Hermenegildo Altozano Moraleda
Hermenegildo Altozano Moraleda (Baños de la Encina, 1916 - Jerez de la Frontera, 1981) était un juriste, homme politique et militaire espagnol.
Hermenegildo Altozano Moraleda | |
Fonctions | |
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Gouverneur civil de la province de SĂ©ville | |
– (3 ans, 3 mois et 22 jours) |
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Premier ministre | Francisco Franco |
Prédécesseur | Alfonso Ortà Meléndez-Valdés |
Successeur | José Utrera Molina |
Biographie | |
Nom de naissance | Hermenegildo Altozano Moraleda |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Baños de la Encina ( Espagne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Jerez de la Frontera |
Nature du décès | Naturelle |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | FET y de las JONS Alliance populaire |
Diplômé de | Université de Grenade |
Profession | Juriste (pour le Corps juridique militaire) ; Professeur (Ă l’École navale de MarĂn) ; Administrateur de banque |
Religion | Catholicisme |
Jeune licencié en droit, résidant alors à Madrid, il rallia le camp nationaliste après le coup d’État de 1936 et se mit au service de la cinquième colonne dans la capitale. La Guerre civile terminée, il occupa des fonctions dans l’enseignement militaire et en Guinée équatoriale. Monarchiste déclaré, membre de l’Opus Dei, sans guère d’attaches avec le phalangisme, il fut nommé en 1959 au poste de gouverneur civil de Séville, à la faveur du changement de cap politique de Franco au profit des technocrates de l’Opus Dei. À ce titre, il s’attira bientôt des inimitiés, notamment en plaçant des hommes liges (monarchistes) aux postes à responsabilité, en faisant incarcérer un journaliste phalangiste auteur d’un article critique, et en 1961, pour combler la mesure, en emmenant Franco, en déplacement officiel, visiter impromptu un bidonville sévillan. Finalement limogé en 1962, il se retira de la politique.
Biographie
Formation et engagement dans la Guerre civile
Hermenegildo Altozano vit le jour Ă Baños de la Encina, dans la province de JaĂ©n, au sein d’une famille de grands propriĂ©taires agricoles, et appartenait Ă une fratrie de neuf enfants. Après avoir obtenu son baccalaurĂ©at Ă JaĂ©n, il entreprit, Ă l’âge de seulement 15 ans, des Ă©tudes de droit Ă l’universitĂ© de Grenade, oĂą il prĂ©sida l’Association des Ă©tudiants catholiques en droit et en philosophie et lettres[1]. Ses Ă©tudes terminĂ©es, il entra sur concours dans le Corps juridique de la marine[2], et se trouvait Ă Madrid, c’est-Ă -dire dans la zone rĂ©publicaine, lorsqu’éclata la Guerre civile en . Tout au long du conflit, et alors qu’il allait plus tard ĂŞtre accusĂ© de s’être enrĂ´lĂ© dans la colonne de ValentĂn González dit El Campesino, il opĂ©ra en rĂ©alitĂ© comme agent de la « cinquième colonne » (nationaliste) pour le compte du Service de renseignement et de police militaire (Servicio de InformaciĂłn y PolicĂa Militar, SIPM) ; son action, qui permit Ă plusieurs personnalitĂ©s de quitter la Madrid rĂ©publicaine et d’atteindre la zone nationaliste[1], lui valut de recevoir la mĂ©daille de la Campagne et la croix du MĂ©rite militaire avec insigne distinctif rouge[3].
Carrière professionnelle
Au lendemain du conflit, il fut promu au rang de lieutenant auditeur, avant d’exercer deux ans plus tard comme professeur Ă l’École navale de MarĂn, en Galice, se vouant alors Ă ses tâches d’enseignement pendant une bonne part des annĂ©es 1940 et obtenant d’être promu au grade de capitaine[3].
Désigné en 1949 secrétaire général du Gouvernement général des Territoires espagnols du golfe de Guinée, il allait occuper ce poste jusqu’en 1955, avant de se voir confier — eu égard à sa maîtrise du sujet — la fonction de délégué du gouvernement auprès du syndicat forestier de Guinée équatoriale, organisation dont le comité de direction détenait le monopole de commercialisation du très convoité bois guinéen, lequel servait alors à fabriquer les traverses de chemin de fer[3].
