisonniĂšres
Bien que des dĂ©tenues furent contraintes de travailler pour Agfa dĂšs 1941, elles revinrent tout d'abord chaque soir Ă Dachau. Ce n'est qu'en qu'un Kommando fut installĂ© Ă Munich-Giesing. Le commandant du camp prit ses fonctions, le et le lendemain, 500 dĂ©tenues polonaises quittĂšrent le camp de RavensbrĂŒck pour ĂȘtre affectĂ©es au camp Agfa.
On sait trĂšs peu de choses au sujet de ces premiĂšres dĂ©tenues polonaises. Certaines d'entre elles avaient Ă©tĂ© dĂ©portĂ©es en reprĂ©sailles du SoulĂšvement du ghetto de Varsovie survenu en 1943. L'historien allemand Ludwig Eiber (de) mentionne une Polonaise ĂągĂ©e de quarante ans qui y meurt, le [10]. Mi-octobre, la moitiĂ© du contingent fut renvoyĂ© Ă RavensbrĂŒck et fut remplacĂ© par deux cents dĂ©tenues pour la plupart originaires des Pays-Bas. En , deux d'entre elles dĂ©guisĂ©es en Joseph et Marie pour avoir pris part aux festivitĂ©s de NoĂ«l parvinrent Ă prendre la fuite[11] - [12]. Selon un rapport non confirmĂ©, vingt Polonaises trouvĂšrent la mort lors du bombardement alliĂ© du [13].
La plupart des femmes nĂ©erlandaises Ă©taient des dĂ©tenues politiques arrĂȘtĂ©es pour leur action dans la rĂ©sistance sur dĂ©nonciations effectuĂ©es par des compatriotes. Une partie importante du groupe Ă©tait constituĂ© de femmes issues du camp de Vught oĂč elles avaient travaillĂ© jusqu'alors pour l'usine Michelin (nl) pour y fabriquer des masques Ă gaz. En , les troupes alliĂ©es Ă©tant aux portes de Vught, le camp fut dissout. Environ 650 femmes furent dĂ©portĂ©es vers RavensbrĂŒck. Durant ce transport, des femmes issues de la prison de Scheveningen (Oranjehotel (nl)) et du camp de Haaren furent Ă©galement dĂ©portĂ©es. Un mois plus tard, 193 femmes issues des Pays-Bas et onze autres Ă©galement issues de l'Europe de l'Ouest[Notes 1] furent affectĂ©es au Kommando Agfa tout comme cinquante femmes issues des pays de l'Est dont 21 partisanes yougoslaves. Peu avant la fermeture du camp, neuf prostituĂ©es du camp de Dachau arrivĂšrent au camp. Parmi les femmes nĂ©erlandaises, cinq ou six Ă©tait Ă©galement des prostituĂ©es. Au camp, elles rendaient parfois service en dĂ©tournant l'attention des gardiens[14] - [15] - [Notes 2].
PrisonniĂšres notoires
- Marie Bartette
- Simone Guillissen-Hoa
- Suzy van Hall (nl)
- Leonie van Harssel (nl)
- Kiky Heinsius
- Ada van Keulen (nl)
- Ella Lingens
- Leonie Overgoor (nl)
- Annie Post, Ă©pouse de Marinus Post (nl)
- Mientje Proost (nl)
- Joukje Smits (nl)
- Betty Trompetter (nl)
- Mary Vaders (nl)
- Kek Yzerdraat (nl)
La vie dans le camp
Les premiĂšres informations concernant le Kommando Agfa ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans lâouvrage Prisoners of fear d'Ella Lingens[16] - [17]. Elle Ă©tait prisonniĂšre politique et mĂ©decin Ă Auschwitz et sĂ©journa quelque temps au sein du Kommando Agfa. Sa prĂ©sentation de ce kommando extĂ©rieur suscita de vives protestations de la part des survivantes nĂ©erlandaises car Ella Lingens les dĂ©crivait comme naĂŻves et prĂ©sentait les faits, selon elles, de maniĂšre erronĂ©e. Ă sa suite, plusieurs femmes racontĂšrent leur propre histoire. Le rĂ©cit le plus complet est celui de Kiky Gerritsen-Heinsius (nl)[18] - [8]. La Française Marie Bartette a Ă©galement mis son expĂ©rience par Ă©crit. Toutes les femmes prĂ©sentent le sĂ©jour Ă Munich comme une Ă©norme amĂ©lioration par rapport Ă lâ « enfer » de RavensbrĂŒck.
