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Jean-Marc Petroff

Jean-Marc Petroff, né le à Toulon et mort le à Fresnes[1], est un tueur en série français.

Jean-Marc Petroff
Tueur en série
Image illustrative de l’article Jean-Marc Petroff
Information
Nom de naissance Jean-Marc Lucien René Petroff
Naissance
Toulon (Var)
Décès
Fresnes (Val-de-Marne)
Nationalité française
Sexe Masculin
Patrie Drapeau de la France France
Condamnation

Sentence 30 ans de rĂ©clusion criminelle assortie d'une peine de sĂ»retĂ© des deux-tiers (2000)
20 ans de rĂ©clusion criminelle (2001)
15 ans de rĂ©clusion criminelle (2006)
Actions criminelles Meurtres
Victimes 4 (Jean-Claude Poulet-Dachary, Alain Doridot, Patricia Leblanc et Aoun Amarouche)
PĂ©riode -
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gions Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Ville Toulon
Arrestation
Avocat Thierry Fradet

Biographie

Jean-Marc Petroff est un meurtrier français reconnu coupable de quatre meurtres notamment celui de Jean-Claude Poulet-Dachary, bras droit de Jean-Marie Le Chevallier, maire Front national (FN) de Toulon[2].

Les premières affaires

Le [3], la cour d'assises de Draguignan le condamne Ă  30 ans de rĂ©clusion criminelle assortie d'une peine de sĂ»retĂ© des deux-tiers pour le meurtre d'un couple de SDF commis au dĂ©monte-pneu et Ă  la hache dans la nuit du 30 au 31 juillet 1998 au rez-de-chaussĂ©e de l'immeuble "Bon Abri", situĂ© 28 boulevard Alata Ă  Toulon[4]. L'annĂ©e suivante, il est condamnĂ© Ă  20 ans de rĂ©clusion criminelle pour avoir tuĂ© un SDF Ă  coups de poings et de gifles au milieu d'un squat en .

L'affaire Jean-Claude Poulet-Dachary

Le , Jean-Claude Poulet-Dachary est retrouvĂ© mort Ă  l'âge de 46 ans au pied des escaliers de son immeuble[5]. Jean-Marc Petroff affirme avoir Ă©tĂ© avec deux lesbiennes lors des faits. Après ses condamnations, il est rĂ©interrogĂ© et les enquĂŞteurs constatent un trou dans son emploi du temps. Ils dĂ©couvrent qu'il a eu Ă  plusieurs reprises des relations sexuelles tarifiĂ©es et sous emprise de drogues avec la victime. Jean-Marc Petroff avoue finalement qu'il Ă©tait avec la victime au bar gay Olympe. Il l'aurait frappĂ© et poussĂ© dans les escaliers de son immeuble causant sa mort[2]. Le , il est mis en examen pour violences ayant entraĂ®nĂ© la mort sans intention de la donner[6]. Le , le chef de poursuite est requalifiĂ© en meurtre[7]. Par dĂ©libĂ©ration du jury, il est acquittĂ© le [8] . NĂ©anmoins, le procureur gĂ©nĂ©ral près la cour d'appel d'Aix-en-Provence dĂ©cide de faire appel le . Jean-Marc Petroff est finalement condamnĂ© Ă  15 ans de rĂ©clusion criminelle pour l'homicide de Jean-Claude Poulet-Dachary le [6]. Cette peine ainsi que la prĂ©cĂ©dente sont confondues avec la première et la plus lourde[6].

Références

  1. « Acte de décès à Fresnes (94260) pour l'année 2012 », sur acte-deces.fr (consulté le )
  2. Michel Henry, « Des caresses, des aveux et, de toute façon, de la prison », Libération, (consulté le )
  3. Jean-Pierre Bonicco, Contrats sur la démocratie : PACA : ces élus qu'on assassine..., Paris, Bartillat, , 292 p. (ISBN 978-2-84100-318-1, OCLC 417653121), p. 98
  4. J.P. Bonicco, « Massacre à la hache », Var-Matin,‎ , p. 5
  5. AFFAIRES CRIMINELLES. 4/6. Le jour où Jean-Claude Poulet-Dachary a été assassiné à Toulon en 1995 - Var-Matin (varmatin.com)
  6. « la cour d’assises des Bouches du Rhône condamne Petroff pour le meurtre de Poulet-Dachary », sur section-ldh-toulon.net, (consulté le )
  7. « Toulon: procès du meurtrier présumé de Poulet-Dachary », 20 Minutes, (consulté le )
  8. Jean-Pierre Bonicco, « Le suspect du meurtre de Poulet-Dachary acquitté », Le Parisien, (consulté le )

Voir aussi

Filmographie

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