Jacques Alexandre Allix de Vaux
Jacques Alexandre François Allix de Vaux, comte de Freudenthal[1], né le à Percy, en Normandie, et mort le dans son château de Bazarne sur la commune de Courcelles (Nièvre), est un général français de la Révolution et du Premier Empire.
Jacques Alexandre Allix de Vaux | ||
Naissance | Percy, (Manche) |
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Décès | (à 67 ans) Courcelles (Nièvre), |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1784 – 1834 | |
Commandement | 1re Division du 1er Corps de l'armée du Nord (Cent-Jours) - 8e Corps de la Grande Armée (1812). | |
Distinctions | Chevalier de la LĂ©gion d'honneur | |
Biographie
Il entre dans l'armée comme élève d'artillerie le , sert d'abord dans l'armée du Nord pendant les premières guerres de la Révolution sous les généraux Kellermann, Dumouriez et Custine. Il se distingue lors du siège de Luxembourg en 1795 et, en 1796, il est nommé colonel. Au passage du Grand Saint-Bernard, à l'attaque de Vérone qu'il emporte d'assaut, et pendant l'expédition de Saint-Domingue, Allix donne les preuves les plus brillantes de sa valeur et de ses talents ; mais l'opposition qu'il montre au coup d'État du 18 Brumaire retarde son avancement.
L'Empereur l'éloigne en Westphalie auprès du roi Jérôme de 1808 à 1813. Celui-ci lui accorde les grades de général de brigade le et de général de division le . Il l'envoie servir en Espagne de 1808 à 1811. Puis il fait la campagne de Russie en 1812, comme chef du 8e corps de la Grande Armée en remplacement de Junot, puis réprime avec succès les émeutes qui se produisent en Westphalie en 1813. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .
Il passe alors au service de la France. Promu général de brigade le , il chasse les Autrichiens et les Cosaques de la forêt de Fontainebleau le puis, le 26, il sauve la ville de Sens, ce qui lui vaut d'être promu général de division le . Il libère Auxerre le 22 mars 1814.
Désigné au commandement de la 1re Division du 1er Corps de l'armée du Nord pendant les Cent-Jours, sous les ordres de Drouet d'Erlon le , il ne peut rejoindre son poste, et ne peut donc pas servir à Waterloo. Après cette bataille, il est chargé de fortifier Saint-Denis et en fait une position inexpugnable.
Exilé par l'ordonnance du 24 juillet 1815, le général Allix se réfugie en Westphalie, où il publie un ouvrage sur le système du monde. Autorisé à rentrer en France le , il est rétabli sur la liste des lieutenants généraux en non-activité (sans traitement) le . Il est déclaré retraité par ordonnance du . Il a fait une traduction de De la tyrannie de Vittorio Alfieri[2].
Source
- « ALLIX (Jacques-Alexandre-François) », dans Biographie nouvelle des contemporains ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers, par MM. A. V. Arnault, A. Jay, E. Jouy, J. Norvins, etc. , vol. 1, Paris : à la Librairie historique, 1820, p. 123-125
- « Jacques Alexandre Allix de Vaux », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Cote LH/24/34 », base Léonore, ministère français de la Culture
Notes et références
- Créé comte par Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie
- De la tyrannie, Vittorio Alfieri, traduction de Jacques-Alexandre-François Allix, A. Leclaire, Paris, 1831.