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François Brousse

François Brousse, nĂ© le Ă  Perpignan et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Clamart, est un poĂšte Ă©sotĂ©rique et kabbaliste français, auteur d’environ une centaine d'ouvrages publiĂ©s Ă  partir de 1938 : poĂ©sie, essais (mĂ©taphysiques, astronomiques, historiques, Ă©sotĂ©riques), romans, thĂ©Ăątre et contes.

François Brousse
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Portrait 1994
Naissance
Perpignan, Drapeau de la France France
DĂ©cĂšs
Clamart, Drapeau de la France France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siÚcle.

Présentation

Dans la quarantaine de recueils poĂ©tiques dont il est l’auteur, François Brousse incarne le rĂŽle du poĂšte qu’il dĂ©crit comme le « jardinier de l’humanitĂ© » dans une Ă©mission radiophonique (1957) : « Depuis, je crois Ă  la mission civilisatrice du poĂšte. Dans le subconscient collectif de l’humanitĂ©, il jette des semences de beautĂ©, d’admiration, d’enthousiasme, d’amour ; et ces graines germent lentement ; grĂące Ă  elles, on voit se lever le seul progrĂšs vĂ©ritable, le progrĂšs de l’ñme. »[1]

Outre son intĂ©rĂȘt pour l’écriture, il est remarquĂ© dans la ville de Perpignan pour animer des entretiens informels sur les places publiques, cafĂ©s, herboristeries, cercles spĂ©cifiques (Groupe de la QuatriĂšme Dimension-1950, Association France-Inde-1953, etc.) et participe Ă  de nombreuses revues rĂ©gionales (Madeloc, Sources Vives, Agni, Conflent, Tramontane, etc.).

Son talent d'orateur, sa connaissance, trouvent lieu Ă  se manifester dans des confĂ©rences Ă  partir de 1951 et de façon rĂ©guliĂšre Ă  partir de 1963 d’abord Ă  Prades, puis Ă  Perpignan et ensuite Ă  travers toute la France ainsi qu'Ă  GenĂšve (Suisse, 1990) et Tell el-Amarna (Égypte, 1992). Les thĂšmes abordĂ©s dans ces confĂ©rences gĂ©nĂ©ralement annoncĂ©es dans la presse locale rĂ©pondent notamment au but qu’il s’était lui-mĂȘme fixĂ© dĂšs 1945 : « Une de mes missions terrestres consistera Ă  rĂ©vĂ©ler non seulement les clefs de l’ésotĂ©risme hugolien mais encore les arcanes de saint Jean et les secrets de Nostradamus. »[2]

Perçu comme un personnage inclassable et pittoresque de la citĂ©, il se dĂ©finit comme « un homme tranquille ». Il explique ainsi : « Je prĂ©fĂšre mĂ©diter plutĂŽt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement ĂȘtre lu car j’ai un important message Ă  communiquer. [
] Ma mission est de rallumer le flambeau Ă©clatant de la poĂ©sie, de la mĂ©taphysique et de l’idĂ©al. »[3]

Les quotidiens locaux L'IndĂ©pendant, Midi Libre, La DĂ©pĂȘche du Midi ainsi que d’autres supports de presse rĂ©gionale et nationale lui ont consacrĂ© pas moins de 250 articles tandis que les revues pĂ©riodiques font apparaĂźtre plus de trois cents autres articles[4] le concernant de prĂšs ou de loin.

Biographie

Fantaisies (1923-1928)

Enfant unique d’une famille catalane française de Perpignan, François Brousse y dĂ©roule une jeunesse studieuse et secrĂšte.

« MaĂźtrisant dĂ©jĂ  les subtilitĂ©s de la versification et de la langue française, il Ă©crit son premier poĂšme « Soir », « Ă  l’ñge de dix ans peut-ĂȘtre. » En virtuose extraordinaire, il commence Ă©galement Ă  rĂ©diger son premier ouvrage intitulĂ© Fantaisies[5] qu’il dĂ©die Ă  ses « parents bien-aimĂ©s » et qu’il terminera Ă  quinze ans : cent cinq poĂšmes, quelque trois mille vers, trois nouvelles en prose, une quarantaine de dessins et peintures, et dĂ©jĂ  ce goĂ»t prononcĂ© pour la littĂ©rature et tout particuliĂšrement pour la poĂ©sie[6] ».

Contes du pigeon et de la source – Jasmine (1927)

À quatorze ans, il Ă©crit les Contes du pigeon et de la source[7] traitant de « l’amour aboutissant au sacrifice volontaire de soi-mĂȘme, c’est-Ă -dire Ă  l’acceptation de la souffrance et de la mort pour l’ĂȘtre aimĂ©[8] », suivi d’un roman de cape et d’épĂ©e, Jasmine, se dĂ©roulant Ă  l’époque du roi Louis XIV et de la RĂ©vocation de L’Édit de Nantes (1685).

« Aurorienne ou chez ma Fée » (1928)

Il faut sans doute aborder le poĂšme « Aurorienne ou chez ma FĂ©e » (date de fin d’écriture, ) du Livre VIII de Fantaisies pour approcher ce que François Brousse conçoit comme « La poĂ©sie aurorienne » (Titre du Livre VIII). « La « divine PoĂ©sie », incarnĂ©e sous la forme d’une femme Ă  la blonde chevelure, montre au jeune poĂšte, au cours d’un voyage aĂ©rien, les Ɠuvres de Ronsard, de La Fontaine, de Victor Hugo et de Leconte de Lisle[8] ». Le poĂšte demande : « Parmi ces quatre esprits, lequel dois je imiter ? » La dĂ©esse rĂ©pond : « Tu jugeras toi-mĂȘme[9] » :

« Il faut Ă  l’Art pour qu'il soit libre
Tout l’infini de tous les cieux,
Il faut que l’ÉternitĂ© vibre
À ses Ă©lans capricieux. »

Le sens profond de ce long poĂšme (916 vers) est que tout meurt mais que tout renaĂźt aussi, « l’animal, les hommes et les plantes » et mĂȘme les soleils : « Oui, l’astre immortel est tuĂ© ! / Mais l’Infini le fait revivre[10]. » C’est l’idĂ©e d’une crĂ©ation permanente, d’une renaissance perpĂ©tuelle dans un entrechoquement de mondes en fusion. À la fin de sa vie, François Brousse en prĂ©sence de ses amis confiera :

« Quand j’étais enfant, mon pĂšre m’avait demandĂ© :
- Qu’est-ce que tu veux crĂ©er ?
Je lui avais répondu :
– La poĂ©sie aurorienne.
Il m’a dit :
– C’est extrĂȘmement ambitieux, car tu penses que l’Aurore n’existe que depuis ta PoĂ©sie ?
Et je lui ai dit que l’Aurore est toujours renouvelĂ©e, qu’elle se renouvelle encore et encore. Il m’a dit que j’avais raison et qu’il m’aiderait du fond des abĂźmes quand il aurait pĂ©nĂ©trĂ© l’infini, l’absolu et l’éternel[11].»

Une Gorgée de Poésie (1928)

Parmi ses sources d’inspiration et d’admiration, trĂšs jeune, François Brousse franchit le pas et affiche sa prĂ©fĂ©rence, ce sera Victor Hugo. Elle apparaĂźt dĂ©jĂ  dans la prĂ©face d’Une GorgĂ©e de PoĂ©sie (Ă©crit de mai Ă  ), recueil dĂ©diĂ© Ă  Victor Hugo, oĂč il prĂ©cise que toute Ăąme possĂšde un germe de poĂ©sie et que « l’ĂȘtre sans poĂ©sie est un ĂȘtre sans Ăąme [
] incapable de sentiment surhumain[12] ».

La Poésie de Victor Hugo (1935 ?)

Son carnet sur La PoĂ©sie de Victor Hugo[13], « gĂ©ant fort surtout par sa douceur envers les humbles », tĂ©moigne Ă  nouveau de cette haute conscience poĂ©tique. Il laisse flĂąner ses pensĂ©es sur les Odes et Ballades, Les Quatre Vents de l’Esprit, Le Pape, la PitiĂ© suprĂȘme, Religions et Religion, L’Âne, Toute la lyre, DerniĂšre Gerbe mais il avoue que « les plus beaux livres de cet immense gĂ©nie sont Les Contemplations, La LĂ©gende des siĂšcles, La Fin de Satan et Dieu. »

Une pensĂ©e de ce carnet retient plus particuliĂšrement l’attention rĂ©vĂ©lant Ă  la fois le style impĂ©tueux et l’engagement prĂ©coce du jeune François Brousse :

« Quand la Mort posa sa main de squelette sur ses paupiĂšres, le pays reconnaissant lui fit des funĂ©railles grandioses et lui bĂątit une statue d’airain et d’or. Mais quelques moustiques, envieux, gonflĂ©s de venin, vinrent tourbillonner autour de la statue et harcelĂšrent de leurs minuscules piqĂ»res le colosse rĂȘvant sous le ciel lumineux. Un enfant passa. C’était un adolescent que la gloire du Titan, son ancĂȘtre, emplissait de joie et d’orgueil. Il vit l’affreux essaim jeter ses huĂ©es autour du front puissant. D’un geste indignĂ© et serein il chassa l’immonde tourbillonnement et s’agenouilla devant le grand insultĂ©. Je serai cet enfant. »

Pour lui, « un peuple sans poĂšte est une terre sans azur[14] ». « L’enfant » incarne cette poĂ©sie aurorienne. Le poĂšte naissant souhaite apporter une aurore nouvelle au vieux monde croulant et pourrissant. C’est ce qu’il rĂ©pĂštera Ă  la fin de sa vie :

« Le propre des grands poĂštes, c’est d’apporter toujours quelque chose de nouveau. En apportant quelque chose de nouveau, ils font Ă©voluer leurs lecteurs, car ces lecteurs sont complĂštement dĂ©sarçonnĂ©s et, Ă©tant dĂ©sarçonnĂ©s, ils essaient de trouver la clef du mystĂšre, l’énigme, la grande clef qui nous ouvre tous les paradis. Et ils y arrivent, il suffit tout simplement d’aimer. Aimer est un mot composĂ© de toutes les Ă©toiles[11] » .

Les Dieux (1930-1932) – Les Colosses (1932-1938)

Au cours des deux derniĂšres annĂ©es au CollĂšge-LycĂ©e de Perpignan (1930-1932), François Brousse termine une sĂ©rie de trente-cinq poĂšmes regroupĂ©s sous le titre Les Dieux[15] et commence une sĂ©rie de sonnets sur Les Colosses, prĂ©sentĂ©s ainsi par Jean-Pierre Wenger dans sa biographie François Brousse l’Enlumineur des Mondes[16] :

« Ce recueil dĂ©veloppe une source d’inspiration dĂ©jĂ  amorcĂ©e auparavant : celle prise aux mythologies – grecque principalement – et aux traditions Ă©gyptienne, cambodgienne, biblique, hindoue. Ces sonnets baignent leurs strophes dans ces sphĂšres immatĂ©rielles oĂč s’exprime l’épopĂ©e universelle vĂ©cue par l’humanitĂ©. Le lecteur est transportĂ© dans le domaine des pures idĂ©es rendues si vivantes qu’il en oublie le reste. Il amorce en parallĂšle Les Colosses, ces gĂ©nies civilisateurs, HomĂšre, Eschyle, Virgile, dont les carrures dĂ©mesurĂ©es ont exercĂ© une influence dĂ©cisive sur les peuples. Il est composĂ© de cinquante-sept sonnets. Aucun conquĂ©rant n’y prend place. Si la GrĂšce antique a la prĂ©fĂ©rence de l’auteur, il n’en nĂ©glige pas pour autant l’épopĂ©e biblique avec IsaĂŻe, ÉzĂ©chiel, auxquels par la suite il consacrera des Ă©tudes. Il place aussi parmi Les Colosses certaines gloires latines comme Tacite, JuvĂ©nal, Virgile, dĂ©jĂ  installĂ©es au PanthĂ©on de l’HumanitĂ© par Victor Hugo dans la prĂ©face de Cromwell. »

Julien (1935) – Ganelon (1935 ?)

À la facultĂ© des lettres de Montpellier oĂč il s’est inscrit en 1932, F. Brousse se lance dans la rĂ©daction de deux Ă©popĂ©es : Julien (750 vers, terminĂ©e le ) qui retrace quelques Ă©vĂ©nements de la vie de l’empereur romain Julien (331-363) ; et probablement Ganelon (2060 vers) qui traite de la lĂ©gendaire Chanson de Roland et de la trahison de Ganelon. Roland mourra dans un destin d’apothĂ©ose, en donnant son sang « pour sauver l’univers » afin de maintenir allumĂ©e la torche de la sagesse et de la libertĂ©.

