Jacky Lorenzetti
Jacky Lorenzetti[1], né le à Paris, est un chef d'entreprise de nationalité franco-suisse[2]. Il préside sa holding familiale, Ovalto, dans laquelle il a investi son patrimoine personnel. Ovalto se développe dans cinq activités : le rugby avec le Racing 92, la viticulture avec les châteaux de Pédesclaux, Lilian Ladouys, Issan et Lafon-Rochet, la gestion financière (Zenlor), l'immobilier avec Terreis et le spectacle avec la Paris La Défense Arena.
Président du conseil de surveillance Racing 92 | |
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En 2020, sa fortune est estimée à 1,17 milliard d'euros[3].
Biographie
Enfance et formation
En 1919, ses grands parents ont été contraints de quitter la Suisse et le très pauvre Canton du Tessin, pour trouver du travail en région parisienne. Ils s'installent à Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seine.
Jacques Lorenzetti, le père de Jacky, est né à Paris en 1925. À 14 ans, il travaille déjà sur les chantiers comme "arpette peintre". Quelques années plus tard, Jacques crée sa petite entreprise de peinture, la Franco-Suisse Bâtiment. Il devient promoteur immobilier dans les années 60. Jacques et son épouse Jeannine ont trois enfants : Jacky (né en 1948), Pascal (né en 1950) et Astrid (née en 1960) [4].
Il grandit à Fontenay-aux-Roses. À l'âge de 18 ans, après le baccalauréat, il intègre l'École hôtelière de Lausanne. Il en sort diplômé en 1969[5]. À son retour en région parisienne, il travaille avec son père et crée, en 1972, sa première société, la Franco-Suisse Gestion[6]. Il commence dans le métier en rédigeant lui-même des baux et des quittances de loyers d'une dizaine de logements construits par son père[7].
1991-2007 : Président-fondateur de Foncia
En 1991, la Franco-Suisse Gestion, entreprise d'administration de biens et de transactions immobilières est rebaptisée Foncia. Sous la présidence et l'impulsion de Jacky Lorenzetti, des innovations structurelles modifient durablement le paysage de l'immobilier en France. Foncia met ainsi en place la garantie loyers impayés, la garantie d'occupation des logements, le "passe location" pour le financement du dépôt de garantie et le label qualité des syndics. En parallèle, Foncia crée et développe la CNEM (aujourd'hui Constatimmo), leader français des diagnostics du bâtiment, l’École de Vente Foncia et Plurience qui réunit les plus gros cabinets immobiliers français.
À partir de 1998, Foncia décide d'investir dans le sponsoring sportif[8]. C'est le domaine de la voile[9] et de la course au large qui est choisi. Foncia donnera son nom au trimaran d'Alain Gautier (qui remportera plusieurs Grand Prix de 1999 à 2001), puis à ceux d'Armel Le Cléac'h et Michel Desjoyeaux, vainqueur avec Foncia du Vendée Globe 2008.
Depuis 2007, Foncia est le leader européen de l'immobilier, gère plus d'un million cinq cent mille logements et compte plus de sept mille collaborateurs répartis dans huit cents agences. C'est le moment que choisit Jacky Lorenzetti pour céder son groupe, coté en bourse depuis 2001, aux Banques Populaires [10].
Président de la holding Ovalto
Le , la Société Européenne d'Investissements et de Participations (SEIP) est fondée. Son objet, « L’acquisition et la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières, cotées ou non cotées, ainsi que de parts sociales, parts d’intérêts, droits mobiliers ou immobiliers de toutes sociétés créées ou à créer tant en France qu’à l’étranger ». Le , la SEIP prend le contrôle de la SASP Racing Club de France Rugby. Six mois plus tard, la SEIP se transforme en société par actions simplifiée et étend son objet social. La société devient holding animatrice de groupe et devient l’actionnaire principal de la foncière Terreïs. Cette dernière est dédiée à l'immobilier tertiaire dans le quartier central des affaires parisien et sera cotée en bourse dès 2003. Le , SEIP devient « Ovalto Investissement » puis, en 2016, Ovalto.
