Gare de Surgères

Établie à 36 mètres d'altitude, la gare de Surgères est située au point kilométrique (PK) 107,489[1] de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, entre les gares ouvertes de Mauzé et d'Aigrefeuille - Le Thou. Elle est séparée de Mauzé par les gares aujourd'hui fermées de Saint-Pierre-d'Amilly et de Saint-Georges-du-Bois ; et d'Aigrefeuille - Le Thou par celles également fermées de Chambon et de Forges-d'Aunis.

La station de Surgères est mise en service la 7 septembre 1857, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le deuxième tronçon, de Niort à La Rochelle de sa ligne de Poitiers à La Rochelle et Rochefort[2].

La ligne a été électrifiée en septembre 1993, pour permettre l'arrivée du TGV jusqu'à la gare de La Rochelle.

La ville avait une fonction de carrefour ferroviaire avant la Seconde Guerre mondiale où une voie ferrée à voie métrique qui allait de Saint-Jean-d'Angély à Marans passait par Surgères et était inscrite au Plan Freycinet. Elle était exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux. Ouverte en 1896, elle a été fermée en 1950[3].

Dans le cadre du projet de création de la LGV Sud Europe Atlantique, il a été envisagé de réduire le nombre d'arrêts en gare de Surgères. La population et les élus ont manifesté contre cet avis à l'été 2015[4] et ont obtenu en septembre 2015 que les 6 arrêts habituels soient conservés[5].

En 2019, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 372 949 voyageurs[6].

En relation avec le projet d'aménagement du territoire national du rapport de Jean-Cyril Spinetta intitulé L'avenir du transport ferroviaire remis au Premier ministre le 15 février 2018[10], un projet de gare multimodale est envisagé, mais « patine » en 2020, selon le Président de la Communauté de communes Aunis Sud[11], et, après une suspension en 2018, peine à se concrétiser[12].