Accueil🇫🇷Chercher

Geosynchronous Satellite Launch Vehicle Mk III

Le GSLV-III (acronymes de Geosynchronous Satellite Launch Vehicle Mark III) ou LVM3 est un lanceur qui est développé par l'agence spatiale indienne (ISRO) depuis les années 2000. Il est principalement destiné à lancer des satellites lourds en orbite géostationnaire permettant ainsi à l'Inde de devenir moins dépendante des lanceurs étrangers. LVM3 utilise les solutions techniques mises au point sur le GSLV, mais n'est pas dérivée de son prédécesseur. Aucun étage de la GSLV-II n'a été repris. La fusée GSLV-I comprenait un troisième étage cryogénique de technologie russe, qui devait être remplacé par un moteur identique de fabrication indienne pour le lanceur GSLV-II. Les États-Unis ayant empêché le transfert de technologie entre la Russie et l'Inde en application du régime de contrôle de la technologie des missiles, le projet GSLV-II a été abandonné donnant lieu à la création du lanceur LVM3 utilisant un moteur cryogénique développé localement.

GSLV Mk III
Lanceur spatial
Schéma du LVM3
Schéma du LVM3
Données générales
Pays d’origine Drapeau de l'Inde Inde
Premier vol
(version Ă  2 Ă©tages)
Statut Opérationnel
Lancements réussis 4
Hauteur 43 m
Masse au décollage 643 tonnes
Étage(s) 2
Base(s) de lancement Satish-Dhawan
Charge utile
Orbite basse 8 000 kg
Transfert gĂ©ostationnaire (GTO) 4 500 kg
Motorisation
Propulseurs d'appoint 2 x S200 4 327 kN (propergol solide)
1er Ă©tage L110 : 2 x Vikas : 805 kN
2e Ă©tage CUS27 : 1 x CE-20 : 189 kN
Les lanceurs indiens : de gauche à droite SLV, ASLV, PSLV, GSLV MK I/II et le GSLV MK III beaucoup plus trapu que ses prédécesseurs.
Les deux propulseurs d'appoint entourant le premier étage qu'on distingue à peine sont installés sur la plateforme mobile dans le bâtiment d'assemblage du Centre spatial Satish-Dhawan.

Historique

Les versions Mk I et Mk II

L'Inde met au point une série de lanceurs -SLV (premier vol en 1979), ASLV (1987) et enfin PSLV (1993) - en ayant recours essentiellement à la propulsion à propergol solide ou à des moteurs-fusées à ergols liquides utilisant des technologies anciennes (moteur Vikas). Depuis sa mise en fonction le lanceur PSLV assure le lancement de satellites nationaux vers l'orbite basse mais il n'est pas assez puissant pour desservir des orbites plus hautes. Pour parvenir à placer notamment ses satellites de télécommunications (INSAT) en orbite géostationnaire, l'agence spatiale indienne, l'ISRO, développe un nouveau lanceur baptisé GSLV (acronyme de Geosynchronous Satellite Launch Vehicle c'est-à-dire Lanceur de satellite géosynchrone). Le premier et deuxième étage sont identiques à ceux du lanceur PSLV. Le lanceur dispose de quatre propulseurs d'appoints propulsés chacun par un moteur Vikas. Enfin le troisième étage utilise pour la première fois en Inde un moteur cryogénique. Devant les difficultés de mise au point de cette technique, une première version de ce lanceur (version MK I) utilise un moteur russe KVD-1. Celui-ci développé à compter de 1994 pour le lanceur russe Proton mais jamais mis en œuvre, a une poussée de 75 kN. L'Inde acquiert la licence pour construire le moteur sur son territoire mais le gouvernement américain impose une limitation au nombre de moteurs construits principalement pour contenir la concurrence à laquelle ses lanceurs nationaux doivent faire face de la part des fusées étrangères (les fusées européennes, russes et chinois prennent à cette époque prennent une large part du marché des lancements commerciaux). Le premier vol a lieu le . Le lanceur effectue en tout six vols avec un succès mitigé (2 totaux et 2 partiels). Le lanceur permet d'accroitre la capacité de lancement de 100% par rapport au PSLV avec une augmentation de la masse au décollage de 30%. Néanmoins ses performances sont relativement médiocres si on les compare à celle de la fusée Ariane 4 GL : celle-ci, dont la masse au décollage est quasi identique, permet de placer 4,2 tonnes en orbite de transfert géostationnaire alors que la GSLV ne peut placer que 2,5 tonnes[1].

Au début de la décennie 2010, le moteur cryogénique indien CUS est au point avec des performances très proches du moteur russe, et une nouvelle version du lanceur, baptisée MKII, est produite. Mais le premier vol, qui a lieu le , est un échec dû à la défaillance de la turbopompe de ce moteur. Le deuxième vol n'a lieu que quatre plus tard, le et cette fois est un succès[1]. Le lanceur est par la suite lancé au rythme d'un vol par an.

