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Hello, I Must Be Going!

Hello, I Must Be Going! est le deuxième album solo de Phil Collins, sorti le . Il est publié par Virgin au Royaume-Uni et en Irlande, Atlantic en Amérique du Nord et WEA dans le reste du monde. La promotion de l'album est développé par la tournée du même nom. Hello, I Must Be Going vaut à Collins sa première nomination au Brit Award du meilleur artiste britannique l'année suivante.

Hello, I Must Be Going!
Album de Phil Collins
Sortie
Enregistré mai-juin 1982
Old Croft (Shalford, Surrey), Fisher Lane Farm (Chiddingfold, Surrey), Townhouse Studios (Goldhawk Road, Londres) et studios CBS (Londres)
Durée 45:03
Genre R&B, pop, Pop rock
Producteur Phil Collins, Hugh Padgham
Label Virgin
Atlantic
Monde WEA

Albums de Phil Collins

Singles

  1. Thru These Walls
    Sortie : Octobre 1982 (Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni)[1]
  2. You Can't Hurry Love
    Sortie : octobre 1982 (Drapeau des États-Unis États-Unis)
  3. I Don't Care Anymore
    Sortie : février 1983 (Drapeau des États-Unis États-Unis)
  4. Don't Let Him Steal Your Heart Away
    Sortie : mars 1983 (Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni)
  5. I Cannot Believe It's True
    Sortie : avril 1983 (Drapeau des États-Unis États-Unis)
  6. Why Can't It Wait 'Til Morning
    Sortie : mai 1983 (Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni)
  7. It Don't Matter to Me
    Sortie : août 1983 (Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas)

Huit des titres de l'album sont sortis en singles qui se sont classés dans les charts internationaux, notamment la reprise des Supremes, You Can't Hurry Love, qui est le principal succès de ce disque. Parmi les autres chansons, on retrouve l'instrumental The West Side et Thru These Walls, chanson sombre sur le voyeurisme narrant l'histoire d'un homme écoutant ses voisins à travers le mur qui prennent part à des activités nocturnes inconvenantes. Le sombre I Don't Care Anymore atteint la 39e place du Billboard Hot 100 aux États-Unis, lui donnant sa première nomination au Grammy Award de la meilleure performance rock vocale en 1984.

L'album est nommé d'après la chanson du même nom des Marx Brothers, figurant dans le film L'Explorateur en folie (1930).

Contexte et enregistrement

En décembre 1981, le groupe Genesis, auquel appartient Phil Collins, se met en pause de huit mois après avoir joué en concert des chansons de leur album Abacab (1981). Collins commence à travailler sur la suite de son premier album studio solo, Face Value (1981), qui concerne principalement des événements de sa vie personnelle, notamment son divorce avec sa première femme[2]. Il est au courant que Hello, I Must Be Going! contient des quantités encore plus importantes de chansons concernant sa vie privée, et raisonne sa concentration sur le fait de se sentir coupable concernant le divorce et « d'être purement sentimental à ce sujet[3] ». Il décrit l'album des années plus tard : « Si mon premier album était "Je suis divorcé et je suis misérable"... mon suivant était "Je vais tailler ce connard en pièce"[4] ». Cependant, après avoir rencontré sa deuxième épouse Jill Tavelman et sorti Hello, I Must Be Going!, Collins note un changement dans son écriture: « [Je suis] plus heureux [...] J'écris des chansons heureuses maintenant[3] ».

L'album contient des éléments de groove pop que Collins utilisera davantage avec son prochain album studio solo, No Jacket Required (1985)[2]. I Cannot Believe It's True est comparé à I Missed Again de Face Value (1981) « jusqu'aux rythmes ondulants et aux cuivres qui se balancent[2] ». Collins avoue « un manque flagrant de jugement » en enregistrant la batterie pour Thru These Walls car le jeu de batterie qu'il utilise correspondait à ce qu'il avait fait pour In the Air Tonight de Face Value (1981). Pour lui, c'est la seule comparaison entre les deux albums, bien qu'on lui rappelle le contenu similaire présent sur Hello, I Must Be Going![3]. En plus de cela, selon Collins, Don't Let Him Steal Your Heart Away et Why Can't It Wait 'Til Morning datent des sessions Face Value en 1978-79[5].