La Reine du lotus – Les RĂ©veils de Lazare (1936)

« En (ou ), François entre dans l’Éducation Nationale d’abord en tant que MaĂźtre d’Internat, puis adjoint d’enseignement et, Ă  partir de 1940, il enseigne la philosophie et la littĂ©rature dans le Languedoc-Roussillon jusqu’à sa retraite en 1975. Il professera Ă©galement la cosmographie (1955, 1962)[17]. »

« , Hitler rĂ©pudie les accords de Locarno et rĂ©occupe la RhĂ©nanie qui Ă©tait dĂ©militarisĂ©e. François Brousse pressent les immenses bouleversements Ă  venir dans le poĂšme « La reine du lotus »[18] » qu’il classera parmi les poĂšmes majeurs de son Ɠuvre[19] » :

« Une Tour s’élĂšve, « Babel, la Triomphale » aux murs puissants dont les blocs sont « pĂ©tris avec des ossements. » On peut y voir une des « tours de la nuit[20] », « une concrĂ©tion de sinistres dogmatismes Ă©crasant les aspirations humaines vers l’idĂ©al. C’est le rĂȘve totalitaire, la volontĂ© de puissance oblitĂ©rant l’amour[21]. »

« Par ailleurs, le , François finit « Les RĂ©veils de Lazare[22] », une Ă©tude prophĂ©tique basĂ©e sur des textes de Victor Hugo (Les ChĂątiments et La LĂ©gende des siĂšcles), qu’il signe « Charles Amazan ». Il y mentionne le rattachement de l’Autriche Ă  l’Allemagne, la fin tragique de Mussolini, l’écroulement dĂ©finitif du nazisme, la dislocation de l’empire colonial anglo-saxon et le caractĂšre dĂ©mocratique des futurs États-Unis d’Europe[23]. »

1938 - Rencontre avec Cajzoran Ali

AprĂšs cinq annĂ©es d’études Ă  la FacultĂ© de Montpellier pour le professorat de Lettres et de Philosophie, il entre en activitĂ© Ă  l’Éducation Nationale et en 1938 les circonstances le mettent en relation avec Cajzoran Ali, femme nord-amĂ©ricaine de trente-cinq ans, qui dix ans auparavant avait publiĂ© Ă  New York un livre sur le yoga, intitulĂ© Divine posture influence upon endocrine glands[24].

François Brousse relate dans son livre Isis-Uranie[25] cette rencontre insolite Ă  BĂ©ziers et Montpellier, laquelle marque un tournant dĂ©cisif dans sa vie par l’importance des connaissances transmises, parmi lesquelles une Upanishad inconnue, « L’Hima-Nila Upanishad » ou « l’Upanishad de la Montagne bleue », vaste fresque qui situe l’humanitĂ© actuelle – la cinquiĂšme race – dans une Ă©volution survolant les millĂ©naires passĂ©s et futurs.

Autre rĂ©vĂ©lation de la yogini au jeune poĂšte, les Tarots de l'Inde et de l'Égypte, un ensemble de vingt-quatre figures ou archĂ©types, reprĂ©sentant Ă  la fois vingt-quatre cycles principaux, vingt-quatre planĂštes, vingt-quatre religions, vingt-quatre philosophies, vingt-quatre mĂ©thodes et aussi vingt-quatre maĂźtres Ă©ternels de l’histoire du monde. « L’inspiration poĂ©tique, les rĂȘves, la folie et aussi la fantaisie, le folklore, la mythologie, la religion sont en quelque sorte des reflets de ces archĂ©types universels que l’on retrouve Ă  travers tous les peuples et qui ont l’air d’ĂȘtre surgis miraculeusement dans une sorte d’harmonie et de concordance et de parallĂ©lisme parfaits. [
][26] »

1938 - Le PoĂšme de la Terre

Le PoĂšme de la Terre (35 sonnets dĂ©diĂ©s Ă  la Terre vivante, 1re Ă©d. 1938) est le premier ouvrage publiĂ© de François Brousse. Fulgurante percĂ©e du poĂšte inspirĂ© dans la littĂ©rature du vingtiĂšme siĂšcle, il retranscrit avec une force Ă©pique de laves et de comĂštes digne d’un HomĂšre, les Ă©tapes chaotiques de la GenĂšse de l’Univers, puis celles de la naissance de la Terre Ă  sa dislocation terrible. Il marque sur un marbre inĂ©branlable les positions qu’il dĂ©fendra toute sa vie, au sujet du but ultime de cette crĂ©ation, avec des sonnets comme « Les rĂ©incarnations », « Les gĂ©nies », « L’idĂ©e de Dieu ».

L’auteur commente lui-mĂȘme « Les rĂ©incarnations » : « Un tel sonnet renferme les doctrines dĂ©couvertes par les sages de toutes religions, le minerai pur de la vĂ©ritĂ©. Transmigration des Ăąmes, loi du Karma qui courbe les univers, enfin progrĂšs infini de la personnalitĂ© indestructible dans la vie sans limite
 [27]»

« Que dire encore sur Le PoĂšme de la Terre ? J’entends la voix sonore d’Antoine Orliac qui hier, s’adressant Ă  moi, et posant une main sur l'Ă©paule de François Brousse : – Enfin, voici un vrai poĂšte ! » (JANICOT Albert, Revue Madeloc, no 37, Perpignan, )

1939 - 1949 : Études historiques

En , en prenant appui sur des textes de Victor Hugo, il publie dans la revue Astrosophie l’article « Les tours de la nuit » oĂč il annonce la chute des dictatures fascistes, et cela Ă  quatre mois de l’entrĂ©e en guerre de la France et de l’Angleterre contre Hitler.

En 1947-1948, la parution dans la revue Destins (Paris) d’une sĂ©rie d’articles intitulĂ©s « Le secret des tombes royales »[28] ayant trait Ă  l’histoire de France, fait apparaĂźtre au grand jour les cycles de 1 000 ans et 300 ans que François Brousse rĂ©vĂšle et dont les rĂ©sonances françaises, europĂ©ennes et mondiales touchent la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle et les dĂ©buts du XXIe siĂšcle, avec une pĂ©riode critique aux environs de 2015 [± 4 ans].

En 1949, il termine une autre étude historique : La Prophétie des papes, miroir du monde[29].

1942 - Lamennais et le christianisme universel

Lamennais et le Christianisme universel (Paris, Éd. Le Scorpion, 1963). Cet essai philosophique correspond au mĂ©moire de François Brousse sur Raison individuelle et raison gĂ©nĂ©rale chez Lamennais. En , il termine ainsi avec succĂšs les Ă©tudes commencĂ©es depuis plusieurs annĂ©es Ă  Montpellier avec l’obtention du DiplĂŽme d’Études SupĂ©rieures de Philosophie et Lettres.

« Brousse dĂ©gage heureusement les grandeurs et les faiblesses, la dualitĂ© de vie et de pensĂ©e de ce curieux gĂ©nie ; c’est son mĂ©rite de restituer, dans un style clair et d'une grande beautĂ©, le sens et la valeur d’un idĂ©al qu’enflamme le gĂ©nie. Et son livre, qu’il faut lire et relire parce qu’il bouillonne de passions et foisonne d’idĂ©es, parce qu'aussi la poĂ©sie y chante, porte notre esprit tellement au-dessus de ses limites habituelles que l’évidence est lĂ  : il y a plus qu’un livre, plus qu’un auteur, plus qu’une Ă©tude, nous sommes au cƓur du grand mystĂšre des choses, dans l’infini de la pensĂ©e devant les origines et les fins derniĂšres, devant le porche Ă©blouissant de soleils qui masquent l’éternelle vĂ©ritĂ©[30]. »

1952 : Poésie de la QuatriÚme Dimension

Le 17 juillet 1952 dans le journal Sud Ouest (Bordeaux), paraĂźt un article de R. Cahisa intitulĂ© « À l’inconscient surrĂ©aliste substituant le surconscient, François Brousse, philosophe et conteur, fonde le groupe de la QuatriĂšme Dimension. » F. Brousse y est prĂ©sentĂ© comme un personnage « Ă©lancĂ©, maigre, Ă  fortes lunettes ; de ce vĂ©gĂ©tarien doux, patient, optimiste, qui croit Ă  la mĂ©decine homĂ©opathique, Ă  l'au-delĂ , Ă  la mĂ©tempsycose, qui admire la philosophie hindoue et Gandhi – celui qui se laissait mourir de faim –, on peut dire qu’il est dans la lune, voire dans les planĂštes transplutoniennes ».

Sont détaillées les positions du penseur vis-à-vis du surréalisme et de la science :

« [
] Einstein a fait du temps la QuatriĂšme Dimension de l’espace. Erreur dit Brousse. Au-delĂ  du temps et de l’espace, au‑delĂ  du monde matĂ©riel rayonne la QuatriĂšme Dimension qui est un sur-monde. Il faut, pour atteindre ce sur-monde, une vĂ©ritable discipline intĂ©rieure : rejet de toute pensĂ©e de haine, culture de l’enthousiasme et du sens esthĂ©tique, recherche dans les rĂȘves, pensĂ©e mĂ©taphysique. »

Cette poĂ©sie nouvelle puise son inspiration non pas dans le rĂ©alisme morbide et dĂ©vastateur du vingtiĂšme siĂšcle mais aux sources pures et marmorĂ©ennes de l'imagination dont certains poĂštes s'abreuvent sur les hautes cimes des volcans, avec les ailes du rĂȘve et de la clairvoyance, l’Ɠil lucide et mĂ©taphysique de la supraconscience.

« Rejetant les drogues avec leur cortĂšge de folie, de dĂ©sespoir et de dĂ©chĂ©ance, Brousse en tant que littĂ©raire, dĂ©robe cette fameuse QuatriĂšme Dimension Ă  la seule investigation des experts scientifiques pour la rendre accessible Ă  tous en la plaçant dans le domaine de l’inspiration[31]. »

Trois clefs sont nécessaires pour ouvrir les portes du sanctuaire de ce sur-monde qui mÚnent à la QuatriÚme Dimension : la purification, la méditation et la contemplation.

  • Purification du corps, de l'Ăąme et de l'esprit[32], notamment par le vĂ©gĂ©tarisme, la non-violence et la pratique de la bĂ©nĂ©diction bouddhique qui consiste Ă  souhaiter que tous les ĂȘtres soient heureux dans toutes les directions de l’espace, au nord, au sud, Ă  l’est, Ă  l’ouest, au nadir et au zĂ©nith et dans notre ĂȘtre primordial. « Il est nĂ©cessaire d’aboutir au vĂ©gĂ©tarisme total. Si vous n'y parvenez pas, vous n’arriverez jamais Ă  connaĂźtre l’absolue vĂ©ritĂ©. C’est une vĂ©ritĂ© absolue que je vous dis là
 », tel est le positionnement de François Brousse[33]
  • MĂ©ditation des grands textes sacrĂ©s, patrimoine de l'humanitĂ©.
  • Contemplation des chefs-d’Ɠuvre artistiques, Rembrandt, Michel Ange, Mozart, Hugo, etc. Immersion dans la BeautĂ© universelle, Ă©vasion spirituelle.

Pour R. Cahisa, François Brousse appartient aussi bien Ă  la lignĂ©e des « poĂštes scientifiques » (Jean de Meung, Vigny) qu’à celle des « poĂštes Ă©sotĂ©riques » (JosĂ©phin Peladan, Trarieux d’Egmont, Maurice Magre).

La suite de l’article traite principalement de l’ñme : « L’homme revient s’incarner sur une planĂšte jusqu’au moment oĂč il atteint la sagesse suprĂȘme. Alors, il dĂ©passe la roue des rĂ©incarnations et rentre dans la joie Ă©ternelle. [
] C’est le sort de toutes les Ăąmes aprĂšs plus ou moins de transformations. » Il dote ce Groupe, d’un Manifeste de la QuatriĂšme Dimension[34] dont s’inspirent nombre de poĂšmes Ă©ditĂ©s entre 1950-1970, parmi lesquels Les PĂšlerins de la nuit qui obtient en 1954 le Grand Prix d’Honneur[35] aux Jeux floraux du GenĂȘt d’Or Ă  Perpignan.

1954 - François Brousse le poÚte aux cent visages

En 1954, sous le titre François Brousse le poĂšte aux cent visages (Perpignan, Ă©d. Labau), RenĂ© Espeut, pour qui « la poĂ©sie broussienne ruisselle constamment sur les vapeurs de flamme d’un Ă©sotĂ©risme transcendĂ©[36] », publie la premiĂšre Ă©tude consacrĂ©e Ă  l’Ɠuvre poĂ©tique de ce dernier.

« Une brillante causerie radiodiffusĂ©e, intitulĂ©e « François Brousse, l'Alchimiste du RĂȘve », consacrĂ©e au dernier livre du poĂšte, accompagne l'Ă©tude qui exalte l’Ɠuvre complĂšte. » (J. D., Revue Tramontane, Perpignan, no 370, juillet-)

1966 - 1989 : Le Dieu des philosophes

Dans ses livres comme dans ses propos, la métaphysique de F. Brousse se situe dans le prolongement du déisme philosophique cher à Voltaire, lequel précise :

« L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger[37]. »

Elle admet l’existence d’un Principe conscient, infini, Ă©ternel, absolu, source de l’Être et de la Valeur que « faute d’un nom plus grand, on appelle Dieu[38] ». Elle Ă©claire le parcours humain par l’affirmation d’une Ăąme immortelle qui s’incarne de corps en corps sous la loi souveraine du Karma jusqu’à ce que celle-ci s’identifie au cosmos tout entier dans une dĂ©marche de sagesse, d’amour, de puissance, de joie et de beautĂ©.

