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Jean-Michel Lambert

Jean-Michel Lambert, surnommĂ© « Le Petit Juge Â», nĂ© le Ă  Jarnac et mort le au Mans, est un magistrat et Ă©crivain français. Il est connu pour avoir Ă©tĂ© le premier juge Ă  instruire — d’une façon contestĂ©e — l'affaire GrĂ©gory.

Jean-Michel Lambert
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Le Mans (Sarthe)
SĂ©pulture
Surnom
Le Petit Juge
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

Enfance et formation

Après une enfance passée en Charente, à Jarnac, où son père dirige une entreprise de publicité, il étudie le droit à l'université de Picardie, puis entre à l’École nationale de la magistrature. Il fait son service militaire en 1977 à l’École des élèves officiers de réserve de Coëtquidan, où il a comme camarades François Hollande, Jean-Pierre Jouyet et Michel Sapin[1]. À l'âge de 27 ans, le , il est nommé juge d'instruction dans la juridiction d’Épinal (Vosges), en raison du rang de son classement de sortie de l’École de la magistrature[1].

Vie de famille

Après avoir été en poste à Épinal puis à Bourg-en-Bresse, il a terminé sa carrière au Mans, où il vivait avec son épouse Nicole, dont il avait fait la connaissance en 1986 à Remiremont[1] et qui était, à l'époque, institutrice[2]. Le couple a eu une fille, prénommée Pauline[1].

Carrière et vie professionnelle

Il a été le premier juge d'instruction de l'affaire Grégory, qui l'a occupé d' à [3]. Chargé d'enquêter sur le meurtre d'un enfant qui va attirer dans une petite vallée des Vosges une foule de pigistes, fait-diversiers, envoyés spéciaux, photographes et cadreurs français et étrangers, il se trouve presque du jour au lendemain propulsé sous les projecteurs. Après deux inculpations et incarcérations infructueuses, celles de Bernard Laroche puis de Christine Villemin, les critiques suscitées par son instruction erratique vont se multiplier.

Le magistrat se laisse happer par la pression mĂ©diatique[4], quitte Ă  violer de manière rĂ©pĂ©tĂ©e le secret de l'instruction en rĂ©vĂ©lant par exemple aux journalistes la teneur des dĂ©clarations de la jeune Muriel Bolle et l'identitĂ© de l'intĂ©ressĂ©e[5]. Par ailleurs, sa mauvaise maĂ®trise de la procĂ©dure et un manque de rigueur qui ne pouvait que nuire Ă  la gestion d'une affaire criminelle beaucoup plus complexe que ce qu'il avait sans doute imaginĂ© au dĂ©part[6] vont entraĂ®ner l'annulation de nombreuses pièces importantes du dossier[7] - [8]. Tout en admettant avoir « parfois failli », comme il l'Ă©crira dans la lettre envoyĂ©e avant son suicide Ă  Christophe Golbin[9], il n'hĂ©site pas Ă  invoquer pour sa dĂ©fense les 229 dossiers qu'il devait gĂ©rer en parallèle, puisqu'il Ă©tait en 1984 le seul juge d'instruction de la prĂ©fecture des Vosges[4].

En 1987, le dossier sera repris par Maurice Simon, président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon[10]. Pour Régis de Castelnau, dont l'avis est partagé par la plupart de ceux qui se sont exprimés sur le sujet en connaissance de cause, la « procédure a été proprement saccagée par un magistrat incompétent, désinvolte et finalement profondément déplaisant »[10].

Jean-Michel Lambert prend un congé sabbatique en 1987 et se raconte dans Le Petit juge, paru la même année chez Albin Michel. Ce témoignage sur son parcours, où il mentionne sans trop s'y attarder l'affaire Grégory, a été durement critiqué par une bonne partie de la presse. Si le magistrat n'y révèle rien qui n'ait été dit précédemment par d'autres, il ne craint pas d'y évoquer son « asthénie sexuelle » pendant l'« affaire » ou encore d'évoquer « le charme étrange, indescriptible » d'une future inculpée. Nombreux sont ceux qui estiment que l'ouvrage, qui semble s'être bien vendu, ne respecte pas l'obligation morale de réserve d'un juge[11].