Les Grands Crus
Fin gourmet et bon dégustateur depuis ses études à l’École Hôtelière de Lausanne, Jacky Lorenzetti a toujours apprécié les grands crus du Médoc. Françoise, son épouse, originaire de Saint Foy la Grande, est aussi connaisseuse et pour cause, sa famille possédait des vignes. L’envie d’investir dans le vignoble médocain est présente depuis longtemps quand, en 2008, l’opportunité se présente de faire l’acquisition du Château Lilian Ladouys et ses 46 hectares plantés, à Saint Estèphe[11]. Un nouveau cuvier semi-enterré est construit dès l’année suivante avec pour objectif l’amélioration continue de la qualité du vin.
En 2009, Jacky Lorenzetti fait l’acquisition du Château Pédesclaux, grand cru classé de 1855 à Pauillac. Pédesclaux est une belle endormie qu’il s’agit de réveiller. Des investissements importants sont consentis, d’abord en achetant, en 2010 des parcelles du Château Haut-Milon, voisin de Lafite puis les Château Béhéré et Château Iris du Gayon, qui portent à 48 hectares le vignoble de Pédesclaux[12].
En 2013, Jacky Lorenzetti s’associe avec Emmanuel Cruse en reprenant 50 % du Château d'Issan, grand cru classé 1855 de Margaux. L’année suivante, le chai ultra moderne et 100 % gravitaire habillé par Jean-Michel Wilmotte[13] permet une vinification parfaite du millésime 2014 qui pose les bases du renouveau du Château Pédesclaux et sera unanimement salué par la critique. Le saut qualitatif est évident tant pour le Château Pédesclaux que pour le Château Lilian Ladouys qui remporte, en 2015, la Coupe des Crus Bourgeois avec son millésime 2012[14].
En septembre 2021, le château Lafon-Rochet, quatrième cru classé de Saint Estèphe, est vendu à Jacky Lorenzetti par la famille Tesseron qui, pour des raisons de succession, ne peut plus le conserver[15] - [16]. La direction des châteaux est assurée par Emmanuel Cruse[17].
Racing 92
Ce n'est pas la pratique du rugby qui amène Jacky Lorenzetti au Racing Métro 92, « ce sont mes beaux-frères qui m'ont transmis le virus »[18]. Sa femme est en effet originaire du Sud-ouest. C'est en que Jacky Lorenzetti acquiert 61 % du capital du club de rugby francilien. Alors que le club n'est encore qu'en deuxième division, son budget passe de deux à dix millions d'euros[19]. Pierre Berbizier, ancien sélectionneur du XV de France, en devient entraîneur général. Durant l’été 2007, le Racing Métro 92 construit un centre d’entraînement et un club house à la Croix de Berny, à Antony sur les terrains de l’US Métro. Le Racing perd en finale d’accession en Top 14 contre Mont-de-Marsan, dans un match de très haut niveau et au bout de deux prolongations.
Les ciel et blanc sont champions de France de Pro D2 en et accèdent ainsi au Top 14. Jacky Lorenzetti recrute Sébastien Chabal[20], Lionel Nallet et François Steyn. Dès cette première saison parmi l’élite, le Racing se qualifie pour les barrages et perd contre Clermont-Ferrand.
Le , le Racing bat 43 à 21 Toulouse lors de la première délocalisation du club au stade de France devant plus de 78000 spectateurs. À l’initiative de Jacky Lorenzetti, le trophée Pierre de Coubertin, rappelant les valeurs chevaleresques des deux clubs, viendra désormais récompenser le vainqueur des oppositions entre les Racingmen et les Toulousains. Le Racing Metro termine deuxième de la saison régulière et accède directement en demi-finale. Il est battu 26 à 25 par Montpellier au Vélodrome de Marseille. Une pénalité de Montpellier vient sceller le sort de la rencontre à la 78e minute.
L’année suivante, le Racing Metro 92 est une nouvelle fois barragiste après avoir terminé 6e du championnat. Il est battu à Mayol par le RCT sur le score de 17 à 13.