Les prisonniĂšres travaillaient Ă la chaĂźne de six heures trente Ă dix-sept heures dans trois halls industriels. Ătant donnĂ© que de jeunes Allemandes travaillaient Ă©galement Ă cet endroit, les gardiens nâĂ©taient pas libres de faire ce quâils voulaient. Ainsi, les femmes nâĂ©taient pas maltraitĂ©es. Elles ont cependant fortement souffert de faim et de froid, des mauvaises conditions dâhygiĂšne et dâhabillement, ce qui entraĂźna de nombreuses maladies. Durant les nombreux bombardements elles sâabritaient dans la cave de lâusine ou du camp, alors que les Allemands se dirigeaient vers de vrais abris. En dĂ©cembre et janvier le travail fut interrompu durant deux semaines Ă la suite de dĂ©gĂąts important subis par lâusine qui nĂ©cessita des travaux de rĂ©paration[9].
En les femmes françaises, belges et polonaises reçoivent pour la premiĂšre fois des colis alimentaires de la Croix rouge internationale[9]. Les femmes nĂ©erlandaises Ă©taient complĂštement coupĂ©es de tout contact avec leur famille depuis lâĂ©vacuation du camp de Vught, elles ne recevaient ni courrier ni colis alimentaire. Le commandant du camp veilla cependant en avril qu'elles reçoivent une partie des colis en provenance de la Croix-Rouge belge. Entre elles existait une forte solidaritĂ©, principalement entre camarades de chambrĂ©es. AprĂšs le travail elles chantaient et priaient beaucoup ensemble. Elles rĂ©alisaient Ă©galement des travaux de broderie, des «petits ronds» (voir illustrations). Pour cette activitĂ©, elles utilisaient entre-autres des fils tirĂ©s des vĂȘtements et couvertures et les papiers intercalaires emballant les diverses piĂšces dĂ©tachĂ©es des dĂ©tonateurs qu'elles assemblaient.
- Carnet de Renny van Ommen, ancienne détenue du Kommando Agfa.
- Page 1.
- Page 2.
- Page 3.
- Page 4.
Le chef des gardiens Ă©tait le commandant Kurt Konrad Stirnweis, lieutenant de la Waffen-SS et vĂ©tĂ©ran de la PremiĂšre Guerre mondiale[19]. Dans les divers tĂ©moignages des anciennes prisonniĂšres, il apparaĂźt comme un homme correct. AprĂšs la guerre, plusieurs femmes ont luttĂ© afin quâil soit relaxĂ© et au moins quatre d'entre elles lui ont envoyĂ© des lettres de remerciement[15].
Son adjoint Ă©tait le letton Alexander Djerin et il y avait dix Aufseherinnen et une Oberaufseherin.
Sabotages
Les dĂ©tonateurs assemblĂ©s par les femmes dĂ©terminaient lâinstant de lâexplosion des obus anti-aĂ©riens. Ces piĂšces Ă©taient sensibles aux actes de sabotage. RĂ©guliĂšrement, des caisses de piĂšces rejetĂ©es revenaient Ă lâusine. Au moins une prisonniĂšre subit un simulacre d'exĂ©cution en guise de punition[8]. Vers la fin de leur dĂ©tention, les femmes parvenaient Ă rĂ©gler les dĂ©tonateurs de telle maniĂšre que lâexplosion se produisait au sol et non en lâair. Le camp fut Ă©vacuĂ© peu aprĂšs, ce qui fit quâelles ne purent plus ĂȘtre reconnues responsables de cet acte. Elles profitaient Ă©galement de leur sĂ©jour dans les caves durant les bombardements pour uriner dans lâhuile et ainsi encrasser les machines[14].
