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Hashim Thaçi

Hashim Thaçi (/ha.ˈʃim ˈΞa.tʃi/[1]), nĂ© le Ă  Skenderaj, au Kosovo, est un homme d'État kosovar. Il est prĂ©sident de la RĂ©publique du jusqu'Ă  sa dĂ©mission le [2].

Hashim Thaçi
Illustration.
Portrait officiel de Hashim Thaçi en 2016.
Fonctions
Président de la république du Kosovo
–
(4 ans, 5 mois et 29 jours)
Élection 26 fĂ©vrier 2016
Premier ministre Isa Mustafa
Ramush Haradinaj
Albin Kurti
Avdullah Hoti
Prédécesseur Atifete Jahjaga
Successeur Vjosa Osmani[N 1]
Premier vice-Premier ministre
Ministre des Affaires Ă©trangĂšres
–
(1 an, 3 mois et 29 jours)
Premier ministre Isa Mustafa
Gouvernement Mustafa
Prédécesseur Behgjet Pacolli
(vice-Premier ministre)
Enver Hoxhaj
(Affaires Ă©trangĂšres)
Successeur Hajredin Kuçi (en)
(vice-Premier ministre)
Petrit Selimi (en)
(Affaires étrangÚres, intérim)
Enver Hoxhaj
(Affaires Ă©trangĂšres)
Premier ministre du Kosovo
–
(6 ans, 10 mois et 22 jours)
Président Fatmir Sejdiu
Behgjet Pacolli
Jakup Krasniqi (intérim)
Atifete Jahjaga
Gouvernement Thaçi II et III
LĂ©gislature 3e, 4e
PrĂ©dĂ©cesseur lui-mĂȘme (Kosovo serbe)
Successeur Isa Mustafa
Premier ministre de la province autonome serbe du Kosovo
–
(1 mois et 8 jours)
Président Fatmir Sejdiu
Gouvernement Thaçi I
LĂ©gislature 3e
PrĂ©dĂ©cesseur Agim Çeku
Successeur Lui-mĂȘme (indĂ©pendance du Kosovo)
Président du Parti démocratique du Kosovo
–
(16 ans, 3 mois et 30 jours)
Prédécesseur création du parti
Successeur Kadri Veseli
Premier ministre de la RĂ©publique de Kosova
–
(9 mois et 30 jours)
Président Ibrahim Rugova
Prédécesseur Bujar Bukoshi
Successeur Bajram Rexhepi (indirectement, Kosovo sous administration internationale)
Biographie
Nom de naissance Hashim Haxhi Thaçi
Date de naissance
Lieu de naissance Skenderaj (Yougoslavie)
Nationalité yougoslave (1968-2003)
serbe (2003-2008)
kosovare (depuis 2008)
Parti politique LDK (avant 1999)
PDK (1999-2016)
SE (depuis 2016)
DiplÎmé de Université de Pristina
Université de Zurich
Profession Militaire

Signature de Hashim Thaçi

Hashim Thaçi Hashim Thaçi
Premiers ministres du Kosovo
Présidents de la république du Kosovo

En 1999, il participe Ă  la fondation du Parti dĂ©mocratique du Kosovo (PDK), branche politique de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Kosovo (UÇK). Selon un rapport de l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe, Hashim Thaçi Ă©tait Ă  la tĂȘte du groupe criminel de Drenica, suspectĂ© notamment de trafic d'organes prĂ©levĂ©s sur des prisonniers, principalement serbes, entre 1998 et 2000. Les autoritĂ©s kosovares jugent ce rapport « infondĂ© et diffamatoire »[3] - [4], cependant le 26 juin 2020 le tribunal spĂ©cial pour le Kosovo (en) le met en examen pour crimes de guerre[5] et crime contre l'humanitĂ© sur des victimes civiles serbes et albanaises modĂ©rĂ©es[6]. Les charges relevĂ©es sont notamment le meurtre, la disparition forcĂ©e de personnes, la persĂ©cution et la torture[7].

AprĂšs la guerre, il s'inscrit pleinement dans le jeu politique kosovar. Il mĂšne ainsi le PDK Ă  la victoire aux Ă©lections lĂ©gislatives de en devançant nettement la LDK de Fatmir Sejdiu. SurnommĂ© « Le Serpent »[8], il est nommĂ© Ă  39 ans Premier ministre du Kosovo en . Il proclame le mois suivant l'indĂ©pendance du pays.

