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Jean Brun (philosophe)

Jean Brun, né le à Agen et mort le , est un philosophe français. Il fut professeur à l'université de Dijon de 1961 à 1986.

Jean Brun
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Biographie
Naissance

Agen (Lot-et-Garonne)
Décès
Nationalité
Français
Activité
Autres informations
Distinctions

Aperçu biographique

Né dans une famille protestante, Jean Brun obtient l'agrégation de philosophie en 1946[1] et soutient sa thèse en 1961[2]. Spécialiste d'Aristote et de la philosophie grecque, il a également écrit sur Kierkegaard et sur la philosophie chrétienne. Grand vulgarisateur de la philosophie antique et auteur prolifique, Brun était connu comme un penseur chrétien et conservateur.

Il a soutenu la faculté de théologie protestante d'Aix-en-Provence fondée en 1974, et collaboré à la revue Catholica de jusqu'à sa mort en 1994.

L'Académie française lui décerne le prix Montyon en 1974, le prix Maujean en 1989 et le prix Biguet en 1993.

La philosophie de Jean Brun

Jean Brun : contre l'homme moderne

Comme Pascal, Jean Brun « dĂ©nonce tout ce Ă  quoi tiennent les hommes Â»[3]. Quant Ă  Pascal, dit-il, « la postĂ©ritĂ© n'a pas pu le lui pardonner et s'est dĂ©barrassĂ© de lui en en faisant un savant qui aurait malheureusement sombrĂ© dans un puritanisme maladif Â»[3]. Pour Jean Brun, rien de bien Ă©tonnant Ă  cela car il constate l'autosuffisance de « l'homme des temps modernes [qui] a accordĂ© une si grande confiance Ă  la raison et au progrès qu'il fait du moindre constat pessimiste un crime contre l'humanitĂ© Â»[3]. MalgrĂ© tout, au fil de ses essais philosophiques, Jean Brun s'attache Ă  la dĂ©nonciation de tout ce qui oppose le modernisme Ă  sa pensĂ©e chrĂ©tienne et pascalienne.

C'est ainsi qu'en 1969, il dĂ©plore « le cortège de Dionysos Â» (le mouvement gĂ©nĂ©ral du monde moderne) qui traĂ®ne Ă  l'Ă©poque actuelle « l'Ă©rotisme forcenĂ©, la rĂ©volution sans doctrine, les Ă©rostratismes nihilistes, les stupĂ©fiants chimiques et intellectuels, les formalisations conceptuelles, la dĂ©sintĂ©gration et le psychĂ©dĂ©lisme, le règne des mass media, le ludisme intĂ©gral, la cruautĂ© et la violence. Â»[4] Toujours dans le mĂŞme ouvrage Le Retour de Dionysos (p. 209), le philosophe stigmatise le mode de vie qui fait de nous des omnivores nous nourrissant « des valeurs, des idĂ©es, des vedettes, des nĂ©ologismes, du temps, de l'espace, des slogans, des idoles, des modes, des partenaires, des jargons, des best-sellers, des indignations, des rĂ©voltes et des rĂ©volutions, des marques, des images, des ĂŞtres et des ismes de toute nature Â».

En 1976, dans Les Vagabonds de l'Occident, Jean Brun s'en prend aux intellectuels qui « s'offrent Ă  toutes les javas idĂ©ologiques Â» au cours desquelles ils « utilisent les mots comme hallucinogènes Â». Nous avons eu : le jargon existentialiste, heideggerien, phĂ©nomĂ©nologique (et l'apport de la psychanalyse), teilhardien (un temps), structuralo-linguistique, freudo-marxiste, psychanalitico-linguistique, marxo-heideggerien, sartro-freudien... "Jamais on n'avait assistĂ© Ă  une telle prolifĂ©ration de patois et d'Ă©quipes de Trissotin."[5] Il n'oublie pas de faire figurer dans sa liste de dĂ©nonciations, de façon humoristique (Ă  la page 210) : « l'insonorisation, la climatisation, la planification, l'urbanisme rationnel, les centres d'achats, les centres sportifs, les centres universitaires, les centres hospitaliers, les centres de loisirs, les centres culturels, tout cela contribue Ă  faire de l'homme un ĂŞtre de plus en plus excentrĂ© et de plus en plus excentrique Â».