Dans la lignĂ©e des grands penseurs de l’humanitĂ©, Platon, OrphĂ©e, Pythagore, HermĂšs, Jamblique, François Brousse affirme l’existence de la mĂ©tempsycose, nĂ©cessaire Ă  ce long pĂšlerinage nocturne vers les hauteurs Ă©blouissantes de l’immarcescible, et la possibilitĂ© pour l’homme de retomber dans le gouffre animal, voire plus bas encore, dans la pierre expiatoire. C’est le sort malheureux des dictateurs et des tyrans, dĂ©crit de maniĂšre saisissante par Victor Hugo dans le poĂšme « Ce que dit la bouche d’ombre[39] » dans Les Contemplations. Travail promĂ©thĂ©en d’une succession innombrable de vies, de morts, de chutes, de renaissances et d’ascension, mais dont l’issue sera immanquablement le triomphe de l’esprit.

« Fleurir, se faner, refleurir
C'est le destin des enfants d’Ève.
Leur foule passe comme un rĂȘve
C'est l’éclat brĂ»lant des saphirs[40]. »

C’est l’idĂ©e qu’il n’existe pas d’enfer Ă©ternel – invention des religions –, que tous sont appelĂ©s et que tous sont Ă©lus, que tous les ĂȘtres seront sauvĂ©s. Au nom de quel Dieu cruel, l’ĂȘtre humain devrait-il payer un chĂątiment Ă©ternel pour une faute Ă©phĂ©mĂšre ? Le Dieu de François Brousse n’est pas le Dieu des religions mais le Dieu des philosophes, celui de la raison et de la sagesse. Il rĂ©-affirme ainsi la grande idĂ©e de justice, celle du Karma prĂŽnĂ© par les hindous et les philosophes grecs de l’AntiquitĂ©, avec la possibilitĂ© Ă  chaque instant de transformer celui-ci. Le Dieu des philosophes est un dieu impeccablement juste, « Mais le plus beau saphir de sa richesse immense / Est d’avoir l’infini qui se nomme ClĂ©mence[41]. »

Trois forces selon Brousse gouvernent l’univers : la libertĂ©, la fatalitĂ©, la providence[42]. L’homme rĂ©colte ce qu’il sĂšme. À lui de suivre les sentiers de la grĂące en usant intelligemment de son libre arbitre. « La providence est le sourire de Dieu lorsqu’il regarde le genre humain, et qu’il lui montre les chemins de la vie Ă©toilĂ©e[42]. »

Pour François Brousse, la souffrance n’est donc pas la loi du monde, mais une purification – hĂ©las – parfois nĂ©cessaire : « La douleur nous instruit, la pensĂ©e nous transforme[43]. » Afin d’aider cette lente pĂ©rĂ©grination des Ăąmes vers le bonheur, des Mages[44] sillonnent l’histoire des peuples et composent ce que F. Brousse appelle l’Aggartha.

« Pour presser vers le seuil du monde inénarrable
Les pĂšlerins humains qui marchent Ă  pas lents
Des archanges déploient leur grandiose élan
Portant les nations sur leur aile adorable[45]. »

Au terme d’une analyse rigoureuse amorcĂ©e dĂšs sa jeunesse[46], sa pensĂ©e met en Ă©vidence les illusions du temps, de l’espace et de la causalitĂ©, dĂ©marche synthĂ©tisĂ©e dans « L’illusion de l’illusion[47]».

1989 - 1995 : Le poĂšte du Transfini

À partir des annĂ©es 1985-1990, un nouveau style de poĂ©sie s'annonce, celle du « Transfini », terme dĂ©jĂ  utilisĂ© par le mathĂ©maticien allemand Georg Cantor (1845-1918)[48]. Pour le poĂšte, « le Transfini est l’union du fini et de l’infini dans une synthĂšse transcendante : son domaine est celui de l’Illumination. »[49] La poĂ©sie est un chemin, une ascension vers l’idĂ©ale mĂ©tamorphose qu’empruntent les pĂšlerins de la nuit[50], une vĂ©ritable voie initiatique, transfigurant l’homme Ă©pris de beautĂ©, dans une exaltation transcendante.

« Je monte parmi les étoiles
L'ouragan souffle dans mes toiles
J'aime les destinées fatales[51]. »

Cette pĂ©riode tĂ©moigne d’une exceptionnelle fĂ©conditĂ© d’inspiration poĂ©tique qui conjugue expression Ă©thĂ©rĂ©e et Ă©purĂ©e jusqu’à la transparence, et luciditĂ© symbolique des domaines oĂč se meut l’expĂ©rience humaine.

Sa crĂ©ativitĂ© poĂ©tique augmente vertigineusement et pour cause, avec l'Ă©criture de deux Ă  trois poĂšmes par jour en moyenne et des pavĂ©s pour certains de plus de quatre cents pages Ă©crits en un trimestre: La RosĂ©e des constellations (1991), Les Transfigurations (1992), Le Baiser de l’archange (1993), Le Frisson de l’aurore (1993), Les Miroitements de l’infini (1994), L’Homme aux semelles de tempĂȘte (1995), Rencontre avec l’Être (1995), et publications post-mortem avec La Roseraie des fauvettes (1997), L’IdĂ©ale MĂ©tamorphose (1998), Le Sourire de l’Astre (1998), Le Refrain de l’Absolu (2000).

Dans Le Pas des songes (2001) sont recueillis les ultimes et quelque deux cents poÚmes de François Brousse parmi une création de plus de cinq mille de 10 à 83 ans.

COLOMBES[52]

Colombes, ĂŽ blanches colombes,
Qui voltigez sur les tombes,
Venez boire au creux des dalles
Une lumiÚre sidérale.

Les morts ne sont pas dans la nuit,
Ils montent aux cieux Ă©blouis
Et passent d’éveil en Ă©veil
Jusqu'Ă  l'insondable soleil.

Ils regardent s’enfuir le monde
Comme les Ă©cumes de l’onde
Et savourent, amants bénis,
Les Ă©treintes du transfini.

L’un des derniers poĂšmes de sa vie traduit l’énorme souci qu’il se fait du devenir de l’humanitĂ© et son extrĂȘme luciditĂ© teintĂ©e d’espoir ultime embrasant tous les possibles :

« Il reste trÚs peu de lustres
Pour rénover le genre humain
Mais cette mission illustre
Embrase tous nos chemins[53]. »

()

ÉvĂ©nements et activitĂ©s publiques de ou sur François Brousse

L’activitĂ© confĂ©renciĂšre de François Brousse (1951-1995)

L’activitĂ© confĂ©renciĂšre de F. Brousse commence en automne 1951 (Madeloc, no 14, ) dans le domaine de l’astronomie. Elle prend plus d’ampleur lors de son sĂ©jour Ă  Prades (1961-1965) en entamant un cycle sur le thĂšme de l’Apocalypse (1961-1981), thĂšme sur lequel il s’était fixĂ© d’apporter de nouvelles connaissances dĂšs 1945 (L’Avenir des peuples). Elles ont notamment donnĂ© lieu Ă  l’édition de Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1 (Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2001).

À partir de 1975, il consacre plusieurs confĂ©rences (1976-1978, Prades, Perpignan) Ă  sa rencontre avec des ĂȘtres qui ont marquĂ© son parcours : Zorah (1938), le comte de Saint-Germain (1966), Apollonius de Tyane (1927). Son propos Ă©tudie d’autres figures historiques qu’il classe parmi les prophĂštes de l’humanitĂ© comme Rama, JĂ©sus, Plotin, Ulrich de Mayence, etc.

Le prophĂ©tisme – phĂ©nomĂšne qui le fascine depuis 1934 avec la dĂ©couverte de Nostradamus – est abordĂ© sous un angle Ă©largi en faisant intervenir les idĂ©es archĂ©typales des « Tarots » (1972), la Grande Pyramide (1977), des livres comme Asia Mysteriosa (1976), des traditions comme les prophĂ©ties du Roi du Monde (1978), des sociĂ©tĂ©s secrĂštes comme l’Ordre polaire (1976), les EssĂ©niens (1977).

En 1979 et 1980, F. Brousse commente Ă  profusion les propos de Philippe de Lyon (L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1994), Nostradamus, et les grandes prophĂ©ties (trois confĂ©rences sur la ProphĂ©tie des papes, le Padre Pio, etc.) et en , il donne sa premiĂšre confĂ©rence Ă  Paris sur « La communication des sens et de l’esprit ». À partir de 1980, il publie et exprime publiquement ses voyages au Wesak, effectuĂ©s au mois de mai de chaque annĂ©e. De 1982 Ă  1984, les Proverbes de Salomon retiennent toute son attention (plus de dix-huit confĂ©rences Ă  Prades) devant un auditoire captivĂ© par sa finesse psychologique ; il vient Ă  prĂ©sent rĂ©guliĂšrement Ă  Paris, mais il est sollicitĂ© Ă  NĂźmes, Agde, Toulouse, Poitiers, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, etc.

Ses confĂ©rences (1984-1990) abordent « l’astrosophie » (sagesse des astres), terme utilisĂ© auparavant par F. Root-Wheler (1929) mais auquel François Brousse donne une envergure pĂ©nĂ©trĂ©e de cycles, d’ùres cosmiques parcourues par les Ăąmes (L'Astrosophie ou la Science divine des Ă©toiles, Paris, Éd. Dervy Livres, 1989).

En 1985, son thĂšme prĂ©fĂ©rĂ© est l’Initiation et aussi – centenaire oblige – Victor Hugo ; en 1986-1987, c’est celui de la comĂšte de Halley, l’Égypte (quatre conf.), la QuatriĂšme Dimension, l’ùre du Verseau mais aussi sept confĂ©rences sur les religions. F. Brousse consacre Ă©galement de nombreux propos aux grands InitiĂ©s d’Occident (1986-1989) : Pythagore, Platon, Rosenkreutz, Paracelse, Hugo, etc., tout en rĂ©servant une place spĂ©ciale Ă  Akhenaton depuis 1976 (au moins sept conf.).

AprĂšs sa derniĂšre confĂ©rence Ă  Perpignan en oct. 1990, il rĂ©serve ses propos au public parisien jusqu’à son ultime confĂ©rence Ă  Paris, « Le Manifeste de la QuatriĂšme Dimension » en .

De ces nombreuses causeries et conférences, il reste un lot de 430 titres.

France-Inde et François Brousse (1952-1963)

La revue France-Inde est publiĂ©e Ă  partir de par l’association du mĂȘme nom, elle-mĂȘme crĂ©Ă©e en 1948 Ă  Pierrefitte (rĂ©gion parisienne) et prĂ©sidĂ©e par Gopaljee Samboo. Cette revue paraĂźt de (no 1) Ă  1975 (no 100), trimestrielle ou bimestrielle, et est parrainĂ©e par un ComitĂ© d’Honneur composĂ©, entre autres, de J.-P. Sartre, de Sanghor, et de G. Duhamel (1954). L’orientaliste Jean Herbert y a Ă©crit plusieurs articles consacrĂ©s Ă  la spiritualitĂ© hindoue.

Dans France-Inde paraissent une dizaine de poĂšmes, autant d’articles et une quinzaine de prĂ©sentation d’ouvrages de François Brousse.

« L'association France-Inde a pour but de dĂ©velopper les relations culturelles entre les deux grandes nations, et la belle province du Roussillon va ĂȘtre une des premiĂšres Ă  participer au nouvel essor de l’indianisme[54]. »

En effet, en , F. Brousse et C. Van Dyck crĂ©ent Ă  Perpignan un ComitĂ© France-Inde se rattachant Ă  l’association nationale France-Inde. De 1953 Ă  1963, neuf confĂ©rences publiques seront organisĂ©es dans ce cadre avec des confĂ©renciers comme Lanza del Vasto () – hĂ©ritier de Gandhi et de Vinoba – ou le hatha-yogi français catalan de Banyuls, Lucien Ferrer[55].

Le Comité France-Inde de Perpignan publie le premier numéro du bulletin Agni en 1953 (Revue Agni, Perpignan, no 1-24, 1953-1960).

« Ce bulletin oĂč signent Charles Amazan, Georges Zaclaz et Suryananda – autant de pseudonymes de F. Brousse –, propose des poĂ©sies, des textes mĂ©taphysiques, des prĂ©sentations de grands esprits, JĂ©sus, Rama, Hugo, Pythagore, Ganesha, ThalĂšs de Milet. On y trouve aussi des articles dont quelques-uns paraissent dans L’IndĂ©pendant ou Midi Libre, comptes-rendus des confĂ©rences publiques organisĂ©es par France-Inde de Perpignan. Cette revue gĂ©nĂ©ralement trimestrielle va s’épanouir pendant sept ans, jusqu’au numĂ©ro vingt-quatre[56]. »

« Hommage à F. Brousse » (1960-1982)

Le , Claude Van Dyck honore le poÚte à Perpignan à la Maison du Prisonnier avec une conférence « Sous le signe de la Poésie, de la Science et de la Philosophie, François Brousse, astronome, poÚte et métaphysicien ». Le troisiÚme volet de cette conférence de C. Van Dyck sera publié dans la revue Sources Vives (Perpignan, no 18, hiver 1961).

Claude Van Dyck, ami de François Brousse depuis 1951, donnera quatre autres confĂ©rences similaires en hommage Ă  François Brousse. La derniĂšre en date eut lieu Ă  Paris le [57] et s’intitule « Le gĂ©nie de François Brousse, sous le triple signe de l’Astronomie, de la PoĂ©sie, de la Philosophie » en prĂ©sence d’Arthur Conte (qui fut dĂ©putĂ© des PyrĂ©nĂ©es-Orientales) lequel assura l’introduction et la clĂŽture de cette confĂ©rence. L’historien et le romancier A. Conte attribue Ă  François Brousse en qui il voit un « passionnĂ© des grands mystĂšres de la pensĂ©e, de l’inspiration, de l’illumination et de l’univers », la qualification de « plume d’or ».

