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Jean Palardy

Jean Palardy (Fitchburg, Massachusetts, – est un peintre, un historien de l'art, un ethnologue et un réalisateur canadien.

Biographie

Né à Fitchburg dans le Massachusetts, il est originaire d'une famille franco-américaine. Arrivé au Canada en 1908, il a grandi dans une famille de huit enfants. Il a fait ses études classiques au collège Saint-Laurent et au séminaire de Sainte-Thérèse[1].

Il fit ses études à l'École des Beaux-Arts de Montréal, qui était alors dirigée par Charles Maillard. Il devint l'élève de Jean Van Empel, puis de Maurice Cullen[1]. Il épouse la peintre Jori Smith en 1930.

Après plusieurs voyages en Europe, il fonde la Société d'art contemporain, travaille avec Marius Barbeau. À Sainte-Adèle, dans les Laurentides, il est nommé responsable de l'aménagement intérieur de l'Hôtel Le Chantecler en 1939[1].

L'Office national du film l'emploie à ses services à partir de 1941 : pendant dix-neuf ans, il réalise de nombreuses œuvres documentaires. Roger Lemelin fut l'un de ses collaborateurs.

En 1963, il écrit son ouvrage le plus marquant, intitulé Les Meubles anciens du Canada français, pour lequel il avait reçu une bourse du Conseil des Arts du Canada. Salué comme un livre de référence, il reçut les éloges de Jean-Paul Morisset, Patrick Nagle, Georges-Henri Rivière, Scott Symons et Michel Lessard.

À l'époque, Palardy visitait régulièrement les places fortes de la Nouvelle-Écosse et de la France. Il a été consulté pour la reconstitution de la Grande Hermine pour l'Exposition universelle de 1967 et la restauration de la forteresse de Louisbourg sur l'île du Cap-Breton[2]. En 1975, il commence un projet pour restaurer le manoir Jacques-Cartier. Il est devenu consultant dans plusieurs musées, dont le château Ramezay, le musée McCord, le musée de l'Île Sainte-Hélène et le musée national de l'homme[1].

Filmographie

comme réalisateur

comme scénariste

comme directeur de la photographie

  • 1955 : SoirĂ©e de chantiers
  • 1955 : Eye Witness No. 71

comme producteur

  • 1955 : SoirĂ©e de chantiers

Musées et collections publiques

Honneurs

En commentant Les Meubles anciens, Laurier Lacroix écrit en 2006 qu'il constitue un monument pour ses prédécesseurs et un phare pour ses successeurs. D'abord édité en France, il est ensuite publié chez les éditeurs St Martin's Press, Pierre Tisseyre et Eric MacLean.

Il a reçu un dernier hommage de Gérard Lavallée en 1984 au Musée d'art de Saint-Laurent avant de mourir le . Il est le premier à accéder à l'Ordre national du Québec à titre posthume[1]. Roger Blais lui a consacré une biographie en 1993. Le chemin Jean-Palardy[4] à Petite-Rivière-Saint-François et le mont Jean-Palardy[5] à Lac-Pikauba ont été nommés en son honneur.

Notes et références

  1. « Jean Palardy : Grand officier (1992) », sur Ordre national du Québec
  2. Michel Veyron, Dictionnaire canadien des noms propres, Louiseville (Québec), Larousse, , 764 p. (ISBN 2-920318-06-3), p. 520-521
  3. « Jean Palardy | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
  4. « Chemin Jean-Palardy », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  5. « Mont Jean-Palardy », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  6. « Jean Palardy, O.C., G.O.Q. », sur Le gouverneur général du Canada (consulté le )

Liens externes

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