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Hector de Saint-Denys Garneau

Hector de Saint-Denys Garneau (MontrĂ©al, - Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, ) est un poĂšte essayiste canadien prĂ©curseur de la renaissance littĂ©raire au QuĂ©bec. Il est principalement reconnu pour son travail littĂ©raire – notamment, pour l’unique livre publiĂ© de son vivant, intitulĂ© Regards et Jeux dans l'espace, paru en 1937 –, mais il a Ă©galement Ă©tĂ© peintre.

Hector de Saint-Denys Garneau
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Formation
Activités
ƒuvres principales

Biographie

Hermine, Pauline et de Saint-Denys Garneau, été 1916

Né à Montréal, de Saint-Denys Garneau est issu d'une famille aisée et d'une lignée d'intellectuels[1] - [2] - [3]. Fils de Paul Garneau et d'Hermine Prévost, il est également l'arriÚre-petit-fils de l'historien François-Xavier Garneau, le petit-fils du poÚte Alfred Garneau, le neveu de l'historien Hector Garneau et le cousin de l'écrivaine Anne Hébert[2]. Il passe une partie de sa vie à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, au manoir Juchereau-Duchesnay[4].

Sainte-Catherine

Pauline, Hermine et de Saint-Denys en 1915 (Collection Denyse Garneau Beauchamp)

Durant toute son enfance, de Saint-Denys Garneau vit Ă  Sainte-Catherine des jours parfaitement heureux, sans histoire. Il savoure l’extraordinaire libertĂ© que permet la vie de campagne sans avoir Ă  subir la moindre contrainte scolaire puisqu’il n’entrera Ă  l’école qu’à l’ñge de dix ans[5]. Le manoir est son unique monde, son horizon, son pays. Il y apprend Ă  vivre prĂšs de la nature et en dehors de toute sociĂ©tĂ© autre que la famille, Ă  l’écart du village comme de la ville. Son imagination est libre de se projeter dans toutes les directions tant son existence y Ă©chappe aux servitudes et aux obligations de la vie quotidienne. Bien sĂ»r, c’est le propre de l’enfance d’habiter le 'paradis des libertĂ©s'. Mais l’insularitĂ© du manoir est bien rĂ©elle : c’est un monde Ă  part, oĂč la cellule familiale s’épanouit Ă  l’aise, en toute sĂ©curitĂ© et, au milieu d’un dĂ©cor idyllique[6].

Le manoir Juchereau-Duchesnay à Sainte-Catherine au début des années 1940, photo de De Saint-Denys Garneau. (Fonds Georges Beullac)

Le coin du poĂšte

Il y a dans ce manoir ancien un romantisme auquel le jeune de Saint-Denys sera particuliĂšrement sensible. Comment ne pas trouver pittoresque et 'poĂ©tique' le moulin banal qui tombe en ruine ?[7]. DĂšs 1927, Ă  l’ñge de quinze ans, Garneau s’en inspirera pour crĂ©er deux tableaux Ă  l’huile et, peu aprĂšs, un poĂšme, « la premiĂšre piĂšce que j’ai Ă©crite qui peut s’appeler poĂ©sie[8] », confiera-t-il dans une lettre Ă  Françoise Charest en 1928. Le poĂšme sera publiĂ© dans La Revue scientifique et artistique ( n° 5 mai 1928 ) sous le titre « Le Coin du poĂšte ». InutilisĂ©, le moulin ne fonctionne plus ; de mĂȘme 'La chaufferie'[9], situĂ©e juste Ă  cĂŽtĂ© n’est plus bonne Ă  rien.

De Saint-Denys Garneau [DĂ©tail d’une Ă©tudes]. 20,3 x 24,9 cm. Collection Giselle Huot (Anciennement coll. BenoĂźt Lacroix.)
Paulo, de Saint-Denys et Pauline Garneau (Collection Denyse Garneau Beauchamp)

Ces bĂątiments « appartiennent Ă  une Ăšre rĂ©volue, celle d’une petite industrie artisanale contrĂŽlĂ©e par le seigneur[7]. » On produisait de la farine, on exploitait la forĂȘt, on Ă©levait quelques animaux. . . Garneau Ă©voquera ce monde en train de finir dans un deuxiĂšme poĂšme, inspirĂ© de la mort du moulin[7] : « Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rĂȘve[10]. » L’écrivain s’identifie d’avantage aux alentours : « C’est dans ce pays charmant, parmi ces paysages poĂ©tiques que s’est formĂ©e mon Ăąme, c’est lĂ  qu’elle a conçu ses aspirations artistiques, qui dirigent ma volontĂ© plus que toute autre chose[11] - [12]. »

Tout nous oublie

À aucun moment de Saint-Denys ne cherchera Ă  savoir qui Ă©taient ses ancĂȘtres enterrĂ©s dans le minuscule cimetiĂšre du village et dont ils sont en quelque sorte les propriĂ©taires Ă©ternels. L’appartenance Ă  une lignĂ©e de seigneurs, comme le soulignera son frĂšre Jean, dans ses mĂ©moires inĂ©dits, n’a jamais beaucoup Ă©mu le fils aĂźnĂ© d’Hermine : « de Saint-Denys ne fait mĂȘme pas mention du fait qu’il s’agissait du lot seigneurial »[13]. L’histoire de sa famille n’intĂ©ressera guĂšre cet Ă©crivain. Face au cimetiĂšre, devant le 'beau Christ en bronze' qui tend ses bras vers le ciel, l’adolescent aura cette rĂ©flexion mature : « Oui, c’est bien lĂ  que l’on oublie tout ; et c’est lĂ  aussi que tout nous oublie[14]... »

Le roman familial

Le prĂ©nom mĂȘme de ce fils aĂźnĂ©, « de Saint-Denys », vient pourtant de l’ancĂȘtre Nicolas Juchereau, dont le patronyme « de Saint-Denys » est Ă©voquĂ© dĂšs 1670 dans les Relations des JĂ©suites[Note 1]. Son fils Ignace (1658-1715) ajoutera Ă  son nom celui de Duchesnay, et la lignĂ©e des Juchereau Duchesnay se rĂ©pandra par la suite dans plusieurs rĂ©gions du QuĂ©bec[15].

Seigneurie de Fossambault

L’un des petits-fils de Nicolas Juchereau de Saint-Denys, Antoine Juchereau Duchesnay (1704-1772), fils d’Ignace, hĂ©rite en 1715 de la seigneurie de Fossambault, qui ira ensuite Ă  son petit-fils Michel-Louis Juchereau Duchesnay (1785-1838), gendre de Charles de Salaberry et hĂ©ros comme lui de la cĂ©lĂšbre bataille de 1813 Ă  ChĂąteauguay. Michel est dĂ©crit comme appartenant Ă  l’une des plus riches familles de l’aristocratie seigneuriale de la rĂ©gion de QuĂ©bec[16]. C’est lui qui dĂ©veloppe la seigneurie de Fossambault, notamment grĂące Ă  l’arrivĂ©e d’immigrants, principalement des fermiers venus d’Irlande avant la grande famine du milieu du xixe siĂšcle. Le nombre d’immigrĂ©s irlandais est si Ă©levĂ© que le village prendra en 1821 le nom de «mission Saint-Patrice» (St. Patrick’s Settlement) avant d’ĂȘtre rebaptisĂ© Sainte-Catherine-de-Fossambault en 1824, du nom de la seigneurie. Ce n’est pas un hasard si la croix de la famille Juchereau Duchesnay domine tout le cimetiĂšre de Sainte-Catherine: le 20 avril 1833, Michel-Louis a cĂ©dĂ© Ă  la fabrique le lopin de terre qui sert de cimetiĂšre catholique[17].

Plaque Ă  l’entrĂ©e du cimetiĂšre Juchereau-Duchesnay

Antoine Duchesnay, personnage public qui compte parmi l’élite politique canadienne du xixe siĂšcle — et dont le portrait orne un mur de la salle Ă  manger du manoir —, sera Ă©lu dĂ©putĂ© de Portneuf sous l’Union en 1848 jusqu’à la dissolution de la Chambre en 1851. Il est appelĂ© au SĂ©nat fĂ©dĂ©ral en 1867 comme membre du Parti conservateur, jusqu’à sa dĂ©mission en 1871. À sa mort il est propriĂ©taire notamment de la seigneurie de Fossambault. Son corps est inhumĂ© sous le banc seigneurial dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fossambault. Toute trace de ce qu’on nommait bĂątardise sera alors effacĂ©e et les enfants du sĂ©nateur n’auront pas Ă  payer le prix de leur "naissance illĂ©gitime".

« de Saint-Denys »

Aux yeux du biographe Michel Biron il ne saurait y avoir de doute sur le prĂ©nom qu’il convient de donner Ă  Garneau : ce ne peut ĂȘtre que « de Saint-Denys » et non pas « Saint-Denys » ni « "Hector" de Saint-Denys »[18]. Le prĂ©nom Hector, attribuĂ© sur l’acte de baptĂȘme en l’honneur d’Hector PrĂ©vost, l’oncle d’Hermine, n’est jamais utilisĂ©[19].

Plus qu’une coquetterie, le prĂ©nom « de Saint-Denys » rĂ©vĂšle le statut particulier de l’écrivain au sein de sa famille : s’il le rattache aux autres de Saint-Denys de la lignĂ©e Juchereau Duchesnay, il le sĂ©pare de ses deux frĂšres aux prĂ©noms ordinaires, Paul et Jean. Surtout ce prĂ©nom le distingue bien malgrĂ© lui des garçons de sa gĂ©nĂ©ration voir, du reste de la sociĂ©tĂ© canadienne-française de l’époque. Son prĂ©nom prĂȘtait parfois Ă  rire, comme en tĂ©moignent les voisins Beaumont, qui surnommeront de façon moqueuse le poĂšte « Sans-GĂ©nie-Garneau[19] ». Autre indice du fardeau d’un tel prĂ©nom : en dehors de la famille immĂ©diate et des ami(e)s de Garneau, on ne saura jamais — et encore aujourd'hui — comment l’épeler : tantĂŽt avec un trait d’union, tantĂŽt sans, tantĂŽt avec un « de », tantĂŽt sans, tantĂŽt avec un y, tantĂŽt avec un i[20].

Le monde disparu

Sainte-Catherine de Fossambault telle que l'a connue de Saint-Denys Garneau (Collection Jean Garneau)

Au demeurant le rĂ©cit gĂ©nĂ©alogique est Ă  peu prĂšs absent des diffĂ©rentes versions de l’autobiographie que Garneau entreprendra de faire au dĂ©but de son Journal en 1927, puis en 1929. On n’y trouve qu’une brĂšve rĂ©fĂ©rence au passĂ© familial : « J’avais trois ans et ma sƓur quatre lorsque nous allĂąmes vivre Ă  la campagne, au vieux manoir de Fossambault, qui avait Ă©tĂ© bĂąti par le seigneur Juchereau Duchesnay, grand-pĂšre de maman, de l’une des plus anciennes familles canadiennes-françaises[21]. » Pour le reste, tous ses mĂ©moires dĂ©crivent le manoir et ses alentours, la riviĂšre, les montagnes, le chemin du village, telle habitation, tel paysan.

L’« Île d’Ithaque » aujourd'hui ( 24 octobre 2020. )

Garneau Ă©vitera de raconter la vie de ses ancĂȘtres dont les noms flottent autour de lui comme autant de symboles d’'un monde disparu'[20].

Voilà les prédictions !