Pochette

La pochette de l'album contient diverses photographies de la vie de famille de Collins, qu'il avait également réalisées pour Face Value (1981). Collins veut que les deux albums soient un « ensemble assorti, quelque chose qui semble provenir du même type[3] ». Inclus est une photo de son jeune fils Simon dans un costume de Superman, que Collins a trouvé humoristique à inclure, mais découvre plus tard que certaines personnes l'ont mal interprétée en concentrant trop l'album sur sa vie personnelle[3].

RĂ©ception critique

Notation des critiques

Hugh Fielder de Sounds fait l'éloge de Hello, I Must Be Going! comme « un successeur plus large, plus fort et mieux exécuté de Face Value », écrivant: « L'inspiration originale peut être de seconde main mais l'exécution et le personnage sont entièrement les siens[14] ». Dans Rolling Stone, John Milward déclare à propos du disque: « Malgré sa vantardise anti-tendance d'un enregistrement de huit pistes, le riche lustre de l'album est de la vieille école de rock classique. En fait, l'album sonne comme du Genesis dépouillé, décoratif mais pas trop ostentatoire[12] ». L'écrivain du NME Graham K. Smith est moins enthousiaste, critiquant les paroles comme excessivement apitoyées sur soi et la musique comme imprégnée de « flagrants manuels de commercialisations »; il trouve que l'album « s'effondre de manière retentissante entre les deux tabourets du "rock significatif "et de la pop jetable, se vautrant dans tous les pires aspects des deux sans aucune grâces salvatrices[16] ».

Rétrospectivement, le critique d'AllMusic Stephen Thomas Erlewine déclare que Collins « avait commencé à injecter dans son écriture pop hautement mélodique plus d'influences soul et R&B » sur Hello, I Must Be Going!, avec des résultats mitigés: « Bien que certains morceaux aient réussi, une grande partie de cela a montré qu'il était encore en train de comprendre comment incorporer les techniques R&B dans son style[17] ». Dans une critique ultérieure de l'album pour AllMusic, Tim Sendra est plus favorable, le jugeant « un successeur gagnant qui montre à Collins qu'il contrôle totalement l'écriture et la production[6] ».

Postérité

Collins soutient l'album avec une tournée de concerts en Europe et en Amérique du Nord entre novembre 1982 et février 1983. Il joue avec un groupe de neuf musiciens[3] qui comprenait les musiciens en tournée de Genesis Chester Thompson et Daryl Stuermer, et les Phenix Horns.

L'album est réédité et remasterisé par Steve Hoffman pour le label Audio Fidelity en 2011 sur Gold CD. L'album est également réédité dans le cadre de la série Take a Look at Me Now de remasterisation d'albums studio de Phil Collins en 2016, avec un nouveau deuxième disque de chansons bonus.

Fiche technique

Liste des chansons et réédition

Toutes les chansons sont écrites et composées par Phil Collins, excepté You Can't Hurry Love écrite par Holland–Dozier–Holland.

No Titre Durée
1. I Don't Care Anymore 5:00
2. I Cannot Believe It's True 5:14
3. Like China 5:05
4. Do You Know, Do You Care? 4:57
5. You Can't Hurry Love 2:50
6. It Don't Matter to Me 4:12
7. Thru These Walls 5:02
8. Don't Let Him Steal Your Heart Away 4:43
9. The West Side 4:59
10. Why Can't It Wait 'Til Morning 3:01
Édition deluxe 2016 - disque deux : Hello! Extras
No Titre Durée
1. I Don't Care Anymore (live 1985) 6:30
2. I Cannot Believe It's True (live 1982) 5:29
3. Like China (live 1985) 5:41
4. You Can't Hurry Love (live 1985) 3:04
5. It Don't Matter to Me (live 1985) 4:23
6. The West Side (répétition 1996) 7:37
7. People Get Ready (live 1982) 3:18
8. Thru These Walls (live 1982) 5:03
9. It's Alright (live 1985) 2:22
10. Oddball (demo "Do You Know, Do You Care?") 4:30
11. Don't Let Him Steal Your Heart Away (demo) 4:42

Musiciens

  • Cordes :
    • Martyn Ford : direction des cordes, arrangements des cordes et des cuivres, mix (5, 8, 10)
    • Gavyn Wright : Premier violon
    • The Mountain Fjord Orchestra : cordes et cuivres

Équipe technique

  • Phil Collins : Production
  • Hugh Padgham : Assistant production, ingĂ©nieur du son
  • Howard Gray : IngĂ©nieur du son assistant
  • Martyn Ford : IngĂ©nieur du son (parties orchestrales)
  • Mike Ross : IngĂ©nieur du son
  • Ian Cooper : Mastering
  • Trevor Key : Photographie extĂ©rieure de la pochette