En , les Racingmen emmenés par leur nouvelle recrue, Dimitri Szarzewski, inaugurent leur centre d’entraînement[21] ultra moderne au Plessis-Robinson[22]. Jacky Lorenzetti y regroupe les services du Racing, le centre de formation du club, et les équipes de sa holding, Ovalto-Investissement ainsi que les différentes filiales du groupe. Gonzalo Quesada et Simon Raiwalui deviennent les entraîneurs du club. Une nouvelle fois barragistes, les ciel et blanc, pourtant meilleure défense du Top 14 2012-2013, sont battus par Toulouse. Laurent Travers, Laurent Labit et Ronan O’Gara prennent les commandes de l’équipe professionnelle[23]. Après avoir réussi l’exploit de gagner contre le Stade toulousain chez lui en match de barrage, le Racing Métro échoue en demi-finale à Lille face à Toulon. Lors de la 23e journée, le Racing Métro avait été la première équipe à battre le Stade français dans son nouveau stade Jean-Bouin. Le , Jacky Lorenzetti pose officiellement la première pierre de l’Arena à La Défense.
Lors de la saison 2014-2015, les ciel et blanc perdent en barrage contre leur rival francilien parisien, le Stade français. Le , le Racing Metro 92 devient officiellement le Racing 92. Avec ce nom, le club associe encore un peu plus son image à celle du territoire des Hauts-de-Seine. Il s’y ancrera définitivement avec son entrée dans la future Arena, à La Défense.
En 2015, Dan Carter, auréolé de son titre de champion du monde avec les All-Blacks rejoint le club[24]. C’est la saison de la consécration pour les ciel et blanc. S’ils échouent en finale de la Champions Cup à Lyon face au Saracens[25], ils dominent Toulon en finale du championnat de France au Camp Nou, à Barcelone, dans un match complètement fou et qualifié de rencontre du siècle par de nombreux médias[26].
D' à , Jacky Lorenzetti est membre du comité directeur au sein du collège des représentants des clubs du Top 14 de la Ligue nationale de rugby[27].
Le , Jacky Lorenzetti, président du Racing 92 et Thomas Savare, président du Stade français, annoncent la fusion de leurs deux clubs[28]. Face aux fortes réticences soulevées par ce projet[29], les deux présidents annoncent le qu'ils renoncent finalement à cette fusion[30].
En 2023, il conserve la présidence du conseil de surveillance du club mais cède la présidence du directoire à Laurent Travers pour la partie opérationnelle[31].
La Paris La DĂ©fense Arena
Dès son arrivée à la tête du Racing 92, Jacky Lorenzetti souhaite doter le club d’un actif qui lui permettra de générer des revenus et devenir indépendant des finances de son mécène. Ces ressources ne doivent pas venir seulement du rugby, mais de toutes les activités que l’on pourra y générer. C’est la raison pour laquelle il entend construire une Arena qui sera une salle de spectacle dans laquelle on pourra aussi jouer au rugby[32].
Très vite, Jacky Lorenzetti s’aperçoit qu’il ne pourra pas construire cet équipement à Colombes, sur le site historique d’Yves du Manoir. Le lieu est pénalisé par une desserte en transport en commun trop faible. Commence alors l’examen de toutes les autres possibilités foncières en Ile-de-France. C’est au cours d’une discussion avec Patrick Devedjian, président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine et partenaire du club, que Jacky Lorenzetti apprend pour la première fois l’existence du site des Bouvets, à Nanterre, juste derrière la Grande Arche de la Défense. C’est le lieu idéal pour construire un équipement qui va recevoir plus de 1,2 million de spectateurs par an, car il dispose du plus grand hub de transports en commun d’Europe. Il entreprend d’en acquérir le foncier et de convaincre les élus concernés par le projet. Le , le concours d’architecture est lancé. 27 équipes, issues des meilleurs cabinets, déposent leur dossier : Atelier Christian de Portzamparc, Anthony Béchu, Jakob et Macfarlane, le groupe AIA / Buffi, les ateliers Jean Nouvel, Jacques Ferrier, l’Agence Marc Mimram, Viguier et associés, Norman Foster, Wilmotte et Associés, Pöyry Architects... Ils viennent du monde entier. Du 12 au , un sondage est réalisé par l’institut Kantar Média auprès d’un échantillon représentatif de Nanterriens. 80 % des habitants sont favorables au projet. 84 % d’entre eux pensent que l’Arena aura des retombées favorables pour la ville. En , le projet reçoit le label d’intérêt général par le ministère des sports[33].
