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Jean Streff

Jean Streff, né le à Paris[1], est un essayiste, romancier, scénariste et réalisateur français.

Jean Streff
Description de l'image Jean Streff.jpg.
Naissance
Paris
Activité principale
Écrivain
scénariste
réalisateur
Distinctions

Prix Sade 2005 pour Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations

Grand Prix du Scénario du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1982 pour "La DerniÚre héroïne"
Auteur
Genres

ƒuvres principales

  • Le Masochisme au cinĂ©ma (1978)
  • TraitĂ© du fĂ©tichisme Ă  l'usage des jeunes gĂ©nĂ©rations (2005)

L'Ɠuvre littĂ©raire de Jean Streff est particuliĂšrement orientĂ©e vers l'Ă©tude des pratiques sexuelles paraphiles telles le fĂ©tichisme, le sadomasochisme et le BDSM[2].

Biographie

Jean Streff passe une enfance et une adolescence solitaire, entre religion et interdits, qu’il racontera en dĂ©tail dans son premier roman : Vincent Plantier[3]. « Ce livre pourrait bien devenir l’album de famille de la gĂ©nĂ©ration d’aprĂšs-guerre », Ă©crit Ă  sa sortie Roland Jaccard dans Le Monde[4].

Il y évoque Marcel Schneider, son professeur de français en classe de premiÚre, qui lui fait découvrir la littérature sous un autre angle que l'austÚre Lagarde et Michard, bible de l'enseignement littéraire pour les élÚves de l'époque. Ce sera une révélation.

AprÚs le Bac, il entame des études de médecine souhaitées par ses parents. Il les abandonnera trÚs vite, ainsi que le foyer familial, pour se tourner vers le cinéma et l'écriture.

En 1986, il rencontre Élizabeth Prouvost, alors chef opĂ©ratrice et aujourd’hui photographe. Il l'Ă©pouse en 1990.

Parcours

Années 1960

AprĂšs avoir quittĂ© la facultĂ© de MĂ©decine, Jean Streff devient assistant de rĂ©alisateurs aussi diversifiĂ©s que JosĂ© BĂ©nazĂ©raf[5] ou Maurice Pialat et rĂ©alise plusieurs courts-mĂ©trages, dont l’un d’eux, L’Acte ou l’autobus de la ligne 14/18, sera sĂ©lectionnĂ© au Festival de Cannes 1971, section « Un certain regard »[6].
En 1966, il réalise Les coudes pointus « OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié), Les coudes pointus est le premier court-métrage réalisé par Jean Streff. Le court-métrage est primé au Festival de HyÚres en 1967[7].

En 1969, il participe en tant que rĂ©dacteur en chef Ă  IX[8], revue satirique et libertaire, hĂ©bergĂ©e par l’agence de presse de l’ex-trotskiste et assistant de Jean-Paul Sartre, Louis Dalmas. Revue qui sera interdite au bout de cinq numĂ©ros[9]. Il y interviewe notamment RĂ©gine Deforges, Élisabeth Wiener ou Sterling Hayden, l’interprĂšte de Johnny Guitare, Willem y dessine et Ă©crit, avec toutes les fautes d’orthographe qui feront plus tard sa renommĂ©e dans LibĂ©ration [note 1] - [10], ses premiĂšres chroniques : « Chez les MĂ©tĂšques »[11]. Philippe Druillet y publie en feuilleton Lone Sloan, album Ă©ditĂ© chez Éric Losfeld.

Streff et Druillet se sont rencontrés un an plus tÎt chez Jean Boullet. Jean Boullet[12] tenait une librairie consacrée au Bizarre, le Kiosque, rue du Chùteau. « Le bonhomme fascine Jean Streff au point que celui-ci loue un petit studio non loin de la mythique librairie », écrira Christophe Bier dans Mad Movies[13].

Années 1970

En 1974, il fonde avec HervĂ© Coville, AFTVMĂ©dias, une des premiĂšres sociĂ©tĂ©s de production française Ă  utiliser la vidĂ©o comme support. Il y rĂ©alise des captations aussi variĂ©es qu’un concert du groupe parodique de l’époque, Au Bonheur des dames, ou Le Creux de la vague, une piĂšce de Marc’o au Festival d'Avignon avec Pierre ClĂ©menti. En 1978, son premier essai, Le Masochisme au cinĂ©ma, est unanimement saluĂ© par la critique. Ainsi pouvait-on lire dans LibĂ©ration : « Le texte Ă©tonne par le sĂ©rieux de sa problĂ©matique, le fondement scientifique de l’analyse »[14]. Ou dans le Bulletin du Centre National de la CinĂ©matographie : « Ce livre remarquablement illustrĂ©, parfaitement documentĂ© est un modĂšle du genre. TrĂšs bien Ă©crit, intelligemment prĂ©sentĂ©, clair, c’est un ouvrage de philosophie du comportement (
) Il n’est pas nĂ©cessaire de s’intĂ©resser Ă  ce sujet en particulier pour le lire. Il ouvre trop d’horizons pour rester un texte spĂ©cialisĂ©[15]. »