Les Ă©lections anticipĂ©es de 2010 confirment la premiĂšre position du PDK, qui forme une coalition ou permettant la reconduction de Thaçi. Il n'en va pas ainsi aux Ă©lections de 2014, oĂč la LDK d'Isa Mustafa le surclasse. LDK et PDK finissent par s'accorder au bout de six mois, et Hashim Thaçi est alors dĂ©signĂ© ministre des Affaires Ă©trangĂšres dans le gouvernement de Mustafa.

Il est élu président de la République en au troisiÚme tour de scrutin, n'ayant pas rassemblé la majorité des deux tiers au cours des deux premiers votes. Il prend ses fonctions deux mois plus tard, abandonnant alors la direction de la diplomatie et du Parti démocratique[9].

Le , il annonce sa dĂ©mission Ă  la suite de son inculpation par le tribunal spĂ©cial pour le Kosovo[2]. Cette inculpation fait suite Ă  l'enquĂȘte du tribunal sur les exactions de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Kosovo dont Hashim Thaçi Ă©tait un dirigeant[2].

Jeunesse

Hashim Thaçi est nĂ© dans une famille pauvre de la rĂ©gion de la Drenica, berceau du sĂ©paratisme albanais[10]. Il suit des Ă©tudes de philosophie et d'histoire Ă  l'universitĂ© de Pristina, oĂč il rejoint le Mouvement populaire du Kosovo (en), un groupe clandestin soutenu par le dictateur albanais Enver Hoxha jusqu'Ă  sa mort en 1985[11].

Au dĂ©but des annĂ©es 1990, Thaçi, alors un jeune montagnard, participe Ă  la rĂ©sistance passive aux autoritĂ©s de Belgrade, alors que Slobodan MiloĆĄević vient de retirer au Kosovo, en 1989, le statut de province autonome de la rĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie.

CondamnĂ© par contumace Ă  22 ans de prison pour terrorisme par un tribunal serbe, notamment pour une attaque en contre une patrouille de la police serbe, il rejoint en 1993 la diaspora albanaise en Suisse, oĂč il Ă©tudie les sciences politiques[12].

Alors qu'Ibrahim Rugova poursuit une politique pacifiste de résistance au régime de Belgrade, et que les Albanais du Kosovo se radicalisent progressivement, Thaçi décide en créant notamment l'UCK, de s'en prendre par la force via ce mouvement armé aux forces de police, militaires ou albanophones pro-serbes, groupe radical qui n'hésite pas à s'en prendre, aux instances religieuses orthodoxes serbes, trÚs nombreuses au Kosovo, et notamment en faisant exploser, dÚs , des églises ou monastÚres orthodoxes serbes, soumis au patriarche de Belgrade (Prikup). De Suisse, il organise un trafic d'armes, principalement achetées en Albanie, à destination du Kosovo[11].

À la tĂȘte de l'aile politique de l'UCK

Hashim Thaçi
Origine Yougoslave
Allégeance Armée de libération du Kosovo
AnnĂ©es de service 1991 – 1999
Conflits Guerre du Kosovo
Autres fonctions Directeur politique de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Kosovo (1994–1999)

Il a 30 ans Ă  peine quand il prend la tĂȘte de l'aile politique de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Kosovo (UCK), pendant l'Ă©tĂ© de 1998, qui lutte contre les forces du rĂ©gime de Slobodan MiloĆĄević pendant la guerre du Kosovo (1998-1999). Il s'auto-proclame alors Premier ministre officieux du gouvernement provisoire du Kosovo, que Belgrade refuse de reconnaĂźtre. Soutenu par Washington et l'OTAN[11], l'UCK se renforce en 1997 pour contrĂŽler en un quart du territoire du Kosovo. Thaçi Ă©carte, lors du conflit, les islamistes Ă©trangers (Saoudiens, Iraniens) qui tentaient de s'imposer au Kosovo comme ils l'avaient fait en Bosnie au dĂ©but des annĂ©es 1990[10].

