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Gouvernement Calvo-Sotelo

Le gouvernement Calvo-Sotelo (en espagnol : Gobierno Calvo-Sotelo) est le gouvernement du Royaume d'Espagne entre le et le , durant la première législature des Cortes Generales.

Gouvernement Calvo-Sotelo
(es) Gobierno Calvo-Sotelo

Royaume d'Espagne

Description de cette image, également commentée ci-après
Conseil des ministres du .
Composition initiale
Coalition UCD
Ministres 15
Femmes 0
Hommes 15
Moyenne d'âge 47 ans et 3 mois
Représentation
Congrès des députés
168 / 350
Sénat
118 / 208
Description de l'image Flag of Spain (1977 - 1981).svg.

Historique du mandat

Dirigé par le nouveau président du gouvernement social-libéral Leopoldo Calvo-Sotelo, précédemment second vice-président du gouvernement, ce gouvernement est constitué par l'Union du centre démocratique (UCD). Seule, elle dispose de 168 députés sur 350, soit 48 % des sièges du Congrès des députés, et 118 sénateurs sur 208, soit 56,7 % des sièges du Sénat. Il bénéficie du soutien sans participation de la Coalition démocratique (CD) et de partis régionalistes, qui disposent ensemble de 15 députés sur 350, soit 4,3 % des sièges du Congrès des députés.

Il est formé à la suite de la démission d'Adolfo Suárez, au pouvoir depuis .

Il succède donc à son gouvernement Suárez III, constitué de la seule UCD et bénéficiant du soutien sans participation de la CD et des partis régionalistes.

Formation

Fatigué par l'exercice du pouvoir et les divisions de sa majorité, Suárez annonce en qu'il souhaite passer la main. Le ministre de la Défense Agustín Rodríguez Sahagún prend alors la présidence de l'UCD, tandis que le parti choisit le second vice-président Calvo-Sotelo pour reprendre la direction de l'exécutif.

Le , Leopoldo Calvo-Sotelo se présente au vote d'investiture. Il échoue au premier tour de scrutin, avec 169 voix pour, 158 contre et 17 abstentions. Un second tour est donc convoqué le . Il est cependant interrompu par la tentative de coup d'État néo-franquiste du lieutenant-colonel Tejero, qui sera un échec, alors que seulement 84 députés ont voté. Lors du nouveau second tour organisé le , le candidat obtient l'investiture par 186 voix pour et 158 contre.

Il constitue son équipe gouvernementale deux jours plus tard, réduite à 15 ministres et sans aucun vice-président. À l'époque, il s'agit du cabinet le plus resserré depuis la mort de Francisco Franco. Il fusionne le ministère de l'Éducation avec le ministère de la Recherche, et le ministère du Travail avec le ministère de la Santé. Quatre portefeuilles changent de titulaire, dont le ministère de la Défense qui revient à Alberto Oliart.

Évolution

Dès le , un remaniement ministériel est organisé, marqué par le retour de deux postes de vice-président, dont l'un confié au ministre de l'Économie Juan Antonio García Díez, qui garde son ministère. Le grand ministère du Travail et de la Santé, formé en , est de nouveau scindé en deux. Enfin, la nouvelle ministre de la Culture Soledad Becerril devient la première femme nommée au gouvernement depuis la fin de la IIe République.

Un dernier ajustement ministériel est opéré le , au cours duquel le poste de premier vice-président occupé par Rodolfo Martín Villa disparaît au profit d'un poste unique confié à García Díez.

Succession

Aux élections générales anticipées du , le Parti socialiste ouvrier espagnol remporte une majorité absolue de 202 députés, tandis que l'UCD – qui doit se contenter de 11 sièges – cède à l'Alliance populaire (AP) sa place de grande force du centre droit. En conséquence le le socialiste Felipe González est investi chef de l'exécutif forme son premier gouvernement.

Composition

Initiale ()

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Remaniement du

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Remaniement du

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Voir aussi

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