Ce qui n'empĂȘchera pas Christian Bonnet, alors Ministre de l'IntĂ©rieur, de l'interdire Ă  l'affichage, publicitĂ© et vente aux mineurs[16]. Ces interdictions dĂ©clenchent une vĂ©ritable campagne de presse : LibĂ©ration[17], Le Nouvel Observateur[18], Le Canard enchaĂźnĂ©[19], Le Matin de Paris[20], Charlie Mensuel[21], L'HumanitĂ© Dimanche[22], entre autres. En 1982, Jack Lang, alors tout nouveau Ministre de la Culture, lĂšve toutes les interdictions[23].

En 1979, il rĂ©alise un documentaire sur la plus petite commune de France, Castelmoron-d'Albret. Il y donne la parole et deux camĂ©ras vidĂ©o aux habitants pour leur laisser toute libertĂ© d’expression. Le film est censurĂ© par FR3 Bordeaux et sera diffusĂ© dans une version raccourcie sous le titre Une France en miniature[24].

Années 1980

Au début des années 1980, il écrit plusieurs scénarios. Il en réalise quelques-uns, comme La Groupie en 1983, avec Marie Trintignant dans le rÎle-titre[25].

En 1982, il obtient le grand prix du Scénario du Festival international du film fantastique d'Avoriaz pour La DerniÚre héroïne[26].

Jean Streff fait Ă©galement partie Ă  la mĂȘme Ă©poque, avec Jean-Pierre Bouyxou et le thĂ©oricien du situationnisme Raoul Vaneigem, de l'aventure des Ă©ditions du BĂ©bĂ© Noir, puis de La Brigandine[27], deux collections Ă©rotico-anarchisantes dirigĂ©es par Jean-Claude Hache. Il continue parallĂšlement Ă  Ă©crire des scĂ©narios pour la tĂ©lĂ©vision, notamment avec Richard Caron, ainsi que des ouvrages traitant du fĂ©tichisme et du sadomasochisme.

En 1985, il fait, pour le journal L’Organe fondĂ© par Michel Caen, un reportage exclusif avec la photographe Claude Alexandre sur une clinique SM dans les PyrĂ©nĂ©es, clinique surrĂ©aliste dirigĂ©e par le docteur Cosyns. Celui-ci sera arrĂȘtĂ© deux ans plus tard, puis relĂąchĂ©, tous les « patients » Ă©tant reconnus consentants et aucune vĂ©nalitĂ© ne venant se mĂȘler Ă  l’affaire[28].

En 1989, il participe au colloque Sade et le cinéma à Quimper en compagnie de Jean-Jacques Pauvert et d'Annie Le Brun.

Années 1990

En 1993, il Ă©crit pour la premiĂšre rĂ©alisation d'Élizabeth Prouvost, Stella-Plage, un court-mĂ©trage avec Dominique Pinon et Catherine Jacob[29].

C’est l’époque oĂč François Marquis, le producteur du film, lui fait rencontrer le metteur en scĂšne de thĂ©Ăątre bolivien Marcos Malavia. Ensemble, ils Ă©crivent une premiĂšre version de Los Novios de La Muerte, un road-movie Ă  travers la Bolivie sur les traces d’un groupe nazi.

En 1994, il travaille sur une adaptation entiĂšrement en images de synthĂšse du livre de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers, avec Richard Bohringer dans le rĂŽle du capitaine Nemo. Les premiĂšres sĂ©quences sont tournĂ©es par le rĂ©alisateur Didier Pourcel et passeront mĂȘme en ouverture du JT de 20h de TF1, mais le film restera inabouti[30].

Années 2000

En 2001, Jean Streff est invité au Festival du Film de Court-Métrage de Clermont-Ferrand pour une conférence sur le fétichisme et le sadomasochisme au cinéma en compagnie de Gérard Lenne.

L'année suivante, il est interviewé par IrÚne Omélianenko à propos du fétichisme du pied dans l'émission Sur les docks de France Culture.