En 1981, dans Les Masques du dĂ©sir, c'est au tour des « maĂ®tres Ă  penser Â» et de leurs nouveaux « habits d'Arlequin taillĂ©s dans des tissus fabriquĂ©s par : la dialectique, l'avènement du Surhomme ou d'un mutant, le matĂ©rialisme historique, la psychanalyse, l'anarchie, le rock 'n' roll, le reichisme, la marginalitĂ©, le sexe, la violence, le zen, le maoĂŻsme, l'homosexualitĂ©, le tantrisme, la marijuana, la bande dessinĂ©e, le karatĂ©, le psychĂ©dĂ©lisme, les graffiti, la rĂ©volution, l'existentialisme, le LSD, le marquis de Sade, la libertĂ©, Marcuse, le pop, la dĂ©nonciation de l'orthographe, la fĂŞte, l'Ă©cologie, le yoga, la sĂ©cularisation, les rĂ©formes universitaires, le nouveau roman, l'auto-gestion, la pornographie, la libertĂ© d'expression, les communautĂ©s, l'antipsychiatrie, la contre-culture, les mĂ©thodes actives et la guĂ©rilla urbaine Â»[6]. « De ce dĂ©filĂ© de marques et de sous-marques, au-dessus desquelles s'Ă©tale la devise "Ras le bol", Ă©mergent des idoles et des gurus appartenant aussi bien au cinĂ©ma, Ă  la philosophie, Ă  la pègre, qu'au sport, aux mass media, Ă  la chanson ou Ă  la politique Â» (idem).

La mystique du Silence

Ce que les philosophes de profession ne voudront jamais admettre, c'est que leur discipline, selon Jean Brun, mène Ă  une impasse. Encore faudrait-il qu'ils se taisent[7] "pour Ă©couter ce que ne disent pas les mots que nous utilisons". Au lieu de cela, tout ce que fait la philosophie est de nous faire prendre « pour autant de routes royales Â» ses impasses. Au moins, pour que cela serve Ă  quelque chose, qu'elle nous conduise au fond de celles-ci "afin que nous soyons en mesure d'Ă©couter, ab imo, la Voix qui nous a trouvĂ©s et que nous attendions en vain."[8] " Et l'homme parle. (...) Le langage est l'harmonique de ce que nous ne pouvons pas dire mais qui sourd en nous du Commencement et de la Fin des Temps"[9]

Cette dĂ©finition nĂ©gative de la philosophie est comme « toutes nos expĂ©riences en nĂ©gatif Â», elles "tĂ©moignent d'un manque rĂ©vĂ©lateur". Et "les mensonges" que la philosophie transmet "impliquent une idĂ©e de la VĂ©ritĂ© Ă  laquelle ceux-ci tournent le dos."[10]

Parce que la limite du philosophe rĂ©side dans le fait qu'il n'est capable « de dĂ©voiler que ce qui se trouve dĂ©jĂ  en lui, ou que ce qu'il Ă©crit lui-mĂŞme, l'homme attend la RĂ©vĂ©lation Â».

"Alors surgit l'Espérance", "l'Espérance révélée [qui] peut (seule) nous donner l'esprit critique en nous faisant saisir que les libérations organisés ne sont que de dérisoires et tyranniques ratés de la Délivrance."[11]

Des idées analogues se retrouveraient chez Georges Bataille. Bataille qui aurait "vu dans le projet philosophique le produit d'une tragédie, celle qui nous voue à des limites que nous ne pouvons supporter, ainsi que le résultat d'une tentative pour esquiver le silence.", "Bataille apparaît bien comme exemplaire du penseur soucieux d'en finir avec ce qui lui paraît l'instrument d'un mensonge permanent.". "par ses insuffisances, par son échec surtout (la philosophie) rend urgente l'expérience que Bataille entreprend."[12]

Le Destin de la Vérité

Dans la pensée chrétienne de Jean Brun, la Vérité est révélée en ce sens qu'elle nous apparaît comme une Visitation. Cela ramène à "tout ce qu'il est possible au philosophe de dire, c'est que, (...) à partir du moment où l'homme prétend détenir la pouvoir d'instaurer la Vérité par le savoir ou l'histoire, il est tôt ou tard condamné ou bien à annoncer la mort de cette vérité considérée comme une simple illusion intellectuelle, ou bien à devenir l'esclave, servile ou révolté, d'une vérité qui le broie pour assurer le fonctionnement d'un système."[13]