À la suite de cette publication, lui qui avait déjà eu l'occasion d'être en rapport avec Marguerite Duras, que l'affaire Grégory fascinait[4], se trouve convié à la célèbre émission de télévision Apostrophes, animée par Bernard Pivot que certains passages du livre ont visiblement étonné et qui ne cache pas sa perplexité face aux réponses que lui fournit d'un ton placide son invité, et qui suscitent les réflexions ironiques de Philippe Labro, l'un des autres invités[12].

Il devient ensuite juge d'instance à Bourg-en-Bresse de 1988 à 2003, puis vice-président du tribunal de grande instance du Mans jusqu'au [4], date de son départ en retraite. Il publie en 2014 De combien d'injustices suis-je coupable ?, livre dans lequel il affirme être persuadé de l’innocence de Bernard Laroche[13]. Par ailleurs, il est l'auteur de romans policiers.

Mort

Le le corps de Jean-Michel Lambert est dĂ©couvert par une voisine qui avait les clefs de son domicile du Mans et avait Ă©tĂ© alertĂ©e la veille par l’épouse du magistrat, laquelle n’avait plus de nouvelles de lui[14]. AppelĂ©s vers 19 heures, les secours trouvent Ă  leur arrivĂ©e son corps inanimĂ© avec, sur la tĂŞte, un sac en plastique nouĂ© Ă  l'aide d'une cravate[15] - [16] - [17]. D'après les premières constatations, aucune trace d'effraction ou de lutte n'a Ă©tĂ© relevĂ©e dans l'appartement. Seule une bouteille d'alcool presque vide se trouve près du corps de l'ancien magistrat[9]. La police judiciaire d'Angers a Ă©tĂ© saisie et le parquet du Mans, qui a ouvert une enquĂŞte pour Ă©tablir les causes du dĂ©cès, ordonne une autopsie[18]. Celle-ci confirme qu'il s'agit d'un suicide[19], ce qui ne surprend qu'Ă  moitiĂ©. En effet, le , avait paru dans LibĂ©ration un article intitulĂ© « Jean-Michel Lambert : jugement dernier Â», qui faisait Ă©tat des pensĂ©es suicidaires « par flashes » du magistrat : « J’avais repĂ©rĂ© l’endroit oĂą ça se passerait. Je savais Ă  quelle rampe de l’escalier du tribunal j’accrocherais la corde »[20].

Interviewé par France 2 dans l'émission 13 h 15, le samedi du , l'ancien juge d'instruction avait dénoncé ce qu'il considérait comme une forme d'acharnement à son encontre : « On a cherché à faire de moi le bouc émissaire. J'assume effectivement certaines erreurs de procédure, mais j’aurais aimé que tous en fassent autant, et ce n’est pas le cas »[21].

Par une étrange coïncidence, il se donne la mort le jour même où BFM TV révèle quelques passages des carnets intimes du juge Maurice Simon[22], qui écrivait à son sujet :

« On reste confondu devant les carences, les irrégularités, les fautes, les dissimulations de preuves ou le désordre intellectuel et peut-être simplement matériel du juge Lambert, je suis en présence de l'erreur judiciaire dans toute son horreur, celle qui peut conduire un innocent ou une innocente à la plus épouvantable condamnation. L'erreur judiciaire, cela existe. Je le sais maintenant[23]. »

— Maurice Simon, 14 septembre 1988

On a d'abord pensé que Jean-Michel Lambert n'avait pas laissé de lettre d'adieu. Mais Jean-Marc Le Nestour, son ancien avocat et ami très proche, a expliqué par la suite que le jour de sa mort, l'ancien juge avait déposé dans la boîte à lettres d'une voisine[24] une enveloppe adressée à sa femme et contenant deux lettres à cette dernière, l'une intime et l'autre concernant ses obsèques, une lettre à sa fille Pauline, une à sa mère, une à son éditeur et une dernière à Christophe Gobin, un journaliste de L'Est républicain avec qui il avait noué une relation de confiance[25] - [26]. Dans cette lettre de trois pages publiée en ligne le par L'Est républicain, selon la volonté du défunt et avec l'accord de sa famille, malgré une réquisition de la police enjoignant au quotidien de ne pas la faire paraître[9], il évoque l'affaire du petit Grégory et écrit :