AprÚs avoir obtenu le prix Sade pour son essai : Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations (Denoël - 2005)[31], il devient membre du jury, puis secrétaire général[32].

En 2005, l’émission Mauvais Genre de France Culture consacre un numĂ©ro entier Ă  son Ɠuvre. Émission dans laquelle, François Angelier le prĂ©sente comme « un des grands dĂ©sirants des XXe et XXIe siĂšcles français »[33].

En mars 2006, il est invité par le Centre Pompidou à participer au colloque : « Hans Bellmer : Anatomie du désir », lors de la rétrospective consacrée à l'artiste[34].

En mai de la mĂȘme annĂ©e, il est interviewĂ© dans les bonus du film MaĂźtresse de Barbet Schroeder Ă©ditĂ© en DVD par Carlotta Films.

Années 2010

En , dans une interview pour le Figaro Madame, le chanteur et dandy Christophe, Ă  la question « Quel est votre livre de chevet » ? a rĂ©pondu : « Le TraitĂ© du fĂ©tichisme Ă  l’usage des jeunes gĂ©nĂ©rations de Jean Streff et les PoĂ©sies d’Arthur Rimbaud[35] ».

En , il participe Ă  l'Ă©mission "La Sueur en hĂ©ritage" sur France Culture. En dĂ©cembre, l'Ă©mission "CinĂ©ma en free style" de Radio Libertaire consacre une heure d'entretien Ă  son Ɠuvre cinĂ©matographique et tĂ©lĂ©visuelle. Cet entretien sera repris dans le livre Le CinĂ©ma libertaire et libertin paru en 2015 aux Ă©ditions L'Harmattan.

En , il est invitĂ© au Forum LibĂ© de Montpellier : "Le sexe, quel engin !", oĂč il Ă©voque son fĂ©tichisme des ... torchons [36], dĂ» Ă  une femme de mĂ©nage chez ses parents, quand il Ă©tait enfant, qui, au lieu de mettre un tablier, ceignait sa taille d'un torchon. Il Ă©voque cet Ă©pisode dans son roman ThĂ©orĂšme de l'assassinat. Le mĂȘme mois, Jean Streff est interviewĂ© par CĂ©line du ChĂ©nĂ© dans "L'EncyclopĂ©die du Mauvais Genre" sur France Culture au cours de l'Ă©mission : « L'amour - fouet ou le monde masochien[37] » [37].

En 2015, il publie un nouveau roman "ThĂ©orĂšme de l'assassinat", un Ă©crit de jeunesse remaniĂ© et prĂ©facĂ© par Claude Louis-Combet : "ThĂ©orĂšme de l’assassinat conjugue tous ces Ă©lĂ©ments : les rĂ©miniscences du passĂ© d’un enfant sacrifiĂ©, les cauchemars exaltĂ©s d’un homme solitaire obsĂ©dĂ© par l’idĂ©e de tuer, les fantasmes les plus enfouis que peut receler l’ñme humaine. Mais c’est Ă©galement le cri d’amour dĂ©sespĂ©rĂ© d’un homme qui n’a jamais Ă©tĂ© aimĂ© et qui meuble sa solitude en observant les fissures de son plafond et en se rĂ©fugiant dans le ressassement incessant de fantasmes morbides"[38].

La revue littéraire Le Matricule des Anges en profite pour consacrer une double page à son oeuvre (Le Matricule des Anges, numéro 163, ).

La mĂȘme annĂ©e, il coĂ©crit avec le rĂ©alisateur Jacques Richard SĂ©lection Officielle, dont le tournage a lieu l'annĂ©e suivante. Le film sort en 2017, annĂ©e oĂč est rĂ©Ă©ditĂ© son roman Portrait Convulsif dans la collection Lectures amoureuses de La Musardine.

En , le Traité du Fétichisme à l'usage des jeunes générations sort au Japon avec plus de mille illustrations.

En , il Ă©crit le texte du catalogue "Fetishh" pour l'exposition comparĂ©e des Ɠuvres de Claude Alexandre et Michel Haillard Ă  la galerie Sparts Ă  Paris.

La mĂȘme annĂ©e France Culture consacre une Ă©mission d'une heure au prix Sade.

En , son premier court-mĂ©trage, Les Coudes pointus, fait partie du DVD « Les Ombres de la nuit » qui accompagne le volume 3 de la rĂ©Ă©dition de la revue Midi- Minuit Fantastique aux Ă©ditions Rouge Profond. En octobre, La Musardine rĂ©Ă©dite sa trilogie Lange sous le titre : Les EnquĂȘtes sexuelles de Benoit Lange.

