Huclier
Huclier est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Huclier | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Ternois | ||||
Maire Mandat |
Patrick Galiot 2020-2026 |
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Code postal | 62130 | ||||
Code commune | 62462 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
154 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 48″ nord, 2° 21′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 163 m |
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Superficie | 3,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Pol-sur-Ternoise (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Huclier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), prairies (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formesNuclearium en 1101 (cart. de Saint-Georges, f° 11 r°), Huclers en 1136 (cart. de Watten, f° 196 v°), Hucliers en 1193 (cart. de Watten, f° 161 r°), Hucliers-en-Ternois en 1516 (Arch. nat., J. 1005, n° 3), Huquelier-lez-Saint-Pol en 1739 (Maillart, p. 36), Huquelier en 1793[8].
D'un nom de personne germanique Hugo suivi du germanique laar « clairière »[9].
Histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes françaises stationnent sur Huclier, située en arrière du front de l'Artois, par exemple en avril 1915[10].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [11] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[12]. À l'initiative des intercommunalités concernées[13], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[14] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [15] - [16].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [17].
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2020, la commune comptait 154 habitants[Note 3], en augmentation de 18,46 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 76 hommes pour 64 femmes, soit un taux de 54,29 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
L'école de la commune a fermé en 1965, et les enfants sont scolarisés à Conteville[20].
Équipements communaux
La commune se dote en 2016 d'une salle des fêtes de 300 m2 qui lui faisait défaut et nécessitait d'utiliser les équipements comparables des villages proches de Valhuon, Tangry ou Brias.
Elle est construite à l'emplacement de l’ancienne salle de classe, fermée en 1964[28] - [29].
Culture locale et patrimoine
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à -dire regroupant la population municipale, c'est-à -dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques - « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
- « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
- Alexis Degroote, « « Le Bilan de maire » à Huclier : les élus ont commencé à travailler sur un projet de salle polyvalente : Le maire, Louis Cadet, n’a pas souhaité répondre à nos questions, pour notre rubrique des « Bilans des maires ». Nous avons donc consulté les registres des délibérations du conseil municipal pour dégager les grandes lignes de ce mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Huclier - Patrick Galiot à la tête d’un conseil municipal élargi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Aline Chartrel, « Huclier : le maire veut une salle à 500 000 € pour les 132 habitants : Aux commandes depuis le mois de mars, Patrick Galiot commence à se familiariser avec sa nouvelle fonction de maire. Mais élu au conseil depuis 1995, il maîtrise déjà les rouages de la gestion communale. Entretien avec un premier magistrat qui nourrit un projet d’envergure pour sa petite commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Huclier (62462) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Bientôt, Huclier pourra faire la fête chez lui… et plus chez ses voisins : C’est une situation peu confortable que connaissait la commune, contrainte de louer les locaux des villages voisins lors d’événements, faute de posséder sa propre salle des fêtes. Il était temps pour le maire d’y remédier : les travaux de construction débuteront dans moins d’un mois », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Aline Chartrel, « Projet emblématique du milieu rural, la salle polyvalente inaugurée : Ça n’est pas tous les jours qu’une commune d’un peu plus de 150 habitants fait construire un bâtiment communal à plus d’un demi-million d’euros. Il aura fallu huit ans pour qu’une salle polyvalente voie le jour à Huclier, et c’est en nombre que les officiels ont salué samedi son aboutissement. Voilà pourquoi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne) « Les élus ont dû prendre leur bâton de pèlerin pour obtenir trois appuis : l’État, le Département et la CAF, à hauteur de 53 % du coût total de l’opération, chiffré à 580 000 € fin 2015. L’autre moitié, la commune a dû la supporter avec 20 % d’autofinancement et la souscription d’un emprunt, sans hausse des impôts locaux ».