La version Mk III

Le dĂ©veloppement du GSLV MkIII reçoit le feu vert du gouvernement indien le 17 aout 2002. Le budget affectĂ© au projet est de 4 250 millions de roupies [2]. L'objectif est d'effectuer un premier exemplaire une dizaine d'annĂ©es plus tard. Cet objectif ne sera pas tenu Ă  la suite des problèmes de mise au point rencontrĂ© par les modèles MK I et MK II. La version Mk III de la GSLV très diffĂ©rente des versions prĂ©cĂ©dents qui permet de doubler les performances de la Mk II (4,5 tonnes sur une orbite de transfert gĂ©ostationnaire). Le nouveau lanceur reprend l'architecture des fusĂ©es Ariane 5 et Titan avec deux Ă©normes propulseurs Ă  poudre S200 qui flanquent un premier Ă©tage L-110 dotĂ© d'une propulsion Ă  ergols liquides. Ils fournissent 100 % de la poussĂ©e totale au dĂ©collage (8 654 kN) et reprĂ©sentent les trois quarts de la masse totale du lanceur (640 tonnes). Le premier Ă©tage utilise deux moteurs Vikas dans une version amĂ©liorĂ©e. Le lanceur dispose d'un Ă©tage de moins que ses prĂ©dĂ©cesseurs : le dernier Ă©tage cryogĂ©nique oxygène/hydrogène utilise un nouveau moteur de fabrication nationale CE-20 avec une poussĂ©e presque triplĂ©e (200 kN) par rapport au moteur CUS Ă©quipant la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente. Les tests du propulseur d'appoint S200 dĂ©butent en 2010 en utilisant le banc d'essais du S139 des fusĂ©es PSLV amĂ©nagĂ© pour prendre en charge cette fusĂ©e de dimension nettement plus importante. Ces tests s'achèvent en 2011. L'Ă©tage L-110 complet dĂ©bute ses tests en qui sont achevĂ©s en septembre de la mĂŞme annĂ©e. Les tests les plus complexes concernent le moteur cryogĂ©nique CE-20. Les premiers tests dĂ©butent en 2014 mais ne sont achevĂ©s qu'en 2017[3]. Aussi le premier lancement, qui a lieu le , utilise un Ă©tage cryogĂ©nique factice. Son objectif est de valider le fonctionnement en vol des gros propulseurs Ă  propergol solide. Le vol de la fusĂ©e, qui emporte le dĂ©monstrateur de rentrĂ©e atmosphĂ©rique CARE, effectue un vol suborbital, est un succès. Ă€ l'issue du vol la charge utile amerrit dans l'ocĂ©an Indien et est rĂ©cupĂ©rĂ©e[4]. Le lanceur complet avec son Ă©tage cryogĂ©nique effectue son premier vol le et place en orbite un satellite de tĂ©lĂ©communications indien GSAT-19 de 3,1 tonnes[5]. L'orbite est toutefois lĂ©gèrement diffĂ©rente de celle prĂ©vue car le système de guidage n'a pas su prendre en compte la poussĂ©e plus Ă©levĂ©e que prĂ©vu du moteur du troisième Ă©tage[6]. Le vol suivant a lieu le .

Caractéristiques détaillées du lanceur

Le lanceur a une masse au décollage de 643,5 tonnes, et est haut de 43,3 mètres. L'exemplaire du lanceur qui a volé en 2018 peut placer 4,5 tonnes en orbite de transfert géostationnaire et environ 10 tonnes en orbite basse.

Propulseurs d'appoint

Le lanceur dispose de deux propulseurs d'appoint S200 qui fournissent toute la poussĂ©e au dĂ©collage. Chaque propulseur d'appoint a une masse de 238 tonnes dont 206,6 tonnes de propergol solide. Son diamètre est de 3,2 mètres et il est long de 26,2 mètres. Il est constituĂ© de trois segments remplis d'un propergol Ă  base de Polybutadiène hydroxytĂ©lĂ©chĂ©lique. Chaque propulseur fournit une poussĂ©e de 441 tonnes (4 327 kiloNewton). Le profil de la poussĂ©e est de type M. L'impulsion spĂ©cifique au sol est de 227 secondes et la pression moyenne dans la chambre de combustion est de 39,9 bars (pression maximale 56,9 bars). La tuyère, dont le rapport de section est de 12,1, est orientable avec un dĂ©battement de 5,5° Ă  une vitesse de 10°/seconde. Les modifications de son orientation sont rĂ©alisĂ©es Ă  l'aide de deux pistons (force de 294 kN) actionnĂ©s par un système hydro-pneumatique mis en mouvement par un circuit d'huile et de l'azote stockĂ© sous haute pression dans un rĂ©servoir cylindrique accolĂ© Ă  la base du propulseur d'appoint. Le changement d'orientation d'une tuyère permet d'agir sur les mouvements de lacet et le tangage. Le mouvement de roulis du lanceur sont contrĂ´lĂ©s en agissant simultanĂ©ment sur les deux tuyères. La durĂ©e de la combustion est de 130 secondes. Les propulseurs d'appoint se dĂ©tachent de la fusĂ©e Ă  l'aide de dispositifs pyrotechniques et s'en Ă©loignent grâce Ă  l'action de 6 petites fusĂ©es Ă  propergol solide[3].