Puisque Jean Brun croit comme Emmanuel Levinas que la VĂ©ritĂ© ne peut ĂŞtre dĂ©couverte mais rĂ©vĂ©lĂ©e[14], il nous invite Ă  « juger nos vĂ©ritĂ©s, qui sont du monde et qui font le monde (...), au nom de la VĂ©ritĂ© qui les dĂ©passe et qu'elles ne disent pas. Â»[15]

Devenir et Révélation

Se souvenant du constat de Rimbaud, que la "vraie vie est absente" du monde[16], Jean Brun nous rappelle que "le Christianisme est venu apporter le Message de la rupture avec le monde"[17]. Plus prĂ©cisĂ©ment, le Christianisme qui n'est pas une philosophie "est la RĂ©vĂ©lation ayant apportĂ© au monde l'ouverture que ce dernier ne pouvait pratiquer sur lui-mĂŞme"[18] Mais le monde qualifie de « rĂ©trogrades pessimistes Â» une telle « pensĂ©e de la rupture, (...) [dans laquelle] il ne voit que spĂ©culations insensĂ©es et vides n'engendrant que des chimères. D'oĂą sa haine pour tous les Au-delĂ  Â». Pourtant, en dĂ©sespoir de cause, nous tentons de rĂ©enchanter le monde. Mais le monde peut "donner ou dĂ©cevoir des espoirs, il ne peut (...) faire naĂ®tre l'EspĂ©rance."[19]

Libérations et Délivrance

L'homme n'a cessé de travailler à se libérer dit Jean Brun mais pourtant de la libération à la Délivrance se retrouve la même distance infinie que celle qui sépare l'espoir de l'Espérance". Mais un tel Message est récusé par le monde qui persiste à croire que l'être à sauver va découvrir en lui-même de quoi se transformer en sauveur. La Rédemption est arrachement précisément à la continuité de laquelle le monde reste prisonnier. Et Jean Brun de déplorer que le monde chérit cette continuité parce qu'il y retrouve son propre visage.

Vérité et Christianisme

Pour ce qui est des théologies de la chrétienté, Jean Brun ne manque pas de nous redire l'amalgame contre nature des philosophies païennes avec le Message du christianisme dont la chrétienté s'éloigne en écoutant de plus en plus le monde qui s'en détourne. Donnant "aux chrétiens la mauvaise conscience et la crainte (...) de ne pas être au goût du jour et de se laisser dépasser par le monde", "la théologie, qui s'initie et s'associe aux sciences humaines, se met finalement à leur service (...) proclamant son ardent souci de s'ouvrir au monde. Mais ce monde (...) la réduit à une simple chambre d'échos ou d'enregistrement. (...) Le monde affirme finalement qu'il est seul capable d'apporter au christianisme une lumière que celui-ci ne portait que confusément en lui-même."[20] - [21].

"Systématiser, conceptualiser, historiciser, phénoménologiser, sociologiser ou dialectiser le christianisme revient à le changer d'abord en son contraire pour se demander ensuite ce qu'il est."[22]

Avec le même esprit caustique employé contre les philosophes, Jean Brun dit de la théologie qu'elle "se préoccupa, à son tour, d'adopter immédiatement les jargons successifs des philosophes à la mode et fit siens tous les néologismes. Il fut de bon ton de (...) parler de nouveaux patois; comme tous les thuriféraires de la culture de masse, de nombreux théologiens utilisèrent des galimatias accessibles seulement à des initiés."[23]

Le témoignage à la Vérité

Jean Brun remarque le fait regrettable que « la plupart des thĂ©ologiens prĂ©fèrent (...) devenir les courtisans de tous les philosophes qui rĂ©pètent Ă  l'homme : Toi seul es le vrai Dieu Â». Ă€ l'opposĂ© de cette attitude servile, la VĂ©ritĂ© chrĂ©tienne implique que le "chrĂ©tien doit s'efforcer d'ĂŞtre le tĂ©moin. Jadis le martyr Ă©tait celui qui, pensant qu'il est des vĂ©ritĂ©s pour lesquelles il vaut de vivre ou de mourir, offrait sa mort en holocauste..."[24]

En 1988, dans L'Europe philosophe, il cite l'exemple de Martin Luther, qui vit très bien à quoi le chrétien authentique devait s'en tenir :

