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Famille Reclus

La famille Reclus est originaire de Sainte-Foy-la-Grande en Gironde. Elle est issue, pour l'essentiel, du mariage du pasteur Jacques Reclus et de Zéline Trigant-Marquey. Ils ont ensemble quatorze enfants dont cinq fils, qui tous ont acquis une certaine notoriété comme journalistes, géographes, médecin, explorateur, enseignants, militants associatifs ou politiques, ainsi qu'après eux certains de leurs descendants et collatéraux.

Plaque de la rue des Frères-Reclus à Sainte-Foy-la-Grande.

Présentation générale

Famille rurale anciennement enracinée et originaire de Sainte-Foy-la-Grande où le nom est déjà attesté dès 1260 en la personne d'un Jacques Reclus échevin. Au début du XIXe siècle, la famille Reclus qui se rend bientôt célèbre est installée au Fleix en Dordogne, sur la rive droite de la rivière de Dordogne, à quelques kilomètres de Sainte-Foy-la-Grande située sur la rive gauche.

Issue de ce pays de Réforme, plus tout à fait Dordogne et pas encore vraiment Entre-deux-Mers, illustrée notamment par l'homme de lettres et ethnologue Élie Reclus, par le géographe Élisée Reclus et par Onésime Reclus, également géographe et inventeur du mot « francophonie », elle comprend tout d'abord quatre frères et sœur nés de Jean Reclus (1760-1848), cultivateur, et de Jeanne Virolle (1767-1819).

Ce sont le pasteur Jacques Reclus, son frère aîné Jean Reclus (1794-1869) et sa petite sœur Marie Reclus (1798-1877), tous deux installés à Bordeaux peu avant 1820, ainsi que le benjamin Isaac Reclus (1804-1842) resté agriculteur au Fleix.

Les fils de Jacques Reclus

Élie Reclus

Élie Reclus est un journaliste, ethnologue et militant socialiste plus qu'anarchiste de la seconde moitié du XIXe siècle. Porte-voix des ethnies minoritaires, Élie Reclus a beaucoup écrit en faveur de ce qu'on appelait alors les « peuples sauvages » ou peuples « primitifs ». Élie Reclus a eu deux fils, Paul Reclus (1858-1941) et André Reclus (1861-1936).

Paul Reclus

Le libertaire Paul Reclus. Ne pas confondre avec son oncle, le chirurgien Paul Reclus.

Ingénieur et militant anarchiste, il est aussi le cinquième géographe de la famille Reclus, après Élisée Reclus, Onésime Reclus, Armand Reclus et Franz Schrader.

Jacques Reclus (1894-1984) est un fils de Paul. Enseignant et militant libertaire, il vécut une grande partie de sa vie en Chine. Ne pas confondre avec son arrière-grand-père, le pasteur Jacques Reclus.

Élisée Reclus

Élisée Reclus est un géographe, militant et penseur de l’anarchisme français, écrivain prolifique, aussi bien dans son domaine professionnel de la géographie terrestre, que sur les thèmes de la vie humaine et de la pensée libertaire.

La revue Hérodote le considère comme l'un des géographes les plus importants, au point d'avoir consacré deux numéros entiers à son œuvre[1].

Il est le grand-père de Louis Cuisinier (1883-1952), ingénieur géologue, mais aussi le sixième géographe issu de la famille Reclus après Onésime Reclus, Armand Reclus, Franz Schrader, Paul Reclus et Joseph-Georges Kergomard.

Onésime Reclus

Onésime Reclus est un géographe français, collaborateur du Tour du monde chez Hachette. Il est notamment connu pour être l'inventeur du mot « francophonie ».

Ce géographe est le premier à employer le mot « francophone » dans son ouvrage France, Algérie et colonies paru en 1886 chez Hachette. Représentant de la littérature coloniale, il croit à l'excellence de la France et de sa langue[2] et définit les francophones comme « tous ceux qui sont ou semblent être destinés à rester ou à devenir participants de notre langue »[3], dans un contexte de concurrence coloniale avec l'Allemagne. Le choix du critère linguistique, de préférence aux critères ethnique et économique, pour classer les populations, représente alors une innovation[4].

Onésime Reclus est le père du haut fonctionnaire colonial (arabisant) Jacques Reclus (1879-1960), en poste en Tunisie puis en Syrie et au Liban, ainsi que du haut fonctionnaire et historien Maurice Reclus.