« Le RĂ©veil de l’individualisme » - (mai 1968)

En , le professeur de philosophie François Brousse signe un article dĂ©tonnant, paru dans L’IndĂ©pendant (Perpignan) le , « Le RĂ©veil de l’individualisme » oĂč il rejette toutes les idoles et oĂč il dĂ©fend farouchement le droit et le devoir de l’individu Ă  ĂȘtre libre et heureux :

« Ce tremblement de terre s'explique par le rĂ©veil du gĂ©ant enseveli : l'individualisme. Pendant un demi-siĂšcle, on a entendu gronder les credo totalitaires qui font de l'obĂ©issance la vertu suprĂȘme des États. Courbe la tĂȘte, esclave, et tu seras heureux. Mange ta pitance, suis les mots d'ordre du Gouvernement, adore les idoles, oublie ta dignitĂ© d'homme libre ! La jeunesse a rĂ©pondu Non Ă  ce rĂ©alisme avilissant. [
]. » Le respect de l'individu concret doit remplacer l'adoration des idoles abstraites, capitalisme, marxisme, religion, Diable ou Dieu, toutes avides de massacre ! Évidemment la libertĂ© ainsi conçue devient l'axe imbrisable de l’évolution. Un grand vent purificateur emportera les fĂ©odalitĂ©s Ă©conomiques ou professionnelles. Je pense notamment Ă  l’Ordre National des MĂ©decins, rĂ©sidu de l’occupation nazie, ordre dont la dictature s'Ă©tend sur tous les praticiens, les empĂȘche de soigner librement leurs malades, et bride l’essor des recherches indĂ©pendantes. [
] Ni la science, ni le rĂ©alisme ne suffisent Ă  rendre les peuples heureux. On a visĂ© le bien-ĂȘtre, on a manquĂ© le bonheur et perdu la libertĂ©. »

La rĂ©action de l’Ordre des MĂ©decins ne se fait pas attendre, avec M. Georges Baillat, PrĂ©sident du Conseil dĂ©partemental de l'Ordre des MĂ©decins, lequel publie sa rĂ©ponse dans le journal L’IndĂ©pendant (Perpignan) du [58].

François Brousse sur les ondes radiophoniques (1979-1989)

Le nom de François Brousse est vĂ©hiculĂ© la premiĂšre fois sur les ondes le lorsque RenĂ© Espeut prononce une confĂ©rence radiophonique, « François Brousse l’alchimiste du rĂȘve », sur les antennes de la Radiodiffusion Nationale en s’appuyant principalement sur le livre de F. Brousse Les PĂšlerins de la nuit.

DĂ©but , F. Brousse participe Ă  l’émission diffusĂ©e quotidiennement par France-Inter « Tout finit par ĂȘtre vrai, une Ă©mission qui sort de l’ordinaire », animĂ©e par Henri Gougaud et Jacques Pradel (L’IndĂ©pendant, ).

À partir de 1983, F. Brousse s’exprime plus frĂ©quemment lors d’interviews radiophoniques, principalement sur des ondes locales comme Radio Force 7 et Radio Cap de la HĂšve (Le Havre, 1983), Radio Midi Soleil (Perpignan, 1983), puis Radio Évasion (Paris, 1985) et Radio Bonheur (Paris, 1986) au Salon des MĂ©decines douces oĂč il avance que « le plus grand des remĂšdes Ă  tous les maux, c’est la poĂ©sie ».

En 1987, en relation avec Martine Roussard qui y assure l’émission hebdomadaire « Conseil en numĂ©rologie », Radio Bonheur accueille F. Brousse d’abord pour une interview en janvier, puis au mois de juin pour rĂ©pondre aux questions des auditeurs dans le cadre d’une Ă©mission sur « Le mysticisme aux Antilles ».

De mĂȘme F. Brousse apparaĂźt en sur Radio Ici et Maintenant (93,6 MHz) pour des entretiens en direct abordant des sujets comme la religion, la libertĂ©, l’immortalitĂ© de l’ñme tandis qu’en l’émission « Science et conscience » le sollicite sur les philosophies de Pythagore, Platon et Plotin, etc.

Enfin, dernier Ă©clat, la poĂ©sie de François Brousse sera prĂ©sente sur cette radio, de Ă  avec le rĂ©cital de poĂšmes « Chants dans l’azur », Ă  raison de vingt minutes chaque mois.

La presse perpignanaise (1981-1995)

De sĂ©rieuses recherches historiques effectuĂ©es par Jean-Pierre Wenger[59] en bibliothĂšques (La BibliothĂšque Nationale de France Ă  Paris, la BibliothĂšque municipale de Perpignan, les Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, les Archives nationales, etc.), ont permis d’exhumer de l’oubli la contribution d’un auteur comme François Brousse au paysage littĂ©raire du vingtiĂšme siĂšcle :

36 revues ont ainsi mis en Ă©vidence environ 320 articles le concernant de prĂšs ou de loin, tandis que 14 journaux ont rĂ©vĂ©lĂ© quelque 240 articles Ă  son sujet. ÉlĂ©ments auxquels il faut ajouter la centaine d'ouvrages de l’auteur publiĂ©s Ă  ce jour, ainsi qu’une masse encore consĂ©quente de manuscrits inĂ©dits, sans compter les 400 confĂ©rences dispensĂ©es dans toute la France au cours de sa vie, et d’innombrables autres enregistrements
 Tout cela donne la mesure de la dimension prolifique de ce personnage intarissable.

Preuve en est, en 1986, la presse perpignanaise s’intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă  François Brousse en lui consacrant pas moins de quatre articles consĂ©quents aux titres Ă©vocateurs :

  • « François Brousse, un sage de bonne compagnie » (QuĂ©ralt Jacques, L’IndĂ©pendant, Perpignan, )
  • « L’étoile filante de l’ésotĂ©risme » (Midi Libre, Perpignan, )
  • « François Brousse l’anarchiste idĂ©aliste » (Midi Libre, Perpignan, )
  • « François Brousse, philosophe et visionnaire » (Midi Libre, Perpignan, )

« Faut-il encore prĂ©senter François Brousse ? [
] DotĂ© d'une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale et d'une culture qui l'est tout autant, F. Brousse se dĂ©marque en outre de la voyance traditionnelle par cette diffĂ©rence fondamentale dirait quelqu'un : pas de cabinet de consultation, pas de spĂ©culations sur l'avenir. François Brousse procĂšde comme les philosophes grecs voici des siĂšcles. Toujours entourĂ© d'une cour de fidĂšles, il prĂȘche, Ă©nonce, rĂ©pond aux questions. CafĂ©s, salons de thĂ©, salle de rĂ©ception des plus grands hĂŽtels perpignanais figurent parmi ces lieux de rencontre privilĂ©giĂ©s. Mais son rendez-vous sĂ»r et constant baptisĂ© « le CĂ©nacle » se trouve au rez-de chaussĂ©e du 8, rue de la Lanterne, Ă  Perpignan. LĂ  sont dĂ©cryptĂ©es les paraboles de la Bible ou les Ɠuvres de Hugo considĂ©rĂ© par le MaĂźtre comme le plus grand visionnaire de l'Ă©poque moderne. » (Journal Midi Libre, Perpignan, )

D’autres articles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s et prĂ©sentĂ©s lors de l’Exposition « François Brousse, la presse et son Ɠuvre » Ă  la MĂ©diathĂšque de Perpignan ( – ) parmi lesquels :

  • « Le philosophe sur la terrasse » (Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, 26-08-1981)
  • « François Brousse un philosophe prolifique » (Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, 22-04-1992)
  • « La philosophie dans la rue » (Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, 07-11-1990)
  • « François Brousse n’est plus » (QuĂ©ralt Jacques, Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, )

Comment une personnalitĂ© aussi connue et incontournable que François Brousse Ă  Perpignan, a-t-elle pu passer Ă  travers les mailles du filet de la presse nationale Ă  l’heure de la mondialisation mĂ©diatique ? Le film documentaire François Brousse un sage de bonne compagnie [60] essaie d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  cette situation. Loin de la renommĂ©e, du sourire calculĂ© et des compromissions, il n’a eu de cesse de rĂ©affirmer Ă  son entourage que son seul souhait Ă©tait d’ĂȘtre lu. Peut-ĂȘtre, aprĂšs tout, croyait-il en « La force du livre[61] » ? DĂ©sintĂ©ressĂ©, François Brousse dĂ©die son Ɠuvre Ă  l’idĂ©al et Ă  la vie universelle : il « travaille Ă  utiliser les derniĂšres annĂ©es de sa vie pour rĂ©veiller les consciences individuelles[62] ».

« Hommage au poÚte roussillonnais F. Brousse » (1982-2005)

« Le , Ă  21 heures, le ThĂ©Ăątre Municipal de Perpignan propose un spectacle rĂ©alisĂ© Ă  partir de l’Ɠuvre poĂ©tique broussienne, « nourrie du secret des sphĂšres et des mystĂšres de l’ĂȘtre[63]. »[64] Onze Ă©lĂšves-comĂ©diens du Conservatoire d’Art dramatique de Perpignan vont rĂ©pĂ©ter pendant quatre mois ce spectacle-hommage. « L’évĂ©nement n’est pas passĂ© inaperçu, il a Ă©tĂ© couvert par six articles dans L’IndĂ©pendant et trois dans Midi Libre[65]. » « La Ville de Perpignan a su honorer un poĂšte et un penseur
[66] »

Lors de la CommĂ©moration en l’honneur des dix ans de la mort du poĂšte roussillonais, le le Centro Espanol de Perpignan aborde un nouveau spectacle « Le Livre des Secrets » avec huit Ă©lĂšves du Conservatoire de Perpignan, lesquels ont brillamment interprĂ©tĂ©s des poĂšmes et des pensĂ©es de François Brousse, accompagnĂ©s par la douce et apaisante guitare de Francisco Ortiz.

Aspects novateurs de la pensée de François Brousse

Études astronomiques

En 1940, dans La Cosmogonie des Pa Koua[67], Liou Tse Houa envisage l’existence d’une planĂšte « Proserpine » Ă  10 milliards de kilomĂštres du Soleil, au-delĂ  de Pluton. En mai 1948 François Brousse signe dans la revue Destins (Paris, no 27) l’article « Pluton et les planĂštes transplutoniennes » dans lequel il postule l’existence de quatre planĂštes transplutoniennes, cette mĂȘme Proserpine, Minerve, Junon, Vesta. Cette hypothĂšse est basĂ©e sur la loi de Camille Flammarion : « Toutes les comĂštes pĂ©riodiques ont leur aphĂ©lie voisin de l’orbite d’une planĂšte. » (Flammarion Camille, Astronomie Populaire, Livre IV, Chap. IX).

Les dĂ©couvertes astronomiques ultĂ©rieures donneront partiellement raison Ă  ces deux chercheurs puisqu’un corps cĂ©leste rĂ©pertoriĂ© sous le nom de « 2003 UB 313 » ou « Xena », est dĂ©couvert en 2005 par l'AmĂ©ricain Michael Brown sur des clichĂ©s datant de 2003 (Augereau Jean-François, « Le systĂšme solaire s'enrichit de trois nouvelles planĂštes », Journal Le Monde, Paris, ). En 1955, quatre articles consĂ©quents de F. Brousse paraissent dans L’IndĂ©pendant, « L’astronomie des origines Ă  nos jours », grande fresque des dĂ©couvertes astronomiques, ainsi que « À la recherche de mondes nouveaux » oĂč il dĂ©veloppe ses propres hypothĂšses.

De plus, F. Brousse ne reste pas indiffĂ©rent Ă  l’actualitĂ© des O.V.N.I. dont la presse – plus de quinze articles sur le sujet dans L’IndĂ©pendant – se fait l’écho entre 1952-1954 : « Des objets volants non identifiĂ©s, comme disent les AmĂ©ricains, ont sillonnĂ© notre atmosphĂšre au nez et Ă  la barbe des officiels. Ce grand carrousel a bouleversĂ© les populations. » (Brousse François., « Soucoupes volantes Ă  travers les Ăąges », Midi Libre, Perpignan, ). Il n’hĂ©site pas Ă  considĂ©rer comme plausible l’existence d’une vie sur Mars avec son article : « Mars est-il habitĂ© ? Pourquoi pas ? » (Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, ). Cette Ă©ventualitĂ© d’une autre planĂšte habitĂ©e dans le systĂšme solaire est envisagĂ©e dans La Lune fille et mĂšre de la Terre, avec des explications avancĂ©es pour comprendre l’énigmatique relief lunaire (Revue Sources Vives, Perpignan, no 5, 1958). En 1958, toujours selon la mĂȘme loi de C. Flammarion, F. Brousse agrandit la famille planĂ©taire avec deux « trĂŽnes de tĂ©nĂšbres », Bacchus et Hercule, respectivement Ă  54,6 et 128 milliards de km du Soleil (Revue Agni, Perpignan, no 18) et, natalitĂ© dĂ©bordante, il propose en 1960 – dans son livret De Pythagore Ă  Camille Flammarion (Revue Sources Vives, Perpignan, no 14) qui reprend et augmente ses prĂ©cĂ©dents articles de presse – une planĂšte nommĂ©e Flora Ă  30 milliards de km du Soleil, rejoignant par-lĂ  mĂȘme une des hypothĂšses du sismologue italien Bendandi, formulĂ©e en 1952.