De Saint-Denys Garneau Ă©voque ainsi le souvenir de sa premiĂšre peinture comme le dĂ©but d’une vocation : « J’avais sept ans. Dans le grand salon du manoir, tout Ă©tait calme. Mon oncle sur son Ă©ternelle chaise berceuse fumait son Ă©ternelle pipe en lisant quelque livre d’histoire, sans doute, selon son habitude. Le vieux gros chien jaune ronflait bĂ©atement, Ă©tendu devant l’ñtre oĂč craquait un bon feu qui faisait tout danser dans la chambre. Et moi, je m’étais, sans dĂ©ranger personne, assis prĂšs de la fenĂȘtre et je peignais, enthousiaste que j’étais d’un si beau soir d’hiver. Sans doute, on me fĂ©licita, une fois mon Ɠuvre finie, et l’on Ă©tait enchantĂ©. On me prĂ©dit mĂȘme que j’aurais du talent. VoilĂ  les prĂ©dictions ! À sept ans j’avais beaucoup de talent, et Ă  douze je me rendis compte que j’aurais peut-ĂȘtre des dispositions et qu’en travaillant, j’aurais du talent, un peu[22]. »

De Saint-Denys Garneau, Sans titre [L’üle aux deux arbres] dĂ©tail : huile sur toile, 24 × 21,5 cm (Collection privĂ©e)

Naissance à l’art

Garneau n’est pas seul Ă  croire qu’il a du talent : on le lui dit trĂšs tĂŽt et on le lui rĂ©pĂ©tera pendant toute sa jeunesse. Aucun obstacle ne s’élĂšve devant lui ; au contraire, il ne rencontre sur son chemin que les encouragements affectueux de sa mĂšre, de son oncle Saint-Denys, de ses autres parents qui forment longtemps Ă  ses yeux toute la sociĂ©tĂ©, puisqu’il ne va toujours pas Ă  l’école[17]. Parler de sa naissance Ă  l’art c’est d’une certaine façon prolonger le culte de la singularitĂ©. Rares sont les Ă©crivains, au Canada français, pouvant compter sur une telle disposition aristocratique pour les choses de l’esprit. Cela explique en grande partie que la littĂ©rature, rĂ©putĂ©e inutile dans bien des familles bourgeoises, soit si spontanĂ©ment valorisĂ©e dans l’entourage immĂ©diat de Garneau. On est loin de la « sociĂ©tĂ© d’épiciers » dĂ©criĂ©e par le poĂšte Octave CrĂ©mazie au xixe siĂšcle : chez Garneau – et ce sera tout aussi vrai chez sa cousine Ă©loignĂ©e Anne HĂ©bert –, la poĂ©sie est honorable[17].

L’humour de Garneau

Par son sang et par son nom, sa famille a acquis le privilĂšge de vivre un peu en dehors du monde, dans un environnement exceptionnel qui tient presque du jardin d’Éden. Face Ă  cette fiction, il ne se rĂ©voltera jamais, mais il emploiera son arme de prĂ©dilection pour mettre Ă  distance tout conflit potentiel : l’humour. Selon plusieurs tĂ©moignages, Garneau parlait presque toujours de son ascendance en la tournant en dĂ©rision, parfois mĂȘme en s’amusant aux dĂ©pens d’autrui[23].

Le « comĂ©dien » de Saint-Denys avec AndrĂ©e, Raymond et Marcelle Gourdeau, Ă  l’étĂ© 1938 (Collection Denyse Garneau Beauchamp)

Deux anecdotes rapportĂ©es par son ami Louis Rochette illustrent sa maniĂšre de jouer avec l’imagerie familiale. En 1938, en visite chez les Gourdeau, qui Ă©taient encore officiellement des censitaires, Garneau rĂ©clamera Ă  la blague la rente seigneuriale Ă  une des filles du cultivateur : « Mais voyons, tu ne sais pas que c’est aujourd’hui que le paiement de votre rente seigneuriale est Ă©chu ? Le non-paiement de la rente seigneuriale donne au seigneur, ma mĂšre, recours en loi contre vous. Ça peut aller jusqu’à la saisie du terrain visĂ© par cette rente avec tout immeuble y dessus Ă©rigĂ© ! » La jeune femme, mal Ă  l’aise, ne saura comment rĂ©agir jusqu’à ce que Garneau pouffe de rire. Autre signe du statut des Garneau : ils auront droit Ă  une ligne tĂ©lĂ©phonique particuliĂšre avec un seul abonnĂ©. Leur numĂ©ro sera le 2. Louis Rochette demandera un jour Ă  Garneau ( 1940 ) comment sa famille avait pu accepter de ne pas avoir le numĂ©ro 1. Garneau lui rĂ©pondra sur un ton ironique : « Voyons, Louis, tu devrais savoir que le numĂ©ro 1 appartient d’office au curĂ© ! [24] »

La vie de collĂšge

La famille s'installe Ă  Westmount[Note 2], Ă  MontrĂ©al, en 1923[25]. Il poursuit ses Ă©tudes classiques dans diffĂ©rentes institutions montrĂ©alaises (CollĂšge Sainte-Marie, CollĂšge Loyola et CollĂšge Jean-de-BrĂ©beuf)[3] - [26]. Pendant trois ans, il frĂ©quente l'École des Beaux-Arts de MontrĂ©al pour se former Ă  la peinture (1924-1927), oĂč il cĂŽtoie Jean Palardy[27], Jori Smith[Note 3], Paul-Émile Borduas et Jean Paul Lemieux[28]. Il retrouve les trois derniers Ă  l’atelier d’Edwin Holgate, oĂč il s’exerce Ă  l’art du nu (1932)[Note 4]. Il se lie plus tard avec d’autres peintres dont Louis Muhlstock (1935)[29] et John Lyman (1939)[30] et des critiques d’art.

De Saint-Denys, Paul, Jean et Paulo Garneau en 1933

De Saint-Denys Garneau remporte un premier prix littéraire à l'ùge de quatorze ans pour son poÚme Le Dinosaure[31]. C'est en 1927 qu'il commence la rédaction de son Journal, qui s'étendra au moins jusqu'en 1939[32].

Gertrude Hodge et De Saint-Denys Garneau
De Saint-Denys Garneau, Jean Le Moyne et Robert Élie

En 1934, il participe Ă  la fondation de la revue La RelĂšve avec Jean Le Moyne et Robert Élie[Note 5] - [33], en plus de ces derniers, il correspond Ă©galement avec ses amis Claude Hurtubise, Gertrude Hodge[Note 6], Georges Beullac, Maurice HĂ©bert et sa fille[34], l'Ă©crivaine Anne HĂ©bert[Note 7] - [35]. Il publie rĂ©guliĂšrement des poĂšmes et articles dans diffĂ©rentes revues, La Revue scientifique et artistique[Note 8], La RelĂšve, Vivre[Note 9], Les IdĂ©es, Le Canada, L'Action nationale, La Renaissance et Nous, puis Ă  compte d’auteur un livre intitulĂ© Regards et Jeux dans l'espace, le seul livre paru de son vivant[Note 10].

Garneau, l'Ă©tĂ© avant sa mort, sur son « Île d’Ithaque ».

Il meurt en 1943 Ă  l'Ăąge de 31 ans, Ă  Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, prĂšs de QuĂ©bec[26]. Son dĂ©cĂšs est causĂ© par une crise cardiaque survenue le Ă  la nuit tombante, Ă  la suite d'un effort intense[Note 11], une remontĂ©e de la riviĂšre Jacques-Cartier Ă  contre-courant avec un canot lestĂ© d’une tente[36] - [37] - [Note 12].

ƒuvres

Regards et Jeux dans l'espace

Regards et Jeux dans l'espace, fac-simile

Regards et Jeux dans l'espace paraĂźt en , et aurait reçu un accueil plutĂŽt froid de la critique[Note 13], ce qui (aimons nous croire[38],) aurait ensuite bouleversĂ© profondĂ©ment l'auteur[39] - [40]. En rĂ©alitĂ©, « contrairement Ă  ce qu'on a pu dire, Garneau ne se laisse pas "abattre" » par la rĂ©ception critique, qui lui Ă©tait d'ailleurs largement favorable : Ici, ce qui est Ă  craindre, c'est le silence Ă©crit-il[41]. Aussi, un mois aprĂšs la parution, « il entreprend mĂȘme, ce qui est tout Ă  fait surprenant de sa part, une « campagne » publicitaire afin de faire connaĂźtre son livre et mĂȘme alors, Garneau n’entrevoit aucune difficultĂ© particuliĂšre du cĂŽtĂ© de la rĂ©ception critique »[42] - [Note 14] - [Note 15].

De Saint-Denys Garneau a construit le livre selon un plan trĂšs minutieux : la disposition des titres et des sections n’y dĂ©terminent aucunement la disposition des poĂšmes. En outre, on doit constamment sortir du texte et de sa comprĂ©hension et sauter Ă  la table des matiĂšres pour connaĂźtre les titres, les numĂ©ros ou l'ordre des poĂšmes, puisque dans le texte certains sont titrĂ©s, d'autres pas[43]. Ces choix ne sont pas arbitraires[44], la table des matiĂšres de l'Ă©dition originale ayant Ă©tĂ© mĂ©ticuleusement prĂ©parĂ©e par de Saint-Denys Garneau[45] - [46] - [Note 16].

Édition originale de 1937 : disponible en PDF (lire en ligne)

Regards et Jeux dans l'espace est composĂ© de vingt-huit poĂšmes et divisĂ© en sept sections, unifiĂ©es, lorsqu'on ajoute « Accompagnement », non numĂ©rotĂ©, Ă  la fin de la septiĂšme section, intitulĂ© « Sans Titre »[47]. Comme le souligne Romain LĂ©garĂ© : « le livre est soutenu, telle une nĂ©cessitĂ© vitale, par une loi indĂ©fectible, celle de l’unitĂ© des contraires »[48] - [49].

« La faction solitaire de de Saint-Denys Garneau est sans doute la seule façon de se tenir droit entre le ciel et la terre[Note 17], la seule façon de supporter le poids du temps, d'ĂȘtre ce chemin que nous sommes entre le dĂ©but de la fin. »

— Yvon Rivard, 1996[50]

On a longtemps confondu le « je » des diffĂ©rents locuteurs ( vivants, objets et 'autres' ) dans ce livre avec celui, plus effacĂ©[51], du poĂšte lui-mĂȘme[52] - [53] - [54]. Les poĂšmes sont toutefois mystĂšre suffisant[Note 18]. Concernant la forme inĂ©dite de cette poĂ©sie[55], François HĂ©bert Ă©crit :

« Dans un discours tout ce qu’il y a de plus dĂ©pouillĂ©, de plus simple en surface, mais aux registres extrĂȘmement variĂ©s, pour peu qu’on y prĂȘte l'oreille, Garneau a incrustĂ© mille et une surprises [...]: rimes ou assonances et renvois inattendus ('chaise', double contraction phonĂ©tique et sĂ©mantique d’un 'malaise' et d'une 'chose')[56], syntaxe heurtĂ©e ('vivre et l’art'), gambades phonĂ©tiques (de 'je' Ă  'jeu'[Note 19], de 'moi' Ă  'joie' en passant par 'pas'[Note 20]), brisures et bonds sĂ©mantiques (du 'corps' Ă  'l'Ăąme', de 'soi' au 'monde'). [...] Le vers est le plus souvent impair. Et irrĂ©gulier, fantasque mĂȘme, [...] avec ses Ă©carts, ses variations, ses arabesques. [...] Bizarrement disposĂ©s sur la page (en escalier, irrĂ©guliĂšrement espacĂ©s[Note 21]), les vers abondent en rimes imprĂ©vues, en allitĂ©rations astucieuses, placĂ©es comme au hasard [...] »[57] - [58] - [Note 22].

Alain Grandbois en rĂ©sume l’essentiel : « La poĂ©sie de Garneau [...] me semble fournir l'expression la plus parfaite de la plus Ă©tonnante libertĂ©. Elle dĂ©noue les chaĂźnes, s’évade et rejoint l'affranchissement total. »[59] - [Note 23]. MĂȘme si de Saint-Denys Garneau lui-mĂȘme aurait Ă©tĂ© déçu de son accueil, Regards et Jeux dans l'espace est aujourd'hui considĂ©rĂ© comme l'un des plus importants livres de la poĂ©sie quĂ©bĂ©coise[Note 24] - [60].

Lettres

La rĂ©cente dĂ©classification de nombreuses lettres inĂ©dites de Garneau invite Ă  une relecture de l’ensemble de sa correspondance, qui ne peut plus simplement ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă -cĂŽtĂ© de l’Ɠuvre[61], tant elle relie tous les morceaux de celle-ci[62]. Les lettres forment la partie la plus massive de son Ɠuvre (920 pages, « bien tassĂ©es »). Garneau aime Ă©crire de longues lettres, jusqu'Ă  Ă©puisement physique. Il y aborde ses lectures, compare tel et tel compositeur, commente une exposition de peintures, raconte une anecdote, brosse un portrait, dĂ©crit un paysage ( dĂ©jĂ  : 'en deux couleurs' )[63] - [64], etc : chaque fois, il 'promĂšne ce qu'il est parmi ce qu'il y a'[65], reconstituant avec prĂ©cision « chaque instant de ce qu'il prĂ©sente comme un jeu dont il est Ă  la fois le tĂ©moin[66] et l'acteur [67]». Son rĂ©cit se dĂ©roule « sous nos yeux telle une bande dessinĂ©e Ă  l’aide de lignes simples[Note 25], Ă  peine des esquisses. » Instant souvent « dĂ©crit avec une sensualitĂ© appuyer, narquoise, » comme si le poĂšte prenait, force est de le constater, grand plaisir Ă  ressentir ce qui d’ordinaire « ne suscite que rĂ©pulsion » : son rĂ©cit « corrige l’impression attendue, contredit l'idĂ©e reçue » ( encore de nos jours, ) qui veut que son parcours atypique « en ait Ă©tĂ© un de quasi-horreur »[68] - [Note 26]. Dans l’espace privĂ© de la lettre, sans la retenue imposĂ©e par la publication, De Saint-Denys Garneau aborde de façon trĂšs libre et terre Ă  terre la question centrale de tous ses Ă©crits : ĂȘtre [62].

