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Jean Deval de Guymont

Jean Deval de Guymont ( - Pontaumur (Puy-de-Dôme) ✝ - Riom), était un magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Jean Deval de Guymont
Fonctions
Procureur général
Puy-de-DĂ´me
-
Accusateur public
Riom
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  77 ans)
Riom
Nom de naissance
Jean II de Val de Guymont
Surnom
Baron de Val
Nationalité
Activités
Conjoint
Marie Claudot-Dumont
Autres informations
Distinctions
Chevalier de l'Empire (d) ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎

Biographie

Jean Deval de Guymont, 2e du nom, baron de Saunade, exerçait avec distinction depuis plusieurs années la profession d'avocat à Riom lorsque la Révolution française éclata.

Le choix de ses concitoyens l'appela, en 1790, à la place de juge au tribunal du district de Riom, et, en l'an II, commissaire et accusateur public près le tribunal criminel de Riom.

La modération de son caractère préserva le département du Puy-de-Dôme des « sacrifices sanglants[1] » qui affligèrent tant d'autres localités. Au péril de ses jours, il sut faire respecter les droits de tous, protéger l'ordre public et maintenir le règne des lois conservatrices sans employer aucune mesure rigoureuse. Aussi, dès que le calme fut rétabli, ses concitoyens reconnaissants le confirmèrent dans les mêmes fonctions par quatre élections successives.

Toujours en poste, il fut élu, le 9 thermidor an XI () par le Sénat conservateur, député du Puy-de-Dôme au Corps législatif, où il siégea jusqu'en 1809. Il contribua à la rédaction du code Napoléon.

Le Premier Consul, qui venait de créer l'ordre de la Légion d'honneur, le comprit dans une des premières promotions.

Après avoir terminé ses travaux législatifs, il vint reprendre les fonctions de procureur général près la Cour de justice criminelle du Puy-de-Dôme (qu'une décision spéciale lui avait conservées), et qu'il échangea bientôt pour celle de président de la même cour. Il conserva son poste jusqu'à la réorganisation des tribunaux de 1811.

À la réorganisation des tribunaux, les deux sections, civile et criminelle, furent confondues dans une même cour de justice impériale. Il fut nommé à la présidence de l'une des chambres (), fonction qu'il a constamment occupée jusqu'en 1833. Il avait alors pour confrère le Baron Grenier.

Procureur général, puis président de la Cour de justice criminelle du Puy-de-Dôme, il fut nommé président de chambre à la Cour d'appel de Riom, poste qu'il conservera jusqu'en 1833.

Il fut créé chevalier de l'Empire le .

Chargé après la révolution de 1830 d'installer le tribunal civil de Riom, il prononça à cette occasion un discours dans lequel étaient tracés avec énergie tous les devoirs d'un magistrat, les principes d'une sage liberté et les espérances de tous les amis d'un gouvernement constitutionnel.

Le baron de Val mourut à Riom le , à l'âge de 77 ans.

Vie familiale

Selon quelques historiens[1], la maison de Val ou Deval, en latin de Valle, l'une des plus anciennes de la province d'Auvergne tirerait son nom de la terre de Val-le-Châtel, près de Brioude.

Cependant, après la révolution de 1789, le bourg de Combrailles portait encore le nom de Combrailles-en-Val (Combrallia in valle), et même simplement de Val. Il serait donc plus raisonnable de penser que Val ou Combrailles-en-Val soit le berceau de la famille de Jean Deval de Guymont.

Jean Deval de Guymont était le fils de Pierre Deval (vers 1725 - Pontaumur ✝ 1782 - Pontaumur), baron de Saunade, seigneur de Guymont et des Vialles, notaire à Pontaumur (1754-1782), feudiste et bailli de Saunade (près de Pontaumur) et Jeanne Françoise Gaillard ( - Riom ✝ après - Pontaumur).

Jean épousa le (Riom)[2], avec Marie Claude Claudot-Dumont (née vers 1755). Ensemble, ils eurent :

Fonctions

Titres

Distinctions

Armoiries

Armes de la famille de Val ou Deval, barons de Saunade, seigneurs de Combrailles, de Vedières, de Viailles, de Guymont et autres lieux
Parti : au I, d'argent à la branche de fougère de sinople ; au II, d'azur à trois besants d'or.
Couronne de baron.
Supports
deux sauvages.
Devise
Pro regis et patria[1].
Armes de chevalier de l'Empire
D'or à la bande de gueules chargée de l'insigne des chevaliers légionnaires, accompagnée en chef d'une grue de sable et en pointe d'un mont du même sommé et chargé d'un gui du même.<[3]
 Armes parlantes (gui + mont⇔Guymont).

Pour approfondir

Bibliographie

  • Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel : ou, Recueil gĂ©nĂ©ral des gĂ©nĂ©alogies historiques et vĂ©ridiques des maisons nobles de l'Europe, t. 8, Bibliothèque hĂ©raldique, (ISBN 978-0-543-98618-4, lire en ligne) ;

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel : ou, Recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, t. 8, Bibliothèque héraldique, (ISBN 978-0-543-98618-4, lire en ligne)
  2. Témoins : Michel Deval (23 avril 1764 - Saunade (Pontaumur) ✝ 1844), chanoine, curé de Pontaumur et Jean Michel Deval (26 juillet 1759 - Riom), frères du marié ; Étienne Hébrard (vers 1754 - Olby ✝ après 1815), notaire à Riom (1800-1815) ; Louis Armand (né le 5 janvier 1768 - Riom), fils de Amable Armand (16 novembre 1739 - Saint-Paulien ✝ après 1793), greffier en chef aux enquêtes de la sénéchaussée d'Auvergne et siège présidial de Riom et Marie Madeleine Gaillard (née le 11 avril 1732 - Riom), cousin du marié ; Jeanne Françoise Gaillard, mère du marié.
  3. Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. », sur gen.declercq.free.fr, (consulté le )
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