Maurice Reclus

Dernier fils d'Onésime Reclus, Maurice Reclus (1883-1972) est docteur ès-lettres, historien de la Troisième République, haut fonctionnaire régulièrement employé par des cabinets ministériels de 1908 à 1942, conseiller d'État, membre de l'Institut de France, rédacteur en chef au quotidien Le Temps, politiquement situé au centre droit.

Armand Reclus

Armand Reclus est un ingénieur naval, officier de marine et géographe français. Explorateur de la zone du Darien en Amérique centrale, il est l'un des pères du projet du canal de Panama[5].

Paul Reclus

Paul Reclus est un chirurgien français. Il participe à la guerre de 1870 comme chirurgien de campagne, puis à la Commune de Paris, comme médecin du bataillon dans lequel combat son frère Élisée, tous deux étant capturés au cours de l'échauffourée de la redoute de Châtillon.

Paul Reclus est surtout connu pour avoir vulgarisé l'usage de la cocaïne comme anesthésique local et inauguré, en 1904, l'emploi de son premier substitut de synthèse, la stovaïne, mis au point par Ernest Fourneau[6]. Il a aussi décrit la mastopathie kystique diffuse appelée également maladie de Reclus.

Filles de Jacques Reclus

  • LoĂŻs Reclus (1832-1917), institutrice privĂ©e et traductrice (pour Hachette), Ă©pouse de son cousin maternel et employĂ© des contributions François Trigant-Geneste (1821-1904), mère de Jacques Trigant-Geneste (1860-1914), docteur en droit, sous-prĂ©fet, contributeur de la Revue socialiste de BenoĂ®t Malon et traducteur d'Henrik Ibsen.
  • Marie Reclus (1834-1918), institutrice privĂ©e et traductrice (pour Hachette), puis Ă©pouse du pasteur calviniste Auguste Grotz (1825-1907). Entre 1858 et 1867, elle Ă©lève Ă  NĂ®mes son jeune frère Paul Reclus.
  • ZĂ©line Reclus (1836-1911), institutrice privĂ©e puis Ă©pouse du notaire et propriĂ©taire vigneron Pierre Faure (1834-1910), mère de l'agronome LĂ©once Faure (1861-1909), du chirurgien Jean-Louis Faure et de l'historien de l'art Élie Faure.
  • Louise Reclus (1839-1917), institutrice et prĂ©ceptrice, puis Ă©pouse en 1871 d'Alfred Dumesnil veuf d'Adèle Michelet, la fille de l'historien Jules Michelet. Devenue veuve en 1894, elle aide son frère ÉlisĂ©e Reclus Ă  Ixelles par des travaux de secrĂ©tariat, traduit en français Autour d'une vie de Pierre Kropotkine pour la revue L'HumanitĂ© nouvelle (1899-1900). Après la mort d'ÉlisĂ©e Reclus en 1905, elle classe ses papiers personnels et les archives des travaux dĂ©jĂ  publiĂ©s, et Ă©dite une partie de sa correspondance en 1911 et 1912 (son neveu Paul Reclus poursuit ce travail après la mort de Louise en 1917).
  • NoĂ©mi Reclus (1841-1915), institutrice privĂ©e et traductrice (pour Hachette), Ă©pouse du pharmacien et brasseur Eugène MangĂ© (1834-1918). Elle ne doit pas ĂŞtre confondue avec sa cousine germaine paternelle et belle-sĹ“ur NoĂ©mi Reclus (1828-1905), Ă©pouse de son frère Élie Reclus.
  • Johanna ou Ioana Reclus (1845-1937), institutrice privĂ©e puis Ă©pouse du notaire Édouard Bouny, mère du mĂ©decin français ÉlisĂ©e Bouny (de) (1872-1900) qui, lorsqu'il meurt Ă  l'âge de 28 ans, est prĂ©parateur Ă  la Station physiologique du Collège de France sous la direction du professeur Étienne-Jules Marey, ainsi que du physicien belge François Bouny (1885-1965), Ă©lève (en 1902) puis professeur (1908) Ă  l'École des mines de Mons (docteur en sciences physiques et mathĂ©matiques de l'UniversitĂ© de Gand en 1908) oĂą il donne un cours sur la relativitĂ© en 1914, naturalisĂ© belge en 1910, professeur Ă  l'UniversitĂ© libre de Bruxelles en 1952.