D’octobre à se déroule la concertation publique sous l’égide de la CNDP. Le , c’est Christian de Portzamparc qui est lauréat du concours d’architecte. Si la décision appartient à Jacky Lorenzetti, il a pris soin d’y associer les élus du secteur, le directeur général de l’EPADESA et les présidents de la Fédération et de la ligue nationale de Rugby. L’œuvre de Christian de Portzamparc est incroyablement novatrice. Des tribunes en forme de U comme un théâtre antique, le plus grand écran géant du monde, un toit inamovible et une pelouse synthétique, la U Arena a pour ambition de faire connaître aux spectateurs le « vertige du spectaculaire ». Le débute l’examen de la demande de permis de construire. 21 recours seront déposés sur le permis et le permis modificatif. Ils seront levés un par un au cours de deux années de négociation. Le , le projet reçoit le label Grand Paris. La région Île-de-France prend conscience du symbole et de l’atout que constituera pour elle l’U Arena. Le est signé la vente des bureaux situés dans la partie Nord du bâtiment au Conseil départemental des Hauts-de-Seine pour un montant de 173 millions d’euros. 2000 collaborateurs viendront y travailler, le département regroupant ici des services autrefois éparpillés dans Nanterre et ses environs[34].
La première pierre est posée le par Jacky Lorenzetti, Patrick Jarry, maire de Nanterre, et Patrick Devedjian, président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine. Dans son discours Jacky Lorenzetti, devant le spectacle de la Défense illuminée dira : « Ce lieu est magique, époustouflant. Il concilie tradition et modernité. Il dégage une puissance, une majesté comme peu d’endroit dans le monde. Et c’est ici que nous allons réaliser notre rêve. Notre rêve de construire l’Arena Multimodale la plus moderne d’Europe. »
La réception des travaux et l’inauguration de la U Arena auront lieu en . Le coût total de construction de la U Arena et des bureaux est d’environ 400 millions d’euros[35].
Le , le Racing joue pour la première fois à la U Arena à guichet fermé face au Stade toulousain[36]. 29 000 spectateurs se sont déplacés dans la nouvelle enceinte des ciel et blanc, le succès ne s'est pas démenti depuis avec une belle affluence enregistrée à chaque rencontre.
En , la U Arena est renommée la Paris La Défense Arena.
Notes et références
- Michel Guerrin, « La deuxième vie de Jacky Lorenzetti », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Richard Werly, « Je suis un entrepreneur passionné de rugby entertainment », sur letemps.ch, Le Temps, (consulté le ).
- Bruno Declairieux, « Les 100 plus grosses fortunes de France en 2020 selon Capital », sur Capital.fr, (consulté le ).
- « Avis de remerciements pour les obsèques de Jacques Lorenzetti », sur Corse Matin,
- « Ancien de l’EHL sacré champion de France de Rugby | Ecole hôtelière de Lausanne », sur ehl.edu (consulté le ).
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- « Foncia s'offre Desjoyeaux pour le Globe », sur seasailsurf.com (consulté le ).
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- Olivier Bompas, Jacques Dupont, « Coupe des crus bourgeois 2015. Vainqueur : Lilian Ladouys ! », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Charles Chapuzet, « Château Lafon-Rochet : les dessous d'une transaction », sur Terre de Vins, .
- Béatrice Delamotte, « Jacky Lorenzetti achète Château Lafon-Rochet à Bordeaux », sur LeFigaro.fr, .
- Alexandre Abellan, « Et de trois crus classés pour Jacky Lorenzetti », sur Vitisphere.com, .
- « Lorenzetti: "Le Racing n'est pas ma danseuse" », sur sports.fr, sports.fr, (consulté le ).
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- Rédaction, « Top 14 : Laurent Labit et Laurent Travers prolongent au Racing 92 », L'Equipe.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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- Romain Bergogne, « Le Racing 92 veut se servir de sa défaite en finale de la Coupe d'Europe », L'Equipe.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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- « U Arena : on a aimé, on a moins aimé », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).