Montage Ă  partir de lettres originales de Garneau. BibliothĂšque et Archives Canada

Dans le quasi roman que son ses lettres, le hĂ©ros est un « je » qui ne cesse d’interroger son rapport au monde, Ă  autrui et Ă  lui-mĂȘme[66], comme s'il n'Ă©tait jamais certain d’exister vraiment[65] - [Note 27]. On voit rarement quel est l’objet de la lettre garnĂ©lienne[Note 28], de sorte qu’on oublie sa visĂ©e immĂ©diate[69]. Certes, sa valeur documentaire est loin d'ĂȘtre nĂ©gligeable, mais elle demeure secondaire. C'est la trame ontologique, en rĂ©alitĂ©, « qui motive l’écriture Ă©pistolaire[69]. » À lire ses Lettres sous la forme d’un texte suivi, on arrive Ă  saisir la cohĂ©rence de ce personnage, pour qui « ĂȘtre est une activitĂ© de fiction », et Ă©crire, un absolu. Dans ses lettres — et comme si sa vie en dĂ©pendait — Garneau se donne tout entier, et toujours en interrogeant la valeur de ce « don » de soi, qu’est l’écriture[70].

« La correspondance du poĂšte de Saint-Denys Garneau est l’une des plus singuliĂšres qui soient. Qu’on la compare Ă  celles d’épistoliers d’ici ou d'ailleurs, il est difficile d’en trouver une seule qui lui ressemble vraiment. »

— Michel Biron, 2022[71]

Pour l’éditeur des Lettres, Michel Biron, « de Saint-Denys Garneau se rĂ©vĂšle un Ă©pistolier remarquable, tant par la qualitĂ© que par la quantitĂ© de lettres Ă©crites en une douzaine d'annĂ©es Ă  peine »[72]. En 2020, on dĂ©couvre « un Ă©pistolier passionnant qui met le meilleur de lui-mĂȘme dans ses lettres, mais aussi un personnage complexe, drĂŽle et attachant » Ă©crit Biron, « si diffĂ©rent du personnage figĂ© dans le rĂŽle de victime qu[’on] lui avait attribuĂ©, si diffĂ©rent aussi d’un Garneau austĂšre et triste [...] »[73] - [74] . Ses lettres sont « tout Ă  la fois une sorte de roman [...] et une forme d’essai[63]. » Elles racontent « l’histoire d’une vie avec une intensitĂ©, une luciditĂ© et une acuitĂ© supĂ©rieures Ă  tout ce que les amis de Garneau ou les commentateurs de son Ɠuvre ont tentĂ© de faire » et cette vie, « vibre de partout. »[75] - [76] - [Note 29].

Textes en prose

ƒuvres en prose par De Saint-Denys Garneau

De Saint-Denys Garneau a vĂ©cu intensĂ©ment, surtout dans la pĂ©riode qui va de 1929 Ă  1938, durant laquelle il s'est lancĂ© Ă  corps perdu dans l'Ă©criture. Bien que l'influence de courtes Ă©tudes en philosophie se fasse sentir dans ses articles et essais ( ƒuvres en prose )[77] - [78] son Journal et ses nombreuses Lettres[79] - [80] - [81], « toutes ses Ă©tudes ne seraient rien si de Saint-Denys Garneau n’avait fait Ɠuvre de formation personnelle [pratique qu'il nomme, non sans humour, 'phylosophie' sic]. Pour lui, la quĂȘte « intellectuelle » est basĂ©e sur la quĂȘte ontologique[82] - [Note 30] [c'est-Ă -dire, sur une « recherche de l'ĂȘtre »[83]], qui embrasse l’aventure spirituelle et artistique » Ă©crit l’éditrice des ƒuvres en prose Giselle Huot[84] - [85]. Aussi, « son Ɠuvre ne saurait ĂȘtre « comprise » ou [pire] « expliquĂ©e » sans accorder une grande part Ă  l’aventure ontologique[86], qui en est, du moins en ce qui concerne de Saint-Denys Garneau, l’alpha et l’omĂ©ga. »[87]

« [
] inĂ©galĂ©e jusqu’ici, l’expĂ©rience intellectuelle de Garneau devrait avoir un sens particulier pour nous et comporter un enseignement prĂ©cieux, car elle fut trĂšs profonde et poussĂ©e trĂšs loin. »

— Jean Le Moyne

Garneau Ă  Sainte-AdĂšle chez les Palardy juin 1932 (Fonds Anne-HĂ©bert)

La distinction entre les Ă©crits destinĂ©s Ă  la publication et les Ă©crits intimes ne fonctionne guĂšre dans le cas de Garneau[88] : les ƒuvres[Note 31] rĂ©unies en une Ă©dition princeps de 1 320 pages en 1971 n’avaient d’ailleurs pas Ă©tĂ© publiĂ©es du vivant de l’auteur, qu’il s’agisse des poĂšmes "retrouvĂ©s"[89] - [90], du Journal ou des lettres[91]. Or ces mĂȘmes Ɠuvres en comptent, aujourd'hui, tout prĂšs du double ; autant de pages "retrouvĂ©es" ou, tout rĂ©cemment dĂ©classifiĂ©es, qui, finalement, forment un « Tout » d’une singuliĂšre cohĂ©rence[92]. Biron remarque : « la presque totalitĂ© des Ă©crits de Garneau, c’est lĂ  un fait exceptionnel dans l’histoire de la littĂ©rature moderne, Ă©chappent Ă  la sphĂšre publique. »[93].

« Quand, en 1938, Garneau cesse de publier, il ne renonce pas pour autant Ă  l'Ă©criture[Note 32]. Il continue de s'interroger sur la nature de l'art et de s'intĂ©resser au problĂšme de l’énonciation littĂ©raire, problĂšme qui est toutefois dĂ©jĂ  devenu dans son Journal une question existentielle que Garneau pose de plus en plus Ă  partir de sa propre expĂ©rience. »

— François Dumont, 1993

Hébert souligne que de Saint-Denys Garneau « a su dire l'essentiel en peu de mots, avec une terrifiante et admirable authenticité » puis « le taire, pour nous le laisser retrouver. »[Note 33].

De Saint-Denys Garneau « Habitation du paysage » été 1933

Yvon Rivard constate : « De Saint-Denys Garneau est mort Ă  l'Ăąge de trente et un ans, en 1943. Il a connu depuis sa mort un long purgatoire dont il Ă©merge lentement depuis quelques annĂ©es [...] La plupart des Ă©crivains quĂ©bĂ©cois prĂ©fĂ©raient au 'mauvais pauvre' de De Saint-Denys Garneau (cf. ƒuvres en prose, p. 623 ss.) des Ɠuvres de rĂ©volte, de libĂ©ration, d'affirmation. [...] On comprend que plusieurs se soient dĂ©tournĂ©s de ce poĂšte qui a refusĂ© tous les subterfuges et toutes les consolations que lui offraient la littĂ©rature, la religion ou le pays. De Saint-Denys Garneau n'Ă©crit pas pour affirmer sa singularitĂ©, il Ă©crit pour essayer de trouver une rĂ©ponse Ă  la seule question qui importe [...] Quand il cesse de publier, ce n'est pas par rĂ©volte ou par dĂ©ception, c'est que le silence[66] lui est apparu comme la seule façon d'ĂȘtre. »[Note 34].

Journal

De Saint-Denys Garneau Journal 1929–1939

Entre 1929 et 1939, peut-ĂȘtre au-delĂ , de Saint-Denys Garneau tient son « Journal » formĂ© d'environ sept cahiers[94] - [95]. Selon François Dumont : « La diffusion du Journal souleva jusqu'en 2012 divers obstacles, notamment la censure et la volontĂ© des amis d’élaguer et de classer les textes selon leurs principes esthĂ©tiques », alors que de Saint-Denys Garneau lui-mĂȘme aurait d'emblĂ©e recherchĂ© un dĂ©sordre dans ses texte[94] - [96]. Il ajoute que : « La diversitĂ© des genres pratiquĂ©s et la dimension littĂ©raire de plusieurs d’entre eux font que le mot "journal" ne rend pas compte de sa nature particuliĂšre »[94]. En tentant de caractĂ©riser les formes que de Saint-Denys Garneau a expĂ©rimentĂ©es dans les cahiers qui nous sont parvenus — de l’examen de conscience Ă  la fiction, en passant par la lettre, les mĂ©ditations sur l’art, et le poĂšme : « Il ressort de cet examen que Garneau a progressivement mis en relation le discours rĂ©flexif avec les ouvertures qu’offraient la poĂ©sie et la fiction : une dynamique se dĂ©veloppe entre le bilan et l’esquisse[97] - [98], pour aboutir Ă  une forme d’écriture qui intĂšgre divers aspects du Journal »[94] - [99].

« J’aurais voulu dire : Je ne suis pas une personne qui vous parle, pas une personne cet ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©, dispersĂ©, sans centre rĂ©el. Mais j’espĂšre que vous n’auriez pas tort en croyant que vous pouvez encore vous adresser au centre Ă  un point, une petite flamme peut-ĂȘtre qui persiste, reste de ce qui fut ravagĂ© [...], oĂč persiste peut-ĂȘtre le lieu d’une espĂ©rance possible de n'ĂȘtre pas rejetĂ© de l’Être[83] - [82]. »

— Journal, 21 janvier 1939

On remarque une unitĂ© dans la diversitĂ© des formes empruntĂ©es par de Saint-Denys Garneau : « Au bout de son cheminement, de Saint-Denys Garneau arrive Ă  se dĂ©gager des conventions littĂ©raires pour trouver une forme totalisante ( mais toujours fragmentaire[66] ) par laquelle poĂ©sie et fiction sont liĂ©es Ă  l’existence ». Dumont note que tout en illustrant « des dimensions de l’écriture du cahier qui transforment les visĂ©es habituelles du journal intime [
] », les cahiers relĂšvent « d’une forme erratique et heuristique qui est sans doute plus proche de l’essai tel que l’entendait Montaigne que de ce que le mot "essai" a fini par dĂ©signer aujourd’hui »[94].

« Le mauvais pauvre va parmi vous Avec son regard en-dessous. » Feuillet 64 du manuscrit[Note 35] - [100].

ƒuvre picturale

GARNEAU n°26 (Details) Bibl. nat. du Qué.

L'Ă©ducation en arts visuels de De Saint-Denys Garneau se fait lorsqu'il frĂ©quente l'École des Beaux-Arts entre 1924 et 1927, l’atelier d’Edwin Holgate en 1932, mais surtout par une formation personnelle[3].

De Saint-Denys Garneau à Baie-Saint-Paul en août 1933 (Fonds Georges Beullac)

Il est principalement connu pour ses paysages[101], mais il a aussi rĂ©alisĂ© des portraits et des nus, travaillant Ă  la fois l’huile, le fusain et l’aquarelle[Note 36]. Selon Giselle Huot : « S'il n'a pas eu le temps de dĂ©velopper un style propre contrairement aux autres peintres de sa connaissance, son Ɠuvre picturale n'est pas sans mĂ©rite. »[102]. Ces Ɠuvres jettent un Ă©clairage particulier sur ses poĂšmes, et inversement[103]. D'aprĂšs ses lettres, son activitĂ© de peintre occupait une grande partie de sa vie intellectuelle et crĂ©atrice[Note 37]. Il n'a exposĂ© que trois fois de son vivant[104].

