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GĂ©rard Marsault

Gérard Marsault, né le à Cholet (Maine-et-Loire) et mort le dans le 15e arrondissement de Paris, est un militaire et résistant français, compagnon de la Libération. Polytechnicien affecté en Afrique, il choisit de se rallier à la France libre en 1940 et combat en Afrique du Nord et en Italie avant de prendre part à la libération de la France. Il continue ensuite sa carrière dans l'armée jusqu'au grade de général avant de prendre sa retraite.

Biographie

Jeunesse et engagement

Fils d'un directeur commercial, Gérard Marsault naît le à Cholet[1]. En 1932, il intègre l'école polytechnique et à sa sortie est affecté comme officier dans l'artillerie coloniale. En 1937, il est en poste au Tchad[2].

Seconde Guerre mondiale

Toujours au Tchad lors du dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale, il profite du ralliement de la colonie Ă  la France libre le 28 aoĂ»t 1940 pour s'engager dans les forces françaises libres[2]. En janvier 1941, il est promu capitaine et affectĂ© Ă  Port-Gentil, au Gabon, oĂą il commande la batterie de cĂ´te no 5[2]. Il est ensuite mutĂ© au Levant oĂą il rejoint les rangs du 1er rĂ©giment d'artillerie (1er RA) dont il commande la 4e batterie[2]. Avec la 1re division française libre (1re DFL) dont fait partie le 1er RA, il participe Ă  la guerre du DĂ©sert en Libye Ă  partir d'avril 1942[2]. En juin de la mĂŞme annĂ©e, il prend part Ă  la la bataille de Bir Hakeim en soutien du bataillon de marche no 11 du commandant Georges Bavière puis en octobre et novembre suivants, Ă  la seconde bataille d'El Alamein[3]. EngagĂ© dans la campagne de Tunisie en mai 1943, il se distingue lors des combats de Takrouna[2]. Le mois suivant, il est promu chef d'escadron et prend le commandement du groupe d'artillerie de 155 mm du 1er RA[2].

En 1941, il passe au 1er groupe du régiment et participe à la campagne d'Italie au printemps 1944[2]. En août suivant, cette fois à la tête du 3e groupe, il participe au débarquement de Provence et à la bataille de Toulon qui s'ensuit[2]. Suivant l'avancée de la 1re DFL, il combat ensuite lors de la bataille d'Alsace[2].

Après-guerre

Restant dans l'armée après le conflit, il est affecté en Afrique-Équatoriale française (AEF) de 1945 à 1948 puis part pour l'Indochine où il est chef des travaux publics opérationnels de 1953 à 1954[1]. Il retrouve l'AEF en étant directeur du service des matériels et bâtiments de 1956 à 1958 puis est muté sur le même poste pour l'Afrique-Occidentale française (AOF) de 1961 à 1963[1]. Promu général de brigade en 1964, il connaît diverses affections jusqu'en 1968, année où il est versé à la 2e section à sa demande[2].

Gérard Marsault meurt à Paris le et est inhumé au cimetière du Montparnasse[1] - [4].

DĂ©corations

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  4. « Gérard Elie Louis Marsault - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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