À la fin de sa vie, toujours prĂ©sente Ă  son esprit, il Ă©largit la composition du systĂšme solaire Ă  vingt-quatre planĂštes dont il prĂ©cise les distances et durĂ©es de rĂ©volution dans La Trinosophie de L’étoile Polaire (Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1990) en prenant en compte l’analogie, les nombres nuclĂ©aires[68] et les vingt-quatre arcanes du Tarot.

Pythagore / Lucidité scientifique

S’il est un livre Ă  lire de François Brousse, c’est celui sur la vie et les mystĂšres de Pythagore : Une Torche aux astres allumĂ©e[69], troublant de rĂ©vĂ©lations.

DĂšs les premiĂšres lignes du premier chapitre, on y apprend que Pythagore eut cet « inestimable honneur » de dĂ©voiler « l’idĂ©e de la transmigration des Ăąmes, clef du monde », « vĂ©ritĂ© fondamentale », aux peuples de l’HellĂ©nie ; qu’« EmpĂ©docle, Eschyle, Platon, Virgile, Ovide, Porphyre et Jamblique burent Ă  longs traits dans cette source de sagesse Ă©ternelle » ; qu’il eut pour maĂźtre « le sage PhĂ©rĂ©cyde, philosophe visionnaire » ; qu’il partit Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ© en Égypte oĂč il vit « le soleil de minuit et la face d’HermĂšs », qu’il rencontra ÉzĂ©chiel en ChaldĂ©e, effusion titanesque de « deux pĂŽles du monde », qu’il explora « les sanctuaires secrets de l’Inde » oĂč il « connut les vĂ©ritables sages, les hommes parfaits » et qu’enfin, « il voulut visiter les sages de l'Occident, les druides aux faucilles d'or » tout pleins de « la parole d’Ogmios ».

On y apprend aussi que Pythagore fut tour Ă  tour, Aetalide fils de Mercure conducteur d'Ăąmes, Euphorbe un hĂ©ros troyen, Hermotime de ClazomĂšne, Pyrrhus un pĂȘcheur de DĂ©los, fascinĂ© par cette « Ăźle sacrĂ©e ».

Dans Une Torche aux astres allumĂ©e, François Brousse remet en cause une des bases de la science de cette Ă©poque : l’impossibilitĂ© pour une particule d’égaler et encore moins de dĂ©passer la vitesse de la lumiĂšre.

Or ce seuil infranchissable est pulvérisé en 1996 : « La physique moderne tient la vitesse de la lumiÚre pour une barriÚre infranchissable. Un laboratoire allemand a pourtant réussi à faire voyager une particule 4,7 fois plus vite que la vitesse de la lumiÚre. »[70]

AprĂšs avoir anticipĂ© cette Ă©tape, François Brousse signale la suivante dans le mĂȘme ouvrage : « Une fois franchie la muraille lumineuse, Temps et MatiĂšre changent de dimensions. Le Temps, aprĂšs avoir atteint le point zĂ©ro, va s’inverser et repartir dans le passĂ©. Il entre dans la sĂ©rie des nombres nĂ©gatifs. Il part de l’avenir et se meut dans l’aboli. L’AntimatiĂšre est prĂ©cisĂ©ment une matiĂšre prise dans le filet du temps inverse. »

Sa pensĂ©e perspicace propose par ailleurs une audacieuse lignĂ©e de transformations : « La matiĂšre se transforme en Ă©nergie, l’énergie en dĂ©sir, le dĂ©sir en pensĂ©e, la pensĂ©e en Ă©ternitĂ©. »[71]

Les mondes parallĂšles

À cĂŽtĂ© de l’idĂ©e de rĂ©incarnation et de mĂ©tempsycose et sans entrer en conflit avec elle, coexiste celle des vies parallĂšles : dans les milliards de systĂšmes solaires des abĂźmes de l’illimitĂ©, il existe des « Terres » semblables Ă  la nĂŽtre, avec des vitesses de rotation diffĂ©rentes de la nĂŽtre et habitĂ©es par des humanitĂ©s semblables Ă  la nĂŽtre. Sur ces « Terres » parallĂšles, parmi ces humanitĂ©s, des formes de Moi, diffĂ©rentes et pourtant rattachĂ©es Ă  mon ĂȘtre multiple, dĂ©roulent leurs vies parallĂšles : j’y exerce un mĂ©tier souhaitĂ© et non rĂ©alisĂ© ici ; j’y habite le pays que je prĂ©fĂšre ; j’y Ă©pouse un(e) autre conjoint(e) ; j’y rencontre tel peintre cĂ©lĂšbre que j’admire ; je participe Ă  telle expĂ©dition inenvisageable ici ; j’accĂšde Ă  des livres disparus ici, etc. Ainsi chacun des souhaits enfantĂ©s ici est rĂ©alisĂ© dans l’un de ces mondes parallĂšles, et cela, en ce moment, maintenant.

L’intĂ©rĂȘt des vies parallĂšles, au nombre symbolique de 777 aux dires de François Brousse, est au moins double. D’abord il participe Ă  la suppression de toute frustration ici mĂȘme, par la satisfaction sur d’autres plans, quand on arrive Ă  le ressentir profondĂ©ment. Est-ce une consolation Ă  peu de frais ? « Pourquoi voulez-vous que cela coĂ»te cher ? Dieu donne tout pour rien », rĂ©torque François Brousse[72]. En admettant des existences dans l’étendue et non plus dans la durĂ©e, les « vies antĂ©rieures » ne sont plus successives, elles sont simultanĂ©es. Dans le cas d’une vitesse de rotation de planĂšte parallĂšle plus lente que la nĂŽtre, cette vie parallĂšle se dĂ©roule dans ce qui est considĂ©rĂ© comme appartenant Ă  notre passĂ©. De mĂȘme, si la vitesse de rotation d’une planĂšte parallĂšle est plus rapide que la nĂŽtre, alors cette vie parallĂšle se situe dans ce qui est considĂ©rĂ© ĂȘtre notre avenir. Ainsi un esprit aiguisĂ© expliquera rĂȘves prĂ©monitoires et signes comme des communications de ce monde dit « futur » vers notre monde dit « actuel ».

Les mondes parallĂšles sont une voie d’accĂšs Ă  la quatriĂšme dimension et invitent la conscience du « Ici et maintenant » Ă  considĂ©rer le « Partout et toujours ». Ils supposent que l’ñme est Une et multiple ; ils sont comparables Ă  un totem Ă  777 visages superposĂ©s les uns au-dessus des autres ou encore Ă  un immeuble Ă  777 Ă©tages, chacun occupĂ© par un des 777 « Moi ». « Le rĂ©el est Ă©troit, le possible est immense », disait Alphonse de Lamartine auquel rĂ©pond François Brousse : « Je ne suis pas un rĂ©el isolĂ©, je suis tous les possibles rĂ©alisĂ©s. »[73]

Victor Hugo, prophÚte méconnu

DĂšs l’ñge de quinze ans, François Brousse est admiratif de Victor Hugo Ă  qui il consacre l’opuscule La PoĂ©sie de Victor Hugo[74]. Par la suite il dĂ©couvre la stature de prophĂšte de Victor Hugo, lequel prĂ©voit de son vivant la PremiĂšre Guerre mondiale avec notamment deux vers fulgurants : « Verdun, premier rempart de la France alarmĂ©e »[75] ; « Enseignons Ă  nos fils Ă  creuser des tranchĂ©es. »[76]

Son exploration approfondie de l’Ɠuvre hugolienne lui permet de publier dans la revue Astrosophie de l’article « Les tours de la nuit » oĂč il annonce la chute des dictatures fascistes. Il lui semble d’ailleurs facile de reconnaĂźtre le fĂŒhrer Adolf Hitler : « [
] Un ĂȘtre aux yeux de loup, homme par la moustache [
] » dans les aperçus saisissants qu’en donne Victor Hugo dans « La Vision de Dante » au cƓur de La LĂ©gende des siĂšcles, oĂč est dĂ©crite en traits de flamme l’image d’un despote monstrueux. Pour complĂ©ter le paysage historique, dans Les ChĂątiments, surgit la diatribe intitulĂ©e « Ad Majoram Dei Gloriam » oĂč la trinitĂ© pĂ©tainiste « Travail, Famille, Patrie » est magistralement entrevue : « PrĂȘtres, nous Ă©crirons sur un drapeau qui brille / Ordre, Religion, PropriĂ©tĂ©, Famille. »

Dans son essai Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo[77] qui aborde avec pertinence les notes intimes du poĂšte, François Brousse prĂ©sente Victor Hugo comme une personnalitĂ© prodigieuse, centaure de l'infini, Janus de l'incroyable, sirĂšne de l'ocĂ©an des cieux, sphinx tĂ©tramorphe couchĂ© au bord des gouffres, tel apparaĂźt ce maĂźtre indĂ©chiffrĂ© oĂč tous les fleuves de l'inspiration font confluer leurs flots aux tumultes de gloire et de ravissement [...]

Cycles et prophéties

L’aspect cyclique des Ă©vĂ©nements rĂ©gente la vie de l’homme, des peuples, des humanitĂ©s, du cosmos. À cet aspect se rattache son optique des vies successives, processus par lequel l’homme acquiert la plĂ©nitude de son idĂ©al dans les domaines de la Sagesse, l’Amour et la BeautĂ©, et dont l’acquisition signe la fin de ses retours sur la Terre.

« Les cycles rĂ©gentent le tourbillon de l'atome et l'envol colossal des galaxies. [
] L’histoire, comme toutes les disciplines, rampe sous la loi des rythmes. L'homme respire. L'humanitĂ© – qui est un Grand Homme – respire Ă©galement. ConnaĂźtre les respirations de l'histoire, c'est possĂ©der les clĂ©s de l'avenir. C'est la marque des vrais prophĂštes depuis Daniel jusqu'Ă  Hugo – en passant par Nostradamus. » (Brousse François, Nostradamus ressuscitĂ©, t. 2, Clamart, Ă©d. La Licorne AilĂ©e, 1997, p. 62)

François Brousse entre sur la scĂšne de la prophĂ©tie en avec la parution de l’article « Les tours de la nuit » dans la revue Astrosophie (Nice, no 5). Cet article, rĂ©sultat de sa mĂ©ditation enthousiaste des textes hugoliens, prophĂ©tise le paysage du second conflit mondial et son dĂ©nouement, l’écroulement du fascisme.

Dans les annĂ©es 1940-1945, sa frĂ©quentation assidue de Nostradamus aboutit Ă  la dĂ©couverte de cycles historiques, lesquels non seulement confirment ses prĂ©cĂ©dentes conclusions mais aussi prĂ©cisent l’annĂ©e de la fin de la guerre, 1945.

Sous le pseudonyme de Charles Amazan, François Brousse reprend Ă  son compte dĂšs 1945 la grande prophĂ©tie et espĂ©rance de Victor Hugo concernant la construction europĂ©enne dont il se fera le chantre (L’Avenir des peuples, Perpignan).

Dans la mĂȘme lignĂ©e des cycles, son article « Le secret des tombes royales », paru dans la revue Destins (Paris, no 16-27, -), rĂ©vĂšle, Ă  travers l’histoire des rois de France, le devenir de l’humanitĂ© avec une pĂ©riode trĂšs critique aux environs de l’an 2015.

Les cycles sont-ils des forces dont il est impossible de se dégager ? La réponse est nuancée :

« Un homme seul est libre, il peut braver la force des Ă©toiles ; mais une nation, une race, une collectivitĂ© est toujours esclave, elle subit les caprices du ciel. À peine le libre arbitre peut retarder de quelques annĂ©es les fatales catastrophes. Cependant, un gouvernement lucide et animĂ© d’un sincĂšre pacifisme peut circonscrire l’incendie. Dans ce cas la flamme guerriĂšre, au lieu d’embraser le monde, agonise dans une entreprise coloniale. » (Brousse François, Destins, no 14, )

En 1949, il rĂ©dige La ProphĂ©tie des papes qui dormira une trentaine d’annĂ©es avant d’ĂȘtre publiĂ© en 1981 ; le nombre rĂ©duit des papes de l’avenir corrobore, Ă  ses yeux, la fin prochaine de l’humanitĂ©. En 1965, il fait paraĂźtre Les ClĂ©s de Nostradamus (Revue Sources Vives, no 32, Perpignan) oĂč il annonce avec quatre ans d’avance, le dĂ©part du GĂ©nĂ©ral de Gaulle en 1969.

Sa fascination pour les prophĂ©ties le conduit Ă  scruter un grand nombre de textes obscurs comme les prophĂ©ties de FrĂšre JohannĂšs, Sainte Odile (1940), IsaĂŻe (1967), Plaisance (1967), Saint Kosmas de l’Étolie, le Padre Pio (ConfĂ©rence, Perpignan, 1979), le secret de Fatima (1977, 1980), etc., dont certains commentaires figureront dans La SeptiĂšme Erreur de l’humanitĂ© (Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1991).