« [...] impression de nuit dans une rue Ă©troite de l’est. J'ai peint cela samedi d’aprĂšs une impression que j'ai eu la nuit prĂ©cĂ©dente. J'y ai surtout Ă©tudiĂ© une diffusion de lumiĂšre Ă©blouissante. » (Lettre Ă  Françoise Charest. Dimanche, 10 mai 1931[105])

Postérité

Durant la seule pĂ©riode 1937–1993, la production littĂ©raire quĂ©bĂ©coise dĂ©diĂ©e Ă  de Saint-Denys Garneau se chiffre Ă  625 titres selon les calculs de Sylvain Gagner : « soit, en moyenne 10,9 nouvelles entrĂ©es par an, ce qui est considĂ©rable. La production atteint presque une publication par mois (0,9 en fait). Cet Ă©norme corpus critique constitue probablement l’un des plus volumineux pour un auteur quĂ©bĂ©cois. »[106] - [Note 38] - [107]. de Saint-Denys Garneau est Ă©galement lu en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, mais aussi dans les pays non francophones oĂč il a Ă©tĂ© traduit[108] - [Note 39] - [109]. Il est Ă©galement reconnu par ses pairs comme une figure incontournable de la poĂ©sie quĂ©bĂ©coise[110]. L'Ă©crivain Gilles Marcotte et le poĂšte Gaston Miron le considĂ©raient comme « le plus grand poĂšte quĂ©bĂ©cois »[Note 40] - [111]. L'Ă©crivain Jacques Brault affirme que « nous ne savons rien des derniĂšres annĂ©es de l’écrivain, dans une solitude qu’il semble avoir Ăąprement dĂ©fendue comme le donne Ă  penser sa derniĂšre lettre laconique Ă  ses amis[112]. Qui pourrait affirmer qu'il n'y a pas atteint Ă  cette tranquillitĂ© de l’ñme, Ă  cet abandon de soi qui s'ouvre fugacement dans quelques poĂšmes ? »[53].

De Saint-Denys Garneau, lui-mĂȘme.
Photographie prise par de Saint-Denys Garneau : 24 décembre 1942. (Collection Denyse Garneau Beauchamp)

Des fonds d'archives consacrĂ©s Ă  l'auteur sont conservĂ©s au Centre d'archives de MontrĂ©al, Ă  la BibliothĂšque et Archives Canada, Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al et Ă  l’UniversitĂ© Laval[113] - [114] - [115] - [116].

Bourse Hector-De Saint-Denys-Garneau

Depuis 1998, la bourse Hector-De Saint-Denys-Garneau (1769G), volet crĂ©ation, rĂ©compense la meilleure crĂ©ation littĂ©raire en poĂ©sie. Elle s'adresse aux Ă©tudiants inscrits Ă  l’UniversitĂ© Laval et vise avant tout Ă  stimuler leur crĂ©ativitĂ©. Offerte Ă  chaque annĂ©e, la bourse de 1000$ est payĂ© Ă  parts Ă©gales par le Fonds de-Saint-Denys-Garneau et par la Fondation de Saint-Denys-Garneau.

Prix international Saint-Denys-Garneau

Le Prix international Saint-Denys-Garneau [sic], d’une valeur de 500$, salut la qualitĂ© et l’originalitĂ© d'un livre d'artistes. CrĂ©Ă© en 2002 par la Corporation Champs Vallons, un organisme Ă  but non lucratif, en collaboration avec les Ă©ditions Bell’Arte, maison du livre d’artistes, il vise Ă  faire dĂ©couvrir le livre d'artiste et les crĂ©ateurs quĂ©bĂ©cois, canadiens et Ă©trangers en lien avec la francophonie.

Prix Louis-Muhlstock

CrĂ©Ă© par le peintre en 1998, le Prix Louis-Muhlstock, consistant en une bourse de 500$, est offert Ă  un Ă©tudiant du DĂ©partement d'Ă©tudes françaises de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, pour rĂ©compenser le meilleur essai sur de Saint-Denys Garneau.

Toponymes

De Saint-Denys Garneau, Sans titre [La liseuse]. Huile sur toile, 17 × 12,7 cm. (Collection BibliothĂšque Anne-HĂ©bert, MunicipalitĂ© de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier)

Le chemin de la Liseuse est une piste cyclable et skiable qui passe dans la municipalitĂ© de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier puis longe la riviĂšre Jacques-Cartier. Son nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  une toile de De Saint-Denys Garneau[117], et partant, Ă  Anne HĂ©bert. Outre une reproduction de cette Ɠuvre, on y retrouve quatre poĂšmes qui reflĂštent la crĂ©ativitĂ© que ces lieux peuvent favoriser. Dans la municipalitĂ© mĂȘme se trouve l’école secondaire De Saint-Denys Garneau.

Poùmes mis en musique ( 1968–1998 )

  • Bruce Mather, Madrigal n°1, paroles de De Saint-Denys Garneau, [Et mon regard part en chasse]. Commande de Ten Centuries Concerts, et de la Commission des celĂ©brations du centenaire du Canada. CrĂ©ation: Toronto, 16 avril 1968. Mary Momson, soprano, Patricia Rideout, contralto, Robert Aitken, flĂ»te, Judy Luman, harpe, William Kuinka, mandoline, Andrew Benac, violon et Donald Whitton, violoncelle.
  • Bruce Mather, Madrigal n°2, [Figures Ă  nos yeux]. Pour soprano, contralto, flĂ»te, harpe, violon, alto et violoncelle, 10 min, MontrĂ©al, mars-juin 1968. Commande du Stratford Shakespearian Festival. CrĂ©ation: Stratford Festival, 27 juillet 1968, Margaret Zeidman, soprano, Muriel Greenspon, contralto, sous la direction de Bruce Mather. (Paris, Éditions Jean Jobert, 1970.)
  • Jean Papineau-Couture, Paysage en deux couleurs sur fond de ciel. Pour huit voix chantĂ©es, huit voix parlĂ©es, flĂ»te, hautbois, clarinette, basson, cor, deux violons, alto, violoncelle, contrebasse, piano, harpe, percussion, 12 min, CrĂ©ation: Zagreb, Yougoslavie, 9 mai 1969. ChƓur et ensemble de la radiodiffusion-tĂ©lĂ©vision de Zagreb, sous la direction d'lgor Kuljeric.
  • Serge Garant, Cage d'oiseau. Pour voix et piano (CrĂ©ation de 1963, MontrĂ©al, accompagnĂ© d'une choregraphie de Jeanne Renaud) Toronto, Berandol Music, 1969.
  • Bruce Mather, Madrigal n°3 (poem of Saint-Denys Garneau). Pour contralto, marimba, harpe et piano, 23 min, Commande de la Canadian Broadcasting Corporation. CrĂ©ation: Toronto, CBC Toronto Festivai, 21 juillet 1971, Patricia Rideout, contralto, Judy Lornan, harpe, John Engelmui, marimba, et Bruce Mather, piano.
  • Alain Gagnon, Que je t'accueille [Accueil], op. 15, pour voix moyenne et piano, 1968, Étiquette Radio Canada International, 1973, n° 393, Bruno Laplante, baryton, et Louis-Philippe Pelletier, piano.
  • Bruce Mather, Madrigal n°4, pour soprano, flĂ»te, piano et bande, 11 min 45. CrĂ©ation: MontrĂ©al, UniversitĂ© McGill, 13 avril 1973, Lyrics Arts Trio: Roben Aitken, flĂ»te, Mary Momsson, soprano, et Marion Ross, piano.
  • Serge Garant, Cage d'oiseau, pour voix et piano. ExĂ©cution: Paris, 1974, Berthe Kal, soprano, et Jacqueline Mefano, piano.
  • Denys Bouliane, Quatre chants de Saint-Denys Garneau, pour soprano, violoncelle et piano, 24 min, MontrĂ©al, Centre musical canadien, 1975.
  • Charles M. Wilson, Six Choral Pieces. Text by Saint-Denys Garneau (translated by John Glassco), pour choeur Ă  quatre voix mixtes et flĂ»te, 20 min, Toronto, Canadian Music Centre, 1976.
  • Charles M. Wilson, Les Solitudes. Text by Saint-Denys Garneau (translated by John Glassco), A song cycle for baritone and piano, Toronto, Canadian Music Centre, 23 mai 1976.
  • Serge Garant, Et je prierai ta grĂące, pour voix et piano, 1952, et Cage d'oiseau, pour voix et piano, 1962. Anthology of Canadian Music Music, Radio Canada International, 1978, Jean-Paul Jeannotte, tĂ©nor,' Pauline e Vaillancourt, soprano, et Louis-Philippe Pelletier, piano, Étiquette Doberman-Yppan, SociĂ©tĂ© Radio-Canada, DO 133, 1992.
  • Anne Lauber, Quatre mĂ©lodies de De Saint-Denys Garneau, pour tenor, soprano et piano, 1979.
  • Jean Vallerand, Quatre poĂšmes de Saint-Denys Garneau, pour voix et piano, Anthology of Canadian Music, Radio Canada International, 1984.
  • Jean Chatillon, Premier livre de mĂ©lodies. La voir des feuilles, FlĂ»te et RiviĂšre de mes yeux de De Saint-Denys Garneau, pour voix et piano, Éd. Jacques Ostiguy, 1985.
  • Denis Dion, À propos de Saint-Denys Garneau, pour choeur (douze voix) a cappella, MontrĂ©al, Centre musical canadien, septembre 1993.
  • Violaine Corradi, Saint-Denys Garneau’, lus par Paul-AndrĂ© Bourque, musique Violaine Corradi, MontrĂ©al, Éditions du NoroĂźt/Productions Transversales, 1993.
  • Serge Garant, de Saint-Denys Garneau: MĂ©lodies, Pour voix et piano, Étiquette Doberman-Yppan, DO 146, 1996.
  • Villeray, Musique sur de Saint-Denys Garneau, RĂ©alisation Villeray, Productions Saint-Denys, 1998, 62 min. Douze musiciens invidividuels. Dix-huit poĂšmes mis en musique.

Manuels et histoires des littĂ©ratures ( 1964–1989 )

