Jappeloup (film)
Jappeloup ou Jappeloup: l'étoffe d'un champion au Québec est un film dramatique français réalisé par Christian Duguay, sorti en 2013.
Titre québécois | Jappeloup: l'étoffe d'un champion |
---|---|
Réalisation | Christian Duguay |
Scénario | Guillaume Canet |
Acteurs principaux |
Guillaume Canet |
Sociétés de production | Acajou Films[1] |
Pays de production | France |
Genre | Drame, biopic |
Durée | 130 minutes[1] |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il s'agit d'une biographie du cheval baptisé Jappeloup, champion de saut d'obstacles. Il remporta de très nombreux titres dans les années 1980, dont ceux de champion olympique, champion d'Europe et champion de France avec son cavalier Pierre Durand dans cette discipline[2].
Synopsis
En Gironde, à la fin des années 1970, Serge Durand (Daniel Auteuil), crée un centre équestre pour que son fils Pierre, adolescent s'y entraîne, pour participer aux concours régionaux de saut d'obstacles. Serge y assiste toujours. Il achète à un voisin Henry Dalio (Jacques Higelin) un jeune cheval noir, Jappeloup, de petite taille et imprévisible, mais doué d'une détente extraordinaire. Pierre (Guillaume Canet) a obtenu son baccalauréat. Il préfère arrêter les concours hippiques, pour se consacrer à ses études supérieures à Bordeaux et devenir avocat.
Dans les années 1980, Pierre abandonne sa carrière d'avocat et s'applique alors à sa passion. Il prend un énorme risque avec son cheval Jappeloup, auquel personne ne croit en raison de sa taille, de son caractère et de son imprévisibilité. Seul son père le soutient jusqu'à ce que son fils et son cheval gagnent du terrain et parviennent à se faire une place dans l'univers de l'équitation. Après les Jeux olympiques d'été de 1984, au cours desquels ils rencontrent un terrible échec, sa femme Nadia (Marina Hands) et Raphaëlle (Lou de Laâge), la palefrenière du cheval, vont les encourager avant de les accompagner aux Jeux olympiques d'été de 1988.
Fiche technique
- Titre original : Jappeloup
- Titre québécois : Jappeloup: l'étoffe d'un champion
- Réalisateur : Christian Duguay
- Scénario : Guillaume Canet
- Musique : Clinton Shorter
- Photographie : Ronald Plante
- Montage : Richard Marizy
- Direction artistique : Émile Ghigo
- Costumes : Caroline de Vivaise
- Décors : Gérard Drolon
- Production : Pascal Judelewicz[1]
- Coproductions : Frédérique Dumas et Christian Duguay
- Production exécutive : Nicolas Royer
- Productions associées : Florian Genetet-Morel, Joe Iacono, Lyse Lafontaine, Geneviève Lemal, Walid Chammah et Chica Benadava
- Sociétés de production : Acajou Films[1], coproduit par Pathé, Orange studio, TF1 Films ProductionCaneo Films, Scope Pictures, CD Films, avec la participation de Canal+, Ciné+[3]
- Société de distribution : Pathé Distribution
- Budget: 26 600 000 euros[4]
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : drame et biopic
- Durée : 130 minutes[1]
- Dates de sortie :
Distribution
- Guillaume Canet : Pierre Durand
- Marina Hands : Nadia Durand, épouse de Pierre
- Daniel Auteuil : Serge Durand, père de Pierre
- Lou de Laâge : Raphaëlle Dalio, la groom de Jappeloup[5]
- Tchéky Karyo : Marcel Rozier, entraîneur de l'équipe de France[5]
- Jacques Higelin : Henry Dalio, premier propriétaire de Jappeloup[5]
- Marie Bunel : Arlette Durand, mère de Pierre[5]
- Joël Dupuch : Francis Lebail
- Frédéric Épaud : Patrick Caron
- Jeffrey Noël : Gilles, le palefrenier des écuries Durand
- Arnaud Henriet : Frédéric Cottier
- Donald Sutherland : Américain voulant acheter Jappeloup pour son fils[5]
- Luc Bernard : commentateur sportif[6]
- Jean Rochefort : lui-même
- Sonia Ben Ammar : Raphaëlle enfant
Production
Développement
Le film a originellement été écrit par le scénariste Camille Guichard et Pascal Judelewicz, producteur à Acajou Films. Finaliste du grand prix du meilleur scénariste en 2009[7], le scénario fut alors réécrit par Guillaume Canet lors de son arrivée sur le projet.
Audition
Guillaume Canet interprète le cavalier Pierre Durand[8]. Il est conseillé et entraîné par Frédéric Cottier et, pour les sauts les plus techniques, doublé par Rodrigo Pessoa.
Le rôle d'Henry Dalio[9] interprété par Jacques Higelin[5] était initialement prévu pour être attribué à Jean Rochefort. Mais ce dernier n'apparaît dans le film que brièvement, sous forme de caméo en jouant son propre rôle en tant que passionné d’équitation.