Cousins de la fratrie Reclus

Pauline Reclus

Pauline Reclus (1838-1925), Pauline Kergomard de son nom d'épouse, première inspectrice générale des écoles maternelles publiques, est la cousine germaine paternelle des cinq frères Reclus, comme dernière fille de Jean Reclus (1794-1869), inspecteur primaire du département de la Gironde et frère aîné du pasteur Jacques Reclus (1796-1882).

Sa sœur Noémi Reclus (1828-1905) a épousé en 1855, à Bordeaux, son cousin germain Élie Reclus. Sa sœur aînée Suzanne Reclus (1825-1916) a, quant à elle, épousé en 1847, à Bordeaux, Benjamin Laurand (1825-1904), employé à la préfecture de Bordeaux devenu, entre 1852 et 1870, secrétaire particulier puis homme de confiance du baron Georges Eugène Haussmann, préfet de Gironde puis préfet de la Seine.

Pauline Reclus est la mère du sixième géographe issu de la famille Reclus, Joseph-Georges Kergomard (1866-1946) (après Élisée Reclus, Onésime Reclus, Armand Reclus, Franz Schrader et Paul Reclus). Son deuxième fils, Jean Kergomard (1870-1954), n'est pas géographe mais directeur d'École normale lorsqu'il fournit en 1908 une collaboration pédagogique pour l'élaboration du manuel d'Onésime Reclus intitulé La Géographie vivante apprise par l’image, l’observation, la carte (Paris, Librairies-Imprimeries réunies L. Martinet, 1908, 109 p.).

Les deux fils de Pauline Reclus ont épousé deux filles de Jules Steeg (qui fut pasteur à Libourne et dont l'épouse, Zoé Tuyès, était l'amie intime de certaines des filles du pasteur Jacques Reclus, en particulier Noémi Reclus) ; ils sont de ce fait les beaux-frères de l'homme politique Théodore Steeg, dont les liens avec la famille Reclus proprement dite ont été constants durant la première moitié du XXe siècle[7].

Franz Schrader

Le géographe, cartographe, alpiniste et peintre paysagiste Franz Schrader (1844-1924) est un cousin issu de germaine des cinq frères Reclus. Sa grand-mère maternelle est Marie Reclus (1798-1877), sœur de Jean Reclus et du pasteur Jacques Reclus (1796-1882), par conséquent tante paternelle des frères Reclus.

Après Élisée Reclus, Onésime Reclus et Armand Reclus, Franz Schrader est le quatrième géographe issu de la famille Reclus, également employé par la maison Hachette. Il est très proche de sa cousine Pauline Kergomard née Reclus : tous deux sont Bordelais d'origine, Parisiens d'adoption, et appartiennent à la même génération.

Étienne Reclus

Militant internationaliste longtemps installé à Prigonrieux en Dordogne près de Bergerac, Étienne Reclus (1911-1994)[8] est un arrière-petit-fils d'Isaac Reclus (1804-1842) par son dernier fils Jean Paul Reclus (1833-1898)[9], et Camille Reclus (1874-1923)[10] qui, le , a épousé Marthe Estelle Leroux (1883-1971). Cette dernière, mère d'Étienne Reclus, est une arrière-petite-fille du pasteur Abeille Hugues (1794-1868, président du consistoire de Bergerac en Dordogne en 1865), une petite-fille du pasteur Thomas Gustave Hugues (1821-1895) et la fille de l'archiviste-paléographe Alfred Leroux (1855-1921) ; devenue veuve, elle se met au service, dès l'automne 1923 et jusqu'en 1946, des asiles fondés par le pasteur John Bost à La Force en Dordogne, commune voisine de Prigonrieux.

En 1935, Étienne Reclus est une cheville ouvrière de la création de la Branche française de l’ONG Service civil international (SCI) fondée en par l’ingénieur suisse, quaker, pacifiste et promoteur de l’objection de conscience Pierre Ceresole (1879-1945). L’objectif du SCI est de venir en aide, dans le monde entier, aux populations touchées par des catastrophes ou déshéritées, dans le cadre de « chantiers » au recrutement international. C’est la mise en actes d’une vision planétaire de la solidarité humaine, la moins institutionnalisée possible, contre le « patriotisme étroit » qui prévalait au lendemain de la Grande Guerre[11].

De 1951 à 1969, Étienne Reclus est secrétaire général de la Branche française du Service civil international. En 1971-1972, il est élu en quatrième position lors de la deuxième élection transnationale au Congrès des peuples[12]. En 1977, il fonde à Montpellier l’Action d’urgence internationale, une ONG (issue du SCI) de sauveteurs bénévoles expédiés sur des sites touchés par des catastrophes naturelles[13].