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, Ă  l’aspect cyclique, il adjoint la numĂ©rologie en utilisant la « somme thĂ©osophique » d’une annĂ©e quelconque pour obtenir une mĂ©thodologie prophĂ©tique originale. Ainsi, lors de l’hiver de chaque annĂ©e, il a plaisir Ă  formuler des prophĂ©ties pour l’annĂ©e qui commence. Celles-ci sont parfois publiĂ©es : Journal Midi Libre (Perpignan, , , 4 fĂ©vrier 1987), revue L’Inconnu (Paris, no 117, fĂ©vr. 1986), etc.

François Brousse s’insurge avec force contre le pessimisme ambiant qui « pressent » une guerre mondiale pour 1983-1984 (Revue L’Inconnu, Paris, 1980 – magazine Paris-Match, Paris, 1982) ; il s’insurge Ă©galement contre les interprĂ©tations erronĂ©es de Nostradamus (« Le Pape sera-t-il assassinĂ© Ă  Lyon ? », dans Le Monde inconnu, Paris, no 75, sept.1986). Enfin, suprĂȘme regard, il annonce l’annĂ©e de son dĂ©cĂšs vingt-trois ans Ă  l’avance.

FĂȘte annuelle du Wesak

Au cours des annĂ©es 1981-1995, François Brousse publie les comptes rendus des expĂ©riences qu'il fait lors des fĂȘtes spirituelles bouddhiques du Wesak, lesquelles cĂ©lĂšbrent aux mois de mai, les trois Ă©vĂ©nements capitaux de la vie de Bouddha (sa naissance, son Ă©veil et sa mort). Outre les vingt-quatre mages[78] dont l’humanitĂ© a gardĂ© le souvenir civilisateur et qui Ɠuvrent sous l’impulsion de Sanat Kumara Ă  partir de l’Himalaya non pas physique mais spirituel, astral, participent Ă  cet Ă©vĂ©nement tous ceux en mesure de s’y transporter en esprit. S’y manifeste aussi Amida Bouddha – une des Ă©toiles du PanthĂ©on bouddhique – en dĂ©livrant un message Ă  portĂ©e universelle.

Astrologie amalécite

En tenant compte de la précession des équinoxes, François Brousse préconise une nouvelle astrologie, appelée « astrologie amalécite »[79] dans laquelle le Soleil rétrograde de deux signes, décrite plus précisément dans le livre de Dan Languillier, Alpheratz le Navire des étoiles[80].

L'Arbre de vie et d'éternité

« La Kabbale, science des analogies universelles, lien d’or et d’acier entre les lettres, les nombres, les idĂ©es, les constellations, les planĂštes, les couleurs, les sons, les saveurs, les odeurs, les phĂ©nomĂšnes tactiles, les formes gĂ©omĂ©triques, dĂ©ploie comme un temple hindou une forĂȘt de piliers, Ă  la fois colossaux et magiques. [
] Si l’hĂ©breu est magnifique, le sanscrit est surhumain, le grec est sublime, le latin est divin, et le français accepte, dans le lac merveilleux de son essence linguistique, le reflet du Soleil des soleils. » DĂšs lors François Brousse Ă©tablit une gĂ©matrie française de telle façon qu’à chaque lettre corresponde un nombre, selon l’échelle habituelle fixĂ©e par la coutume, puisĂ©e aux profondeurs de la pensĂ©e cosmique : A = 1 ; B = 2, etc. « Pour obtenir le nombre d’un mot, il suffit d’additionner la valeur de toutes les lettres, et l’on aboutit Ă  la somme secrĂšte, le murmure occulte. À ce moment, surgit un nouveau procĂ©dĂ© : la correspondance avec les vingt-deux lames majeures du Tarot, ce livre aux pages merveilleuses[81]. »

Le Yoga polaire

Ayant reçu au cours de circonstances particuliĂšres en 1938, 1953 et 1966 un ensemble de mĂ©thodes alliant mĂ©ditations, respirations et visualisations, François Brousse les a synthĂ©tisĂ©es dans Le Yoga polaire[82] dont il dĂ©crit ainsi les forces insoupçonnĂ©es : « À travers la totalitĂ© de ces mĂ©thodes on peut, je le rĂ©pĂšte, dĂ©passer en une seule vie la roue des rĂ©incarnations, s’élancer Ă  la conquĂȘte de l’immortalitĂ© qui brĂ»le tous nos karmas et nous hausser jusqu’à la gloire infinie du plan divin. Il faut se dĂ©couvrir Soi-mĂȘme au fond de soi-mĂȘme[83]. »

ƒuvre littĂ©raire

L’Ɠuvre littĂ©raire de François Brousse est consultable Ă  la BibliothĂšque nationale de France et tous les livres de François Brousse sont disponibles auprĂšs de l’association La Licorne AilĂ©e. Les Éditions de la Licorne AilĂ©e ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es en 1982 afin de promouvoir et de diffuser l’Ɠuvre de François Brousse. Par consĂ©quent les ouvrages antĂ©rieurs Ă  1982 ont gĂ©nĂ©ralement Ă©tĂ© publiĂ©s une premiĂšre fois par un autre Ă©diteur ou Ă  compte d'auteur puis rĂ©Ă©ditĂ©s par les Éditions de la Licorne AilĂ©e. Sauf mention contraire, les ouvrages postĂ©rieurs Ă  1982 ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s par cette maison d'Ă©dition.

Poésie

François Brousse a écrit plus de cinq mille poÚmes dont la quasi-totalité a été publiée et rassemblée en une trentaine d'ouvrages répertoriés ci-dessous.

  • Le PoĂšme de la Terre, Carcassonne, Imp. de Gabelle, 1938
  • La Tour de cristal, Saint-Étienne, Intellectuels RĂ©unis, 1939 ? [1] (2e Ă©d. 1950)
  • Chants dans le Ciel, (lieu ?), 1940 ? [2] (2e Ă©d., NĂźmes, Imp. Nouvelle, 1943 ; 3e Ă©d., Imp. Labau, Perpignan, 1957)
  • À l’Ombre de l’AntĂ©christ – PoĂšmes Ă©crits sous l’occupation allemande, Imp. Sinthe & Co, Perpignan, AchevĂ© d’imprimer le 25 janvier 1945
  • Le Rythme d’or, Paris, Éd. Debresse, 1951
  • Rama aux yeux de lotus bleu, BĂ©ziers, Imp. Édition et PublicitĂ© Sodiep, 1952 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 1983)
  • Les PĂšlerins de la nuit, Perpignan, Imp. Labau, 1953
  • L’Enlumineur des mondes, Paris, Éd. Janus, 1954
  • La Harpe aux cordes de Lune, Perpignan, Éd. Marcel Viers, 1957
  • L’Éternel Reflet, Revue Sources Vives, No 27, Perpignan, 1963)
  • Hymne Ă  la joie, Revue Sources Vives, No 31, Perpignan, 1964
  • Voltiges et Vertiges – Sonnets psychĂ©dĂ©liques, Perpignan, Imp. Labau, 1970
  • De l’autre cygne Ă  l’un, Perpignan, Imp. Labau, 1973
  • Murmures magiques, Perpignan, Imp. Labau, 1975
  • L’AngĂ©lus des rĂȘves, Paris, Éd. Saint-Germain-des-PrĂ©s, 1978 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 1989)
  • Ivresses et Sommeils, Perpignan, Imp. Labau, 1980 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 1989)
  • Au royaume des oiseaux et des licornes, Levallois-Perret, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1982
  • OrphĂ©e au front serein, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1984
  • ƒuvres poĂ©tiques, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1986, comprenant :

Le PoĂšme de la Terre

La Tour de cristal

Chants dans le ciel

À l’ombre de l’antĂ©christ

Le Rythme d’or

Les PĂšlerins de la nuit

L’Enlumineur des mondes

La Harpe aux cordes de lune

L’Éternel Reflet

Hymne Ă  la joie

  • L’Aigle blanc d’AltaĂŻr, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1987
  • ƒuvres poĂ©tiques, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1988, comprenant :

Voltiges et Vertiges

De l’autre cygne à l’un

Murmures magiques

  • Le Graal d’or aux mille soleils, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1989
  • La RosĂ©e des constellations, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1991
  • Les Transfigurations, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1992
  • Le Baiser de l’archange, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1993
  • Le Frisson de l’aurore, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1993
  • Les Miroitements de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1994
  • L’Homme aux semelles de tempĂȘte, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1995
  • Le Chant cosmique de Merlin, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1995
  • PoĂšmes de mon lointain matin, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1995
  • Rencontre avec l’Être, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1995
  • La Roseraie des fauvettes, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1997
  • L’IdĂ©ale MĂ©tamorphose, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1998
  • Le Sourire de l’astre, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1998
  • Fantaisies, Clamart, Éd.  La Licorne AilĂ©e, 2000
  • Le Refrain de l’absolu, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2000
  • Le Pas des songes, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2001
  • Vers l’Ailleurs – Anthologie poĂ©tique, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2005
  • Le Rire des dieux, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2006
  • Les Jardins de la reine, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2006
  • Vie lyrique, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2006
  • La Mort du Mahatma Gandhi, Vitrolles, Éd. La NeuviĂšme Licorne, 2008
  • Il existe un azur, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2010

[1] Aucune trace de cette premiĂšre publication n’a Ă©tĂ© retrouvĂ©e. L’annĂ©e de publication, 1939, figure dans la liste des ouvrages de F. Brousse prĂ©sente dans Isis-Uranie (1976), L’AngĂ©lus des RĂȘves (1978), Ivresses et Sommeils (1980). Cette annĂ©e d'Ă©dition demeure cependant hypothĂ©tique.

[2] Aucune trace de cette publication n’a Ă©tĂ© retrouvĂ©e mais l’annĂ©e de publication, 1940, figure dans la liste des ouvrages de F. Brousse prĂ©sente dans L’Ordre de l’Étoile polaire et Celui qui vient (1974), Isis-Uranie (1976), L’AngĂ©lus des RĂȘves (1978), Ivresses et Sommeils (1980), La Trinosophie de l’étoile Polaire (1984, p. 20 ; 1990, p. 20). Cette annĂ©e d'Ă©dition demeure cependant hypothĂ©tique. Seules ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es les Ă©ditions de 1943 et celle enrichie de 1957.

Essais

La plupart des ouvrages citĂ©s ci-dessous a Ă©tĂ© publiĂ© ou bien rĂ©Ă©ditĂ© par les Éditions de la Licorne AilĂ©e.

  • La Chute de l’aigle allemand – PoĂšmes Ă©crits sous l’Occupation allemande, Perpignan, Imp. Sinthe et Co., 1944 (RĂ©Ă©ditĂ© sous le pseudonyme de Charles Amazan dans L’Avenir des Peuples – Étude sur les destinĂ©es du monde, Perpignan, Imp. Sinthe & Co, 1945)
  • L’Avenir des peuples – Étude sur les destinĂ©es du monde, Perpignan, Imp. Sinthe et Co., 1945 (PubliĂ© sous le pseudonyme de Charles Amazan)
  • Le Secret des tombes royales, Revue Destins, No 16 Ă  27, mai 1947 Ă  mai 1948 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1991)
  • ÉzĂ©chiel, mage chaldĂ©en, Perpignan, Imp. Viers, 1955 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans Les Secrets kabbalistiques de la Bible en 1987)
  • La Lune, fille et mĂšre de la Terre, Revue Sources Vives, No 5, Perpignan, 1958 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1992)
  • Antoine Orliac, poĂšte martiniste, Revue Sources Vives, No 8, Perpignan, 1958
  • De Pythagore Ă  Camille Flammarion, Revue Sources Vives, No 14, Perpignan, 1960 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1991)
  • Une torche aux astres allumĂ©e, Revue Sources Vives, No 21, Perpignan, 1961 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1989)
  • Lamennais et le Christianisme universel, Paris, Éd. du Scorpion, 1963
  • Sub Rosa – PensĂ©es sans entrave, Revue Sources Vives, No 30, Perpignan, 1964 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2013)
  • Les ClĂ©s de Nostradamus, Revue Sources Vives, No 32, Perpignan, 1965 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans Nostradamus ressuscitĂ©, t. II, Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1997)
  • Les Secrets kabbalistiques de la Bible, I, Amos, le pĂątre visionnaire, Paris, Éd. Le Courrier du Livre, 1968 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans Les Secrets kabbalistiques de la Bible en 1987)
  • Zoroastre, l’ApĂŽtre du Soleil, Perpignan, Imp. Labau, 1972 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1989)
  • L’Ordre de l'Ă©toile Polaire et Celui qui vient, Perpignan, Imp. Labau, 1974 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans La Trinosophie de l'Ă©toile Polaire en 1984, 1990, 2013)
  • Isis-Uranie ou l’Initiation majeure, Perpignan, Imp. Labau, 1976 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans La Trinosophie de l'Ă©toile Polaire en 1984, 1990, 2013)
  • Le Double Infini ou Histoire inconnue d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte, Perpignan, Imp. Labau, 1977 (RĂ©Ă©ditĂ© par La Licorne AilĂ©e dans La Trinosophie de l'Ă©toile Polaire en 1984, 1990, 2013)
  • RenĂ© Espeut, biologiste et poĂšte, Revue Sources Vives, No 34, Perpignan, 1979
  • La ProphĂ©tie des papes, miroir du monde, Revue Sources et Flammes, Perpignan, 1981 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2017)
  • Les Visiteurs des millĂ©naires – Le Comte de Saint-Germain, t. 1, Perpignan, Imp. Labau, 1982 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1990 – Avec ajout d’évocations)
  • Le Livre des rĂ©vĂ©lations – t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1982 (format A4) (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1992)
  • Le Livre des rĂ©vĂ©lations – t. 2, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1982 (format A4) (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1992)
  • La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1984 (2e Ă©d. La Licorne AilĂ©e, 1990 ; 3e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 2013), comprenant :

L’Ordre de l’étoile Polaire et de Celui qui vient (4e Ă©d.)