Plusieurs chevaux[Note 1] ont été utilisés pour jouer le rôle du célèbre cheval[10] : Baturo pour les gros plans, Océane du Châtel pour les séances d'entraînement, Welcome Sympatico pour les scènes de compétition, Incello pour les barres les plus hautes, Sea Biscuit, Centinero, Bodio, Power et Playboy..
Tournage
Les scènes du film ont été tournées pendant 14 semaines au Cap Ferret (Gironde), à Bergerac, Pomport, Issigeac en Dordogne et à Fontainebleau ainsi qu'à Séville en Espagne pour le besoin des décors des Jeux olympiques de Séoul et à Palma de Majorque pour le paysage de Los Angeles[8] - [5].
Musique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- Father and Son par Cat Stevens de .
- Love is the Drug (en) par Roxy Music de .
- Faith par George Michael de .
- I'm Not in Love par 10cc de .
- Paris sera toujours Paris par Maurice Chevalier de .
- Dancing in the Moonlight par Thin Lizzy.
- Military drumscore de Philippe Guez.
- Hymne américain.
- La Marseillaise de .
- Hymne olympique de .
Accueil
Distinctions
Nominations
- Prix Lumières 2014 : meilleur acteur pour Guillaume Canet
- César 2014 : meilleur espoir féminin pour Lou de Laâge
Analyse
Différences entre le film et la réalité
- Le naisseur et premier propriétaire de Jappeloup ne s'appelle pas Henry Dalio, mais Henry Delage. Monsieur Delage a refusé l'utilisation de son nom car, selon lui, le scénario s'écarte trop de la réalité[16].
- Raphaëlle, la jeune palefrenière de Jappeloup interprétée par Lou de Laâge n'a jamais existé. Ce personnage est un mélange entre deux personnes réelles : Françoise Terrier-Thuault, première cavalière de Jappeloup (durant 2 ans), et la palefrenière de Jappeloup, Bernadette Robin[17] - [18].
- Serge Durand, le père de Pierre, n'est pas mort dans les années 1980 mais en 2012[19].
- Pierre Durand n'était pas avocat mais administrateur judiciaire et il n'a abandonné ce métier qu'en 1988[20].
- Pierre Durand n'a pas levé les bras lors de son ultime saut d'obstacle à Séoul[21].
- Contrairement à ce que l'on voit dans le film, Pierre Durand n'est en réalité pas passé en dernier à Séoul : il a donc attendu au bord du parcours dans l'espoir que son principal concurrent fasse une faute, ce qui s'est effectivement produit[22].
Anachronisme
- De nombreuses publicités pour Equidia sont présentes tout au long du film, or la chaîne n'a été créée qu'en .
Notes et références
Notes
- Six chevaux différents, selon l'information donnée par Pierre Durand dans une interview. À l'écran, cela n'est pas perceptible.
Références
- Inconnu, « Jappeloup », sur Unifrance (consulté le )
- Sandrine Amour, « La Légende de Jappeloup » dans Sports équestres, décembre 2007, no 21
- Crédits des sociétés - Internet Movie Database
- « Jappeloup (2013) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
- Inconnu, « Jappeloup, le film », 2011 site=jappeloup.com (consulté le ).
- http://www.rsdoublage.com/comedien-341-Luc-Bernard.html
- Inconnu, « "Grand Prix Du Meilleur Scénariste Sopadin 2009 », sur Grand Prix du Meilleur Scénariste, (consulté le )
- Maximilien Pierrette avec l'AFP, « "Jappeloup" : Guillaume Canet joue aux petits chevaux », sur AlloCiné, (consulté le )
- Inconnu, « Guillaume Canet, l'Homme qui murmurait à l'oreille de Jappeloup », sur L'Express, (consulté le )
- : Guillaume Canet et le tournage de Jappeloup
- « Jappeloup - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- « Top 1 million 2013 », sur cine-directors.net (consulté le ).
- « Belgique - UniFrance », sur unifrance.org (consulté le ).
- Anonyme, « Box Office Suisse », sur Procinéma, (consulté le )
- « Statistiques sur l'industrie du film », sur diffusion.stat.gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Jappeloup : un cheval de légende au cœur de disputes - CinéSéries », sur CinéSéries, (consulté le ).
- « Cavalière d'un futur champion », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- Maude Milekovic, « La palefrenière de Jappeloup est du Cher », sur www.leberry.fr, (consulté le ).
- Fiona Ipert, « Pierre Durand : «Je ne me reconnais pas dans Jappeloup» », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).
- https://lrcpnt-nouvelleaquitaine.fr/index.php/nos-elus/gironde-33/8-groupe-les-republicains-cpnt-de-nouvelle-aquitaine/226-pierre-durand
- « Pierre Durand - Jappeloup - 1988 » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- « 1988, JO de Séoul, Durand et Jappeloup Champions Olympiques, par RTBF et Eric Wauters » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
- Jappeloup et son cavalier Pierre Durand
- Liste de films tournés en Dordogne
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Jappeloup sur Pathé