En sort Loulou, chatte sentimentale, un hommage à une chatte siamoise exceptionnelle qui a partagé 21 ans de la vie du couple Prouvost/Streff.

Depuis 2015, il tient une rubrique intitulée "Cet Objet du Désir" dans NOTO, revue culturelle trimestrielle.

Les archives de Jean Streff sont déposées à l'IMEC (Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine) depuis 2015.

Années 2020

Jean Streff profite du premier confinement liĂ© au Coronavirus, dĂšs le mois de mars 2020, pour corriger les Ă©preuves de la nouvelle Ă©dition de son premier essai : Le Masochisme au cinĂ©ma aux Ă©ditions Rouge profond, enrichie d’une prĂ©face de François Angelier et d’un texte inĂ©dit de l’auteur. Le livre sortira en octobre, soit en pleine fermeture des librairies.

ConfinĂ© dans sa maison de la forĂȘt d’Othe avec sa compagne, il prolonge le sĂ©jour tout l’étĂ© et finalise son nouveau roman, intitulĂ© provisoirement Le RĂȘve est fini, mais ce n’est pas encore la nuit. Le livre sortira en mars 2021 sous le titre : En souvenir de demain. Dans le numĂ©ro de juin des Lettres françaises, Jean-Claude Hauc Ă©voque un: « petit livre dĂ©jantĂ©, mais Ă©galement revigorant en ces temps de bien-pensance. »

Il continue aussi d’alimenter sa chronique Cet objet du dĂ©sir, consacrĂ©e Ă  chaque partie du corps, dans la revue NOTO et Ă©crit la prĂ©face de Carcasses, un livre d’art avec des photographies de Vanda Spengler et Elizabeth Prouvost.

En avril 2021, la revue Amer publie dans son numéro 9 une nouvelle intitulée Bande à part.

Prix

ƒuvres

Essais

  • 1978 : Le Masochisme au cinĂ©ma, Ă©d. Henri Veyrier.
  • 1984 : Le Sado-masochisme, Ă©d. GaranciĂšre. Traduit en espagnol.
  • 1986 : Les Aventuriers du fantasme, Ă©d. Artefact.
  • 1990 : Le Masochisme au cinĂ©ma, nouvelle Ă©dition, H. Ă©d. Veyrier.
  • 1999 : Histoire d'Ɠufs, illustrations de MichĂšle Auer, Ă©d. Ides & calendes.
  • 2002 : Les Extravagances du dĂ©sir, tĂ©moignages, La Musardine.
  • 2005 : TraitĂ© du fĂ©tichisme Ă  l'usage des jeunes gĂ©nĂ©rations, Éditions DenoĂ«l. Traduit en japonais.
  • 2020 : Le Masochisme au cinĂ©ma, nouvelle Ă©ditions, prĂ©face de François Angelier, Ă©d. Rouge profond.

Romans

  • 1979 : Vincent Plantier, Ă©d. Le Signe.
  • 1980 : La Peau lisse des nurses, sous le pseudonyme de Gilles Derais, Ă©d. du BĂ©bĂ© noir.
  • 1981 : Les Sept merveilles du monstre, sous le pseudonyme de Gilles Derais, Ă©ditions de la Brigandine.
  • 1981 : Portrait convulsif, Ă©d. D. Leroy.
  • 1983 : Tout feu, tout femme, sous le pseudonyme de Gilles Derais, Ă©d. Le ScarabĂ©e d'or.
  • 2012 : Trilogie Lange, Editions Sous la Cape. Sous le pseudonyme Gilles Derais.
  • 2015 : ThĂ©orĂšme de l'assassinat, Ă©d. Les Ăąmes d’Atala
  • 2017 : Portrait convulsif, nouvelle Ă©dition dans la collection Lectures amoureuses de La Musardine.̈
  • 2018 : Les EnquĂȘtes sexuelles de Benoit Lange, Ă©d. La Musardine.
  • 2019 : Loulou, chatte sentimentale, Z4 Editions.
  • 2021 : En souvenir de demain, Ă©d. Douro.