Positionnement politique
Membre de l’Opus Dei[3] - [4] - [5] et monarchiste notoire, Altozano faisait partie du Conseil privé du prétendant au trône, le comte de Barcelone[6].
En , dans un discours qu’il prononça dans la ville de Carmona, Altozano indiqua explicitement le sens qu’il attachait personnellement au soulèvement du 18 juillet 1936 et exposa sa propre vision de ce à quoi devrait aboutir le régime franquiste. Après avoir justifié le coup d’État militaire par la nécessité de « défendre la nation contre ses ennemis intérieurs », il passa en revue les formations politiques qui avaient rejoint la rébellion (à savoir : la Phalange, les traditionalistes, et Renovación Española), mais en soulignant que lui-même ne s’était identifié à aucune d’elles. Il ne faisait pas mystère de ses idées monarchistes et entendait son appartenance au Mouvement comme une façon de participation politique en vue de construire l’avenir, lequel à ses yeux passait par le dépassement du caudillat et la mise en place finale d’un régime monarchique, tel que, au demeurant, le définissait la Loi sur la succession de 1947, c’est-à -dire non une monarchie de type libéral, mais une « monarchie catholique, sociale, représentative et traditionnelle », Altozano tenant toutefois à ajouter que « le projet n’est pas suffisamment attrayant et suffisamment suggestif pour que nous nous rallions tous à lui sans barguigner ; car il ne nous donne pas la solution tout faite et ne nous a indiqué qu’une trajectoire, qu’il est nécessaire que nous élaborions et réélaborions tous ensemble »[7].
S'il refusa certes d’endosser la chemise bleue phalangiste lors de son investiture comme gouverneur civil de Séville, il n’était pourtant pas antiphalangiste, mais concevait le Movimiento comme un produit évolutif appelé à conduire à l’instauration d’une monarchie selon ses vœux. C’est dans cette perspective qu’Altozano avait développé une conception large du Movimiento, comme « un ensemble pluriel dans l’accessoire et unique dans l’essentiel » (selon l’expression de Ponce Alberca) — l’essentiel étant la monarchie[6].
Gouverneur civil de SĂ©ville (1959-1962)
En , Altozano fut nommé gouverneur civil de la province de Séville[8] - [9], avec l’aval du ministre de l’Intérieur (ministro de la Gobernación) Camilo Alonso Vega. Au moment de la montée en puissance des dénommés technocrates et des catholiques monarchistes, Altozano satisfaisait à tous les critères : il était catholique, membre de l’Opus Dei, monarchiste déclaré, et s’affirmait comme étant sans attaches avec le phalangisme[3]. Aussi, contrairement à ses prédécesseurs, et en dépit du fait que la fonction de gouverneur civil était de facto indissociable du titre de chef provincial du Mouvement dans la province concernée, Altozano marqua d’emblée ses distances vis-à -vis de la cosmétique phalangiste qui avait prévalu jusque-là , et acquit bientôt une certaine notoriété comme premier gouverneur civil ayant refusé d’enfiler la chemise bleue phalangiste lors de sa prise de fonction et s’apprêtant à la refuser encore par la suite[4] - [7].
Le dĂ©cret du , dit « dĂ©cret des gouverneurs », octroyait aux gouvernements civils d’amples pouvoirs en matière d’initiative et de stimulation Ă©conomiques[3]. Altozano mit tous ses soins Ă placer des hommes fidèles Ă diffĂ©rents postes clef ; ainsi procĂ©da-t-il Ă plusieurs changements dans l’administration locale, remplaçant aussi bien le maire de SĂ©ville que le prĂ©sident de la dĂ©putation provinciale, et nommant Ă leur place respectivement Mariano PĂ©rez de Ayala et JoaquĂn Carlos LĂłpez Lozano. Dans la seule pĂ©riode de Ă , près d’un quart des municipalitĂ©s de la province allaient changer de mains. Ă€ d’autres postes Ă responsabilitĂ© encore, il dĂ©signa des personnes qui lui Ă©taient proches, dont en particulier Ă la section locale du Syndicat espagnol universitaire (SEU), oĂą il nomma RamĂłn CercĂłs Bolaños chef de district, et Alejandro Rojas-Marcos secrĂ©taire[6].
