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Fluor (entreprise)

Fluor Corporation (NYSE : FLR) est une entreprise du bâtiment et des travaux publics des États-Unis, basée à Irving au Texas, et devenue une société (multinationale) de portefeuille. Fluor fournit des services par l'intermédiaire de ses filiales dans les domaines suivants : Industrie pétro-gazière, infrastructures industrielles, gouvernance et énergie. C'est la plus grande entreprise d'ingénierie et de construction du classement Fortune 500 et elle se classe au 164ème rang du classement général[4].
La société a été impliquée dans le projet Manhattan, la reconstruction qui a suivi la guerre d'Irak, et celle qui a suivi le passage de l'ouragan Katrina. Elle participe aussi à la construction de l'Oléoduc trans-Alaska.

Fluor Corporation
logo de Fluor (entreprise)

Création 1912
Forme juridique Public Company
Action New York Stock Exchange (FLR)
Siège social Irving
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Carlos Manuel Hernandez (depuis 2019)
Actionnaires BlackRock (+10.5 pourcent (unité non prise en charge)) ()[1]
The Vanguard Group (+8.0 pourcent (unité non prise en charge)) ()[1]
Activité Bâtiment et travaux publics
Filiales NuScale
Effectif 53 349 fin 2018
Site web http://www.fluor.com/pages/default.aspx

Capitalisation 2 914 millions USD fin 2019
Fonds propres 1 263 227 000 dollars amĂ©ricains ()[2]
Chiffre d'affaires 19 167 millions USD en 2018
Bilan comptable 7 309 812 000 dollars amĂ©ricains ()[2]
RĂ©sultat net 225 millions USD en 2018[3]

Histoire

L'entreprise Fluor a été créée en 1912 par John Simon Fluor en tant que Fluor Construction Company.

L'entreprise croît rapidement grâce aux besoins des raffineries de pétrole, des pipelines et d’autres installations pour l’industrie pétrolière et gazière alors en pleine expansion, d’abord en Californie, puis au Moyen-Orient et dans le monde.

À partir de la fin des années 1960, le groupe se diversifie dans les domaines du forage pétrolier, de l’extraction du charbon mais aussi d’autres matières premières (comme le plomb).

Après la crise pétrolière de 1973, puis celle de 1979 qui ont entrainé une récession mondiale dans le secteur pétro-gazier et des pertes pour Fluor, le groupe s'est restructuré en procédant à des licenciements (dans les années 1980), a vendu ses activités pétrolières et a diversifié ses travaux de construction tout en investissant dans le secteur des services et de l’industrie.

Fluor a aussi investi dans le domaine des biotechnologies (ainsi, en 1982, la Fluor Corporation détient 3,3% des actions en circulation de Genentech alors que Lubrizol Corp (spécialiste des additifs de lubrifiants) en possède 18%[5]. Dans les années 1990, Fluor propose de la location d’équipement et de la dotation en personnel. La gestion des déchets nucléaires, les biotechnologies (enzymatiques) et d'autres domaines d'activité sont alors une part importante des revenus de Fluor.

En décembre 2015, Fluor annonce l'acquisition pour 755 millions de dollars de Stork, spécialisée dans la maintenance de centrale thermique[6].

Principaux actionnaires

Au 17 janvier 2020[7]:

The Vanguard Group 8,99%
Bernhard Capital Partners Management 5,07%
Caisse de dépôt et placement du Québec 5,02%
ClearBridge Investments 4,99%
Winslow Capital Management 4,55%
BlackRock Fund Advisors 3,63%
Capital Research & Management (Global Investors) 3,60%
SSgA Funds Management 3,48%
Artisan Partners 3,42%
Carmignac Gestion 3,27%

Controverses et condamnations

Condamnations

En juin 2011, Fluor Hanford Inc., une filiale de Fluor Corporation, a accepté de payer 4 millions de dollars aux autorités judiciaires américaines pour mettre fin à leur enquête portant sur des allégations de détournement de fonds dans le cadre d'un contrat de gestion des déchets radiocatifs du site nucléaire de Hanford appartenant au Département de l’Energie américain. Plusieurs individus étaient également accusés d'avoir accepté de multiples cadeaux de la part d'un fournisseur[8].

En avril 2013, Fluor Hanford LLC a payé une amende d’1,1 million de dollars pour avoir - frauduleusement et en violation avec la règlementation américaine - utilisé des fonds fédéraux reçus dans le cadre d’un contrat avec un centre du Département de l’Energie pour des actions de lobbying visant à augmenter le budget dudit centre[9].

Surfacturations à l'armée américaine

En janvier 2019, une action en justice initiée par d'anciens militaires accuse des responsables de Fluor de multiples fraudes sur des contrats de défense avec le gouvernement américain dans le cadre d’opérations logistiques en Afghanistan. Parmi ces tromperies - qui représentent plusieurs centaines de millions de dollars sur une période s’écoulant de 2009 à 2016 - on compte des factures pour des travaux fictifs ou non effectués, des reportings frauduleux, des surfacturations de personnel ou encore des falsifications d'inventaires qui ont mené à des pénalités indues demandées au gouvernement[10]. Des allégations similaires avaient déjà été faites par d'anciens employés de Fluor en 2014[11].

Références

  1. Proxy Statement, (SEC filing)
  2. Form 10-K, (SEC filing)
  3. « FLUOR CORPORATION : Données Financières Prévisions Estimations et Attentes - FLR », sur zonebourse.com (consulté le ).
  4. (en-US) « Fortune 500 Companies 2018: Who Made the List », sur Fortune (consulté le )
  5. Andrew Pollack (1982) Genentech to sell 6.5% to Corning, New-York Times, 14 avril
  6. Fluor to buy Stork of the Netherlands for $755 million, Reuters, 7 décembre 2015
  7. Zone Bourse, « FLUOR CORPORATION : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  8. (en) « Texas-Based Fluor Corporation to Pay U.S. $4 Million to Resolve False Claims Act and Anti-Kickback Act Liability », sur www.justice.gov, (consulté le )
  9. (en) « Fluor Hanford Agrees to Pay $1.1 Million to Resolve Allegations of Improper Lobbying », sur www.justice.gov, (consulté le )
  10. (en-US) Anna B. Mitchell, « Fluor whistleblowers: Calls, audits name Greenville management in defense contract fraud », sur The Greenville News (consulté le )
  11. (en-US) Cameron Langford, « Contractor Fraud|Seen in Afghanistan », (consulté le )
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