Classements et certifications

Classements hebdomadaires

Classements annuels

Classement (1982) Meilleure
place
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard 200)[33]23
Drapeau des États-Unis États-Unis (Cash Box)[33]33
Drapeau de la France France (SNEP)[33]11

Classements des singles

Année Titre Classements
UK[34] US[35] US A.C.[35] US Rock[35] CAN[20] AUS[19] NZ[36] GER[37] NL Top 100[38] NL Top 40[39] AUT[40] FRA[41] IRE[42] SPN[43] SWE[44] SWI[45]
1982 Thru These Walls 56 — — 34 — — — — 48 — — 15 27 15 — —
You Can't Hurry Love 1 10 9 24 9 3 9 3 1 1 3 3 1 11 6 3
Do You Know, Do You Care? — — — 41 — — — — — — — — — — — —
1983 I Don't Care Anymore — 39 — 3 — — — — — — — — — — — —
Don't Let Him Steal Your Heart Away 45 — — — — — — — — — — — 18 — — —
Why Can't It Wait 'Til Morning 89 — — — — — — — — — — — — — — —
I Cannot Believe It's True — 79 — — — — — — — — — — — — — —
It Don't Matter to Me — — — — — — — — 46 — — — — — — —
Like China — — — 17 — — — — — — — — — — — —
"—" signifie que la publication est soit non publiée, soit non classée dans le pays correspondant

Certifications

Pays Certification Ventes
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (BVMI)[46] Disque de platine 2 Ă— Platine 1 000 000
Drapeau de l'Argentine Argentine (CAPIF)[47] Disque de platine Platine 60 000
Drapeau de l'Autriche Autriche (IFPI Austria)[48] Disque d'or Or 25 000
Drapeau de l'Espagne Espagne (PROMUSICAE) Disque de platine Platine 100 000
Drapeau des États-Unis États-Unis (RIAA)[49] Disque de platine 3 × Platine 3 000 000
Drapeau de la France France (SNEP)[50] Disque de platine 2 Ă— Platine 600 000
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (NVPI) Disque d'or Or 50 000
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (BPI)[51] Disque de platine 3 Ă— Platine 900 000
Drapeau de la Suisse Suisse (IFPI Switzerland)[52] Disque de platine Platine 100 000

Références

  1. (en) « Phil Collins singles »
  2. Nick Deriso, « 35 Years Ago: Phil Collins Releases Murky 'Hello I Must Be Going' », Ultimate Classic Rock (consulté le )
  3. Paul Colbert, « Then there was... 1 », Melody Maker,‎ , p. 13, 36 (lire en ligne, consulté le )
  4. Andy Greene, « Phil Collins: My Life in 15 Songs », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. J.D. Considine, « The Second Coming of Phil Collins », Musician,‎ (lire en ligne)Inscription nécessaire
  6. Tim Sendra, « Hello, I Must Be Going! – Phil Collins », AllMusic (consulté le )
  7. Colin Larkin, The Encyclopedia of Popular Music, Omnibus Press, , 5th concise éd. (ISBN 978-0-85712-595-8), « Collins, Phil »
  8. Stevie Chick, « Phil Collins: Hello, I Must Be Going! », Mojo, no 269,‎ , p. 105
  9. Evan Sawdey, « Phil Collins: 2016 Rhino Reissues (Part One) », sur PopMatters, (consulté le )
  10. John Aizlewood, « Phil Collins: Hello, I Must Be Going! / Dance into the Light », Q, no 359,‎ , p. 119
  11. Mark Elliott, « Phil Collins – Hello, I Must Be Going, Dance into The Light », Record Collector, no 452,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. John Milward, « Hello, I Must Be Going », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. J. D. Considine, The New Rolling Stone Album Guide, Simon & Schuster, , 4th éd., 181–82 (ISBN 0-7432-0169-8), « Phil Collins »
  14. Hugh Fielder, « Within these walls... », Sounds,‎
  15. John Lewis, « Phil Collins: Hello, I Must Be Going / Dance into the Light », Uncut, no 228,‎ , p. 90
  16. Graham K. Smith, « Old Groucho », NME,‎
  17. Stephen Thomas Erlewine, « Hello, I Must Be Going! – Phil Collins » [archive du ], AllMusic (consulté le )
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