« [...] Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel [allusion au logiciel Anacrim]. La machine à broyer s’est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l’honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable. [...] Car, dès novembre 1984, j’ai pu démontrer que si Murielle Bolle n’était pas dans le car de ramassage scolaire, ce n’était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur Galmiche, que j’ai piégé après la remise d’un certificat médical, je crois par la mère de Murielle Bolle, et les auditions d’autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d’une semaine). [...] Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l’échec. Et pour cause… Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu’il est tout trouvé… Je refuse de jouer ce rôle. Si j’ai parfois failli, j’ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j’ai été amené à prendre. »

— Jean-Michel Lambert

Après avoir affirmĂ© une dernière fois sa certitude concernant l'innocence de Bernard Laroche, il laisse entendre insidieusement, sans tenir le moindre compte du non-lieu pour absence de charges dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© Christine Villemin en 1993, qu'Ă  son avis, le crime a bel et bien Ă©tĂ© commis par la mère de GrĂ©gory[27] et conclut par ces mots : « Je prĂ©fère sonner la fin de la partie pour moi. L’âge Ă©tant lĂ , je n’ai plus la force de me battre. J’ai accompli mon Destin. »

Il venait de remettre à son éditeur le manuscrit de son onzième roman, à paraître en octobre. Un personnage auquel il s'est manifestement identifié s'y suicide de la même manière : le professeur Chabert, qui lui ressemble trait pour trait, « se donne la mort pour sauver son honneur et son corps est découvert par un confrère, la tête recouverte d'un sac plastique, une bouteille de whisky vide au pied du fauteuil »[28].

Ses obsèques sont célébrées le en la cathédrale Saint-Julien du Mans[29] et sa dépouille crématisée dans l'intimité familiale. Ses cendres sont déposées dans la sépulture familiale au cimetière de Jarnac.

Ĺ’uvres

  • Le Petit juge, Paris, Albin Michel, , 407 p. (ISBN 2-226-02982-6).
  • Regards innocents : contes cruels (ill. JoĂ«l Montigny), Lyon, Éd. de la Tour, , 157 p. (ISBN 2-87802-087-1).
  • Le Non-lieu, Monaco, Éd. du Rocher, coll. « LittĂ©rature », , 223 p. (ISBN 2-268-01496-7).
  • Confession fatale, La Tour-d'Aigues, Éd. de l'Aube, coll. « L'Aube noire », , 275 p. (ISBN 2-87678-486-6).
  • Purgatoire, La Tour-d'Aigues, Éd. de l'Aube, coll. « L'Aube noire », , 270 p. (ISBN 2-87678-590-0). Prix Polar du meilleur roman francophone 2001.
  • La Photo de mariage : chronique de la vie provinciales [sic] (ill. JoĂ«l Montigny), Coudray-Macouard, Cheminements, coll. « Collection singulière », 2001, 151 p. (ISBN 2-914474-29-6).
  • Scrupules, Paris, Éd. Hors commerce, coll. « Hors noir » (no 30), , 167 p. (ISBN 2-910599-93-0).
  • Regards innocents (ill. JoĂ«l Montigny), Mâcon, JPM, , 125 p. (ISBN 2-84786-018-5).
  • Mère Teresa et les petits sauvageons : roman, Mâcon, A contrario, coll. « Polar », , 249 p. (ISBN 2-7534-0003-2).
  • Retour Ă  Mauthausen : rĂ©cit, Paris, Jean-Claude Gawsewitch, , 213 p. (ISBN 2-35013-023-1).
  • De combien d'injustices suis-je coupable ?, Paris, Le Cherche Midi, coll. « Documents : tĂ©moignage », , 209 p. (ISBN 978-2-7491-4025-4).
  • TĂ©moins Ă  charge, Clermont-Ferrand, Éd. de BorĂ©e, coll. « Marge noire », , 342 p. (ISBN 978-2-8129-2154-4).