Éliminant ses rivaux au sein de l'UCK, il place des proches aux postes clĂ©s du gouvernement[13]. À la tĂȘte de la dĂ©lĂ©gation des indĂ©pendantistes kosovars lors de la confĂ©rence de Rambouillet (1999), il s'affirme comme modĂ©rĂ© au sein de l'UCK, ce qui lui vaut le soutien de Washington. Il est nĂ©anmoins remarquĂ© par la secrĂ©taire d'État Madeleine Albright en raison de son refus de signer un accord ne prĂ©voyant pas explicitement un rĂ©fĂ©rendum d'indĂ©pendance[10].

On le soupçonne d'avoir ordonnĂ©, en 1997-1998, un certain nombre d'assassinats contre ses rivaux en conjonction avec les services secrets albanais[11], dont le journaliste Ali Uka, mort en [11] ; Ilir Konushevci, tuĂ© en avril 1998 quelques jours aprĂšs avoir accusĂ© Thaçi de profiter personnellement du trafic d'armes Ă  destination de la guĂ©rilla[11] ; ou Ahmet Krasniqi (sq), dirigeant des Forces armĂ©es de la RĂ©publique du Kosovo (en), un groupe paramilitaire rival de l'UCK soutenu par Bujar Bukoshi, Premier ministre en exil du gouvernement d'Ibrahim Rugova[11]. Thaçi tout comme James Rubin, le porte-parole du dĂ©partement d'État amĂ©ricain, ont niĂ© cela, Rubin affirmant qu'il n'avait aucune preuve d'un « programme d'assassinats ou d'exĂ©cutions dirigĂ© par le commandement » de l'UCK[11]. Bujar Bukoshi affirmait quant Ă  lui que « les cadavres n'avaient jamais Ă©tĂ© un obstacle dans la carriĂšre de Thaçi »[11].

AprĂšs l'Ă©chec des pourparlers de Rambouillet, la campagne des bombardements de l'OTAN, le dĂ©part des forces serbes du Kosovo et l'installation de la mission de l'ONU au Kosovo (Minuk), Hashim Thaçi est Ă©lu membre du Conseil administratif intĂ©rieur de la province. À partir de 1999, il devient un des interlocuteurs privilĂ©giĂ©s de Washington et des États de l'Union europĂ©enne[10], et condamne en 2001 les Ă©meutes albanaises au sud de la Serbie et en MacĂ©doine[10]. L'annĂ©e suivante, son rival, Ibrahim Rugova, est Ă©lu prĂ©sident du Kosovo.

Activités criminelles alléguées

Hashim Thaçi a été accusé d'avoir financé les activités de l'UCK en participant à un trafic d'héroïne et de cocaïne à destination de l'Europe de l'Ouest[14].

En , il est arrĂȘtĂ© Ă  l'aĂ©roport de Budapest, sur la base d'un mandat d'arrĂȘt international lancĂ© par Belgrade, puis libĂ©rĂ© aprĂšs une intervention du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres français[15].

Selon un projet de rapport rédigé par Dick Marty, membre de la commission des questions juridiques et des droits de l'Homme de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, publié le [16], il aurait été impliqué à cette époque dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes. Ceux-ci étaient gardés dans des camps spéciaux par une organisation appelée Groupe de Drenica[17] et tués pour que leurs organes soient prélevés[18] et vendus sur un marché noir international[19]. Bien qu'on ait avancé que ce projet de rapport ne serait examiné en séance pléniÚre qu'à la fin du mois de [20], il a été adopté par le Conseil de l'Europe dÚs le [21]. Le rapport est sévÚre pour les Nations unies et l'Union européenne qui « n'ont pas estimé nécessaire de procéder à un examen approfondi » de ces faits « en dépit des indices concrets au sujet de tels trafics au début de la décennie » [22].