Premier Ă©tage

Premier étage avec ses deux moteurs-fusées Vikas.

Le premier Ă©tage L110 emporte 118 tonnes d'ergols et a une masse totale de 127,5 tonnes. Il est long de 21,39 mètres pour un diamètre de 4 mètres. Il est propulsĂ© par deux moteurs Vikas amĂ©liorĂ©s d'une poussĂ©e unitaire de 80 tonnes (806 kN) de poussĂ©e (troisième vol) qui brulent un mĂ©lange hypergolique de N2O4 et d'UH 25. Ces moteurs sont alimentĂ©s par un gĂ©nĂ©rateur de gaz et ont une impulsion spĂ©cifique de 283 secondes au niveau du sol. La durĂ©e de fonctionnement est de 200 secondes. Le rapport de section de la tuyère, optimisĂ©e pour un fonctionnement Ă  basse altitude, est de 14. Le contrĂ´le d'orientation est rĂ©alisĂ© dans les trois dimensions est obtenu en faisant pivoter les deux moteurs[3].

Étage supérieur

Deuxième étage avec son moteur cryogénique CE-20.

L'Ă©tage supĂ©rieur est propulsĂ© par un moteur-fusĂ©e Ă  ergols liquides CE-20 alimentĂ© par 28 tonnes d'oxygène et hydrogène liquides. L'Ă©tage, dont la structure est en aluminium, a une masse Ă  vide de 5 tonnes. Il est long de 13,55 mètres et son diamètre est de 4 mètres. Le moteur-fusĂ©e qui est alimentĂ© en ergols par un gĂ©nĂ©rateur de gaz Ă  cycle ouvert fournit une poussĂ©e de 200 kiloNewton) lĂ©gèrement modulable (180-220 kN). La pression dans la chambre de combustion est de 60 bars et l'impulsion spĂ©cifique dans le vide est de 443 secondes. Le contrĂ´le d'attitude est rĂ©alisĂ© Ă  l'aide de deux moteurs-verniers. Lorsque le moteur principal, ce sont des moteurs Ă  gaz froid qui maintiennent l'orientation de la fusĂ©e. Le moteur a une masse Ă  sec de 588 kilogrammes et le rapport de section de sa tuyère optimisĂ©e pour fonctionner dans le vide est de 100. La durĂ©e maximale de combustion est de 640 secondes. Le moteur-fusĂ©e peut ĂŞtre rallumĂ© plusieurs fois. Le troisième Ă©tage hĂ©berge Ă©galement les ordinateurs embarquĂ©s et la centrale Ă  inertie du lanceur[3]. Le mercredi 12 janvier 2022, l'ISRO annonce avoir rĂ©alisĂ© un essai de mise Ă  feu d'une durĂ©e de 720 s dans le cadre de la qualification du moteur en vue du programme de vols habitĂ©s Gaganyaan[7].

Coiffe

La coiffe du lanceur.

Le lanceur dispose d'une coiffe de 5 mètres de diamètre et de 10,7 mètres de haut réalisée en aluminium. Sa masse est de trois tonnes. La coiffe est larguée dès que la pression ambiante est suffisamment basse environ 253 secondes après le décollage dans le cas d'un vol nominal[8] - [3].

DĂ©roulement d'un vol

Ce qui suit est la chronologie du vol de 2017 au cours duquel la fusée a placé un satellite de télécommunications sur une orbite de transfert géostationnaire. Comme les lanceurs américains Titan III et IV, le lanceur GSLV-III décolle en utilisant uniquement ses propulseurs d'appoint. Les deux moteurs Vikas du premier étage sont allumés à t+115 secondes après le décollage alors que la fusée se trouve à une altitude 41 kilomètres et a atteint une vitesse de 1,6 km/seconde. A t+141 secondes les deux propulseurs d'appoint sont largués alors que le lanceur se trouve à 62 kilomètres d'altitude. La coiffe est larguée à t+226 secondes lorsque les forces aérodynamiques ne présentent plus de risque pour la charge utile. La fusée est alors à une altitude de 116 kilomètres. Cinq minutes et 17 secondes après le lancement, les moteurs du premier étage sont coupés. La fusée a atteint une altitude de 165 kilomètres et sa vitesse est de 4,4 km/s. Une seconde plus tard l'étage est largué et encore deux secondes plus tard le moteur-fusée du troisième étage est allumé. Il fonctionne durant 10 minutes fournissant une vitesse additionnelle de 5,8 kilomètres par seconde[5].

