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Iñaki Anasagasti

Iñaki Mirena Anasagasti Olabeaga, né le à Cumaná au Venezuela, est un homme politique espagnol.

Iñaki Anasagasti
Illustration.
Iñaki Anasagasti en 2007.
Fonctions
SĂ©nateur aux Cortes Generales
–
(11 ans, 7 mois et 13 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription Biscaye
LĂ©gislature VIIIe, IXe et Xe
Groupe politique Basque (EAJ-PNV)
Premier secrétaire du Sénat
–
(3 ans, 9 mois et 13 jours)
Président Javier Rojo
LĂ©gislature VIIIe
Prédécesseur María Eugenia Martín Mendizábal
Successeur Carmen Alborch
Porte-parole du groupe basque au Congrès des députés
–
(17 ans, 8 mois et 21 jours)
LĂ©gislature IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe
Prédécesseur Marcos Vizcaya Retana
Successeur Josu Erkoreka
Député aux Cortes Generales
–
(17 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection



Circonscription Biscaye
LĂ©gislature IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe
Groupe politique Basque (EAJ-PNV)
Biographie
Nom de naissance Iñaki Mirena Anasagasti
Olabeaga
Date de naissance
Lieu de naissance Cumaná (Venezuela)
Nationalité Espagnole
Vénézuélienne
Parti politique EAJ-PNV
Diplômé de uUniversité catholique
Andrés Bello de Caracas

Il est député au Congrès des députés de 1986 à 2004, porte-parole du groupe parlementaire basque sur la même période puis sénateur de 2004 à 2015.

Biographie

Naissance au Venezuela

Il nait le à Cumaná au Venezuela où sa famille a émigré à la suite de la guerre civile espagnole. Son père était militant du PNV.

Scolarité en Espagne

Après avoir atteint l'âge de sept ans, ses parents décident de l'envoyer avec ses trois frères en Espagne au Pays basque pour suivre leur scolarité. Durant cette période, les quatre frères résident avec leur grands-parents à Saint-Sébastien. Iñaki étudie au Marianistes de la ville de 1955 à 1961 puis au collège Santiago Apóstol de Bilbao.

Dix ans passés au Venezuela

À la mort de son père en 1965, Iñaki Anasagasti revient au Venezuela où il réside durant dix ans. Il prend alors contact avec le nationalisme basque principalement situé dans le quartier basque de Caracas.

Il étudie le journalisme et la sociologie à l'université catholique Andrés-Bello de Caracas, gérée par des jésuites. Là-bas, il fait la connaissance de María Esther Solabarrieta avec laquelle il se marie en 1976.

Durant cette étape, il est nommé président de l'organisation des jeunesses du PNV du centre basque de Caracas : l'Euzko Gaztedi Indarra (EGI). Il collabore avec la revue Gudari et participe à des actions de résistance.

Retour en Espagne

Il retourne à Saint-Sébastien en et dirige le journal de publications du PNV. Il est arrêté le avec Joseba Goikoetxea et Bingen Zubiri sur ordre du ministre franquiste Manuel Fraga et passe trois jours en détention.

Lorsque le PNV est de nouveau rendu légal en 1977, il est élu membre du conseil régional du parti pour la province de Biscaye. Il occupe ses fonctions sous la présidence de Carlos Garaikoetxea et jusqu'en 1980[1].

Parlementaire régional puis national

Lors des élections basques de 1980, il est élu député au Parlement basque.

Il se prĂ©sente dans la circonscription de Biscaye lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1986 et est Ă©lu dĂ©putĂ© au Congrès des dĂ©putĂ©s. Il est dĂ©signĂ© par ses collègues porte-parole du groupe parlementaire basque et siège notamment Ă  la dĂ©putation permanente. Successivement rĂ©Ă©lu jusqu'en 2000, il abandonne la chambre basse des Cortes gĂ©nĂ©rales pour postuler Ă  un siège de sĂ©nateur dans la circonscription de Biscaye en vue des Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 14 mars 2004. Il remporte 253 769 voix et le meilleur score de la circonscription ; il est donc logiquement Ă©lu sĂ©nateur. Pour la VIIIe lĂ©gislature, il est Ă©lu premier secrĂ©taire du bureau du SĂ©nat. Il remporte deux autres mandats de sĂ©nateur en 2008 et 2011.

Il ne se représente pas à l'occasion des élections générales de 2015 et met ainsi un terme à sa carrière politique.

Il a écrit un livre avec Josu Erkoreka intitulé Deux familles basque : Areilza et Aznar dans lequel il raconte l'histoire de Manuel Aznar Zubigaray, le grand-père de José María Aznar.

Prises de position

Possédant la double nationalité espagnole et vénézuélienne, il déclare soutenir l'opposition au président Hugo Chávez et vote pour Henrique Capriles aux élections présidentielles de 2012 et de 2013[2].

Notes et références

  1. (es) « Iñaki Anasagasti: 'Soy el último mohicano del PNV' », Público,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) El Correo, « Anasagasti deposita su voto contra Chávez en el consulado venezolano », sur www.elcorreo.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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