Carla Del Ponte, l'ex-procureur du Tribunal pĂ©nal international pour l'ex-Yougoslavie, l'a Ă©galement accusĂ©, dans un livre publiĂ© en 2008 chez Feltrinelli, de s'ĂȘtre livrĂ© Ă  des activitĂ©s mafieuses, en particulier pour son implication dans un trafic international d’organes prĂ©levĂ©s Ă  des Serbes dĂ©portĂ©s et tuĂ©s[23]. Le DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres (DFAE), dont dĂ©pend actuellement Carla Del Ponte, ambassadrice Ă  Buenos Aires, s'est distancĂ© de ces accusations[23], ainsi que madame Florence Hartman, ancien porte-parole de madame Del Ponte, qui a ainsi fustigĂ© dans de nombreuses interviews « l’irresponsabilitĂ© » de l’ancienne procureur, qui prĂ©senterait « comme des faits avĂ©rĂ©s de simples hypothĂšses »[24] tandis que l'organisation Human Rights Watch les a jugĂ©es « crĂ©dibles »[25]. En 2010, ces accusations ont Ă©tĂ© reconnues comme vraisemblables, notamment par le Conseil de l'Europe[26], et par l'OTAN[27]. Une enquĂȘte menĂ©e en parallĂšle par la justice serbe, estime le nombre de victimes Ă  plusieurs centaines[28]. La rĂ©solution adoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ© par la Commission de l’AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe demande justement que des enquĂȘtes soient diligentĂ©es pour Ă©tablir les preuves de ce trafic d'organes[29].

Thaçi pourrait ĂȘtre inculpĂ© par un tribunal spĂ©cial basĂ© Ă  La Haye (Pays-Bas) mais de droit kosovar, chargĂ© des crimes commis par la guĂ©rilla albanaise au Kosovo, dont il fut l'un des commandants. Ce tribunal est crĂ©Ă© en 2017[30].

En juin 2020, les procureurs du tribunal spécial pour le Kosovo accusent le président kosovar de « crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, y compris meurtre, disparition forcée de personnes, persécution et torture ». Hashim Thaci fait l'objet de dix chefs d'accusation. L'acte d'accusation avance que Hashim Thaçi, Kadri Veseli et les autres suspects accusés sont pénalement responsables de prÚs de 100 meurtres[31].

CarriĂšre politique

Président du Parti démocratique du Kosovo (PDK)

AprÚs la création du Parti démocratique du Kosovo (PDK), il poursuit la lutte pour un Kosovo indépendant mais lance plusieurs appels au dialogue avec Belgrade et prÎne la tolérance ethnique.

Premier ministre et indépendance du Kosovo

À la suite de la victoire du PDK aux Ă©lections lĂ©gislatives de , le prĂ©sident du Kosovo, Fatmir Sejdiu, le nomme Premier ministre en dĂ©cembre. Il prend ses fonctions en , et dĂ©clare l'indĂ©pendance en fĂ©vrier. Thaçi intĂšgre plusieurs de ses opposants de la LDK au sein du gouvernement[10].

Joe Biden et Hashim Thaçi : Déclaration d'indépendance du Kosovo

À la veille de l'indĂ©pendance, il s'est efforcĂ© de rassurer les Serbes restĂ©s au Kosovo aprĂšs la guerre. « Nous crĂ©ons une nouvelle rĂ©alitĂ© et une nouvelle perspective. Nous fermons la porte du passĂ© et ouvrons celle de l'avenir. Le Kosovo est la patrie de tous les citoyens », a-t-il dit lors d'une visite dans un village serbe[32].

Président de la République

Le , il est candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle pour succĂ©der Ă  Atifete Jahjaga. Il obtient 50 voix sur 120 au 1er tour et 64 voix au 2e tour, alors que la majoritĂ© des deux-tiers du parlement est requise (80 suffrages sur 120). Au 3e tour, il est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique avec 71 voix, la majoritĂ© simple Ă©tant requise[33]. Le scrutin s'est tenu malgrĂ© la tentative de l'opposition d'en empĂȘcher le dĂ©roulement avec l'emploi de gaz lacrymogĂšnes[34].

Hashim Thaçi est Ă©ligible pour un second mandat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2021. Le 5 novembre 2020, cependant, il annonce sa dĂ©mission Ă  la suite de son inculpation en juin par le tribunal spĂ©cial de la Haye sur les crimes de guerre ayant eu lieu au cours de la guerre du Kosovo. Ancien chef politique de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Kosovo (UÇK), Thaçi est accusĂ© d'ĂȘtre responsable d'une centaine de meurtres, de disparitions forcĂ©es, de persĂ©cutions et de tortures. Il dĂ©clare vouloir protĂ©ger par son retrait l'intĂ©gritĂ© de la fonction prĂ©sidentielle et du Kosovo, et se consacrer Ă  sa dĂ©fense, clamant son innocence.