Traductions

  • 1990 : Artisans de la fantasia , Espagnol, Ă©ditions Libres de l’index
  • 2016 : TraitĂ© du fĂ©tichisme Ă  l’usage des jeunes gĂ©nĂ©rations Japonais: Ă©ditions Sakuhin Sha

Livres d'art

  • 1989 : Les Limbes de l'ange, photos de Gilles Berquet, Ă©d. Rares.
  • 2010 : Fait d'...elles, photos de StĂ©phane Bouelle, Ă©d. Tentation's.
  • 2020 : Carcasses, photos d'Elisabeth Prouvost et Vanda Spengler, peintures de Jacques Cauda, Ă©d. Associations libres.

Ouvrages collectifs

  • 1995 : Objet perdu, Ă©d. Lachenal & Ritter.
  • 2000 : Obliques « spĂ©cial Maccheroni », Ă©d. Roger Borderie.
  • 2000 : L'EncyclopĂ©die du sadomasochisme, La Musardine.
  • 2001 : La Grande mĂȘlĂ©e, Ă©d. In extremis.
  • 2005 : Dictionnaire de la pornographie, Presses universitaires de France.
  • 2009 : Corps sacrĂ©, Ă©d. E/dite.
  • 2021 : Amer, Ă©d. Les Ames d'Atala.

Portraits

RĂ©alisateur

  • 1967 : Les Coudes pointus (court mĂ©trage)[42]
  • 1972 : L'Acte ou l'autobus de la ligne 14/18 (court mĂ©trage)
  • 1978 : Au bonheur des dames (court mĂ©trage)
  • 1979 : Une France en miniature (documentaire)
  • 1982 : S'aimer au fĂ©minin. S'aimer au pluriel. DĂ©couvrir le masochisme. SĂ©rie vidĂ©o "Ils ont osĂ©" sous le pseudonyme de Gilles Derais.
  • CinĂ©ma 16 - 2 tĂ©lĂ©films :
    • 1981 : Tout est Ă  vendre ?
    • 1984 : La Groupie

Scénariste

  • 1967 : Les Coudes pointus (court mĂ©trage)
  • 1970 : La derniĂšre hĂ©roĂŻne (film)
  • 1972 : L'Acte ou l’autobus de la ligne 14/18 (court mĂ©trage)
  • 1978 : Au bonheur des dames (court mĂ©trage)
  • 1979 : Une France en miniature (documentaire)
  • 1981 : Tout est Ă  vendre ? (tĂ©lĂ©film)
  • 1983 : La Groupie (tĂ©lĂ©film)
  • 1989 : 3615 Code Liz (Ă©pisode de la sĂ©rie amĂ©ricaine The Hichhiker)
  • 1990 : DrĂŽles d'histoires (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e)
  • 1992 : DrĂŽles d'histoires (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e)
  • 1992 : Plagiat et meurtre (tĂ©lĂ©film)
  • 1993 : Stella-Plage (court-mĂ©trage)
  • 1994 : Vingt mille lieues sous les mers (film)
  • 1995 : Los Novios de La Muerte (film)
  • 1997 : Magicalement (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e)
  • 1999 : Les Yeux nus (film)
  • 2001 : La Tueuse (film)
  • 2010 : L'Illustre inconnu (docu-fiction)
  • 2016 : SĂ©lection Officielle (film)

Parolier

  • 1983 : chansons du tĂ©lĂ©film La Groupie (FR3)
  • 2009 : Soleil de minuit, album de Louis GrangiĂ©.

Sur Jean Streff

  • Roland Jaccard, « MĂšre abusive et fils ingrat », Le Monde des livres, .
  • « MaĂźtresse sens dessus dessous », entretien avec Jean Streff, dans le DVD de MaĂźtresse de Barbet Schroeder, 2006.
  • François Angelier, France Culture - Il est interviewĂ© par François Angelier, dans l'Ă©mission Mauvais genre consacrĂ©e Ă  son Ɠuvre littĂ©raire[33].
  • L'Ă©mission CinĂ©ma en free style a consacrĂ© un numĂ©ro entier Ă  son Ɠuvre cinĂ©matographique et audiovisuelle sur Radio Libertaire[43].
  • LibĂ©ration Cahier spĂ©cial - Causerie sur le Bondage. Avec Ange-Dominique Bouzet[44].
  • LibĂ©ration - Cahier spĂ©cial par Ondine Millot : « Le fĂ©tichisme c'est le triomphe de l'imagination et de l'idĂ©alisme »[45].
  • Mad Movies n° 254 de Juillet/ : "Gilles Derais, reporter SM" par Christophe Bier.
  • Le Matricule des Anges n° 163 de - "Jusqu'au bout" par Eric Dussert.

