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François XIII de La Rochefoucauld

François XIII Armand Fréderic[1] de La Rochefoucauld (Paris, - Paris, ), duc de La Rochefoucauld, est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

François XIII de La Rochefoucauld
Illustration.
Fonctions
Membre de la Chambre des Pairs
–
(20 ans, 9 mois et 21 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur François XII de La Rochefoucauld
Successeur nouveau régime
Député français
–
(5 mois et 22 jours)
Élection 4 octobre 1816
Circonscription Grand collège électoral de l'Oise
Groupe politique Majorité ministérielle
Prédécesseur Louis Joseph Alexis de Noailles
Successeur Nicolas Charles Tronchon
–
(9 mois et 16 jours)
Élection
Circonscription Oise
Groupe politique Opposition
Prédécesseur nouveau régime
Successeur nouveau régime
–
(5 ans, 1 mois et 2 jours)
Élection (nomination)
Circonscription Oise
Prédécesseur nouvelle législature
Successeur nouveau régime
Maire de Liancourt
Biographie
Titre complet Prince de Marcillac, Duc de La Rochefoucauld, Duc d'Estissac, Duc de Liancourt
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de dĂ©cès (Ă  83 ans)
Lieu de décès Ancien 10e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Droite
Père François XII de La Rochefoucauld
Mère Félicité de Lannion
Conjoint Marie-Françoise de Tott
Enfants 4 enfants
Famille Maison de La Rochefoucauld
Profession homme politique, militaire
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Commandeur de l'Ordre de la légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Religion Catholicisme

François XIII de La Rochefoucauld
Blason

François de La Rochefoucauld, duc d'Estissac, maréchal des camps et armées du roi.

Biographie

Le fils aîné de François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld-Liancourt et Felicité de Lannion a été connu jusqu'à l'époque de la Restauration française sous le nom de comte François de La Rochefoucauld[2].

Nommé officier au régiment de La Rochefoucauld cavalerie en 1780 comme cadet-gentilhomme, il est promu sous-lieutenant en 1781.

De 1783 à 1787, il interrompt sa carrière militaire pour visiter l'Angleterre, où il fait la connaissance d'Arthur Young, ami de son père.

En 1787, il est nommé officier au régiment de La Rochefoucauld cavalerie et promu en 1788 major en second au régiment de chasseurs à cheval de Champagne.

Il émigre après le 10 août 1792, et se retire d'abord à Hambourg, puis à Altona, où il épouse, le , Marie-Francoise de Tott, fille de François, baron de Tott, issu d'une illustre et ancienne maison de Hongrie, maréchal des camps et armées du roi, célèbre par les efforts qu il avait faits, en 1770, pour discipliner les troupes ottomanes à l'européenne[3].

Il s'engage dans l'armée ders princes, puis dans l'armée anglaise, sa présence est signalée notamment à l'Affaire de Quiberon. En 1800, il rentre en France, où il retrouve sa famille et obtient sa radiation de la liste des émigrés en 1801.

En 1804, il est Ă©lu maire de Liancourt jusqu'en 1810[4].

Nommé, en 1804, candidat au Corps législatif par le collège d'arrondissement de Clermont, il n'est pas élu, mais est nommé, le , par le Sénat conservateur, député de l'Oise à la Chambre basse, où il siège jusqu'en 1813[4].

Il commandait les gardes nationales mobiles dans la Belgique, lorsqu'il fut appelé à siéger, en 1814, à la Chambre des députés. Le 6 mai de la même année, le roi l'autorisa à reprendre le titre de duc d'Estissac, qu'avait porté son aïeul[3]. Il fut autorisé, en 1817, à substituer le nom de Liancourt à celui d'Estissac, cédé à un parent[5].

Louis XVIII le promeut au grade de maréchal-de-camp le , et le nomme à la 1re division militaire[3].

En 1815 et 1816, Il préside le collège électoral du département de l'Oise et est réélu, le , député de ce département, au grand collège, par 101 voix sur 197 votants et 289 inscrits, contre 89 à M. Tronchon[4].

Le duc d'Estissac est créé officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur le [3].

Le , il entra à la Chambre des pairs, par droit héréditaire, en remplacement de son père, décédé.

En mai 1829, il vend le domaine de Bélesta, avant d'acheter le 31 juillet 1829 le château de La Roche-Guyon à son cousin Louis François de Rohan-Chabot, 8e duc de Rohan[6].

Il prête serment à Louis-Philippe Ier, après la révolution de Juillet 1830, et siège obscurément au palais du Luxembourg jusqu'en 1848[4]. Il était Commandeur de la Légion d'honneur.

RĂ©capitulatif

Titres

DĂ©corations

Ruban de la décoration
Chevalier de Saint-Louis

Armoiries

Burelé d'argent et d'azur, à trois chevrons de gueules brochant, celui du chef écimé[8] - [9].

Ascendance et postérité

Fils aîné de François XII (1747-1827), duc de La Rochefoucauld et de Félicité-Sophie de Lannion[2] (1745-1830), le duc de La Rochefoucauld avait pour frères et sœurs :

Ascendance

Notes et références

  1. Solemy de Palmas 2012.
  2. Courcelles 1827, p. 68.
  3. Courcelles 1827, p. 69.
  4. Robert & Cougny 1891, p. 602.
  5. Roglo 2012.
  6. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de La Rochefoucauld, tome 1, Lyon, l'auteur, (ISBN 978-2-901990-12-3), p. 142-144
  7. Bunel 1997-2011, p. Duché de La Rochefoucauld.
  8. Velde 2005, p. Lay peers.
  9. Rietstap 1884.
  10. Témoins: Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), duc de Choiseul-Stainville et François René de Lacoux (1760-1847)
  11. « Cote LH/2361/39 », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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