Franco était au fait des activités des organisations monarchistes et des décisions d’Altozano, qui favorisait par ses nominations les partisans de don Juan à Séville. En , une note d’information parvint à El Pardo portant sur la nomination de López Lozano au poste de président de la députation de Séville, nomination qui, selon ladite note[6],
« a provoqué un véritable chambardement dans la population sévillane [...]. Il semble que le gouverneur agisse exclusivement sous les injonctions de l’Opus Dei et d’un groupe de monarchistes juanistes, avec lesquels il a coutume de se réunir et de qui il reçoit consignes et conseils. »
Son action lui fut cause de nombreuses inimitiĂ©s et il se vit accusĂ© par ses dĂ©tracteurs d’agir sous les ordres de l’Opus Dei. Ă€ peine arrivĂ© Ă Seville, il dut faire face Ă la grève de la Hispano AviaciĂłn, qu’il rĂ©ussit Ă juguler au moyen d’une sĂ©rie de dĂ©tentions qui frappèrent jusqu’à la Commission diocĂ©sienne de la Hermandad Obrera de AcciĂłn CatĂłlica (HOAC). D’autre part, en , il donna ordre d’écrouer le journaliste Manuel BenĂtez Salvatierra, alias CĂ©sar del Arco, phalangiste de la vieille garde et directeur de l’édition andalouse du journal Pueblo[10], pour un article intitulĂ© « ¡Ya está bien! » (± « Cela commence Ă suffire ! ») paru dans ledit journal et dans lequel BenĂtez, dans son style combatif coutumier, rĂ©clamait que soient Ă©tablies les responsabilitĂ©s politiques dans la gestion des graves inondations qui venaient d’avoir lieu Ă SĂ©ville[11] et qui avaient eu pour consĂ©quence que des milliers de SĂ©villans, ayant perdu leur foyer, s’étaient retrouvĂ©s dans la rue[12], et oĂą il dĂ©nonçait la cession de terrains sur l’Avenida de la Palmera dans le but d’y implanter un collège-rĂ©sidence de l’Opus Dei, entre autres accusations[6] - [note 1]. Par ailleurs, il engagea une vigoureuse campagne de moralisation publique, comportant notamment des mesures de rĂ©pression contre les maisons de prostitution de SĂ©ville[6].
Devant cette ligne de conduite d’Altozano, Franco lui-même en vint à montrer de la mauvaise humeur et fit le commentaire suivant[13] - [note 2] :
« Je ne sais où Camilo va dénicher ces gouverneurs ! Personne ne les connaît, et ils n’ont pas la moindre préparation politique du régime ; peut-être est-ce parce qu’il se concerte avec le directeur général de l’Administration locale, le sieur Moris ou avec Altozano, que la politique du régime dérange et qui ne perd aucune occasion de s’en vanter, soit qu’il dit du mal de moi, soit qu’il protège les ennemis de la Phalange. »
Visite des bidonvilles avec Franco et destitution
Toutefois, la conduite d’Altozano, pour être certes hétérodoxe, ne justifiait pas pour autant une mise à pied immédiate, et Altozano, restant loyal aux postulats de base du Mouvement, pouvait encore jouir d’une certaine marge de manœuvre[14]. En , une Commission du SEU, dirigée par son secrétaire Alejandro Rojas-Marcos, fut mise en détention ; l’affaire n’eut finalement pas d’autres suites que le limogeage de Rojas-Marcos comme secrétaire et de Ramón Cercós comme chef du SEU[15].
