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Nuscale

NuScale est une entreprise américaine basée à Portland (Oregon), qui développe un projet de petits réacteurs modulaires (SMR en anglais). Ce projet est le plus avancé parmi les nombreux projets en développement aux États-Unis.

Diagramme du réacteur de la société NuScale.

Le projet de NuScale a obtenu le l'approbation finale de son design par la Nuclear Regulatory Commission. Une première centrale, composĂ©e de 12 modules (720 MW), pourrait devenir fonctionnelle en 2030, sur le site de l’Idaho National Laboratory. Le Department of Energy lui a accordĂ© une subvention pluriannuelle qui pourrait apporter jusqu'Ă  1,4 milliard $ Ă  l'entitĂ© qui va construire cette centrale, un regroupement de rĂ©gies municipales de l'Utah.

Histoire

NuScale a dĂ©posĂ© en son dossier auprès de la Nuclear Regulatory Commission pour faire approuver le design de son projet de SMR de 50 MW ; NuScale a conclu un partenariat avec un consortium de fournisseurs d'Ă©lectricitĂ© de l'Utah pour construire une centrale de 12 modules sur un terrain situĂ© dans l'Idaho appartenant au Department of Energy (DoE), qui est aussi partenaire du projet NuScale[1].

Nuscale a obtenu le l'approbation finale de son design par la NRC. NuScale vise le dĂ©marrage d’un premier module de 60 MW en 2029. Une première centrale, composĂ©e de 12 modules (720 MW), pourrait ainsi devenir fonctionnelle en 2030, sur le site de l’Idaho National Laboratory. Son coĂ»t de construction est Ă©valuĂ© Ă  3 milliards $ (2,5 milliards €)[2].

Le , le DoE approuve une subvention pluriannuelle qui pourrait apporter jusqu'à 1,4 milliard $ à l'entité qui va construire cette centrale, un regroupement de régies municipales de l'Utah, pour aider au développement de ce projet et réduire son risque de prototype ; la construction débutera en [3].

NuScale est dĂ©tenue en 2021 par Fluor, un grand groupe de BTP et d'ingĂ©nierie, qui prĂ©voit de l'introduire en Bourse en 2022. Le gouvernement a dĂ©jĂ  apportĂ© 400 millions $ pour dĂ©velopper son module de 77 MW, qui pourrait par exemple, en combinant 4 Ă  8 unitĂ©s, remplacer des centrales de 300 ou 600 MW. Le marchĂ© est vaste : 150 000 MW de centrales au charbon vont s'arrĂŞter dans les vingt ans. NuScale prĂ©voit un coĂ»t de production Ă  58 $/MWh pour son premier projet amĂ©ricain, une centrale de 6 modules prĂ©vue Ă  l'horizon 2029 pour un consortium de municipalitĂ©s dans l'Idaho sur un site fĂ©dĂ©ral ; ce coĂ»t relativement rĂ©duit serait permis par un assemblage en grande partie en usine[4].

En septembre 2021, Nuscale signe un mémorandum d'accord avec le géant du cuivre polonais KGHM pour le développement et la construction, d'ici à 2030, d'au moins quatre petits réacteurs nucléaires SMR[5]. Le 14 février 2022, Nuscale et KGHM signent un accord de collaboration en vue de la mise en service de la première centrale VOYGR composée de SMR de NuScale en Pologne dès 2029[6].

En novembre 2021, Nuscale et l'opérateur des centrales nucléaires roumaines Nuclearelectrica annoncent leur projet de construire une centrale de six réacteurs SMR Nuscale[7]. Le 24 mai 2022 est signé le mémorandum d'entente entre Nuscale, Nuclearelectrica et E-INFRA, le propriétaire du site choisi : Doicești, où la centrale à charbon sera remplacée par les SMR. L'accord couvre les études d’ingénierie, les analyses techniques et les formalités administratives[8].

En mai 2023, Nuscale annonce le début de la fabrication des premières pièces forgées[9].

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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