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Joseph Casile

Joseph Casile, né le à Métlaoui et mort le à Paris, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Sous-officier déjà expérimenté au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il choisit en 1940 de rallier les forces françaises libres et participe avec celles-ci aux campagnes d'Afrique du nord, du Proche-orient, d'Italie et de libération de la France.

Biographie

Jeunesse et engagement

Joseph Casile naît le à Métlaoui, dans le protectorat français de Tunisie, d'un père comptable[1]. Il décide très tôt de s'engager dans l'armée et est affecté en 1923 au 12e régiment de tirailleurs tunisiens puis au 4e régiment de tirailleurs tunisiens où il est promu sergent en 1924[2]. En 1925, il participe à la guerre du Rif et est blessé par balle en septembre[3]. Après avoir été libéré en 1928, il se réengage deux ans plus tard et sert cette fois en Indochine de à [1]. En 1936, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs sénégalais puis, après un séjour en Guyane, part pour le Levant en 1939[3].

Seconde Guerre mondiale

Au moment oĂą est dĂ©clenchĂ©e la Seconde Guerre mondiale, Joseph Casile est en poste en Syrie oĂą il est affectĂ© au 24e rĂ©giment d'infanterie coloniale[3]. Promu sergent-chef en , il suit ensuite les cours de chef de section en juin en vue de devenir officier[2]. Lorsque l'armistice du 22 juin 1940 est signĂ©, Casile refuse la dĂ©faite et dĂ©cide de suivre le capitaine RaphaĂ«l Folliot qui, avec 130 hommes de sa compagnie, s'enfuit vers l'Égypte et rallie les forces françaises libres[3]. La compagnie de fugitifs, une fois renforcĂ©e, sert de base Ă  la constitution du 1er bataillon d'infanterie de marine qui entre dans les combats aux cĂ´tĂ©s de la 7e division blindĂ©e britannique[2]. Le sergent-chef Casile participe alors Ă  la guerre du dĂ©sert en Égypte et en Libye oĂą il prend part Ă  la prise de Tobrouk en [1]. Il combat ensuite lors de la campagne de Syrie et est promu adjudant le [1]. De retour en Libye, il est engagĂ© dans la bataille de Bir-Hakeim de mai Ă  juin 1942 puis dans la seconde bataille d'El Alamein en octobre au cours de laquelle il est blessĂ© par un Ă©clat d'obus[3].

Promu adjudant-chef, il participe à la campagne de Tunisie avec la 1re division française libre au sein de laquelle il est affecté, en , au bataillon de marche no 21[3]. Avec cette unité, Joseph Casile débarque en Italie en et participe à la libération du pays, notamment lors de la bataille du Garigliano[1]. En , il débarque en Provence et remonte la vallée du Rhône avant de combattre dans les Vosges[2]. Promu sous-lieutenant en , il suit la 1re DFL dans les Alpes où il termine la guerre[3].

Après-guerre

Le conflit terminé, il reste militaire et effectue un séjour en Oubangui-Chari au cours duquel il est blessé[1]. Il quitte l'armée en 1948 avec le grade de lieutenant et travaille d'abord comme chef comptable avant d'aller s'installer en Corse où il devient exploitant agricole[1]. Joseph Cazile meurt le dans le 13e arrondissement de Paris[4]. Il est inhumé à Valle-di-Mezzana en Corse[1].

DĂ©corations

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  4. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Joseph Marie Seraphin Antoine Martin Casile », sur MatchID

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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