François Lhote
Nicolas François Lhote est un architecte bordelais, né à Bordeaux en 1743 et mort à Paris en 1808.
François Lhote | |
Présentation | |
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Naissance | Bordeaux |
Décès | Paris[1] |
Nationalité | France |
Mouvement | Architecture néoclassique |
Activités | architecte |
Å’uvre | |
Réalisations | Hôtel Feger-Latour Hôtel de Basquiat Hôtel Dublan Château La Louvière à Léognan Château Plaisance Castel d'Andorte à Le Bouscat |
Projets | Grand Théâtre (Bordeaux) |
Biographie
Il commence à travailler à Bordeaux en 1768[2] - [3]. En 1771 il est admis comme agréé dans l'Académie des Arts de Bordeaux et expose au Salon de cette année-là . Il est reçu comme membre associé de l'académie en . Il a exposé aux Salons de 1782 et 1787. Il a été le dernier directeur de l'Académie des Arts, entre 1790 et 1793. Il a été aussi associé au Musée où il a enseigné l'architecture.
Il est nommé ensuite professeur adjoint pour le trait à l'École d'architecture de Bordeaux.
Il obtient le poste d'architecte-inspecteur de la voirie et du bureau des finances de Guienne. À ce titre il va participer au concours pour le nouveau théâtre de la ville dans lequel il a été en concurrence avec l'architecte Victor Louis. Cependant, avec l'architecte Bonfin, il fait partie de l'agence de travaux qui réalise cette salle de spectacle[2].
Architecte instruit et apprécié de la bourgeoisie bordelaise, il a construit de nombreuses maisons dans les nouveaux quartiers de la ville et autour de Bordeaux. Il est également un spéculateur avisé, notamment pour la construction d'immeubles situés rue Huguerie et rue Rolland (ouverte en 1785).
En 1793, il présente à la Convention nationale une nouvelle division de la France qui n'a pas été adoptée.
François Lhote quitte Bordeaux à la fin du XVIIIe siècle. Il y revient en 1804. Il est chargé de la voirie par le commissaire général de police. Il entreprend des travaux de nivellement dans les rues.
Il présente, pour remplacer le Château Trompette un projet de place en fer à cheval avec obélisque : Aux triomphes et à la paix.
En 1805 il est destitué et remplacé par Jean-Baptiste Dufart. Il part peu après à Paris où il meurt en 1808. Quelques mois plus tard ses manuscrits et sa bibliothèque sont vendus aux frères Anglery, libraires à Bordeaux. M. Lafaurie de Monbadon, maire de Bordeaux, a fait acheter les manuscrits en 1809 et déposer dans les archives du bureau des Travaux publics.
Principaux ouvrages
- 1775 : Hôtel Feger-Latour[4] ou Piganeau[5], 4 rue Esprit-des-Lois, à Bordeaux ;
- 1777 : Maison du négociant Paul Guillon[6], 2 cours de l'Intendance, à Bordeaux ;
- 1778 : Hôtel Dublan[7] - [8], 55 cours Georges-Clemenceau, à Bordeaux ;
- 1778 : Hôtel de Basquiat[9], 29 cours d'Albret, à Bordeaux ;
- 1780 : Château Plaisance, à Macau ;
- 1785 : Castel d'Andorte[10], au Bouscat,
- 1788 : Petit hôtel Labottière[11], 13 rue Saint-Laurent, à Bordeaux ;
- 1791 : Château La Louvière[12], à Léognan.
- Hôtel Féger-Latour (1775)
- Castel d'Andorte (1785)
- Château La Louvière (1791)
Notes et références
- Paris, État civil reconstitué, vue 30/51.
- Sandrine Lavaud, coordination de l'ouvrage : Atlas historique des villes de France. Bordeaux, Édition Ausonius ; 2009 ; tome 3 ; page 428
- (Taillard 1987, p. 67)
- « Etienne Feger-Latour - Mémoire de l'esclavage et de la traite négrière - Bordeaux », sur www.memoire-esclavage-bordeaux.fr (consulté le )
- « Hôtel Piganeau », notice no PA00083204, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Robert Coustet, Le Nouveau Viographe de Bordeaux, Mollat, 2009, p. 246-247
- Artemisia : Hôtel Dublan
- Robert Coustet, Le Nouveau Viographe de Bordeaux, Mollat, 2009, p. 218
- « Hôtel de Basquiat », notice no PA00083190, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Castel d'Andorte », notice no PA00083488, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Enchères à Bordeaux : le mobilier du Petit Hôtel Labottière va être dispersé », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Château La Louvière », notice no PA00083883, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Charles Marionneau, Les salons bordelais: ou, des expositions de beaux-arts à Bordeaux au XVIIIe siècle (1771-1787), Librairie Veuve Moquet, Bordeaux, 1884 Texte
- Eugène Goudiaby, Le retard artistique de Bordeaux dans le dernier quart du XVIIIe siècle Texte
- Christian Taillard, Bordeaux à l'âge classique, Bordeaux, Éditions Mollat, (réimpr. 1997), 253 p. (ISBN 2-909351-37-8)
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Biographie sur Artemisia