  • (en) B. K. Sandwell, « Saint-Denys-Garneau », S .H. Steinberg (ed.), Cassell 's Encyclopaedia of Literature, New-York/London, Cassell, 1964, p. 1793-1794.
  • Gonzague Truc (dir.), Histoire de la IittĂ©rature contemporaine, Casterman, 1964, 357 p.: p. 347.
  • Henri Clouard (dir.), Histoire de la littĂ©rature française, Paris, Albin Michel, 1965, 678 p.: p. 632-633.
  • Jean Calvet, « Saint-Denys Garneau », Petite histoire illustrĂ©e de la littĂ©rature française, Paris, Éditions J. de Gigord, 1966, 263 p.: p. 259.
  • Joseph Majault, LittĂ©ratures de notre temps, Casterman, 1968, 325 p.: p. 291.
  • (en) Arthur Smith, Oxford Book of Canadian Verse, London/New-York, Oxford University Press, 1965, 445 p.: P. 292-303.
  • Saint-Denys Garneau, PrĂ©sentation par Eva Kushner, Choix de textes, inĂ©dits, Bibliographie, Paris, Éditions Pierre Seghers, Coll. «PoĂštes d'aujourd'hui», 1967, 191 p.: p. 121-189.
  • (uk) Wolfram Burghardt, PoĂ©sie/QuĂ©bec : de Saint-Denys Garneau Ă  nos jours, Paris, Éditions du Jour, 1972, 345 p. Anthologie traduite en ukrainien.
  • (ro) A. L. Andriotin, Antologie de poezie canadia, [roumain], CuvĂźnt inaĂźnte de Ursula Schiopu, Buceresi, Editura Minerva, 1976, 364 p.
  • (en) William Stewart (ed.), « Garneau, Hector de Saint-Denys », The Macmillan Dictionary of Canadian Biography, Toronto, Macmillan of Canada, 1978, p. 290.
  • LĂ©on Thoorens (Ă©d.), Panorama des LittĂ©ratures, (vol. 8: IsraĂ«l, Japon et Canada), Paris, Marabout universitĂ©, 1970, 314 p.: p. 305-306.
  • GĂ©rard Tougas, « Saint-Denys Garneau », Histoire de la littĂ©rature canadienne-francaise, Paris, PUF, 1974, 270 p.: p. 203-206.
  • (ru) N. I. Vannikova, = La LittĂ©rature canadienne de langue française (1945-1960), [en russe], Moscou, = Éditions École SupĂ©rieure, 1974, 96 p.
  • Laurent Mailhot, La LittĂ©rature quĂ©bĂ©coise, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, no. 1579, 1974, 128 p.: pp. 40, 49, 64-65, 119 et 120.
  • Jean Rousselot, « GARNEAU (Saint-Denys) », Dictionnaire de la poĂ©sie française contemporaine, Paris, Larousse, 1968, 256 p.: p. 108.
  • Philippe Van Tieghem (dir.), « Garneau (Hector Saint-Denys [sic]) », Dictionnaire des LittĂ©ratures, Paris, Quadrige/PUF, 1984, vol. II, p. 1495-1496.
  • (it) Francesco Licinio Galati (dir.), « GARNEAU, Hector de Saint-Denys », Dizionario della Letteratura Mondiale, Roma, Edizioni Paoline, 1980, p. 1148.
  • (en) John Wakeman (ed.), « Garneau, Hector de Saint-Denys », World Authors, New York, The Wilson Authors Series, 1980, 894 p.: p. 297-298.
  • Pierre Brunel (dir.), « Saint-Denys Garneau, Hector de », Dictionnaire des Ă©crivains du monde, Paris, Fernand Nathan, 1984, 584 p.: p. 459.
  • (en) Dennis Poupard (ed.), « Hector (de) Saint-Denys Garneau », Twentieth-Century Literary Criticism, Detroit, Gale Research Book Tower, vol. XVIII, 1984, p. 193-205.
  • (ro) Virgil Teodoescu, Saint-Denys Garneau : Steaua Marilor Lacuri, poeti canadieni, [roumain], Buceresti, Editura Univers, 1981, 208 p.
  • John Hare, « ƒuvres littĂ©raires mises en musique », Helmut Kallmann (dir.), EncyclopĂ©die de la musique au Canada, 1981, vol II, p. 2434-2436.
  • Anthologie de la poĂ©sie française du XXe siĂšcle, de Paul Claudel Ă  RenĂ© Char, Paris, Gallimard/PoĂ©sie, 1983, p. 421-423.
  • (pl) Eva Kushner Antologia poezji Quebeku, (polonais), Wroclaw, Wydawnictwo Uniwersytetu Wroclawskiego, 1985, 363 p.
  • (en) Mary Kandiuk, « Garneau, Hector de Saint-Denys », Canadian Authors : A Bibliography of their Works and of English-Language Criticism, Metuchen, N.J., Scarecrow Press, 1988, p. 74-77.
  • (en) David M. Hayne, "Hector de Saint-Denys Garneau", The Canadian Encyclopedia, Edmonton, Hurtig, 1988, 874 p.
  • (en) Cedric May, Breaking the Silence: The Literature of Quebec, Birmingham, 1985, 208 p.: p. 30, 41, 62-63, 69, 72-74, 78, 108, 113, 118, 192, 195.
  • Jacques Demougin (dir.), « Garneau, Hector de Saint-Denys », Dictionnaire des littĂ©ratures française, Paris, Larousse, 1985, 1861 p.: p. 611.
  • A. Viatte, « Garneau, Saint-Denys », J.-J. Luthi (Éd.), Dictionnaire gĂ©nĂ©ral de la Francophonie, Paris, Letouzey et AnĂ© Éditeurs, 1986, 391 p.: p. 180.
  • Richard GiguĂšre, « GARNEAU Saint-Denys », BĂ©atrice Didier (dir.), Dictionnaire universel des littĂ©ratures, Paris, PUF, 1987, vol. II, p. 1291.
  • Edwin Hamblet (dir.), « Hector de Saint-Denys Garneau », La LittĂ©rature canadienne francophone, Paris, Hatier, 1987, 159 p.: 65-67.
  • (en) John E. Hare, « Hector de Saint-Denys Garneau », Dictionary of Literary Biography, New York/London, W. H. New (ed.), 1920-1959, 1988, p. 67-72.
  • (en) Eva Kushner, « Saint-Denys Garneau, Hector de », Oxford Companion to Canadian Literature, Eds. Eugene Benson, 1988, p. 1029-1031.
  • Jean Orizet (dir.), « de Saint-Denys Garneau », Anthologie de la poĂ©sie française (Jean Orizet)|Anthologie de la poĂ©sie française, Paris, Larousse, 1988, 640 p.: p. 612-615.
  • (de) Ursula Mathis, « La poĂ©sie quĂ©bĂ©coise », Hans-Joef Niederhe, =Études quĂ©bĂ©coises: Bilan et perspectives, TĂŒbingen, (Allemagne), Niemeyer, 1988, p. 131-151.
  • Alain Bosquet, « Saint-Denys Garneau », La PoĂ©sie canadienne contemporaine, Paris, Seghers, 1989, 275 p.: p. 51-64.
  • Lise Gauvin et Gaston Miron, Écrivains contemporains du QuĂ©bec depuis 1950, Paris, Seghers, 1989, 579 p.: p. 10-14.
  • Peter F. Kirsch, « Hector de Saint-Denys Garneau, Regards et jeux dans l’espace », EncyclopĂ©die Kindler des littĂ©ratures du monde, Vienne, 1989, p. 128-130.
  • Guy Goffette, « Regards et jeux dans l’espace », Le Nouveau Dictionnaire des oeuvres de tous les temps, Paris, Robert Laffont, 1989, p. 6249-6250.
  • (en) William H. New, A History of Canadian Literature, London, Macmillan Education, 1989, 380 p.: p. 184-196.

Films ( –2010 )

  • Saint-Denys Garneau, rĂ©alisĂ© par Jean-Philippe Dupuis, MontrĂ©al, 2010, 55 min.

