Accueil🇫🇷Chercher

Gustave LĂ©vy

Gustave Lévy est un architecte français, né le à Strasbourg et décédé le au Bouscat.

Gustave LĂ©vy
Présentation
Naissance
Strasbourg
DĂ©cès (Ă  58 ans)
Le Bouscat
Nationalité Française
Activités Architecte
Formation École nationale des Beaux-Arts de Paris

Son nom demeure associé au développement architectural de la ville de Pau et de la cité thermale d'Eaux-Bonnes sous le Second Empire et la Troisième République.

Biographie

Gustave Lévy étudie l’architecture à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris, de 1849 à 1853, dans l’atelier de Guillaume-Abel Blouet[1].

En 1856 il devient après concours[2] l’architecte du département français des Basses-Pyrénées à Pau, fonction qu’il occupe jusqu’en 1879[3].

En tant qu’architecte départemental il est responsable des chantiers de construction publique, du financement et du style adopté devant l’administration centrale. Il a en parallèle la possibilité de poursuivre son activité libérale[4]. Dans le cadre de sa charge, qu’il assume durant plus de vingt ans, Gustave Lévy construira, aménage à Pau et dans le reste du département nombre de bâtiments civils et religieux.

En , il proteste par voie de presse contre l’annexion par l'Empire allemand de sa province d’origine, l’Alsace[5], entérinée par le traité de Francfort ().

En 1878, son épouse, Louise Cardozo (Saint-Esprit, 1842 - Pau, 1878), meurt à l’âge de 38 ans[6] peu après avoir donné naissance à leur septième enfant.

Gustave Lévy meurt en 1885 au Castel d’Andorte (Le Bouscat)[7], un établissement de soins spécialisé en santé mentale, situé au sein d’un grand jardin paysager (aujourd’hui parc de la Chêneraie) et dont le pavillon central est dû à l’architecte François Lhote. Il a pour petit-fils le peintre et artiste décorateur Jean Léon (Pau, 1893 - Gourdon, 1985).

RĂ©alisations

Architecture civile

  • Pau : asile dĂ©partemental d’aliĂ©nĂ©s Saint-Luc (actuel centre hospitalier des PyrĂ©nĂ©es), dont la construction dĂ©marre en 1865. Modèle du progrès social, il est prĂ©sentĂ© Ă  l’Exposition universelle de 1878[8].
  • Pau : maison d’arrĂŞt (no 14, rue Viard), construite entre 1880 et 1888[9].
  • Pau : hĂ´tel de Ville - Théâtre Saint-Louis[10]. G. LĂ©vy, chargĂ© de la mise en Ĺ“uvre des plans de Lefranc, imagine un théâtre Ă  l’italienne et une salle des fĂŞtes. InaugurĂ© en 1862, le bâtiment est rachetĂ© en 1876 pour ĂŞtre partiellement transformĂ© en mairie (inscrit MH - 2017)[11].
  • Eaux-Bonnes : entre les annĂ©es 1850 et le dĂ©but des annĂ©es 1870, Gustave LĂ©vy prĂ©side les travaux de la station thermale. Très productif, il rĂ©alise notamment l’agrandissement de l’établissement thermal, l'hĂ´tel des Princes (inscrit MH - 2002), le pavillon de la Source Froide, l’Hospice Sainte-EugĂ©nie, les Thermes d’Orteig et les bains ordinaires[12].

Architecture religieuse

  • Arbus : Ă©glise paroissiale Saint-Mamer (reconstruction)[13]
  • Arzacq-Arraziguet : Ă©glise paroissiale Saint-Pierre (construction)[14]
  • Aubertin : Ă©glise paroissiale Saint-Augustin (construction)[15]
  • Beuste : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (construction)[16]
  • Bilhères : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (agrandissement)[17]
  • Boeil-Bezing : Ă©glise paroissiale Saint-Vincent-Diacre (reconstruction)[18]
  • Bordes : Ă©glise paroissiale Saint-Germain-d'Auxerre (construction ; achèvement des travaux sous la direction de l’architecte Maurice LĂ©vy, frère de Gustave LĂ©vy)[19]
  • Bougarber : Ă©glise paroissiale Notre-Dame (clocher)[20]
  • Eaux-Bonnes : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste Notre-Dame-des-Infirmes (reconstruction)[21]
  • Eaux-Bonnes : temple de protestants (construction)[12]
  • Esquiule : Ă©glise paroissiale de l'ImmaculĂ©e-Conception (reconstruction)[22]
  • Garlin : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (reconstruction)[23]
  • Maucor : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (reconstruction)[24]
  • Ouillon : presbytère (reconstruction)[25]
  • Portet : Ă©glise paroissiale Saint-Laurent (reconstruction)[26]
  • Rontignon : Ă©glise paroissiale Saint-Pierre (achèvement)[27]
  • Saint-Faust : Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (construction)[28]

Notes et références

  1. Archives nationales, Archives de l’École nationale supérieure des beaux-arts, cotes AJ/52/107, AJ/52/108, AJ/52/373.
  2. Dominique Jarrassé, Les thermes romantiques : bains et villégiatures en France de 1800 à 1850, Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, (ISBN 2-87741-060-9), p. 55
  3. « Inventaire général de Nouvelle-Aquitaine »
  4. Marie-Josèphe Lussien-Maisonneuve et Anne Langlet, « L'institution des architectes départementaux et municipaux et la concurrence des ingénieurs, en France, au XIXe siècle », Revue du Nord, vol. 82, nos 335-336,‎ , p. 487-500 (lire en ligne)
  5. « Nous Alsaciens habitant Pau... », L’Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  6. Archives des Pyrénées-Atlantiques, Pau : État civil, décès 1873-1882, acte 599
  7. Archives Bordeaux MĂ©tropole, cote : Lebouscat 3 E 12
  8. Cécile Devos et Audrey Romeas, « Recenser, étudier et faire connaître « Saint-Luc » à Pau, un exemple de valorisation du patrimoine asilaire », In Situ, vol. 31,‎ (lire en ligne)
  9. « JEP : Les prisons font aussi partie de notre patrimoine » (consulté le )
  10. « Notice n°PA64000112 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. « Le saviez-vous ? Une église se dressait sur la place Royale » (consulté le )
  12. Viviane Delpech, « Station thermale d’Eaux-Bonnes », Dossier IA64002567 de l’Inventaire général de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
  13. « Notice n°IA64000554 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. « Notice n°IA64000002 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. « Notice n°IA64000535 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. « Notice n°IA64000586 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  17. « Notice n°IA64000529 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « Notice n°IA64000587 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « Notice n° IA64000589 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « Notice n°IA64000558 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. « Notice n°IA64000530 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Notice n°IA64000617 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Notice n°IA00026281 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. « Notice n°IA00026985 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Notice n°IA00027029 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Notice n°IA00026365 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Notice n°IA64000640 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. « Notice n° IA64000525 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.