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Faverolles (Orne)

Faverolles est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 143 habitants[Note 1].

Faverolles
Faverolles (Orne)
L’église Saint-Pierre et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Orne
Maire
Mandat
Annette Martin
2020-2026
Code postal 61600
Code commune 61158
Démographie
Population
municipale
143 hab. (2020 en augmentation de 1,42 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 04″ nord, 0° 17′ 52″ ouest
Altitude Min. 206 m
Max. 267 m
Superficie 10,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Ferté Macé
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Athis-Val de Rouvre
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Faverolles
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Faverolles
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Faverolles
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Faverolles

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 850 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Briouze », sur la commune de Briouze, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 905,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Faverolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté Macé, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), terres arables (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Faveroles vers 1025, Favrolle en 1793, Faverolles en 1801[21].

    Plusieurs communes de France portent le toponyme Faverolles, de même que de nombreux lieux-dits. L'origine de ce nom est indo-européenne, il dériverait du latin faba (fève), du suffixe olla et signifierait « champ de fèves Â», « l'endroit où il pousse des fèves Â»[22], « l'endroit où l'on cultive des fèves Â».

    Histoire

    Au XIe siècle, Faverolles se situe dans la mouvance du château d'Asnebec (sur l'actuelle commune de Saint-Georges-d'Annebecq) dont le baron est alors Roger de Beaumont (le Barbu), comte de Warwick, proche collaborateur de Guillaume le Conquérant et conseiller de la reine Mathilde dans l'administration du duché de Normandie. Comme les paroisses de Rasnes et d'Asnebec, Faverolles est donnée par Roger de Beaumont à l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle, avec ses dîmes, foires et autres revenus (Cette dépendance spirituelle et matérielle perdurera pendant sept siècles, jusqu'à la Révolution française de 1789).

    En 1789, en préparation des États généraux convoqués au château de Versailles par le roi Louis XVI, la paroisse de Faverolles (du bailliage de Falaise) désigne deux députés du tiers état pour siéger (le à Rouen) à l'assemblée des trois ordres de la province de Normandie. Ce sont les dénommés Braquehaie et Le Conteur. En 1790, la commune de Faverolles fait partie du canton de Rasnes (actuellement Rânes) mais, lors de la réforme administrative du 8 pluviôse de l'an IX (1801), ce canton étant comme beaucoup d'autres supprimé, la commune est rattachée au canton de Briouze. À la même époque, Pierre Ménard (de Faverolles) est arrêté par les autorités révolutionnaires car il est accusé de chouannerie. Le curé depuis 1787 est M. Amette. Il émigre à Jersey pour fuir la tourmente. Son vicaire M. Pierre Delaunay, originaire des Yveteaux et demeuré dans sa région, périt en 1794.

    En 1875, l'abbé Burel est curé de la paroisse Saint-Pierre de Faverolles.

    En 1944, lors de la bataille de Normandie qui marque la dernière période de la Seconde Guerre mondiale, sept civils furent tués sur le territoire de la commune.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 mars 2001 Raymond Lefebvre
    mars 2001 En cours Jean-Paul Maillard[23] SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2020, la commune comptait 143 habitants[Note 9], en augmentation de 1,42 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    827779910931930909877819763
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    767737680630588572523495475
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    436393317314325326284304276
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    290233193178140145145145143
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L’église Saint-Pierre, vue sud-est.
      L’église Saint-Pierre, vue sud-est.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Philippe Léveillé, né en 1764 à Faverolles, s'oriente vers la prêtrise et devient vicaire de Saint-Loup-Canivet (près de Falaise). En 1791, il prête le serment prévu par la nouvelle constitution civile du clergé et est élu comme curé de Montreuil-au-Houlme par les citoyens de cette commune, mais il n'accepte pas cette désignation démocratique. Il quitte son poste de Saint-Loup et se cache à Faverolles jusqu'en 1800.
    • Pierre Alexandre Chable de la Héronnière, né à Faverolles en 1810. Ce fils de la noblesse fait des études de droit et devint d'abord avocat. Cependant, il se tourne rapidement vers d'autres activités. Ce fin lettré — attiré par l'Italie — traduisit le théâtre de Vittorio Alfieri. De tradition royaliste et catholique, il composa également de nombreux ouvrages dont Notice sur la vie et les travaux de Mgr Verrolles, évêque de Colomby, vicaire apostolique en Mandchourie (Chine). Journaliste de talent, il collabora à de nombreux journaux et fonda à Caen son propre titre : L'Ordre et la Liberté. Décédé prématurément à 49 ans, il fut inhumé à Crépon (Calvados) dans le caveau de famille.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Briouze - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Faverolles et Briouze », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Briouze - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Faverolles et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Ferté Macé », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Louis Bergès - 1995 - Orne - Page 210 - (ISBN 2862531839).
    23. Réélection 2014 : « Faverolles (61600) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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