Prix et honneurs

Notes et références

Notes

  1. Ce commerçant et militaire s’était fait connaĂźtre une premiĂšre fois en 1665-1666 pendant la campagne des miliciens de Beauport contre les Iroquois et s’était illustrĂ© une seconde fois au siĂšge de QuĂ©bec en 1690 alors qu’il Ă©tait ĂągĂ© de plus de soixante ans, ce qui lui avait valu d’ĂȘtre anobli par Louis XIV quelques mois avant sa mort, en 1692.
  2. de Saint-Denys Garneau : Sans titre [ArriĂšre-cour Ă©troite de la maison Ă  Westmount] huile sur toile, 30,6 × 21,5 cm (Collection Ville de Westmount)
  3. Jean Palardy et Jori Smith se marient en 1930: « Garneau ira faire un atelier de peinture avec eux dans les Laurentides en mai-juin 1932. Il les retrouvera en aoĂ»t 1933 en Charlevoix oĂč il est allĂ© peindre et oĂč les Palardy ont Ă©lu domicile. » (Huot 2004, p. 227).
  4. En 1965, Ă©voquant ses compagnons de l’atelier Holgate Jean Paul Lemieux dira: « Holgate Ă©tait vraiment un professeur cĂ©lĂšbre. Tout le monde voulait aller chez lui [...] Il y donnait des classes de modĂšle vivant. [Mais, une poignĂ©e] d’artistes venaient Ă  son atelier. En fait, un d’entre eux s’est fait connaĂźtre comme Ă©crivain, Saint-Denys Garneau. Il dessinait trĂšs bien. Nous sortions ensemble aprĂšs les cours pour prendre un cafĂ©. » (Huot 2004, p. 228). Garneau rencontre lĂ  Norman Bethune, Goodridge Roberts, Stanley Cosgrove (Dennis Reid, Edwin Holgate 1976, p. 13) et y retrouve Borduas: « À peu prĂšs Ă  cette Ă©poque Paul-Émile Borduas se lie avec les amis de La RelĂšve, principalement avec Robert Élie le grand ami de Garneau, Élie publiera en 1943 le premier volume consacrĂ© Borduas [...] » (Huot 2004, p. 229).
  5. Cependant « les systĂšmes d'idĂ©es dont se rĂ©clament ses amis de La RelĂšve (qu'il rebaptise « La Rechute ») ne correspondent pas au monde de Garneau – Les systĂšmes, ce n'est pas son affaire. [Du reste,] sa correspondance le montre toujours en marge ou en surplomb des groupes dont il est le plus proche : ironisant sur leurs contra-dictions apparentes (exemples : Lettres, p. 266, 310, 395, 743 et 776), Ă©tant lui-mĂȘme hors circuit, inassignable Ă  quelque camp idĂ©ologique. » (Biron 2022, p. 50-52).
  6. Gertrude Hodge
    Amie 'subtile', Gertrude Hodge-Le Moyne (1912–2005) est « la seule autre personne [...] avec qui Garneau ait entretenu Ă  notre connaissance une correspondance significative au cours des annĂ©es 1930 (Lettres 2020) [et] une des rares femmes Ă  participer aux rĂ©unions du groupe de La RelĂšve. [...] Elle signera en 1964 son unique livre de poĂšmes, Factures acquittĂ©es. » (Lettres, p. 18.)
  7. De Saint-Denys Garneau avec la famille HĂ©bert (Collection Denyse Garneau Beauchamp).
  8. De Saint-Denys Garneau et La Revue scientifique et artistique (couverture)
    Cette revue Ă©tait «l'organe officielle» de la SociĂ©tĂ© canadienne de science et d’art. Suzanne Manseau Ă©voque comment ladite SociĂ©tĂ© « dĂ©cida d’accepter aussi quelques filles » : « [...] Ce n’était que des confrĂšres entre eux; comme [...] j’annoncai avec un aplomb que je ne me connaissais pas "Ma confĂ©rence sera sur la peinture de Michel-Ange. VoilĂ  !" la rĂ©action fut typique : on aurait cru que je venais de lancer une bombe ! Je me souviens encore aujourd'hui du silence qui suivit l’ébahissement gĂ©nĂ©ral, des petits sourires en coin qui l’accompagnĂšrent, quand soudain se leva un noble chevalier pour venir Ă  ma rescousse, en disant : "Mademoiselle Manseau Ă©tudie aux Beaux-Arts, elle aura donc sĂ»rement quelque chose dire." Ce n'Ă©tait nul autre que de Saint-Denys Garneau. [...] À partir de ce jour-lĂ , ce fut, entre nous, le commencement d’une amitiĂ©, basĂ©e sur une confiance rĂ©ciproque. » (Manseau 1996, p. 55-56).
  9. Couverture de la revue Vivre, d’aprùs une maquette de de Saint-Denys Garneau. 23,7 x 17,3 cm. (Collection Giselle Huot)
  10. En 1938, une annĂ©e aprĂšs la parution de Regards et Jeux dans l'espace, il envoie un exemplaire Ă  son nouveau correspondant Jean BĂ©langer (Lettres, p. 670), et dans son Journal, Garneau Ă©crit: « ...cela me permet de communiquer par des points oĂč, tout Ă  coup, j’ai Ă©tĂ© rĂ©el. [...] Mais cela suppose dĂ©jĂ  qu’il y a une certaine rĂ©alitĂ© dans mon livre, une rĂ©alitĂ© valable, authentique. Que, donc, j'ai Ă©tĂ©, que j’ai eu quelque chose Ă  dire. » (Journal, p. 518).
  11. L’écrivaine Anne HĂ©bert indiquait d’une façon lapidaire en 1998: « de Saint-Denys est venu avant nous, pour nous prĂ©venir, nous Ă©clairer et payer de sa vie. VoilĂ  ! » (CitĂ©e dans Gosselin 2010, p. 344.)
  12. Son frĂšre Jean se souvient: « ce n’est qu'Ă  la vue d'un cierge allumĂ© Ă  la fenĂȘtre, que la rĂ©alitĂ© me frappa. Quand je suis entrĂ©, il m'a semblĂ© qu'il m’accueillait comme auparavant, heureux de me revoir. [Et, tout en le veillant,] seul avec lui, je ne ressentais pas une grande peine car nous avions une sorte de conversation dans laquelle nous parlions de tous les heureux moments passĂ©s ensemble. De Saint-Denys Ă©tait pour moi quelqu'un de joyeux. » (CitĂ© dans Biron 2012, p. 412.)
  13. À la lumiĂšre de la biographie de Garneau, cette affirmation semble aujourd'hui injustifiĂ©e : « Regards et Jeux dans l'espace a fait l'objet d’une rĂ©ception critique considĂ©rable et presque unanimement favorable. [...] On ne peut parler d'un accueil nĂ©gatif ni mĂȘme mitigĂ© : l’éloge domine nettement. Le rejet ultĂ©rieur (et relatif) par Garneau de cette poĂ©sie a une autre source. Pour lui le poĂšme procĂšde de l’ĂȘtre [lequel n’est pas «le sien» ('mon « ĂȘtre » est fere nihil') : d’oĂč le 'saut' ] ; de lĂ , naĂźt sa vĂ©ritĂ©. Par consĂ©quent, toute expression de-soi ferait obstacle Ă  cette vĂ©ritĂ© plus fondamentale [cf 'le bond d'un Ă©vĂ©nement capital'], d’ordre ontologique. » (Melançon 2012, p. 15-16).
  14. Il serait naĂŻf de penser que c'est la rĂ©ception du livre, gĂ©nĂ©ralement forte Ă©logieuse du reste, qui modifie l’humeur de Garneau: un « ĂȘtre dont l’inconstance est lĂ©gendaire » et ce, « peu importe le contexte. » (Biron 2015, p. 318). Il n'y a pas un mot dans son Journal des alĂ©as de sa 'petite plaquette de poĂšmes'. DĂ©jĂ  absorbĂ© dans le paysage d’Oka (il y sĂ©journe du jusqu’au dĂ©but de ), deux importants essais (Habitation du paysage et Paysage d’Oka) et, avec sa toile Ciel en automne, sur le point d’ĂȘtre exposĂ©e au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al : ni la critique ni les rĂ©sultats de la vente de son livre ne concernent au fond le «phĂ©nomĂ©nologue». (Idem).
  15. « [I]l y a des faiblesses dans mon livre, mais aucun critique n'a mis le doigt dessus. Je crois que je serai obligĂ© d'Ă©crire moi-mĂȘme une critique pour dĂ©signer les faiblesses de ce livre ! » (Lettres, p. 607.) Ce qu’il fera (Journal, p. 551-554.)
  16. C’est lors d’une confĂ©rence que Marina Zito en donne l’illustration la plus frappante : « La notion de marge dans l’Ɠuvre de Saint-Denys Garneau », Communication de Marina Zito, Istituto Universitario Orientale de Naples, au colloque Le Canada : ses marges et ses frontiĂšres, au Centre culturel d’Escaldes (PrincipautĂ© d’Andorre), . Par ailleurs Zito 2004, p. 107.
  17. De Saint-Denys Garneau : Sans titre [Arbre soliraire], huile surtoile, 19,5 × 27,2 cm (Collection UniversitĂ© de MontrĂ©al)
  18. Pour un survol des jugements extra-littĂ©raires sur le « Personnage » de Saint-Denys Garneau: Gagner 1996. Également Major 1978, p. 83 ; Rochette 1996, p. 64.
  19. Pour son analyse clinique mais, bien Ă  propos, de ces variations typo-graphiques sur le mot j - e - u: Leclaire 1975, p. 78-91.
  20. TraitĂ© comme le lieu transitoire du discours social : « Cet 'haĂŻssable moi', Garneau s'en saisit et s’en dessaisit tour Ă  tour. À noter que le verbe 'saisir' est » (este) avec 'rejoindre' et '(re)garder', « l’un des verbes prĂ©fĂ©rĂ©s de Garneau: prendre et comprendre deviennent chez lui insĂ©parables, la main et l’Ɠil agissant de concert », pour 1) joindre ('-ester'=ex-stasis) le monde ('fenĂȘtre'→'pas'), puis 2) s’y-dĂ©saisir-de-soi et 3) se-laisser-'rejoindre' ('pĂ©nĂȘtrer'[sic]) « par lui. » (Biron 2022, p. 77).
  21. (OĂč les flĂšches:) Quelques exemples du jeu entre la typographie et les espaces dans l'Ă©dition originale.
  22. La composition du livre est aussi singuliĂšre et plus riche qu'il ne paraĂźt d'abord: elle reproduit « la figure d'une spirale », oĂč le point d'arrivĂ©e « retrouve le point de dĂ©part » pour le dĂ©passer (cf. Journal, p. 213-214.) [ Un tel va-et-vient entre dĂ©but et fin Ă  partir d'un centre se nomme boustrophĂ©don (AnnĂ©e 2012), Garneau utilise la technique aussi dans ses Lettres (Biron 2022, p. 129), et son Journal (Gagnon 1975, p. 107-108.) ] Ainsi un groupe de mots (noyau restreint de syllabes gĂ©nĂ©ralement homophones), rĂ©pĂ©tĂ©s et lĂ©gĂšrement modifiĂ©s, se rappellent au cours de l'Ɠuvre, et s’amplifient (cf. Journal, p. 425-429). Cette structure progressive se superpose Ă  la « symĂ©trie apparente ». Le parcours annulaire enserre la partie centrale du livre [...À travers quelque fenĂȘtre magique...], oĂč « l'espace dĂ©ployĂ© se condense dans la plus infime surface de liquiditĂ©, qui est [...] Ă  la fois le pivot de l'Ɠuvre et la loupe nous permettant d'en dĂ©couvrir les dĂ©tails. » (Thibodeau 1993, p. 131).
  23. Analyses textuelles en profondeur: Gagnon 1975 ; Blais 1984 ; Nepveu 1984 ; Blais 1994 ; Gervais 1994 ; Melançon 1999 ; Lambert 2014 ; Stratford 2015.
  24. (Huot 2004, p. 255). Il est Ă  noter que Garneau Ă©tait trĂšs critique de sa propre Ɠuvre: « aucun autre poĂšte, que je sache, ne s’est retournĂ© si violemment contre sa poĂ©sie pour la dĂ©noncer comme une imposture: "Qu’y a-t-il de nĂ©cessaire dans tout ce que j’ai Ă©crit ?" se demande Garneau (Journal, p. 551), [et voici] les raisons [qu’il] allĂšgue pour Ă©carter la plupart de ses poĂšmes: « Pompage illĂ©gitime, verbeux et la plupart du temps mensonger, hasardeux. La premiĂšre partie de mon livre n’a en moi aucune rĂ©alitĂ© vĂ©ritable : c’est une flatterie en portrait. [
] Un romantisme tragique qui ne peut que tromper, qui le voulait peut-ĂȘtre. [
] illisible [
] un dĂ©layage infĂąme [
] exploitation d’une petite sensation. Dans tout cela, je me parais des plumes du paon, Ă  quoi je n’avais aucun droit; je donnais le change en revĂȘtant d’un aspect brillant un vide absolu. » (Ibid, p. 551-554) [...] On aimerait que certains critiques se soient souvenus de cette page. » (Melançon 2012, p. 13-14).
  25. « Dans notre Ă©tang les grenouilles s’égosillent, ce qu'on appelle un concert. Voici la partition [...] » (Dessin ['paysage sonore'], dans lettre Ă  Claude Hurtubise, dĂ©but mai 1936. Reproduit dans Lettres, p. 499.)
  26. (Lettres, p. 212:) « C'est tout l’inverse, [ y ] insiste le narrateur, qui parle de son amitiĂ© pour les chauve-souris, et pour les bĂȘtes en gĂ©nĂ©ral, auxquelles il s’identifies sans la moindre apprĂ©hension. [...] Il joue avec elles, comme il joue avec son destinataire, dĂ©ployant sous ses yeux le potentiel littĂ©raire de la scĂšne, qu'il Ă©maille de quelques arabesques verbales (inventant le verbe « parvole » [soit : la façon d’aller propre Ă  une chauve-souris]). Puis la lettre bifurque vers un autre sujet, terre Ă  terre celui-lĂ  [...] » (Biron 2022, p. 121).
  27. L’ĂȘtre, insistait Garneau, n’est pas ce qui est : comment pourrait-il ĂȘtre Ă  la fois ce qui est, et le fait mĂȘme d'ĂȘtre pour ce qui est ? (Lettres 2020, p. [...] 440, 515, 653, 740, etc.) L’ĂȘtre este et non pas « est ». Or ester, pour l’ĂȘtre, c’est 'nihiliser' – nihil-fĂ©re[r] dit Garneau – soit, le fait de reconduire Ă  sa nullitĂ© ce qui passe pour ce qu'il n'est pas. (Journal, p. 452, 518, 527, 552, 581 et 605.)
  28. Le contexte, pour un groupe trÚs restreint de lettres (dont celles à Gertie), devient clair en plaçant sur la version autographe (BAC, fonds Jean Le Moyne) la grille de Cardan rudimentaire, patiemment reconstruite.
  29. Lettre Ă  Claude Hurtubise, dĂ©but janvier 1939. Autographe, BAC, fonds Claude Hurtubise (dernier de 5 feuillets, 12×20 cm). Lettres 2020, p. 901 (pour fac-similĂ©)
    .
  30. Le poĂšte n'adhĂšre pas du coup Ă  une ortho-doxa 'onthologique [sic]'. (ƒuvres en prose, p. 453 et notes 116 et 117, p. 567 et n. 375.) LĂ  comme ailleurs, l’expĂ©rience lui sert seule de guide.
  31. ƒuvres 1971, 1320 p. Cet ouvrage, Ă©puisĂ© mais non rĂ©imprimĂ©, comprend notamment toutes les variantes des poĂšmes de Garneau (p. 1050-1110).
  32. « Garneau n'a jamais Ă©crit autant de lettres qu'aprĂšs l’évĂ©nement que constitue la sortie de Regards et Jeux dans l'espace. » (Biron 2022, p. 37.) 'DĂ©sempĂȘtrĂ©' du subjectif et 'de son mĂȘtre': « Plus question de prouver Ă  autrui ou Ă  lui-mĂȘme que sa veine n'est pas tarie. Il Ă©crit de plus en plus, mais en parle de moins en moins. » (Biron 2022, p. 147-148.)
  33. « Garneau s’est expliquĂ© Ă  lui-mĂȘme les raisons qui l’ont amenĂ© Ă  se dĂ©tourner de la poĂ©sie. [
] Dans une longue entrĂ©e du Journal datĂ©e du Mardi gras 1938, Garneau se livre Ă  une critique radicale de ses poĂšmes. C’est une page extraordinaire, dont je ne connais aucun Ă©quivalent [
] » (Melançon 2012, p. 13). (Voir Rivard 1982, p. 73).
  34. « En 1993, a eu lieu a l'universitĂ© McGill une journĂ©e d'hommage Ă  Garneau pour le cinquantenaire de sa mort, Fernand Ouellette et Gaston Miron, Ă  qui j'avais demandĂ© de participer Ă  cette journĂ©e, ont dĂ©clinĂ© l'invitation Ă  peu prĂšs pour les mĂȘmes raisons : jadis, nous ne voulions pas nous reconnaĂźtre en Saint-Denys Garneau, nous lui prĂ©fĂ©rions [...] tout autre Ă©crivain qui nous promettait la libĂ©ration. Mais aujourd'hui, me dit Miron, je reconnais que Saint-Denys Garneau est notre plus grand poĂšte. » (Rivard 1998, p. 214-215).
  35. (En couleurs:) Un exemple de permutations, d’assonances, d’allitĂ©rations, de paragrammes, de rĂ©pĂ©titions de phonĂšmes, et de glissements d'un mot Ă  un autre par le son ou le sens dans les textes garnĂ©liens : «Le mauvais pauvre.» Premier paragraphe (Gagnon 1975, p. 110.)
  36. Sur la critique d’art et la production picturale: Georges Cartier, « Catalogue des peintures, aquarelles, pastels et fusains de Saint-Denys Garneau », Annexe dans Bio- Bibliographie de Saint-Denys Garneau, PrĂ©face de Robert Élie, MontrĂ©al, École de bibliothĂ©caires, 1952, p. 70-74 (premier inventaire partiel de 30 Ɠuvres) ; Georges Cartier, « Paysages de Saint-Denys Garneau », L’Action universitaire, vol. 20, no 1 (octobre 1953), p. 26-34 ; Georges Cartier, « Paysage de Saint-Denys Garneau », Lectures, vol. 10, no 5 (janvier 1954), p. 196-201 ; Jean-Pierre Duquette « Saint-Denys Garneau dessinateur et peintre », LittĂ©ratures no 12; et Saint-Denys Garneau parmi nous, 1994, p. 45-51 ; François HĂ©bert, « Paysage sans cadre », LibertĂ©, vol. 37, no 1, 223 (fĂ©vrier 1996), p. 81-90.
  37. De Saint-Denys Garneau peignant prÚs du chemin de la CÎte-Sainte-Catherine à Montréal (Fonds Georges Beullac)
  38. « [L]es commentaires de l’Ɠuvre garnelienne n'ont cessĂ© de se multiplier pour produire un Ă©norme mĂ©ta-discours. Le "Personnage" Saint-Denys Garneau – sans doute plus que l'Ɠuvre – s'est vu investi d'un rĂŽle majeur dans l’évolution de l’histoire littĂ©raire quĂ©bĂ©coise. [...] On remarque aussi, malgrĂ© la variation des moyennes annuelles, une certaine constance des publications autour de Saint-Denys Garneau. Sur I'ensemble des periodes Ă©tudiĂ©es [1937–1993], la production critique atteint en moyenne presqu'une publication par mois. [...] Notons enfin que le Personnage, mythifiĂ© et dĂ©naturĂ© dans son essence, a pris plus d'importance que l'Ɠuvre littĂ©raire. » (Gagner 1996, p. 27-28).
  39. Alors « que la lecture des poĂštes francophones du QuĂ©bec en anglais est rare, [
] » remarque Edward D. Blodgett, « Saint-Denys Garneau continue Ă  ĂȘtre un des poĂštes les plus frĂ©quemment traduits. » (Blodgett 2012, p. 111 et 114. Voir aussi : Blodgett 2003, p. 81-85 et Ryan 2003, p. 16). On note aussi que « de Saint-Denys Garneau est de loin le plus traduit en espagnol. » (Stratford 2015, p. 153). Pour plus d’information bibliographique, consulter les bases de donnĂ©es TEPOQAL I et II. Voir Ă©galement l’article pionnier d’Eva Kushner : Kushner 1979, p. 69-72.
  40. Gilles Marcotte va jusqu’à dire dans ses Entretiens : « On peut soutenir que depuis quelques annĂ©es c'est l'Ɠuvre de de Saint-Denys Garneau qui est lue avec ferveur, qui ouvre les horizons les plus larges, qui pose les questions fondamentales. Je ne suis pas loin de penser, certains jours, qu'il est notre plus grand Ă©crivain. » Popovic 1996, p. 55.
  41. 1er prix Paul-Émile Borduas 3Ăšme prix Jori Smith. Jury : Emmanuel Fougerat; Suzor-CĂŽtĂ©; Maurice Cullen; Jean-Omer Marchand; Edmond Dyonnet; Robert Mahias; Charles Maillard (1887-1973); Jean-Baptiste LagacĂ©; Ernest Cormier; William Hope; Joseph Saint-Charles; Alfred LalibertĂ©. (AUQAM, Fonds École des Beaux-Arts, 5P5/2, p. 28-29.) Voir aussi [S.a.], « La proclamation des laurĂ©ats de l’École des Beaux-Arts », Le Canada, vol. 23, n°43, 26 mai 1925, p. 8, col. 6-7. (CitĂ© dans Huot 1995, p. 945.)