En , Altozano, sincèrement prĂ©occupĂ© par les problèmes sociaux qui affectaient la ville — il avait mĂŞme ouvert en une souscription en faveur des banlieues dĂ©shĂ©ritĂ©es de SĂ©ville[15]—, voulut que Franco, en voyage officiel dans le midi de l’Espagne du au , ait une expĂ©rience directe des bidonvilles sĂ©villans et entraĂ®na Franco, Ă l’encontre du programme arrĂŞtĂ© pour le voyage du chef de l’État, Ă visiter le bidonville d’El Vacie [16] - [15], en le faisant sciemment patauger dans la boue autour des taudis, et ce Ă la fureur du ministre-secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Mouvement JosĂ© SolĂs Ruiz, dĂ©sormais acharnĂ© Ă obtenir la dĂ©mission d’Altozano. Il reste que le spectacle avait vivement impressionnĂ© le Caudillo, Ă telle enseigne que durant le reste de son pĂ©riple, il se rĂ©fĂ©ra plusieurs fois explicitement Ă la persistance des injustices sociales[17].
Activité ultérieure
Ayant apparemment fini par dépasser les bornes avec l’épisode des bidonvilles[15], Altozano fut relevé de ses fonctions au printemps 1962, et remplacé par la chemise bleue José Utrera Molina. Il semblerait cependant qu’Altozano lui-même ait sollicité sa démission auprès d’Alonso Vega dès [18] - [15].
Après son dĂ©part de Madrid, il fut nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de l’organe de surveillance (RĂ©gimen Fiscal) des Corporations, mais, après que le ministre JosĂ© SolĂs eut fait opposition Ă sa promotion au rang de sous-secrĂ©taire au TrĂ©sor, Altozano se retira de la vie politique de première ligne et dĂ©clina les postes de sous-secrĂ©taire proposĂ©s par le gĂ©nĂ©ral VigĂłn et par le ministre GarcĂa-MoncĂł[15].
Par la suite, Altozano fut nommé président de la Banco Hipotecario de España, mais allait rester pendant un certain temps sous surveillance policière[19] - [15].
RĂ©compenses
Notes et références
Notes
- Le ruisseau Tamarguillo, qui, avant de se jeter dans le Guadalquivir, traverse le quartier de San JerĂłnimo, dans la banlieue nord de SĂ©ville, et dont la crue avait provoquĂ© le drame, Ă©tait, selon le journaliste, un problème dĂ©jĂ ancien, comme du reste tout se qui se rapportait Ă la protection de la ville. BenĂtez Salvatierra mettait en lumière que ni les dĂ©lais convenus, ni la forme des accords conclus n’avaient Ă©tĂ© respectĂ©s et, fait inhabituel en ces temps de censure, signalait que le gouverneur civil avait Ă©tĂ© chahutĂ© par le peuple lors de sa visite de la zone sinistrĂ©e. En rĂ©action, Altozano fit publier le une note conçue en ces termes : « Usant des attributions qui me sont confĂ©rĂ©es, j’ai infligĂ© au journaliste Manuel BenĂtez Salvatierra l’amende de vingt-cinq mille pesetas et la subsĂ©quente dĂ©tention, pour avoir publiĂ© dans le journal Pueblo, sous le pseudonyme de CĂ©sar del Arco, un article intitulĂ© ¡Ya está bien!, dans lequel des affirmations insidieuses et inexactes sont faites ; article qui, du reste, n’avait pas Ă©tĂ© autorisĂ© par l’organisme compĂ©tent. Je rends publique la prĂ©sente note par souci d’exemplaritĂ©, ce Gouvernement civil se proposant en effet d’être toujours inflexible envers tout contrevenant, sans Ă©gard Ă sa condition, et ce d’autant plus dans les circonstances pĂ©nibles que SĂ©ville traverse ». Le journaliste resta 58 heures sous les verrous et dut s’acquitter de ladite amende. Ă€ l’époque cependant, la dĂ©cision d’Altozano suscita la surprise, car il n’existait aucun prĂ©cĂ©dent de ce type et l’on doutait qu’un gouverneur civil ait compĂ©tence Ă juger de dĂ©lits de presse. Le Tribunal suprĂŞme, saisi par le journaliste, prononça en 1963 un jugement en sa faveur.
