Fixin
Fixin est une commune viticole française, située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté, sur la route des Grands Crus le long de la côte de Nuits du vignoble de Bourgogne.
Fixin | |||||
Église Saint-Martin de Fixin dans le vignoble de Bourgogne. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges | ||||
Maire Mandat |
Pascal Rochet 2020-2026 |
||||
Code postal | 21220 | ||||
Code commune | 21265 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
748 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 14′ 47″ nord, 4° 58′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 565 m |
||||
Superficie | 10,12 km2 | ||||
Unité urbaine | Gevrey-Chambertin (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Longvic | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Couchey | Perrigny-lès-Dijon | |||
ValforĂŞt | N | FĂ©nay | ||
O Fixin E | ||||
S | ||||
Brochon, Gevrey-Chambertin |
Urbanisme
Typologie
Fixin est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gevrey-Chambertin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 4 486 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (20,2 %), cultures permanentes (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (3,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
HĂ©raldique
Blasonnement :
«De pourpre aux trois abeilles d'or, au chef parti : au I d'azur semé de fleurs de lys d'or et à la bordure componée d'argent et de gueules, au II bandé d'or et d'azur de six pièces et à la bordure de gueules». |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2020, la commune comptait 748 habitants[Note 3], en augmentation de 1,36 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Antoine de Fixey (Xe et XIIe siècles) chef-d'œuvre de l'architecture romane au milieu des vignes, l'oratoire Saint-Antoine fut édifié en 902. La tour carrée du clocher date de cette époque. Les parties orientale et occidentale de la nef furent remaniées aux XIIe et XIIIe siècles. En 1720, l'abside fut agrandie en demi-cercle et voûtée en cul-de-four. Le clocher est aujourd'hui couvert de tuile vernissée de Bourgogne.
- Église Saint-Martin de Fixin (XIIe et XVe siècles).
- Manoir de La Perrière de Fixin (XIIe siècle).
- Lavoir de Fixin (XIXe siècle).
- Lavoir de Fixey
- Musée et Parc Noisot : musée et parc aménagés au XIXe siècle par le grognard Claude Noisot (1757-1861).
Protection de l'environnement
La côte et les combes sont classées dans la Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I de la Côte dijonnaise et font partie du site Natura 2000 de l'Arrière côte de Dijon et de Beaune.
Personnalités liées à la commune
- Jules Violle, inventeur du calorimètre à refroidissement, principe de base de la bouteille isotherme, décédé le à Fixin[16].
- Claude Noisot (1787-1861), ancien grenadier de l'Empereur, sous-adjudant-major du bataillon Napoléon Bonaparte à l'île d'Elbe, il donne son nom au Musée et Parc Noisot dans lequel a été construit un musée (en réduction, une approche de la villa elboise de San Martino-Portoferraio), et la célèbre sculpture de son ami François Rude : Le « Réveil de Napoléon à l'immortalité ». Mort à Fixin le , il aurait voulu être enterré debout sabre au clair face à l'Empereur, mais les difficultés rencontrées pour creuser la fosse dans le rocher très dur ne permirent pas de satisfaire cette dernière volonté[17].
- Roland Martin, historien et archéologue français, membre de l'École française d'Athènes en 1938, auteur en 1951 d'un ouvrage de référence sur l'Agora d'Athènes, médaille d'or du CNRS, qui vécut à Fixin jusqu'à la fin de sa vie[18].
- Arnaud Montebourg, ancien ministre et député de Saône-et-Loire, qui a vécu durant sa jeunesse à Fixey et dont la mère a résidé dans la commune jusqu'en 2012[19].
- Philippe Nicolle, acteur et metteur en scène qui a créé la compagnie 26 000 Couverts basée a Dijon et connue au plan national. Après avoir vécu à Fixey, il réside toujours en Côte d’Or.
- Arnaud Viard, réalisateur et comédien qui a tourné en 2018 dans le village le film "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", d'après le livre d'Anna Gavalda.
- Virginie Viard, styliste et sœur d'Arnaud Viard, a pris en 2019 la succession de Karl Lagerfeld comme directrice artistique de la maison de haute couture Chanel.
- Bastien Lallemant, auteur-compositeur-interprete, qui habita le village et qui réside toujours en Côte-d’Or.
- Charles Bernard, chef-patissier du palace HĂ´tel Negresco Ă Nice depuis 2022, fils de Philippe et Martine Bernard, viticulteurs Ă Fixey.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gevrey-Chambertin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Côte-d'Or - Municipales. Fixin : Pascal Rochet a été élu maire », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « julesviolle.wordpress.com/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Décès de Claude Noisot, soldat de l’Empereur », sur academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
- « Naissance de Roland Martin, helléniste et archéologue », sur academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
- Le nouvel Economiste, « Un bout de bio de Montebourg pour le dessert », Le Nouvel Économiste,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
- Mairie de Fixin
- Bibliothèque de Fixin
- Fixin sur le site de l'Institut géographique national
- Escalade Ă Fixin