Son gouvernement avait fait voter un budget de plus de quatre millions d'euros pour financer la défense des inculpés pour crime de guerre[35].

AprÚs la présidence

Le 6 novembre 2020, lendemain de sa dĂ©mission de la prĂ©sidence, il est transfĂ©rĂ© au centre de dĂ©tention du tribunal spĂ©cial Ă  La Haye[36] - [37]. Trois autres suspects sont accusĂ©s et placĂ©s en dĂ©tention : l’ancien porte-parole de l’UCK Jakup Krasniqi, un des plus proches alliĂ©s politiques de Thaçi, Kadri Veseli, ancien patron du renseignement de la guĂ©rilla, ainsi qu’une des figures marquantes de l’UCK, Rexhep Selimi[38]. InculpĂ© pour crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ©, Hashim Thaçi plaide non coupable le 9 novembre 2020[38].

Notes et références

Notes

  1. Par intérim du au puis présidente en titre à partir du .

Références

  1. Prononciation en albanais restranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Le Monde avec AFP, « Kosovo : le prĂ©sident annonce sa dĂ©mission aprĂšs son inculpation Ă  La Haye », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. HĂ©lĂšne Despic-Popovic, Trafic d’organes Ă  la tĂȘte du Kosovo, LibĂ©ration, 16 dĂ©cembre 2010.
  4. Marion Van Renterghem, Au Kosovo, Hashim Thaçi mis en cause dans un trafic d'organes, Le Monde, 15 décembre 2010.
  5. https://www.eurotopics.net/fr/243009/le-president-du-kosovo-inculpe-pour-crimes-de-guerre en compagnie de neuf autres leaders indépendantistes
  6. « Qui est Hashim Thaci, prĂ©sident du Kosovo, ancien chef de l’UCK, accusĂ© de crimes de guerre? », sur RFI, (consultĂ© le )
  7. « Le prĂ©sident kosovar Hashim Thaci accusĂ© de crimes de guerre », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. Thaçi, figure de proue de l'UCK, Libération, 9 avril 1999.
  9. Le Point magazine, « Kosovo: Hashim Thaçi élu président à l'issue d'une journée tendue », sur Le Point, (consulté le )
  10. Isabelle Lasserre, Thaçi, l'ancien guĂ©rillero en passe de rĂ©aliser son rĂȘve, Le Figaro, 8 fĂ©vrier 2008
  11. Chris Hedges, Crisis in the Balkans: The Separatists; Leaders of Kosovo Rebels Tied to Deadly Power Play, The New York Times, 25 juin 1999
  12. Les annĂ©es suisses de Hashim Thaçi Hashim Thaçi Ă©tait en fait condamnĂ© par contumace, par un tribunal serbe, Ă  22 ans de prison, accusĂ© d’avoir attaquĂ©, en mai 1993, une patrouille de la police serbe... Le professeur et expert en stratĂ©gie militaire Albert A. Stahel se souvient de lui comme d’un Ă©lĂšve « trĂšs attentif ». « Il a suivi mon cours sur la guerre des moudjahidin en Afghanistan (1979-1989). Il a utilisĂ© leur mĂ©canisme de lutte pour sa propre guerre », commente-t-il.
  13. Chris Hedges, Crisis in the Balkans, The New York Times, 6 juin 1999
  14. Jerry Seper, KLA finances fight with heroin sales Terror group is linked to crime network, The Washington Times. Washington, D.C.: May 3, 1999. p. A.1
  15. http://www.doc.diplomatie.gouv.fr/BASIS/epic/www/doc/DDW?M=7&K=929742849&W=TEXTE+PH+ANY+'Vatican'+ORDER+BY+DATE/Descend voir chapitre 16 Hongrie
  16. Dick Marty, projet de rapport « Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d’organes humains au Kosovo », 12 dĂ©cembre 2010, Commission des questions juridiques et des droits de l’Homme de l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe.
  17. Rapport sur le trafic d'organes de prisonniers serbes : satisfaction de Belgrade Selon M. Marty, le trafic était contrÎlé par un groupe de responsables de l'UCK baptisé "Groupe de Drenica", dont le chef était l'actuel Premier ministre kosovar Hashim Thaçi.