Isis-Uranie ou l’Initiation majeure (4e Ă©d.)

Le Double Infini (4e Ă©d.)

  • L’Arbre de vie et d’éternitĂ© ou une Nouvelle Forme de kabbale, Revue BMP, No 15-16-17 – sept.-oct.-novembre 1984 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 1992)
  • Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1985 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 2013)
  • SpĂ©cial Victor Hugo, revue BMP, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1985
  • Les Secrets kabbalistiques de la Bible, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1987, comprenant :

MoĂŻse

ÉzĂ©chiel, mage chaldĂ©en

Amos, pĂątre visionnaire

Michée, le prophÚte scruté par un initié

  • La SeptiĂšme Erreur de l’humanitĂ©, Revue BMP No 44-45, mars-avril 1987 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 1991)
  • L’Astrosophie ou la Science divine des Ă©toiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989 (2e Ă©d. La Licorne AilĂ©e, 1994)
  • Les MystĂšres d’Apollon, Revue BMP No 32, fĂ©vr. 1986 (2e Ă©d., La Licorne AilĂ©e, 1992)
  • La Coupe d’Ogmios, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1993
  • L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1994
  • Par le soupirail du rĂȘve, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1996
  • Nostradamus ressuscitĂ©, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1996
  • Nostradamus ressuscitĂ©, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1997
  • Le Yoga polaire, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1997 (RĂ©Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2019)
  • Nostradamus ressuscitĂ©, t. 3, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1998
  • Dans la lumiĂšre Ă©sotĂ©rique, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1999
  • Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2001
  • Le Manifeste de la QuatriĂšme Dimension, Vitrolles, Éd. La NeuviĂšme Licorne, 2008
  • PoĂ©sie langage de l’ñme, Vitrolles, Éd. La NeuviĂšme Licorne, 2008
  • Les ConquĂ©rants reviviscents, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2010
  • Thot HermĂšs le prince de l’éternitĂ©, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2010
  • Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2011
  • Le Livre du centenaire, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2013
  • Le Livre des visions : Propos de François Brousse recueillis et retranscrits par Monette Lecomte, Perpignan, Association Astrellis, 2013
  • Commentaires sur les Proverbes de Salomon, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2015
  • Commentaires sur les Proverbes de Salomon, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2015
  • La PensĂ©e chinoise, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2017

Romans

  • PĂ©hadrita parmi les Ă©toiles, Levallois-Perret, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1983 (2e Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2013)
  • L’Abeille de MisraĂŻm, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1986 (2e Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2013)
  • Contes du gouffre et de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1988 (2e Ă©d., Clamart, La Licorne AilĂ©e, 2020)

Revue BMP (Bulletin du maĂźtre polaire)

  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1983-1984, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2012, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1984-1985, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, novembre 2013 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1985-1986, t. 3, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, janvier 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1986-1987, t. 4, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, mars 2012, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1987-1988, t. 5, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, fĂ©vr. 2010 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1988-1989, t. 6, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, aoĂ»t 2009 et oct. 2017
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1989-1990, t. 7, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, juin 2013, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1990-1991, t. 8, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, fĂ©vr. 2012, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1991-1992, t. 9, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, mars 2012, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1992-1993, t. 10, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2001 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1993-1994, t. 11, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2002 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1994-1995, t. 12, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2003 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1995-1996, t. 13, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2004 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1996-1997, t. 14, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2005 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1997-1998, t. 15, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2005 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1998-1999, t. 16, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, mars 2012 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 1999-2000, t. 17, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2008 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2000-2001, t. 18, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2010
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2001-2002, t. 19, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2011 et mars 2015
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2002-2003, t. 20, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, septembre 2012, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2003-2004, t. 21, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, avril 2014, mars 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2004-2005, t. 22, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, janvier 2015 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2005-2006, t. 23, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2017
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2006-2007, t. 24, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, juin 2018
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2007-2008, t. 25, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, dĂ©cembre 2019 et fĂ©vr. 2020
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2008-2009, t. 26, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2019
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2009-2010, t. 27, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2019
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2010-2011, t. 28, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2019
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2011-2012, t. 29, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, oct. 2019
  • Le Bulletin du maĂźtre polaire : cours de mĂ©taphysique, 2012-2013, t. 30, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, mai 2021

Pour approfondir

Bibliographie

  • WENGER J.-P., François Brousse l’Enlumineur des mondes (biographie), Saint-Cloud, Danicel production, 2005
  • WENGER J.-P., François Brousse el Iluminador de los mundos (biographia), traduction de Maria Pilar Tenias Sora, Villaviciosa de Odon (Madrid), Ă©ditor Luis Carcamo, 2010
  • WENGER J.-P., Le Comte de Saint-Germain et les MaĂźtres de l’Aggartha dans l’Ɠuvre de François Brousse, Canada (MontrĂ©al, QC), Éd. Saint-Germain-Morya inc, 2012 (DG Diffusion)
  • MARQUETTE Jacques de (1888-1969), Le Rayonnement du vĂ©gĂ©tarisme, prĂ©face de J.-P. Wenger, MontrĂ©al (QuĂ©bec, Canada), Éd. Saint-Germain-Morya inc, 2014 – L’ouvrage rassemble les textes de plusieurs auteurs : texte intĂ©gral Ă©puisĂ© de Jacques de Marquette, augmentĂ© de textes de François Brousse avec « VĂ©gĂ©tarisme et spiritualitĂ© » (p. 115-136), Victor Hugo (1802-1885) sur « La souffrance animale » (p. 137-146), Voltaire (1694-1778) avec La Princesse de Babylone (p. 147-153 ; Conte philosophique), etc.
  • WENGER J.-P., Les 24 Figures primordiales ou Tarot de François Brousse, Saint-Cloud, Danicel production, 2015. Avec 24 illustrations en couleur de NoĂ«lle Mirande et Isabelle Thion, lesquelles font l’objet d’un jeu de tarot sĂ©parĂ©.
  • WENGER J.-P., Le Tarot primordial, Saint-Cloud, Danicel production, 2016 (Ce livret rĂ©sume pour chaque lame majeure les principales informations contenues dans le livre prĂ©cĂ©dent Les 24 Figures primordiales. ÉpuisĂ© fin 2019.)
  • WENGER J.-P., El conde Saint-Germain y los maestros de el aggartha en la obra de François Brousse, traduction de Maria Pilar Tenias Sora, Villaviciosa de Odon (Madrid), Ă©ditor Luis Carcamo, 2016

Aspects culturels

La biographie de Jean-Pierre Wenger François Brousse, l’Enlumineur des mondes a nĂ©cessitĂ© plus de cinq ans de recherche et permet de mettre en valeur la contribution de cet auteur au paysage littĂ©raire du vingtiĂšme siĂšcle.

La poésie de François Brousse mise en scÚne

Conservatoire National de RĂ©gion de Perpignan

  • Montage poĂ©tique (1982) : 1 reprĂ©sentation (Perpignan) – Mise en scĂšne de Josy Llop-Borrelli
  • Le Livre des secrets (2005-2006) : 2 reprĂ©sentations (Perpignan) – Mise en scĂšne de Josy Llop-Borrelli

Production La Licorne Ailée (92140, Clamart)

  • Histoire d'une Ăąme (1985-1988) : 7 reprĂ©sentations (Paris, Boulogne-sur-Mer, Perpignan)
  • Le chant intĂ©rieur (1987) : 1 reprĂ©sentation (Paris)
  • Devant l'Ă©ternitĂ© du Nil (1988-1998) : 7 reprĂ©sentations (Paris, Minieh-Égypte, Druyes-Yonne, Montpellier)
  • Les maĂźtres de l'Ăąme (1989) : 1 reprĂ©sentation (Paris)
  • Rama aux yeux de lotus bleu (1993-1996) : 4 reprĂ©sentations (Paris & RĂ©gion parisienne)
  • Mahatma Gandhi (2008-2009) : 2 reprĂ©sentations (Perpignan, Castelnau-le-Lez) – Mise en scĂšne de Jean-Jacques CharriĂšre

Production La Compagnie Artistique Soleil (38000, Grenoble)

  • CƓur d'une Ăąme (1988) : 1 reprĂ©sentation (Perpignan)
  • Voyage Ă  travers le temps et les arts (1988) : 2 reprĂ©sentations (Grenoble)
  • PoĂšmes et danses sacrĂ©s du ciel et de la Terre (1990) : 1 reprĂ©sentation (Perpignan)
  • Akh-en-Aton, pharaon Soleil (1991-1994) : 4 reprĂ©sentations (Grenoble, Montpellier)

Production La Compagnie de l’Étoile (75014, Paris)

  • La VĂ©nus de Milo (1997-2005) : 17 reprĂ©sentations ([Paris, Villefranche-sur-SaĂŽne, Montpellier, Avignon (Festival OFF 1997)] – Mise en scĂšne de Jean-Jacques CharriĂšre
  • Le PoĂšme de la Terre (1999-2000) : 14 reprĂ©sentations [(Paris, Montpellier, Avignon (Festival OFF 1999)] – Mise en scĂšne de Jean-Jacques CharriĂšre
  • Les Pages de l'amour (1999-2000) : 4 reprĂ©sentations (Paris, Montpellier, Lyon)– Mise en scĂšne de Zahia Lebtahi
  • Regard d'ange (2000-2001) : 11 reprĂ©sentations (Paris) – Mise en scĂšne de Thierry Devaye
  • Le Chant cosmique de Merlin (2005) : 1 reprĂ©sentation (Paris)
  • La MĂ©saventure de MĂ©phistophĂ©lĂšs (2006-2007) : 21 reprĂ©sentations (Perpignan, Paris) – Mise en scĂšne de Jean-Jacques CharriĂšre
  • Gandhi, l’astre des sages (2007-2008) : 19 reprĂ©sentations [Paris, Avignon (Festival OFF 2008)] – Mise en scĂšne de Élisabeth Martin-Chabot

Commémoration octobre 2005

La Compagnie de l’Étoile a organisĂ© au Centro Espagnol de Perpignan une CommĂ©moration (25 et 26 oct. 2005) autour de la pensĂ©e de François Brousse, Ă  l’occasion des dix ans du dĂ©cĂšs de celui-ci (). Cet Ă©vĂ©nement, relayĂ© par la presse perpignanaise[84], a cĂ©lĂ©brĂ© le penseur roussillonnais avec la rĂ©alisation d’un documentaire François Brousse Ă©voquĂ© par ses amis, une Exposition François Brousse, son Ɠuvre et la presse, de nombreuses confĂ©rences, causeries, impromptus poĂ©tiques et la parution de la biographie François Brousse l'Enlumineur des Mondes.

François Brousse à la MédiathÚque de Perpignan (2006)

François Brousse, son Ɠuvre et la presse (Production La Compagnie de l’Étoile) est l’exposition qui a eu lieu Ă  la MĂ©diathĂšque de Perpignan ( – ) sur cette figure incontournable du pays, un parmi « les 500 qui ont fait le Roussillon » selon La Semaine du Roussillon (no 500, ).

Centenaire de la naissance de François Brousse (2013)

Ce centenaire a eu lieu à Perpignan, ville natale de l'auteur, et a célébré un enfant du Roussillon, un poÚte, un penseur, un écrivain, un orateur qui aurait eu cent ans le 7 mai 2013. Ces manifestations se sont déroulées du 17 avril au 15 juin avec pour temps fort la semaine du 4 au 11 mai 2013 dans différents lieux emblématiques de la ville, avec des lectures, des conférences et autres rencontres, des spectacles poétiques et représentations théùtrales, des expositions et des projections vidéo. L'événement a été couvert par la presse locale.

Quatre expositions ont été réalisées et présentées à cette occasion :

  • « Rencontre avec François Brousse, poĂšte et philosophe », du 4 mai au 8 juin 2013, MĂ©diathĂšque de Perpignan
  • « Les 24 Figures primordiales ou Tarots de François Brousse », du 11 mai au 15 juin 2013, Station Coworking (Perpignan)
  • « Victor Hugo vu par François brousse », du 17 avril au 13 mai, ThĂ©Ăątre de l’Archipel (Perpignan)
  • « François Brousse PoĂšte idĂ©aliste », du 4 mai au 25 mai, Passage Doisneau (Perpignan)

Quatre projections vidéo de François Brousse ont été également proposées :

  • Projection vidĂ©o, confĂ©rence de François Brousse, 3 mars 1988, Centro espagnol (Perpignan)
  • « Entretiens avec François Brousse », Centro espagnol (Perpignan)
  • Projection vidĂ©o, confĂ©rence de François Brousse, 5 fĂ©vrier 1987, Station Coworking (Perpignan)
  • Projection vidĂ©o, ConfĂ©rence de François Brousse, 2 avril 1987, Institut Jean Vigo (Perpignan)

Pour plus d'infos, https://un-sage-de-bonne-compagnie.fr/centenaire-2013

Filmographie

  • François Brousse Ă©voquĂ© par ses amis, film documentaire (45 minutes) rĂ©alisĂ© par HARLAY Thomas, Production La Compagnie de l’Étoile, Suresnes, 2005. Projection en avant-premiĂšre au Centro Espagnol de Perpignan dans le cadre de la CommĂ©moration des dix ans de la mort de François Brousse en 2005.
  • François Brousse un sage de bonne compagnie, film documentaire (80 minutes) rĂ©alisĂ© par HARLAY Thomas, Production La Compagnie de l’Étoile, Paris, 2009. ProjetĂ© une premiĂšre fois Ă  l’occasion de l’Exposition François Brousse Son Ɠuvre et la presse Ă  la MĂ©diathĂšque de Perpignan en , ce film a Ă©tĂ© finalisĂ© en .
  • Une Ă©dition DVD, François Brousse un sage de bonne compagnie (Parution, quatriĂšme trimestre 2009, production La Compagnie de l'Étoile), regroupe ces deux films.