Cf. (es) « César del Arco versus Altozano Moraleda », Diario de Sevilla, Séville, Grupo Joly,‎ (lire en ligne). - Francisco Franco Salgado-Araujo, cousin de Francisco Franco, a consigné la réflexion suivante faite par le Caudillo :
« Je perçois bien la contrariĂ©tĂ© du ministre des Finances et de l’IntĂ©rieur en raison de ce que Altozano n’a pas Ă©tĂ© nommĂ© sous-secrĂ©taire des Finances ; ce monsieur a l’inconvĂ©nient d’être ennemi de la Phalange, en plus d’avoir Ă©tĂ© rĂ©publicain et d’avoir servi les rouges, encore qu’il ait utilisĂ© ses contacts avec le SIM pour faciliter le passage d’Espagnols vers la zone nationaliste. Il a collaborĂ© avec UngrĂa, mais pas de façon claire, et dans une mesure beaucoup moindre. »
- Cf. (es) Francisco Franco Salgado-Araujo, Mis conversaciones privadas con Franco, Barcelone, Planeta, 2005 (rééd.), 900 p., p. 461-462.
Références
- J. Ponce Alberca (2011), p. 82-83.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 87.
- J. Ponce Alberca (2011), p. 83.
- S. G. Payne (1987), p. 522.
- (es) Luis Cano, « Los primeros supernumerarios del Opus Dei. La convivencia de 1948 », Studia et Documenta: Rivista dell’Istituto Storico san JosemarĂa Escrivá, Rome, vol. XII, no 12,‎ , p. 251-302 (ISSN 1970-4879, lire en ligne, consultĂ© le )
- J. Ponce Alberca (2011), p. 84.
- J. Ponce Alberca (2011), p. 82.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 87 & 112.
- (es) Ministerio de la GobernaciĂłn, « Decreto 925/1962, de 27 de abril, por el que cesa en el cargo de Gobernador civil de Sevilla don Hermenegildo Altozano Moraleda », Bulletin officiel de l'État (BOE), Madrid, Agencia Estatal BoletĂn Oficial del Estado, no 107,‎ , p. 5893 (ISSN 0212-033X, lire en ligne).
- (es) MarĂa JesĂşs Comellas Aguirrezabala et Alfonso Braojos Garrido, Estudios de historia moderna y contemporánea. Homenaje a Federico Suárez Verdeguer (ouvrage collectif), Espasa Calpe, (ISBN 84-321-2748-5), « Nuevas notas para el estudio de la prensa sevillana en el siglo », p. 61-76
- (es) Antonio Blanco Freijeiro, Francisco Morales PadrĂłn et Jacinto Bosch Vila, Historia de Sevilla, SĂ©ville, Servicio de Publicaciones de la Universidad de Sevilla, , 586 p. (ISBN 978-8474058185)
- J. Ponce Alberca (2008), p. 106.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 96.
- J. Ponce Alberca (2011), p. 84-85.
- J. Ponce Alberca (2011), p. 85.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 85.
- B. Bennassar (1995), p. 218-219.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 106-107.
- J. Ponce Alberca (2008), p. 107.
- (es) Ministerio del EjĂ©rcito, « Decreto 3364/1971, de 31 de diciembre, por el que se concede la Gran Cruz de la Real y Militar Orden de San Hermenegildo al General Auditor de la Armada don Hermenegildo Altozano Moraleda », Bulletin officiel de l'État (BOE), Madrid, Agencia Estatal BoletĂn Oficial del Estado, no 21,‎ , p. 1362-1363 (ISSN 0212-033X, lire en ligne).
Bibliographie
- (en) Stanley G. Payne, The Franco Regime, 1936–975, Madison, University of Wisconsin Press, , 710 p. (ISBN 0-299-11070-2, lire en ligne).
- Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1995) (ISBN 978-2-262-01895-5).
- (es) Julio Ponce Alberca, JesĂşs GarcĂa Bonilla et Diego Ramos Sánchez, Guerra, Franquismo y TransiciĂłn. Los gobernadores civiles en AndalucĂa (1936-1979), SĂ©ville, Centro de Estudios Andaluces / ConsejerĂa de la Presidencia, coll. « Memoria. FactorĂa de ideas », , 158 p. (ISBN 978-84-691-6712-0, lire en ligne).
- (es) Julio Ponce Alberca, « Hermenegildo Altozano Moraleda. Un gobernador monárquico en la Sevilla de Franco », AndalucĂa en la Historia, no 34,‎ , p. 82-87 (ISSN 1695-1956, lire en ligne).