Luther ne se contenta pas de mettre l'accent sur la foi; contre tous les optimismes il se prĂ©sente comme un prophète de l'Apocalypse, il est certain que la fin des temps a commencĂ©, que nous sommes plongĂ©s dans le combat dĂ©cisif que se livrent Dieu et Satan. Luther rĂ©introduit une idĂ©e que l'on avait eu tendance Ă  oublier en rappelant que Satan est le « prince de ce monde Â», le Mal n'est pas seulement l'absence du Bien, il est une rĂ©alitĂ©, il y a une prĂ©sence du Mal. Luther met donc l'accent sur la positivitĂ© de la faute et du pĂ©chĂ©, sur la puissance effective du Malin qui s'attaque Ă  chacun de nous, surtout s'il dĂ©cèle en quelqu'un un chrĂ©tien. Nous sommes aux antipodes de ces perspectives [...] selon lesquelles [...] nous devons faire nĂ´tre une joie d'ĂŞtre dans le temps et goĂ»ter les choses nouvelles qu'il met sans cesse sous nos yeux. Pour Luther l'existence libre, spontanĂ©e et joyeuse n'est pas celle qui se met au service du monde mais celle "qui se voue gratuitement au service du prochain.[25]

Comme remède à un christianisme défiguré, Jean Brun finit par nous rassurer sur le fait qu' "il n'existe de caricatures que par rapport à un original, le négatif ne nie pas le positif : il l'implique; C'est pourquoi la Promesse du Royaume se moque des promesses de la Cité."[26]

Publications

  • Les StoĂŻciens, Textes choisis par J. Brun. Paris, Presses universitaires de France, 1957.
  • Le StoĂŻcisme, Paris, Presses universitaires de France, 1958. coll. « Que sais-je ? » # 770. 9e Ă©d. revue et corr., 1985.
  • L'Épicurisme, Paris, Presses universitaires de France, 1959. coll. « Que sais-je ? » # 810. 9e Ă©d. corr., 1991.
  • Platon et l'AcadĂ©mie, Paris, Presses universitaires de France, 1960. coll. « Que sais-je ? » # 880. 11e Ă©d. corr., 1994.
  • Socrate, Paris, Presses universitaires de France, 1960. coll. « Que sais-je ? » # 899. 11e Ă©d. corr., 1995.
  • Aristote et le LycĂ©e, Paris, Presses universitaires de France, 1961. coll. « Que sais-je ? » # 928. 7e Ă©d. corr., 1992.
  • Épicure et les Épicuriens, Textes choisis par J. Brun. Paris, Presses universitaires de France, 1961. 6e Ă©d. mise Ă  jour, 1981.
  • Les ConquĂŞtes de l'homme et la sĂ©paration ontologique, Paris, Presses universitaires de France, 1961. coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ».
  • La Main et l'Esprit, Paris, Presses universitaires de France, 1963. coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ». Édition revue et augm. Cergy-Pontoise, Sator ; Genève, Labor et Fides, 1986.
  • HĂ©raclite ou le Philosophe de l'Ă©ternel retour, Paris, Seghers, 1965. coll. « Philosophes de tous les temps » #17.
  • EmpĂ©docle ou le Philosophe de l'amour et de la haine, Paris, Seghers, 1966. coll. « Philosophes de tous les temps » # 27.
  • La Main, Paris, R. Delpire, 1967.
  • Les PrĂ©socratiques, Paris, Presses universitaires de France, 1968. coll. « Que sais-je ? » # 1319. 5e Ă©d. corr., 1993.
  • Le Retour de Dionysos, Tournai, DesclĂ©e, 1969. RĂ©Ă©ditĂ© chez Les Bergers et les Mages en 1976.
  • La NuditĂ© humaine, Paris, Fayard, 1973. Nouv. Ă©d. revue et augm. publiĂ©e aux Éditions du Beffroi en 1987.
  • Les Vagabonds de l'Occident : l'expĂ©rience du voyage et la prison du moi, Paris, DesclĂ©e, 1976.
  • Les Rivages Du Monde : Des VĂ©ritĂ©s Muettes Ă€ La VĂ©ritĂ© Qui Parle, Paris, DesclĂ©e, 1979
  • A la recherche du Paradis perdu, Lausanne, Presses bibliques universitaires, 1979
  • Les Masques du dĂ©sir, Paris, Buchet-Chastel, 1981.
  • Les idĂ©ologies de la parole (avec Gabriel-Philippe Widmer et Jacques Ellul), Lausanne, Presses Bibliques universitaires, 1981.
  • L'Homme et le Langage, Paris, Presses universitaires de France, 1985.
  • Le NĂ©oplatonisme, Paris, Presses universitaires de France, 1988. coll. « Que sais-je ? » # 2381.
  • Philosophie et Christianisme, QuĂ©bec, Éditions du Beffroi ; Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988.
  • L'Europe philosophe : 25 siècles de pensĂ©e occidentale, Paris, Stock, 1988. RĂ©Ă©dition en 1991.
  • Philosophie de l'histoire: les promesses du temps, Paris, Stock, 1990.
  • La Philosophie de Pascal, Paris, Presses universitaires de France, 1992. coll. « Que sais-je ? » # 2711. 2e Ă©d. corr., 1995.
  • Le RĂŞve et la Machine : technique et existence, Paris, La Table ronde, 1992.
  • VĂ©ritĂ© et Christianisme, prĂ©face du cardinal Paul Poupard, Troyes, Librairie bleue, 1995.
  • Essence et Histoire de la musique, Genève, Ad Solem, 1999.
  • Platon : contre l'homme moderne, Genève, Ad Solem, 2005.
  • Le Mal, suivi de Sombres Lumières, Artège, 2013.