Sites Internet

  • Le site de La Licorne AilĂ©e est le site Ă©diteur pour se procurer les Ɠuvres de François Brousse.
  • Le site Un sage de bonne compagnie est le site de rĂ©fĂ©rence dĂ©diĂ© Ă  l'Ɠuvre et Ă  la pensĂ©e du poĂšte et philosophe François Brousse.
  • Le site du Centenaire François Brousse est le site crĂ©Ă© en 2013 pour couvrir l'ensemble des Ă©vĂ©nements, rencontres, spectacles, expositions, de cette grande manifestation Ă  Perpignan.
  • L'association La Compagnie de l’Etoile a pour ambition essentielle de promouvoir la poĂ©sie. Elle a montĂ© des spectacles, organisĂ© des lectures publiques, animĂ© des cafĂ©s poĂ©tiques, produit des vidĂ©os, rĂ©alisĂ© des expositions, donnĂ© quelques confĂ©rences. Elle s'est particuliĂšrement intĂ©ressĂ©e Ă  la mise en scĂšne des textes de François Brousse.

Liens externes

Notes et références

  1. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 255
  2. AMAZAN Charles [un des pseudonymes littĂ©raires de François Brousse], L’Avenir des peuples, Imprimerie SINTHE & Co, Perpignan, AchevĂ© d’imprimer le 25 janvier 1945, p. 8
  3. BROUSSE François, interviewĂ© par François VillĂ©e, « L’Apocalypse n’est pas pour demain », revue L’Inconnu, Paris, no 50, avril 1980
  4. WENGER Jean-Pierre, Conférence « François Brousse, Homme-Cosmos du XXe siÚcle », Colloque SONGE
  5. BROUSSE François, Fantaisies, Éd La Licorne AilĂ©e, Clamart, 2000
  6. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, oct. 2005, p. 22
  7. BROUSSE François, Contes du pigeon et de la source, revue B. M. P., no 233-234, mai-juin 2004, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  8. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, oct. 2005, p. 27
  9. BROUSSE François, Fantaisies, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 2000, p. 210
  10. BROUSSE François, Fantaisies, HuitiĂšme Livre « La poĂ©sie aurorienne » – « Aurorienne ou Chez ma FĂ©e », Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 2000, p. 240
  11. BROUSSE François, « Anniversaire – 07-05-1995 », Revue B. M. P., no 198-202, mars-juillet 2001, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  12. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, oct. 2005, p. 39
  13. BROUSSE François, « La poĂ©sie de Victor Hugo », Revue B. M. P., no 226-230, octobre-dĂ©cembre 2003–janvier-fĂ©vrier 2004, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  14. BROUSSE François, « Bloc mĂ©mo – 29 juin 1931 », Revue B. M. P., no 253-257, mars-juillet 2006, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  15. BROUSSE François, Le Rire des dieux, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 2006
  16. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 71
  17. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 85
  18. BROUSSE François, La Reine du lotus, poĂšme fini le 13-07-1936, dans La RosĂ©e des constellations, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1991, p. 7-16
  19. BROUSSE François, Conférence, Paris, 22 novembre 1991
  20. BROUSSE François, « Les tours de la nuit », Revue L’Astrosophie, Nice, no 5, mai 1939. Cet article est une Ă©tude annonçant l’écroulement des dictatures.
  21. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 86
  22. BROUSSE François, « Les RĂ©veils de Lazare », dans L’Avenir des peuples, Imp. Sinthe & Co, Perpignan, AchevĂ© d’imprimer le 25 janvier 1945
  23. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, 2005, p. 87
  24. ALI Cajzoran(Memphis-États-Unis, 1903 – 1975 ?) publie Divine posture influence upon endocrine glands à New York City (U. S. A.) en 1928, avec les descriptions de quarante-huit postures yogiques
  25. BROUSSE François, Isis-Uranie, dans La Trinosophie de l’Étoile polaire, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1990, p. 79-208
  26. BROUSSE François, Conférence « Zorah ou la rencontre avec le mystÚre », Perpignan, 11 décembre 1975
  27. François Brousse, La Trinosphie de l'Étoile polaire, Clamart, La Licorne AilĂ©e,
  28. BROUSSE François, Le Secret des tombes royales, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1991
  29. BROUSSE François, La ProphĂ©tie des papes, miroir du monde, Buro services, Perpignan, 1981, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  30. LE CORBIER Roland, « Lamennais et le christianisme universel », Revue indépendante, no 63, septembre-octobre 1964
  31. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 193-194
  32. Voir BROUSSE François, « Les trois purifications » dans B. M. P. no 62, novembre 1988, éd. La Licorne Ailée, Clamart
  33. BROUSSE François, « Les trois purifications » dans B. M. P. no 62, novembre 1988, éd. La Licorne Ailée, Clamart
  34. BROUSSE François, Manifeste de la QuatriĂšme Dimension, Éd. La neuviĂšme Licorne, Vitrolles, 2008 – Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  35. « PalmarÚs du concours de 1954 », dans Revue Tramontane, Perpignan, no 369, juin 1954
  36. J. D., Revue Tramontane, Perpignan, no 370, juillet-août 1954
  37. VOLTAIRE (1694-1778), Les Cabales, 1772
  38. HUGO Victor, L’AnnĂ©e terrible, aoĂ»t 1870, novembre, IX, « À l’évĂȘque qui m’appelle athĂ©e ». L’alexandrin exact est : « Et que, faute d'un nom plus grand, j'appelle Dieu »
  39. HUGO Victor, Les Contemplations, Livre SixiĂšme, XXVI, « Ce que dit la bouche d’ombre »
  40. BROUSSE François, Rencontre avec l’Être, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1995, p. 50
  41. BROUSSE François, Le Baiser de l’archange, Éd. la Licorne AilĂ©e, Clamart, 1993, p. 102
  42. BROUSSE François, Conférence « Trois réalités : Fatalité, Providence, Liberté », 21 février 1992, Paris
  43. BROUSSE François, Le PoĂšme de la Terre, dans ƒuvres poĂ©tiques – Tome 1, Éd. La Licorne AilĂ©, Clamart, 1986, p. 45
  44. Lire notamment HUGO Victor, Les Contemplations, Livre SixiÚme, XXIII, « Les Mages »
  45. BROUSSE François, Le PoĂšme de la Terre, dans ƒuvres poĂ©tiques – Tome 1, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©, 1986, p. 46
  46. BROUSSE François, « Bloc mĂ©mo – 5 fĂ©vrier 1930 », Revue B. M. P., no 253-257, mars-juillet 2006, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  47. BROUSSE François, « L’illusion de l’illusion », Revue B. M. P., no 67, mai 1989, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  48. CANTOR Georg, il a introduit une hiérarchie parmi les ensembles infinis, ainsi que des nombres ordinaux transfinis avec des opérations pour les manipuler
  49. BROUSSE François, ConfĂ©rence, Paris, 18 fĂ©vrier 1994 – « L’Illumination, c’est sentir que toutes les cellules de votre corps sont autant de soleils et que ces soleils correspondent avec tous les soleils de l’espace » (BROUSSE François, Entretien, Clamart, 22 janvier 1991)
  50. BROUSSE François, Les PÚlerins de la nuit, Imp. Labau, Perpignan, 1953
  51. BROUSSE François, L’idĂ©ale MĂ©tamorphose, Clamart, Ă©d. La Licorne AilĂ©e, 1998, p. 11
  52. BROUSSE François, « Colombes », La RosĂ©e des constellations, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 1991, p. 123
  53. BROUSSE François, Le Pas des songes, Clamart, Éd. La Licorne AilĂ©e, 2001, p. 205
  54. « Association France-Inde » dans L’IndĂ©pendant, 18 juin 1952
  55. « Le yoga expliquĂ© par un Yoghi » dans L’IndĂ©pendant, 29 mai 1956
  56. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 205
  57. Voir (Auteur non mentionnĂ©), « Un Ă©vĂ©nement historique : la premiĂšre confĂ©rence d’un andorran Ă  Paris », avec photos de C. Van Dyck (Ă  droite) et A. Conte (Ă  gauche), Journal Poble Andorra (le Peuple andorran), Andorre, 2 juillet 1982
  58. BAILLAT Georges, « En rĂ©ponse Ă  M. F. Brousse, une mise au point de l’Ordre des MĂ©decins » dans L’IndĂ©pendant, Perpignan, 6 juin 1968
  59. WENGER Jean-Pierre, Conférence « François Brousse, Homme-Cosmos du vingtiÚme siÚcle », Colloque SONGE, Montpellier, 26-02-2005
  60. HARLAY Thomas, rĂ©alisateur du film documentaire François Brousse un sage de bonne compagnie (1 h 20), Production La Compagnie de l’Étoile, Paris, octobre 2009
  61. QUERALT Jacques, Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, 19 aoĂ»t 1986
  62. Magazine Punt Catalunya Nord, Perpignan, no 132, 10 novembre 1989, « François Brousse, un anarchiste qui croit en Dieu », interview animé par Renat Ballabriga
  63. « Projecteurs sur F. Brousse », Journal Midi Libre, Perpignan, 12 janvier 1982
  64. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 429
  65. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 429
  66. TESSAN GeneviĂšve, « Sur un hommage Ă  F. Brousse », Journal L’IndĂ©pendant, Perpignan, 18 janvier 1982
  67. LIOU TSE HOUA, La Cosmogonie des Pa Koua et l’astronomie moderne – PrĂ©vision d’une nouvelle planĂšte, Éd. Jouve, Paris, 1940
  68. « Nombres magiques nuclĂ©aitres » : ces nombres [2 ; 8 ; 20; 28 ; 50 ; 82 ; 126] dĂ©couverts par Jensen et Goeppert-Mayer, prix Nobel de Physique en 1963, sont le nombre de protons ou de neutrons que doit possĂ©der un atome figurant dans le tableau de MendeleĂŻev, pour ĂȘtre stable.
  69. BROUSSE François, Une Torche aux astres allumĂ©e, Revue Sources Vives, Perpignan, no 14, hiver 1960 – 2e Ă©d. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1989
  70. BROWN Julian, « Le mur de la lumiÚre est franchi », Revue Sciences et Avenir, no 588, février 1996
  71. BROUSSE François, Sub Rosa – PensĂ©es sans entrave (2e Ă©d.), dans Revue B. M. P., no 113-114, juin-juillet 1993, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  72. BROUSSE François, Entretien, Paris, 24 juillet 1985
  73. BROUSSE François, RĂ©ponse Ă  un ChĂ©la – 4/4 – Notre apparition sur la Terre ne nous transmet qu’une possibilitĂ© restreinte
, Revue B. M. P., no 123-124, juin-juillet 1994, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  74. BROUSSE François, La poĂ©sie de Victor Hugo, Revue B. M. P., no 226-230, octobre/dĂ©cembre 2003-janvier/fĂ©vrier 2004, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart
  75. Hugo Victor, Odes et ballades, Ode TroisiĂšme – Les Vierges de Verdun [1828, 4e Ă©d.]
  76. HUGO Victor, La LĂ©gende des siĂšcles, « L'Ă©lĂ©gie des flĂ©aux », Éd. Hetzel, Bruxelles, 1859
  77. BROUSSE François, Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo, Ed. La Licorne Ailée, Clamart, 1985
  78. Cf. Liste dans la biographie de WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 399-416 (Chapitre XXXV)
  79. BROUSSE François, « Dialogues avec François Brousse », Revue Dialogues, no 54, août-septembre 1984
  80. LANGUILLIER Dan, Alpheratz le Navire des Ă©toiles, Imp. Sarl ACBE Copy Media, MĂ©rignac, 2009 – ÉditĂ© par l’Association Astrellis, chez Dan Languillier, RĂ©sidence Bellevue A1 – 80, rue Paul Rubens – 66 000 Perpignan
  81. BROUSSE François, L’Arbre de vie et d’éternitĂ©, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1992, p. 7-9
  82. BROUSSE François, Le Yoga polaire, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1997
  83. BROUSSE François, La Trinosophie de l'Étoile polaire, Éd. La Licorne AilĂ©e, Clamart, 1990, p. 42
  84. Deux articles principaux sont Ă  relever : L’IndĂ©pendant (Perpignan), dimanche 23 octobre 2005, « Dans l’univers de François Brousse » ; La Semaine du Roussillon, jeudi 20 octobre 2005, article de RIFA Jean, « François Brousse, poĂšte, penseur et philosophe. »
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