Installations de lancement

Le lanceur GSLV-III est préparé et décolle depuis le deuxième complexe de lancement du centre spatial Satish-Dhawan. Les étages du lanceur sont assemblés sur une plateforme mobile qui a été amenée dans un bâtiment d'assemblage fixe. Une fois le lanceur prêt la plateforme est amenée doucement jusqu'au pas de tir. La fusée décolle depuis la plateforme.

Historique des lancements

N° vol Version Date de lancement Base de lancement Charge utile Description Orbite Masse Résultat
X LVM3-X Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde CARE Ce vol utilise une version factice de l'Ă©tage supĂ©rieur C25. Vol suborbital 3 775 kg Succès
D1 Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde GSAT-19 (en) Satellite de tĂ©lĂ©communications. Orbite de transfert gĂ©ostationnaire 3 500 kg Succès
D2 Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde GSAT-29 (en) Satellite de tĂ©lĂ©communications. Orbite de transfert gĂ©ostationnaire 3 500 kg Succès
M1 Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Chandrayaan-2 Sonde spatiale lunaire. Orbite elliptique terrestre puis transfert vers la Lune 3 290 kg Succès
M2 Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau du Royaume-Uni OneWeb 1/India Satellite de télécommunications. Orbite basse 5 796 kg[9] Succès
Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau du Royaume-Uni OneWeb x 36 Satellite de tĂ©lĂ©communications. Orbite basse 5 805 kg[10] Succès
Lancements planifiés
Mk III 1er trimestre 2023[11] - [12] Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Chandrayaan-3 Sonde spatiale lunaire. Orbite elliptique terrestre puis transfert vers la Lune ? kg Prévu
Mk III [13] Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Gaganyaan 1 Test d'une capsule spatiale Orbite basse ? kg Prévu
Mk III [13] Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Gaganyaan 2 Test d'une capsule spatiale Orbite basse ? kg Prévu
Mk III [14] Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Shukrayaan-1 Sonde spatiale vĂ©nusienne Orbite elliptique terrestre puis transfert vers VĂ©nus 2 500 kg PrĂ©vu
Mk III Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde Gaganyaan 3 Vol orbital habitĂ© Orbite basse 7 800 kg PrĂ©vu
Mk III Ă€ dĂ©finir Centre spatial Satish-Dhawan Drapeau de l'Inde GSAT-20 (en) Satellite de tĂ©lĂ©communications. Orbite de transfert gĂ©ostationnaire 3 500 kg PrĂ©vu

Notes et références

  1. (de) Bernd Leitenberger, « Die GSLV », ] (consulté le )
  2. (en) Brian Harvey, Henk H F Smid et Theo Pirard, Emerging space powers : The new space programs of Asia, the Middle East ans South America, Springer Praxis, (ISBN 978-1-4419-0873-5), p. 231
  3. (en) Patrick Blau, « GSLV Mk. III Launch Vehicle », sur Spaceflight101, ] (consulté le )
  4. (en) « India completes historic space shot », sur Space Exploration Network
  5. (en) Patrick Blau, « India’s Most-Powerful Rocket Successfully Reaches Orbit », sur Spaceflight101, ] (consulté le )
  6. (en) Patric Blau, « India’s GSAT-19 Reaches Geostationary Orbit after Off-Target Injection », sur spaceflight101.com,
  7. Antoine Meunier, « 1er essai de qualification moteur en vue du projet Gaganyaan » Accès payant, sur lachroniquespatiale.com, (consulté le )
  8. (en) Norbert Brugge, « LMV3 », sur Spacerockets, ],
  9. « LVM3 M2 / OneWeb India-1 Mission », sur www.isro.gov.in (consulté le )
  10. « LVM3 M3/OneWeb India-2 mission accomplished successfully », sur www.isro.gov.in (consulté le )
  11. (en-US) « India targets August launch for Chandrayaan-3 lunar lander », sur SpaceNews, (consulté le )
  12. (en) GOVERNMENT OF INDIA, « GOVERNMENT OF INDIA DEPARTMENT OF SPACE LOK SABHA UNSTARRED QUESTION NO. 556 TO BE ANSWERED ON WEDNESDAY, JULY 20, 2022 PRIVATE PARTICIPATION IN SPACE » [PDF],
  13. (en) « EXCLUSIVE: No Gaganyaan unmanned flight this year », sur The Week (consulté le )
  14. (en-US) « India’s Shukrayaan orbiter to study Venus for over four years, launches in 2024 », sur SpaceNews, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.