GrĂšve
Durant leur sĂ©jour au camp les femmes ont eu Ă subir treize bombardements. En , lâacheminement de lâalimentation en provenance de Dachau Ă©tait devenu trop difficile Ă la suite des bombardements des routes. Câest pourquoi la nourriture fut Ă partir de ce moment-lĂ fournie par Agfa et la qualitĂ© sâest fortement dĂ©tĂ©riorĂ©e. La soupe aqueuse fut davantage allongĂ©e et il y eut de plus en plus de cas de fiĂšvre typhoĂŻde, de scarlatine et de tuberculose. Ătant donnĂ© quâil fut question dâaugmenter la production, les femmes nĂ©erlandaises ont spontanĂ©ment entamĂ© une grĂšve Ă laquelle se sont ralliĂ©es les femmes slovĂšnes[20].
Ătant donnĂ© que les grĂšves Ă©taient absolument interdites dans les camps de concentration, celles-ci encouraient de graves sanctions. Ă leur retour dans le camp, les grĂ©vistes subissaient des heures dâappel de rigueur. Les femmes slovĂšnes qui avaient participĂ© Ă la grĂšve mais n'Ă©taient cependant pas punies, le commandant du camp n'ayant relevĂ© cette participation, se prĂ©sentaient volontairement Ă lâappel par solidaritĂ©[14]. Lâofficier de la Gestapo Willy Bach[21] arriva de Dachau en vue d'identifier les instigatrices mais personne ne se dĂ©nonça. Finalement, les femmes ont pu dĂ©montrer quâil leur Ă©tait impossible de travailler avec une ration quotidienne de deux petites tranches de pain et dâun bol de soupe claire. La situation sâest finalement bien terminĂ©e, car lâaction nâĂ©tait pas menĂ©e contre la direction du camp mais bien contre la direction de lâusine. Mary Vaders qui, malgrĂ© les pressions, refusa de donner les noms des «coupables» fut punie de sept semaines dâenfermement dans le bunker par la SS. AprĂšs la grĂšve, la nourriture fut Ă nouveau acheminĂ©e depuis Dachau. Dans lâhistoire des camps de concentration cette grĂšve est un Ă©pisode assez unique [8].
Libération
Vers la fin de la guerre, et face Ă l'avance de lâarmĂ©e amĂ©ricaine, les Allemands dĂ©cidĂšrent d'arrĂȘter la production le . Trente femmes polonaises furent conduites Ă la ville de Dachau oĂč durant des heures elles eurent Ă brĂ»ler des portraits dâHitler, Goering et autres dirigeants nazis, drapeaux et brochures de propagandes[9].
Le commandant du camp reçut lâordre de fuir lâavancĂ©e amĂ©ricaine[22] - [14]. Le , environ cinq-cents femmes[23] furent Ă©vacuĂ©es Ă pied vers le sud sous les ordres du commandant Stirnweis. ArrivĂ©es Ă Wolfratshausen, et contrairement aux ordres reçus, Stirnweis refusa de poursuivre la route. Les femmes slovĂšnes dĂ©cidĂšrent de quitter le groupe et de retourner au pays par leurs propres moyens[9]. Le , Stirnweis se rend et les prisonniĂšres restantes sont prises en charge par les AmĂ©ricains. Les femmes malades et ĂągĂ©es qui Ă©taient restĂ©es au camp, avaient Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es dĂšs le .
Les anciennes prisonniĂšres sĂ©journĂšrent Ă Wolfratshausen dans la ferme Walserhof oĂč elles furent soignĂ©es. De lâensemble du personnel de surveillance, seul le commandant Stirnweis resta auprĂšs dâelles. Le , les nĂ©erlandaises et les autres femmes dâEurope de lâOuest furent transfĂ©rĂ©es vers le camp pour personnes dĂ©placĂ©es de Föhrenwald. Juste avant le dĂ©part, deux correspondants de guerre amĂ©ricains hĂ©bergĂ©s avec vingt autres collĂšgues dans la villa GrĂŒnwald, demandĂšrent si certaines femmes Ă©taient disposĂ©es Ă aider dans la cuisine de la villa. Renny van Ommen-de Vries et Nel Niemantsverdriet acceptĂšrent. Elles furent finalement ramenĂ©es aux Pays-Bas en avion.