  18. Kosovo/trafic d'organes : l'EULEX interrogera un chirurgien turc Les procureurs de la Mission de police et de justice de l'UE au Kosovo (EULEX) Jonathan Ratel et Guido Estreich interrogeront prochainement à Istanbul le médecin turc Yusuf Sönmez soupçonné de trafic d'organes humains au Kosovo
  19. (en) EU and US accused of cover-up on organ trafficking Serb prisoners held in special detention camps were killed and had their organs extracted for sale on the international black market in the 1990s, claimed the 27-page document.
  20. Marie Simon, « Le Premier ministre du Kosovo était-il lié à un trafic d'organes ? », Lexpress.fr, 15 décembre 2010
  21. Trafic d'organes : vote au Conseil de l'Europe Le document met en cause le premier ministre kosovar, H.Thaçi. Le rapport a Ă©tĂ© adoptĂ© Ă  Strasbourg le 26 dĂ©cembre par 169 voix contre 8 et 14 abstentions.
  22. Kosovo : Le Premier ministre mis en cause dans un trafic d'organes Le rapport est tout aussi sévÚre pour «les autorités internationales responsables de la région - Nations unies et Union européenne - qui « n'ont pas estimé nécessaire de procéder à un examen approfondi » de ces faits « en dépit des indices concrets au sujet de tels trafics au début de la décennie ».
  23. Gemma Durso, L'ex-procureur Carla del Ponte dérange la diplomatie suisse, Rue89, 13 avril 2008.
  24. trafic d'organes au Kosovo Le Monde diplomatique consulté le 16 septembre 2011
  25. Kosovo/Albanie : EnquĂȘter sur les enlĂšvements postĂ©rieurs Ă  la guerre et les transferts vers l’Albanie
  26. Thomas Vampouille, « Le premier ministre du Kosovo accusĂ© de trafic d'organes », Le Figaro,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le ).
  27. Kosovo : le Premier ministre considéré comme un « gros poisson » du crime organisé, 20 Minutes, 25 janvier 2011 Les puissances occidentales qui soutiennent le gouvernement du Kosovo considÚrent le Premier ministre kosovar, Hashim Thaçi, comme l'un des « plus gros poissons » du crime organisé du pays, selon un cùble militaire de l'OTAN publié ce mardi par The Guardian.
  28. Trafic d'organes au Kosovo : Dick Marty veut lancer une « dynamique de vĂ©ritĂ© » Depuis Belgrade, le procureur serbe pour les crimes de guerre, qui mĂšne depuis trois ans sa propre enquĂȘte sur ce trafic d'organes, a dĂ©clarĂ© jeudi au cours d'une confĂ©rence de presse que cette affaire pourrait concerner 500 victimes, dont 400 Ă©taient des Serbes et 100 autres des non-Albanais du Kosovo
  29. trafic d'organes au Kosovo Le Monde diplomatique consulté le 16 septembre 2011
  30. À peine Ă©lu, le prĂ©sident du Kosovo risque d'ĂȘtre inculpĂ©, lefigaro.fr, 8 mars 2016
  31. Le président kosovar accusé de crimes de guerre par la justice internationale, lefigaro.fr, 24 juin 2020
  32. « Hashim Thaçi, dit "le Serpent", Premier ministre de l'indĂ©pendance », sur La DĂ©pĂȘche, (consultĂ© le ).
  33. Kosovo: Hashim Thaçi Ă©lu prĂ©sident Ă  l’issue d’une journĂ©e tendue, LibĂ©ration, 26-02-2016.
  34. « Kosovo : une présidentielle au goût de gaz lacrymogÚne », sur euronewsfr (consulté le )
  35. « À la Une: la dĂ©rive autoritaire s’aggrave en Serbie », sur RFI,
  36. « Hashim Thaçi, président du Kosovo, annonce sa démission aprÚs son inculpation par un tribunal spécial sur les crimes de guerre », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  37. (en) « Former Kosovo president detained in The Hague », sur www.aa.com.tr (consulté le ).
  38. « L’ancien prĂ©sident kosovar Hashim Thaçi plaide non coupable de crimes de guerre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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