Notes et références

  1. Pauline Delassus, « Le juge Lambert n'avait plus la force de se battre », Paris Match, 20 juillet 2017.
  2. François Coulaud, « Mort du juge Lambert : qui était sa femme ? », Télé Star, 12 juillet 2017.
  3. Caroline Piquet, « Le "petit juge" Lambert part à la retraite », Le Figaro, 9 septembre 2014.
  4. Faure 2014.
  5. Affaire Grégory. Portrait du juge Lambert, décédé mardi soir, Challenges, 12 juillet 2017.
  6. Voici ce qu'écrit à son propos Étienne Sesmat, le capitaine de gendarmerie qui a enquêté le premier sur l'affaire : « Tous les gendarmes le connaissent bien, en particulier ceux de la brigade de recherches d'Épinal, qui ont souvent eu l'occasion de travailler avec lui. Disons-le d'emblée, il ne jouit pas d'une bonne réputation professionnelle. Certes, l'homme se montre affable et souriant, mais il passe pour manquer d'assiduité à l'ouvrage. On le sait pusillanime et influençable. "Avec lui, c'est toujours le dernier qui a parlé qui a raison", dira l'un des gradés qui l'a "pratiqué". Les enquêteurs de la gendarmerie, comme ceux de la police, l'ont d'ailleurs surnommé le "juge des non-lieux" » (Les Deux affaires Grégory, nouveau tirage, Paris, Éd. Points, 2015, p. 189).
  7. Pour plus de détails, on consultera en priorité Laurence Lacour, Le Bûcher des innocents : l'affaire Villemin : coulisses, portraits, preuves, engrenages,correspondances, choses vues, Paris, Plon, , 677 p. (ISBN 2-259-02035-6).
  8. Affaire Grégory. Les carnets secrets du juge Simon, BFMTV, 11 juillet 2017.
  9. Éric Nicolas, « La lettre du juge Lambert adressée à L'Est républicain avant son suicide », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Régis de Castelnau, « L’affaire Grégory est d’abord une catastrophe judiciaire », Causeur, 21 juin 2017.
  11. Georges 1987.
  12. Émission diffusée le 10 avril 1987 et conservée dans les archives de l'INA. Elle est disponible sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=_7AtXSn61gY).
  13. Voir à ce sujet Pierrick Baudais, « Affaire Grégory. "L'ouvrage du juge Lambert est une infamie" », sur Ouest-France, .
  14. « Affaire GrĂ©gory. L’ex-juge Lambert retrouvĂ© mort Ă  son domicile », Le Monde, 11 juillet 2017.
  15. AmĂ©lie James, « Affaire GrĂ©gory. L'ancien juge Jean-Michel Lambert retrouvĂ© mort », RTL, 11 juillet 2017.
  16. « Affaire GrĂ©gory. Le juge Jean-Michel Lambert retrouvĂ© mort Ă  son domicile », Europe 1, 11 juillet 2017.
  17. « Le Mans. Le juge Lambert habitait dans le quartier Prémartine », Ouest-France,‎ (lire en ligne). L'article rapporte le témoignage d'un voisin : « Mon père connaissait le couple. La femme du juge lui a dit qu'il ne dormait plus depuis plusieurs nuits.»
  18. « Décès du juge Lambert : ce que l’on sait du nouveau drame de l’affaire Grégory », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  19. « L'autopsie du juge Jean-Michel Lambert confirme qu'il s'est suicidé », 20 minutes, 13 juillet 2017.
  20. Sonya Faure, « Jean-Michel Lambert : jugement dernier »,Libération, 1er septembre 2014.
  21. « Affaire GrĂ©gory. Le juge Jean-Michel Lambert, chargĂ© de l'enquĂŞte en 1984, retrouvĂ© mort Ă  son domicile », France TV Info, 11 juillet 2017.
  22. « Affaire Grégory. Des extraits des carnets secrets du juge Simon dévoilés », BFM TV, 11 juillet 2017.
  23. Stéphane Durand-Souffland, « Grégory. Ce que le juge Simon reprochait à son prédécesseur Lambert dans ses carnets secrets », Le Figaro, 12 juillet 2017.
  24. Cette personne, qui a découvert le corps, n'a trouvé l'enveloppe que le jeudi, car elle n'avait pas osé se rendre plus tôt à sa boîte à lettres, compte tenu de la présence de nombreux journalistes devant l'immeuble.
  25. Christophe Gobin, « Le juge Lambert, une personnalitĂ© complexe », L'Est rĂ©publicain, 20 juillet 2017.
  26. HĂ©lène Duvigneau, « Affaire GrĂ©gory. Un dernier hommage Ă©mouvant rendu Ă  l'ex-juge Lambert », La Voix du Nord, 20 juillet 2017.
  27. Ce qui n'a pas Ă©chappĂ© par exemple Ă  l'ancien journaliste de LibĂ©ration Denis Robert, qui avait eu l'occasion de s'entretenir avec le « petit juge » au moment de l'affaire et Ă©prouvait pour lui une certaine sympathie. Voir les rĂ©flexions plutĂ´t acerbes mais tout Ă  fait lĂ©gitimes que lui inspire cette lettre aux p. 422-424 de son livre J'ai tuĂ© le fils du chef : affaire GrĂ©gory : le roman de la Vologne, 1984-2018, Paris, Hugo, 2018. Cf. aussi Patricia Tourancheau, GrĂ©gory : la machination familiale, Paris, Éd. du Seuil, 2018, p. 69.
  28. « msn.com/fr-fr/actualite/france… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  29. Voir l'avis de décès publié sur le site Dans nos cœurs .