Les autres femmes originaires dâEurope de lâOuest furent recueillies Ă Föhrenwald, le par la Croix-Rouge suisse. Depuis la Suisse, elle retournĂšrent aux Pays-Bas via la France et la Belgique en train spĂ©cial. AprĂšs quatre semaines, les femmes polonaises retournĂšrent chez elles via Föhrenwald[24].
Les propriĂ©taires de la ferme Walserhof, la famille Walser, reçurent, entre autres, aprĂšs la guerre une lettre de remerciement de la part de lâĂ©vĂȘque de Roermond. Beaucoup de femmes nĂ©erlandaises gardĂšrent des contacts aprĂšs la guerre[Notes 3], entre autres du au au sein du Stichting Vrouwen ComitĂ© Dachau[25].
ProcĂšs
Les femmes polonaises qui se trouvĂšrent discriminĂ©es par Stirnweis, firent en sorte quâil fĂ»t arrĂȘtĂ© et transfĂ©rĂ© vers le camp dâinternement amĂ©ricain de Moosburg an der Isar[24]. Kurt Konrad Stirnweis fut condamnĂ© Ă deux annĂ©es de travaux forcĂ©s lors d'un premier jugement rendu le . Il sera Ă nouveau jugĂ© Ă Dachau par le tribunal militaire de Dachau, le dans le cadre d'un procĂšs en rĂ©vision[Notes 4]. Ce second procĂšs statue qu'aucun Ă©lĂ©ment ne vient corroborer la premiĂšre accusation faisant Ă©tat d'actes de cruautĂ© et de mauvais traitements Ă l'encontre de dĂ©tenus dĂ©pendant de Dachau et de ses sous-camps. Cette rĂ©vision intervint aprĂšs que de nouvelles piĂšces furent versĂ©es au dossier dont quatre lettres de remerciement et de soutien d'ex-dĂ©tenues du Kommando Agfa. Le tribunal militaire conclut: It is recommended that the findings and sentence be dissapproved (il est recommandĂ© que les rĂ©sultats et sentence soient dĂ©sapprouvĂ©s). Kurt Konrad Stirnweis est relaxĂ©[26].
Son assistant Alexander Djerin fut condamnĂ© Ă six annĂ©es de prison dĂ©butant le en raison des cruautĂ©s dont il sâĂ©tait rendu coupable Ă Dachau. Son procĂšs fera Ă©galement l'objet d'une rĂ©vision en mais sa sentence sera maintenue[Notes 5].
Willy Bach fut reconnu par hasard par un ancien détenu en 1955, et condamné à six années de prison en 1956, entre autres, en raison de la cruauté de ses interrogatoires[27] - [28].
Galerie
- GrĂŒnwald : Nel Niemantsverdriet et Renny van Ommen-de Vries avec deux correspondants de guerre amĂ©ricains.
- AĂ©rodrome de Munich : Nel Niemantsverdriet et Renny van Ommen-de Vries en route vers leur maison.
- Le tribunal militaire de Dachau occupait l'un des bĂątiments du camp de concentration de Dachau[Notes 6].
- Réaménagement du site Agfa (2011).
Notes
- Dont trois Françaises: Marie Bartette, Marie Bacher et Marcelle Thuytschaever; trois Belges: Simone Guilissen, RenĂ©e Henroteaux et Marie Viceroy; une Danoise; une Britannique; une TchĂšque; une Allemande et une femme dont la nationalitĂ© ne put ĂȘtre Ă©tablie.
- Consulter la liste des femmes détenues
- Une réunion à Utrecht en 1947
- procĂšs 000-50-2-77 U.S. versus Kurt Konrad Stirnweis (en) lire le compte-rendu du procĂšs
- procĂšs 000-50-2-46 U.S. versus Alexander Djerin (en) lire le compte-rendu du procĂšs p. 3
- De à , 1672 prévenus y furent jugés dans le cadre de 489 procÚs. Lesquels débouchÚrent sur 1416 condamnations dont 297 peines de mort et 279 condamnations à la détention à perpétuité.