Notes et références

Notes

  1. « Il fait sa rubrique Revue de Presse et Chez les esthĂštes. Les textes de ses bandes, rĂ©digĂ©s directement en français, langue que le dessinateur maitrise alors imparfaitement, contiennent Ă  l'Ă©poque de trĂšs nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, que la rĂ©daction trouve amusant de laisser telles quelles et qui deviendront l'une de ses marques de fabrique. Lui-mĂȘme tient, par une forme de coquetterie, Ă  ne pas faire corriger ses textes »

Références

  1. « Qui est Jean Streff ? - â„č - Sa biographie », sur dicocitations.lemonde.fr (consultĂ© le )
  2. (fr) Maßtresse Cindy, Entretien avec Jean Streff, maitresse-cindy.com, consulté le 19 février 2012.
  3. Jean Streff Vincent Plantier, Ă©d. Le Signe
  4. Roland Jaccard, « MÚre abusive et fils ingrat », Le Monde des livres, 1er juin 1979
  5. José Bénazéraf Joë Caligula
  6. L’Acte ou l’autobus de la ligne 14/18
  7. Les coudes pointus
  8. Revue IX
  9. Hara-Kiri 1 juin 1969
  10. Véronique Bonnet, FrontiÚres de la francophonie, francophonie sans frontiÚres, Université Paris-Nord. Centre d'études littéraires francophones et comparées, 2002, page 44
  11. Libération : « Chez les MétÚques » [1969]
  12. Denis Chollet consacre un livre à Jean Boullet "Jean Boullet le précurseur", éditions Feel, 1999, 224 p
  13. Christophe - Bier MadMovies Juillet 2012
  14. Libération 1978 et Le masochisme au cinéma 4e de couv éd Veyrier
  15. Bulletin du Centre National de la Cinématographie 1978 et Le masochisme au cinéma 4e de couv éd Veyrier
  16. Journal Officiel du 28/11/1978
  17. Libération, 10 avril 1979
  18. Le Nouvel Observateur, samedi 14 avril 1979.
  19. Le Canard Enchaßné, le 18 avril 1979
  20. Le Matin de Paris, samedi 14 et dimanche 15 avril 1979
  21. Charlie Mensuel, avril 1979
  22. L'Humanité dimanche, 13 juin 1979
  23. Journal Officiel du 21/03/1982
  24. Sud Ouest 1980
  25. La Groupie -
  26. Le Dauphiné libéré du 21 janvier 1982
  27. Le Préface à la Trilogie Lange, éd. Sous la Cape
  28. VSD 1987
  29. Stella Plage -
  30. Vingt mille lieues sous les mers
  31. (fr) Virgile Iscan, Jean Streff a été interdit de tout, vice.com, consulté le 19 février 2012.
  32. (fr) Composition du jury, prixsade.com, consulté le 19 février 2012
  33. « Mauvais genres : podcast et réécoute sur France Culture », sur France Culture (consulté le )
  34. Pierre-Olivier Capéran - Interventions
  35. Madame Figaro, « En privé avec Christophe », sur Madame Figaro, (consulté le )
  36. Amandine Rouhaud, « Petit manuel des tendances fĂ©tichistes », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  37. François Angelier (journaliste), Laurent PaulrĂ© (rĂ©alisateur), Jean-Baptiste Thoret, Philippe Rouyer, CĂ©line du ChĂ©nĂ©, Christophe Bier, Claire Martin du Gard et Pascale Dassibat, « L'amour - fouet ou le monde masochien : CĂ©cile Guilbert, Alain Robbe-Grillet, Harry Kumel », Mauvais genre, France Culture,‎ (rĂ©sumĂ©, lire en ligne [[audio]])
    « Invités : Cécile Guilbert, romanciÚre ; Maßtresse Françoise. »
  38. Vincent Roussel, « Jean Streff – « ThĂ©orĂšme de l’assassinat » », Culturepoing,‎ (lire en ligne)
  39. Cinémania, no 6 - Catherine Deneuve sur le canapé
  40. Cinémania, no 7 - Une histoire pas si simple
  41. Musique magazine, Hors-série no 1
  42. Voir le court métrage en ligne sur YouTube.
  43. Radio Libertaire le 8 décembre 2011
  44. Ange-Dominique BOUZET, «Le radiateur à l'ancienne est un ancrage trÚs demandé», sur Libération.fr, (consulté le )
  45. Ondine Millot, «Le fétichisme, c'est le triomphe de l'imagination et de l'idéalisme», sur Libération.fr, (consulté le )

Liens externes

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