Voir aussi

Bibliographie

  • Sonya Faure, « Jean-Michel Lambert : jugement dernier », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  • Serge Garde (prĂ©face de FrĂ©dĂ©ric Pottecher), Affaire GrĂ©gory : autopsie d'une enquĂŞte, Paris, Messidor, , 285 p. (ISBN 2-209-06291-8) [ouvrage retirĂ© de la vente Ă  la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e par les Ă©poux Villemin. Par ailleurs S. Garde, qui avait couvert l'affaire pour L'HumanitĂ©-Dimanche, a Ă©tĂ© condamnĂ© par la justice Ă  leur verser des dommages et intĂ©rĂŞts pour n'avoir pas respectĂ© la prĂ©somption d'innocence de Christine Villemin].
  • Pierre Georges, « Le Petit juge, de Jean-Michel Lambert : le magistrat nu », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Laurence Lacour, Le BĂ»cher des innocents : l'affaire Villemin : coulisses, portraits, preuves, engrenages, correspondances, choses vues, Paris, Plon, , 677 p. (ISBN 2-259-02035-6) [ouvrage reposant sur une connaissance de première main de toute la documentation que cette ancienne journaliste d'Europe 1 a rĂ©ussi Ă  rassembler (articles de presse et Ă©missions de radio, interviews, procès-verbaux judiciaires, etc., dont l'auteur prend toujours soin de fournir en note la rĂ©fĂ©rence exacte)].
  • Laurence Lacour, Le BĂ»cher des innocents, Paris, Les Arènes, , 652 p. (ISBN 2-35204-011-6) [nouvelle Ă©dition entièrement refondue de l'ouvrage prĂ©cĂ©dent. RĂ©impression en 2016].
  • Denis Robert, Au cĹ“ur de l'affaire Villemin : mĂ©moires d'un rat, Paris, Hugo, , 439 p. (ISBN 2-7556-0112-4) [ouvrage retirĂ© de la vente Ă  la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e par Paul Prompt, l'un des avocats de Bernard Laroche].
  • Denis Robert, J'ai tuĂ© le fils du chef : affaire GrĂ©gory : le roman de la Vologne, 1984-2018, Paris, Hugo, , 424 p. (ISBN 978-2-7556-3640-6, prĂ©sentation en ligne) [version mise Ă  jour et augmentĂ©e de l'ouvrage prĂ©cĂ©dent].
  • Étienne Sesmat, Les Deux affaires GrĂ©gory, Paris, Belfond, , 435 p. (ISBN 2-7144-4252-8).
  • Cyril Touaux et François Vignolle, Les Fusibles : ils ont payĂ© pour les autres, Paris, L'Artilleur, , 217 p. (ISBN 978-2-8100-0782-0, prĂ©sentation en ligne) [sur le rĂ´le que l'affaire GrĂ©gory a jouĂ© dans la vie et la carrière de J.-M. Lambert].
  • Patricia Tourancheau, GrĂ©gory : la machination familiale, Paris, Éd. du Seuil, , 245 p. (ISBN 978-2-02-138956-2 et 2-02-138956-1).

Émission radiophonique

  • Interview de Jean-Michel Lambert, , dans Une fois pour toutes ! de Dominique Souchier sur France Culture.

Liens externes

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