Références

  1. « Saint-Denys Garneau, Hector de », sur www.litterature.org (consulté le ).
  2. « Garneau, Hector de Saint-Denys », sur l'Encyclopédie Canadienne (consulté le ).
  3. Huot 2004, p. 215.
  4. « Dans la maison du poÚte », sur ULaval Nouvelles, (consulté le ).
  5. On trouvera une chronologie détaillée de de Saint-Denys Garneau dans Huot 1998, p. 5-51.
  6. Biron 2015, p. 15.
  7. Biron 2015, p. 16.
  8. Lettres 2020, p. 52.
  9. Lettres 2020, p. 777-778.
  10. [Le vieux moulin], ƒuvres, p. 150 et 1094.
  11. Journal 2012, p. 39.
  12. Lettres 2020, p. 502.
  13. Cité dans Biron 2015, p. 18.
  14. Journal 2012, p. 17.
  15. Biron 2015, p. 19.
  16. CĂ©line Cyr, « Michel-Louis Juchereau Duchesnay », Dictionnaire biographique du Canada, vol. VII, Presses de l’UniversitĂ© Laval, 2003.
  17. Biron 2015, p. 22.
  18. Voir « De Saint-Denys Garneau ou le nom mal aimĂ© » dans ƒuvres en prose, p. XV-XIX.
  19. Biron 2015, p. 20.
  20. Biron 2015, p. 21.
  21. Journal 2012, p. 36.
  22. Journal 2012, p. 39-40.
  23. Biron 2015, p. 25.
  24. Rochette 1996, p. 63-70.
  25. « Domaine de Fossambault, lieu de résidence de la famille Garneau ».
  26. « Garneau, Hector de Saint-Denys | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le ).
  27. Lettre de Palardy à Garneau 3 mai 1937, fonds Hector-de-Saint-Denys-Garneau, BAC. Roger Blais, Jean Palardy, peintre témoin de son époque 1993, p. 23
  28. Huot 2004, p. 211
  29. Muhlstock 1996, p. 80-82.
  30. Biron 2015, p. 320 et 322.
  31. AndrĂ© Brochu, « « De Saint-Denys» vivant », La sociabilitĂ© littĂ©raire, vol. 27, no 2,‎ , p. 344 (lire en ligne).
  32. ƒuvres en prose, p. XLIV-LIV.
  33. Melançon et Popovic 1995, p. 228.
  34. Gosselin 2010.
  35. Biron 2022, p. 48.
  36. Biron 2015, p. 409-410.
  37. Biron 2022, p. 68.
  38. Sur ce mythe tenace: Major 1978, p. 83 ; ƒuvres en prose, p. 49 ; Biron 2015, p. 308-312.
  39. « De Saint-Denys Garneau, le poÚte qui a mené le Québec à la modernité littéraire », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  40. Denys Gagnon, « Hector de Saint-Denys Garneau. Regards et jeux dans l'espace », Le polar scandinave, vol. 8, no 4,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  41. Lettres 2020, p. 607.
  42. (Biron 2015, p. 308). Voir cependant Biron 2022, p. 9.
  43. Thibodeau 1993, p. 62-63.
  44. Biron 2022, p. 152-153.
  45. Biron 2015, p. 295.
  46. Ouellet 1994, p. 58.
  47. Thibodeau 1993, p. 64.
  48. (Légaré 1957, p. 59). Lambert 2014, p. 117.
  49. Blais 1984, p. 46.
  50. Cité dans De Saint-Denys Garneau et Hébert 1996, p. 6.
  51. Brault 1996, p. 12.
  52. Mainguy 2012, p. 45.
  53. Sur le difficile effort d’impersonnalisation de Garneau: Melançon 2004, p. 56 ; Melançon 2015b, p. 51.
  54. Popovic 1986, p. 87.
  55. Sur l’aspect formel de l’écriture garnĂ©lienne: Gagnon 1975 ; Nepveu 1984.
  56. Sur ces décalages, retournements et autres palindromes de lettres et de syllabes en jeu dans l'ensemble des écrits de Garneau: Gervais 1994.
  57. De Saint-Denys Garneau et HĂ©bert 1996, p. 144-145.
  58. Sur l’inapparente complexitĂ© des poĂšmes: Blais 1984 ; Blais 1994 ; Stratford 2015.
  59. Grandbois 1947, p. 6
  60. (Lettres, dos de couverture). Regards et Jeux dans l'espace n’est « jamais prĂ©sentĂ© par Garneau comme un "recueil" mais bien comme un livre unifiĂ©. » (Biron 2015, p. 301).
  61. Melançon 1994, p. 96.
  62. Biron 2022, dos de couverture.
  63. Biron 2022, p. 130-135
  64. Nepveu 1998, p. 170-171
  65. Biron 2022, p. 12.
  66. Lambert 2004, p. 124-128
  67. Biron 2022, p. 120
  68. Biron 2022, p. 121.
  69. Biron 2022, p. 78.
  70. Biron 2022, p. 13.
  71. (Biron 2022, p. 7). Voir pourtant: les lettres de Martin Heidegger Ă  Hannah Arendt (trad. fr. 2001).
  72. Biron 2012, p. 66.
  73. Biron 2020, p. 57.
  74. Seguin-Brault 2019, p. 435.
  75. Biron 2020, p. 58.
  76. Biron 2022, p. 182
  77. GiguĂšre 2007, p. 115.
  78. GiguĂšre 2004.
  79. De Saint-Denys Garneau, ƒuvres en prose, 1995, 1 183 p. Cet ouvrage « [c]ulturellement inestimable », Ă©puisĂ© dĂšs sa parution mais non rĂ©imprimĂ© par Fides, contient tous les articles et essais de Garneau. Il ne doit pas ĂȘtre confondu avec la THÈSE du mĂȘme nom (Huot 1998), qui est son complĂ©ment.
  80. De Saint-Denys Garneau, Journal, 2012, 614 p. Il est à noter que cette édition est la seule à reproduire tous les textes retrouvés des cahiers de Garneau: y compris les lettres, articles et poÚmes, exclusifs au Journal.
  81. De Saint-Denys Garneau, Lettres, 2020, 920 p.
  82. À cet Ă©gard: Journal, p. 494, 498, 500 et 599.
  83. De l’abandonnement de l’ĂȘtre en gĂ©nĂ©ral, confer: Grondin 2019, p. 32-44.
  84. Huot 2004, p. 220.
  85. GiguĂšre 2003, p. 75.
  86. Nepveu 1998, p. 169.
  87. (Huot 2004, p. 213). Voir son ultime article « Les Cahiers des poĂštes » publiĂ© en 1938 dans L’action nationale (signĂ©: de Saint-Denys GARNEAU) ƒuvres en prose, p. 118-125.
  88. Biron 2020, p. 62.
  89. Sur la spécificité des poÚmes "retrouvés": Melançon 1999.
  90. Dumont 2010, p. 7.
  91. Biron 2022.
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  94. Dumont 2012a, p. 51.
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  96. Dumont 2012b, p. 6.
  97. Melançon 2015a, p. 30.
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Bibliographie

Éditions de l'Ɠuvre

  • De Saint-Denys Garneau, ƒuvres (Texte Ă©tabli, annotĂ© et prĂ©sentĂ© par Jacques Brault et BenoĂźt Lacroix), MontrĂ©al, Les Presses de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, , 1320 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • De Saint-Denys Garneau, ƒuvres en prose (Édition critique Ă©tablie par Giselle Huot), Fides, , 1183 p. (ISBN 2-7621-1694-5) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • PoĂšmes et Proses (1925-1940), Avec des inĂ©dits (textes et illustrations), Choix et prĂ©sentation de Giselle Huot, MontrĂ©al, Éditions de l’Outarde ( Ă©puisĂ©e ), 2001, 413 p. (ISBN 2-9805221-1-2)
  • France Gascon, L’Univers de Saint-Denys Garneau. Le peintre, le critique, MontrĂ©al et Joliette, BorĂ©al/MusĂ©e d'art de Joliette, , 112 p. (ISBN 2-7646-0086-0) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • Nus et autres dessins inĂ©dits, conception et texte de Giselle Huot, catalogue de l'exposition, MontrĂ©al, BibliothĂšque Saint-Sulpice, 2004, 30 p.
  • [De Saint-Denys Garneau et HĂ©bert 1996] De Saint-Denys Garneau, Regards et Jeux dans l'espace (CONFORME À L'ÉDITION ORIGINALE DE 1937. Avec des textes explicatifs et un appareil pĂ©dagogique Ă©tablis par François HĂ©bert), Anjou, Éditions CEC, coll. « les Grands Textes de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise », , 159 p. (ISBN 2-7617-1301-X et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • Regards et jeux dans l'espace, MontrĂ©al, Fides, 2013, 222 p. (ISBN 9782762135688)
  • De Saint-Denys Garneau, Lettres (Édition prĂ©parĂ©e, prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Michel Biron), Les Presses de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, coll. « bnm* », , 920 p. (ISBN 978-2-7606-4226-3 et 2-7606-4226-7, OCLC 1141740650) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • [Journal] De Saint-Denys Garneau, Journal 1929–1939 (Édition de François Dumont en collaboration avec Julie St-Laurent et Isabelle Tousignant), QuĂ©bec, Éditions Nota bene, coll. « Cahiers du Centre Hector-De Saint-Denys-Garneau, n° 5 », , 618 p. (ISBN 978-2-89518-423-2) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrage de référence.
  • Journal, Texte partiel conforme Ă  l'Ă©dition critique Ă©tablie par Giselle Huot, coll. « LittĂ©rature », BibliothĂšque quĂ©bĂ©coise, 1996, 479 p. (ISBN 9782894061275)

À part (1935–1937)

Articles publiĂ©s par de Saint-Denys Garneau (1927–1938)

Textes rĂ©unis dans ƒuvres (1971) et ƒuvres en prose (1995).