Références
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en nĂ©erlandais intitulĂ© « Agfacommando » (voir la liste des auteurs).
- Pierre Moulin, American Samurais WWII Camps: From USA Concentration Camps to the Nazi Death Camps in Europe, AuthorHouse, 2012, (ISBN 9781477213353) page 42
- Stanislas Zamecnick, C'était ça, Dachau : 1933-1945, Le Cherche Midi, mai 2013, p. 551
- Silke Fengler, Agfa AG, Ă : Historisches Lexikon Bayerns, version 19.12.2011
- Stanislav ZĂĄmeÄnĂk: Das war Dachau. Luxembourg, 2002, (ISBN 2879969484), p. 150 et p. 303.
- KZ-AuĂenlager in Bayern, Tagung, novembre 2006, Tagung: KZ-AuĂenlager im Ruhrgebiet, december 2009.
- L'arriĂšre du bĂątiment sur la WeissenseestraĂe 7 - 15 en 1949
- Landeshauptstadt MĂŒnchen (2015): KulturGeschichtsPfad Obergiesing-Fasangarten pag. 61
- Website Jan van Ommen: De vrouwen van het AGFA-Kommando in MĂŒnchen
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- Eiber, L. (1996). KZ-AuĂenlager in MĂŒnchen, dans Dachauer Hefte 12. Konzentrationslager: Lebenswelt und Umfeld, Dachau
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- United States Holocaust Memorial Museum: Oral history interview with Joukje Grandia-Smits, part 3
- Reinders, G. (2010). Het Zakdoekje, Nijgh & Van Ditmar (2010), pages 237-240
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- Ulrich Wimmer: Dem Ende entgegen, der Dachauer Todesmarsch nach Wolfratshausen in de Isar-Loisach Bote (juli 1965), sur le site de Jan van Ommen, Der Walserhof â Die Ereignisse in Wolfratshausen
- (nl) Vrouwencomité Dachau sur .oorlogsgetroffenen.nl
- Ulrich Wimmer: Dem Ende entgegen, der Dachauer Todesmarsch nach Wolfratshausen dans Isar-Loisach Bote (juillet 1965), sur le site de Jan van Ommen, Der Walserhof â Die Ereignisse in Wolfratshausen
- Dachauer Prozesse
- Jewish Telegraphic Agency, Nazi Concentration Camp Guards Sentenced in Two Ba Varian Trials, 23 novembre 1956
Voir aussi
Bibliographie
- Suijs, H. (2020). Samen eervol overleefd (ISBN 978-94-6345-863-4)
- Bartette, M. (1945-1946). Les Ă©tapes dâune dĂ©portĂ©e. Journal dâArcachon n° 45. PubliĂ© à « Website SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 27 juin 2014 »(Archive.org âą Wikiwix âą Archive.is âą Google âą Que faire ?)
- Reinders, G. (2010). Het Zakdoekje, Nijgh & Van Ditmar (ISBN 9789038893570)
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- Sinnema, J. (2015). Geen nummers maar Namen - Levensverhalen uit concentratiekamp Dachau. Gravistar, (ISBN 9789090289625)
- Steig, Alexander (2018). Kamera - Ein kĂŒnstlerisch-wissenschaftliches Projekt zum AuĂenlager Agfa-Kamerawerk, mit einem Erinnerungsbericht von Kiky Gerritsen-Heinsius, Icon Verlag (ISBN 9783928804929)
Liens externes
- Website Jan van Ommen
- Website De Mastmakersdochters, Van Ommen, Jack (2012). Uitgeverij Heijink, (ISBN 9789461933911)
- Website The Mastmakers' Daughters Van Ommen, Jack (2013) Create Space, 2015. (ISBN 978-1481129275)
- United States Holocaust Memorial Museum: Oral history interview with Joukje Grandia-Smits (1984)
- (de) KulturGeschichtsPfad, no 17, Munchen, p. 54 et sq. [PDF] (KZ-AuĂenlager Agfa)
- La libération de Munich, [vidéo] Disponible sur YouTube