Notes et références

  1. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le )
  2. Denis Moulin, « Jean Brun, Une introduction à sa pensée | La Revue réformée » (consulté le )
  3. La Philosophie de Pascal, Paris, Presses universitaires de France, 1992. coll. « Que sais-je ? »
  4. Le Retour de Dionysos, Tournai, Desclée, 1969, p. 15
  5. Les Vagabonds de l'Occident : l'expérience du voyage et la prison du moi, Paris, Desclée, 1976. p. 143
  6. Les Masques du désir, Paris, Buchet-Chastel, 1981. p. 210 et 211
  7. "L'exercice de l'activité philosophique exige donc une vision mystique du monde, c'est-à-dire l'acceptation d'habiter normalement le langage; la mystique, c'est la vanité du discours philosophique manifestée et transcendée en vision éthique (silencieuse) du monde. La mystique, c'est la philosophie devenue silencieuse."Jean-François Malherbe, Épistémologies anglo-saxonnes, PUF, 1983, p. 91
  8. Philosophie et Christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 12, 13
  9. L'Homme et le Langage, Paris, Presses universitaires de France, 1985, p. 254
  10. Philosophie et christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 17
  11. Philosophie et Christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 19
  12. Jean-Michel BESNIER, Histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Figures et Ĺ“uvres. Grasset 1993, p. 632, 633
  13. Philosophie et Christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 79
  14. "L'expérience absolue n'est pas dévoilement mais Révélation" Totalité et infini (Nijhoff, La Haye, 1961), p. 37
  15. Philosophie et christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 101
  16. Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Une saison en enfer (1873), DĂ©lires I
  17. Philosophie et Christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 111
  18. Philosophie et christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 139, 140
  19. Philosophie et christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 111, 165
  20. Philosophie et christianisme, Lausanne, L'Ă‚ge d'Homme, 1988, p. 215
  21. "L'on peut tenir pour certain que chaque fois que des chrĂ©tiens ont voulu expliciter en des termes conceptuels empruntĂ©s au paganisme leurs dogmes et leurs mystères, ils ne l'ont jamais fait qu'en altĂ©rant ces concepts". « Le christianisme (...) repose essentiellement sur la RĂ©vĂ©lation divine (...) non dĂ©ductible de principes universels. Â» La PensĂ©e chrĂ©tienne / par HervĂ© Rousseau - Paris : Presses universitaires de France, 1973 - Collection : Que sais-je ? ; 1510, p. 11, 14.
  22. L'Europe philosophe : 25 siècles de pensée occidentale, Paris, Stock, 1988, p. 77
  23. À la recherche du Paradis perdu, Lausanne, Presses bibliques universitaires, 1979, p. 148
  24. A la recherche du Paradis perdu, Lausanne, Presses bibliques universitaires, 1979, p. 151, 155
  25. Jean Brun, L'Europe philosophe, Le Livre du Monde, p. 156, Stock 1988.
  26. Les Masques du désir, Paris, Buchet-Chastel, 1981. p. 245

Bibliographie

  • Franck Belloir, « Jean Brun Â», in Patrick Cabanel et AndrĂ© EncrevĂ© (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 Ă  nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 491 (ISBN 978-2846211901)
  • Christophe RĂ©veillard “The Anti-Modernity of the French Philosopher Jean Brun”, Russian Journal of Philosophical Sciences, Filosofskie nauki. Vol. 62, n° 9, 2019, p. 7–18 https://doi.org/10.30727/0235-1188-2019-62-9-7-18

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