  • « L’AngĂ©lus de Millet », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 10, dĂ©cembre 1927.
  • « Les disciples d’EmmaĂŒs de Rembrandt », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 11, janvier 1928.
  • « Les DerniĂšres Cartouches, par Alphonse M. de Neuville », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 12, fĂ©vrier 1928.
  • « Adrienne Lecouvreur, pastel par Charles-Antoine Coypel », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 13, mars 1928.
  • « En faveur de laisser les jeunes filles collaborer aux revues », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 14, avril 1928.
  • « De livres en livres. Essais de critique littĂ©raire », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 22, janvier 1930.
  • « L’exposition du printemps Ă  la Galerie des Beaux-Arts », La Revue scientifique et artistique, MontrĂ©al, no 25, avril 1930.
  • « Le dormeur de Louis Veuillot », La Revue de science et d’art, no 28, dĂ©cembre 1930.
  • « NoĂ«l », La Revue de science et d’art, no 29, janvier 1931.
  • « La vie moderne », Nous, MontrĂ©al, no 1, novembre 1931.
  • « L’éloquence », Nous, MontrĂ©al, no 3, novembre 1932.
  • « DĂ©mosthĂšne [1] », Nous, MontrĂ©al, no 4, dĂ©cembre 1932.
  • « L’art "spiritualiste" », La RelĂšve, vol. 1, no 3, mai 1934.
  • « "Le DĂ©serteur" de Grignon », La RelĂšve, vol. 1, no 5, octobre 1934, reproduit dans L’Ordre, vol. 1, no 205, novembre 1934.
  • « Impressions », Le Semeur, MontrĂ©al, vol. 1, no 4, dĂ©cembre 1934.
  • « À propos d’une confĂ©rence-audition », La Renaissance, MontrĂ©al, no 24, novembre 1935.
  • « Alphonse de ChĂąteaubriant [ I ] », La RelĂšve, vol. 2, no 3, novembre 1935.
  • « Chronique des beaux-arts [ I ] », La RelĂšve, vol. 2, no 4, dĂ©cembre 1935.
  • « Chronique des beaux-arts [ II ] : Louis Muhlstock », La RelĂšve, vol. 2, no 5, janvier 1936.
  • « Alphonse de ChĂąteaubriant [ II ] », La RelĂšve, vol. 2, no 6, fĂ©vrier 1936.
  • « Alphonse de ChĂąteaubriant [ III ] », La RelĂšve, vol. 2, no 7, mars 1936.
  • « Alphonse de ChĂąteaubriant [ IV ] », La RelĂšve, vol. 2, no 9-10, mai-juin 1936.
  • « Peintres français Ă  la Galerie Scott », La RelĂšve, vol. 3, no 2, dĂ©cembre 1936.
  • « Monologue fantaisiste sur le mot », La RelĂšve, vol. 3, no 3, janvier-fĂ©vrier 1937.
  • « CantilĂšnes », La RelĂšve, vol. 3, no 3, janvier-fĂ©vrier 1937.
  • « Les Cahiers des poĂštes », L'Action nationale, vol. 11, no 2, fĂ©vrier 1938.

Essais (1929–1939)

Textes posthumes publiĂ©s dans ƒuvres (1971) et ƒuvres en prose (1995).

  • Campagne canadienne (1929)
  • Paysage de soir (1930)
  • « City Lights » et le cinĂ©ma (1931)
  • Charles Magnan pianiste (1932)
  • Ma liaison (1932)
  • Le mot ça [ II ] (1936)
  • Propos sur l’habitation du paysage (1937)
  • Paysage d’Oka (1937)
  • Hors des expositions [Marjorie Smith] (1937)
  • John Lyman (1938)
  • Le comique, le rire (1938)
  • Franz Kafka [ II ] (1938)
  • Pingouin – Yacht (1938)
  • Pingouin – Le fameux capitaine, avec aquarelle 16x20 cm (1938)
  • Pingouin – En 1535 « visage pĂąle » arrive Ă  QuĂ©bec, avec aquarelle 19x17 cm (1938)
  • Paroles cĂ©lĂšbres, avec aquarelle 11x19 cm (1939)
  • Les N Commandements du Navigateur, illustrĂ©e avec dessins Ă  l'encre (1939)

Analyses littĂ©raires (1930–1933)

Textes posthumes publiĂ©s dans ƒuvres en prose (1995).

  • ÎŒÎŒÎ·ÏÎżÏ‚ – Analyse littĂ©raire de l’« invocation Ă  la Muse », [Iliade, Chant I] (1930)
  • ÎŒÎŒÎ·ÏÎżÏ‚ – Agamemnon et ChrysĂšs, [Iliade, I, v. 8-52] (1930)
  • Neuf jours durant, [Iliade, I, v. 53 ss.] (1931)
  • ÎŒÎź ÎżÎŻÎżÏ‚ Î±ÎłÎ­ÏÎ±ÏƒÏ„ÎżÏ‚ έω – « Iliade », I, v. 116 (1931)
  • HomĂšre – Chant I, vers 148-188 (1931-1932)
  • RĂ©ponse d’Hector Ă  Andromaque – VI vers 440 (1932)
  • L’« EsthĂ©tique fondamentale », XVIII (1932)
  • « Eurydice deux fois perdue » – Ɠuvre posthume en prose de Paul Drouot (1932)
  • DĂ©mosthĂšne [ II ], [[ I ] publiĂ© dans Nous] (1933)
  • L’« Agricola » de Tacite, XLIV (1933)
  • « clochibus » – Rabelais (1933)

Contes et nouvelles (1929–1938)

Textes posthumes publiĂ©s dans ƒuvres (1971).

  • Conte canadien (1929)
  • Dans le tramway (1929)
  • Terreur [Nouvelle fantastique] (1930)
  • Le paquet de l’oncle Alfred (1930)
  • La barrique de biĂšre [Le mort] (1930)
  • Le petit homme gris (1930-1931)
  • Voici une histoire (1931)
  • L’incorrigible (1931)
  • Les dĂ©boires d'un vendeur d’automobile (1932)
  • Le gardien du phare (1932)
  • Un vent aigre (1932-1933)
  • Dans l’autobus du village [Woodlands] (1933)
  • [Nouvelle sans titre] (1938)

Pour mieux jouer avec Garneau

  • Jacqueline Picoche, Dictionnaire Ă©tymologique du français, Dictionnaire Le Robert, coll. « Les Usuels », (ISBN 2-84902316-7)
  • Alain Ray, Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaire Le Robert 3 tomes, (ISBN 978-2-32101-409-6)

Ouvrages et articles cités

Documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • François HĂ©bert, « Textes explicatifs et appareil pĂ©dagogique », Regards et Jeux dans l'espace, Texte conforme Ă  l'Ă©dition originale de 1937, Anjou, Éditions CEC, coll. « les Grands Textes de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise », 1996, 159 p.: p. 7-14 et p. 91-159 (ISBN 2-7617-1301-X) et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460)
  • Collectif, « Hommage Ă  Saint-Denys Garneau », Études françaises, vol. 5, no 4, , p. 455-489 (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-5-numero-4/).
  • Collectif, « Relire Saint-Denys Garneau », Études françaises, numĂ©ro prĂ©parĂ© par BenoĂźt Lacroix et Robert Melançon, vol. 20, no 3, hiver 1984, 127 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-20-numero-3/).
  • Jacques Brault, « Saint-Denys Garneau 1968 », Études françaises, vol. 4, n° 4, 1968, p. 403-406 (lire en ligne).
  • Jacques Roy, L’Autre Saint-Denys Garneau. Suivi de cinq lettres inĂ©dites de Saint-Denys Garneau, QuĂ©bec, Éditions du Loup de GouttiĂšre ‹épuisĂ©e‱, 1993, 134 p. (ISBN 2-921310-28-7)
  • Giselle Huot, « Des femmes, des professeurs et des amis. PoĂšme et lettres inĂ©dits de Saint-Denys Garneau », Les Cahiers d’histoire du QuĂ©bec au XXe siĂšcle, no 1, hiver 1994, p. 55-56.
  • [Huot 1998] Giselle Huot, Édition critique de ƒuvres en prose d'Hector de Saint-Denys Garneau (La ThĂšse), UniversitĂ© Laval, , 373 p. (lire en ligne)
    Ouvrage de référence.
  • [Huot 2004] Giselle Huot, « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau », Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’AmĂ©rique française, vol. 4, no 2,‎ (ISSN 1492-8647 et 1927-9299, DOI 10.7202/1024597ar, lire en ligne, consultĂ© le )
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    Ouvrage de référence.
  • Collectif, « Saint-Denys Garneau. Accompagnements », Études françaises, numĂ©ro prĂ©parĂ© par Michel Biron et François Dumont, vol. 48, no 2, 2012, 163 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-48-numero-2/).
  • Alain Grandbois, « Saint-Denys Garneau », Notre Temps, MontrĂ©al, vol. 2, no 31,‎ , p. 4
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  • Romain LĂ©garĂ©, L'aventure poĂ©tique et spirituelle de Saint-Denys Garneau, MontrĂ©al/Paris, Fides, , 192 p.
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  • Serge Leclaire, « Justin ou Du sujet », dans « On » tue un enfant, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Le champ freudien », , 144 p., p. 73-92
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  • Pierre Ouellet, « Le jeu du regard dans l’espace poĂ©tique de Saint-Denys Garneau », Voix et Images, vol. 20, no 1,‎ , p. 58 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/201138ar, lire en ligne, consultĂ© le )
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  • BenoĂźt Melançon, « Pour une lecture sociale de la correspondance de Saint-Denys Garneau », Voix et images, vol. 20, no 1,‎ , p. 96-106
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  • BenoĂźt Melançon et Pierre Popovic (dir.), Saint-Denys Garneau et La RelĂšve : Actes du colloque tenu Ă  MontrĂ©al, le 12 novembre 1993, MontrĂ©al, Fides / CÉTUQ, coll. « Nouvelles Ă©tudes quĂ©bĂ©coises », , 133 p. (ISBN 2762117461 et 9782762117462)
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  • Louis Muhlstock, « Naissance d'une amitiĂ© : de Saint-Denys Garneau », dans Giselle Huot et BenoĂźt Lacroix, MĂ©morial : inĂ©dits de De Saint-Denys Garneau de parents et d'amis, Fondation De Saint-Denys-Garneau, (ISBN 2-89018-364-5 et 978-2-89018-364-3, OCLC 50738397), p. 80-82
  • Pierre Popovic, Entretiens avec Gilles Marcotte : De la littĂ©rature avant toute chose, Liber, coll. « De vive voix », , 192 p. (ISBN 2-921569-35-3 et 978-2-921569-35-4, OCLC 35971359), p. 55
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  • Louis Rochette, « De Saint-Denys Garneau, joyeux compagnon : Un ami des derniĂšres annĂ©es », dans Giselle Huot et BenoĂźt Lacroix, MĂ©morial : InĂ©dits de De Saint-Denys Garneau de parents et d'amis, Fondation De Saint-Denys-Garneau, (ISBN 2-89018-364-5 et 978-2-89018-364-3, OCLC 50738397), p. 63-73
  • Suzanne Manseau, « Souvenirs de de Saint-Denys : Des amies », dans Giselle Huot et BenoĂźt Lacroix, MĂ©morial : InĂ©dits de De Saint-Denys Garneau de parents et d'amis, Fondation De Saint-Denys-Garneau, (ISBN 2-89018-364-5 et 978-2-89018-364-3, OCLC 50738397), p. 52-57
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  • Marina Zito, « L’architecture de Regards et Jeux dans l’espace », dans Paul BĂ©langer (dir.), de Saint-Denys Garneau: La clef de lumiĂšre, Éditions du NoroĂźt, coll. « Chemins de traverse », , 144 p. (ISBN 978-2-89018-510-4 et 2-89018-510-9), p. 107-123
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  • Vincent Lambert, « Avec de Saint-Denys Garneau », dans Marina Girardin et Catherine Morency (dir.), Lectures initiales du corpus littĂ©raire et culturel quĂ©bĂ©cois, Les Publications du Centre de recherche interuniversitaire sur la littĂ©rature et la culture quĂ©bĂ©coises, coll. « Interlignes », (ISBN 2-920801-40-6), p. 115-129
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Bibliographie sommaire

Pour plus d’information bibliographique consulter Dumont et GiguĂšre 2010 et les bases de donnĂ©es TEPOQAL I et II

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  • GeneviĂšve Boudreau, « L'Ă©quilibre impondĂ©rable ». IdentitĂ© et mouvement dans Regards et jeux dans l’espace, ThĂšse, UniversitĂ© Laval, QuĂ©bec, 2009, 97 p.
  • FrĂ©dĂ©rique Bernier, La voix et l’os : imaginaire de l’ascĂšse chez de Saint-Denys Garneau, Coll. « Espace littĂ©raire », Presses de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, 2010. (ISBN 978-2-7606-2160-2)
  • Martin LagacĂ©, de Saint-Denys Garneau: l'art et l'ĂȘtre (MĂ©moire en philosophie), UniversitĂ© Laval (QuĂ©bec),
  • Sylvain GagnĂ©, « Saint-Denys Garneau : une fonction d’exutoire pour la critique », Colloque Saint-Denys Garneau, 50 ans aprĂšs (Toronto, 19 nov. 1993, Communication par S. GagnĂ©), 2021, p. 1-12. (http://Academia.edu)
  • Steve Girard, Le diable dans les dĂ©tails. De Saint-Denys Garneau, QuĂ©bec, AkmĂš, , 104 p. (http://Academia.edu)

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