Étienne Reclus épouse en 1936 Elsie Brée (1910-2000), sœur d’Élie Brée (1916-2001), pasteur et résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, déclaré « Juste parmi les nations » le [14]. Il l'a rencontrée aux asiles fondés par le pasteur John Bost à La Force en Dordogne où, au début des années 1930, Étienne épaule sa mère Marthe Reclus, de même que Mlle Brée. La grande sœur d'Étienne Reclus, Marie Annette Reclus (1908-1972), est, elle aussi, investie au côté de sa mère à La Force dans ces mêmes années lorsqu'elle épouse en 1930 André Gall (1902-1997), alors pasteur d'Eynesse en Gironde près de Sainte-Foy-la-Grande ; tous deux sont également déclarés « Justes parmi les nations », le , pour avoir caché des Juifs à Florac en Corrèze (Annette Reclus sous le nom de Fleur Gall)[15].

Raphaël Reclus

Raphaël Reclus, né en 1973 à Paris, est le petit-fils d'Étienne Reclus et d'Elsie Brée. Juriste de formation, il est depuis 2016 l'un des dirigeants du groupe international Morgan Philips[16]. Il est l'auteur de deux romans fantastiques, La table d'Hadès[17] (1997) et Les trois du Mayne[18] (2003), publiés par Cylibris, maison d'édition qui a également fait connaître les premières œuvres d'Alain Damasio[19].

Publications de membres de la famille Reclus

Les ouvrages et articles ici mentionnés illustrent l'activité intellectuelle de la famille Reclus ; ils ne concernent pas les plus connus de ses membres.

  • Jean Reclus
    • Dictionnaire gĂ©ographique et historique de la Gironde, Bordeaux, Eugène Bissei, 1865, 36 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
    • Ă€ mes concitoyens, justification posthume de J. Reclus, ancien inspecteur des Ă©coles primaires de la Gironde, Bordeaux, impr. Cusset, 1869, 94 p., Ă©dition posthume prĂ©parĂ©e par sa sĹ“ur Marie Reclus (Ducos), texte intĂ©gral sur Gallica.
  • LoĂŻs Reclus (Trigant-Geneste)
    • traduit de l'anglais le Dr Isaac Israel Hayes, Voyage Ă  la mer libre du pĂ´le arctique, par le docteur J.-J. Hayes, chirurgien de la marine des États-Unis, 1860-1862, dans Le Tour du Monde (Paris), 1er semestre 1868, p. 113-160, texte intĂ©gral sur Gallica ; Ă©dition complète en volume, La Mer libre du PĂ´le, voyage de dĂ©couvertes dans les mers arctiques exĂ©cutĂ© en 1860-1861 par le docteur J.-J. Hayes, Paris, Hachette, 1868, XII-547 p. La traduction est signĂ©e de son commanditaire chez Hachette, Ferdinand de Lanoye.
    • sous le pseudonyme de Pauline Fernand, traduit de l'anglais Samuel White Baker, L'Enfant du naufrage, Paris, Hachette, 1870 ; rĂ©Ă©d. 1888, II-326 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
    • traduit de l'anglais le Dr Isaac Israel Hayes, La Terre de dĂ©solation, dans Le Tour du Monde (Paris), 2e semestre 1873, p. 1-64, sans aucun nom de traducteur ; Ă©dition complète en volume avec le nom de la traductrice, « J. M. L. Reclus » : La Terre de dĂ©solation, excursion d'Ă©tĂ© au Groenland, Paris, Hachette, 1874, IV-360 p., texte intĂ©gral Ă  tĂ©lĂ©charger.
    • sous la signature d'OnĂ©sime Reclus, peut-ĂŞtre est-ce elle qui traduit de l'anglais et rĂ©sume librement RĂ©cit d'un voyage Ă  la mer polaire par le capitaine George Nares, 1875-1876, dans Le Tour du Monde (Paris, Hachette), 2e semestre 1878, p. 161-224, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • sous le pseudonyme de FrĂ©dĂ©ric Bernard, traduit et « adapte » de l'anglais Adolphus W. Greely, L'expĂ©dition de la baie de Lady Franklin, dans Le Tour du Monde (Paris, Hachette), 2e semestre 1886, p. 1-80, texte intĂ©gral sur Gallica ; Ă©dition complète en volume, trad. « Mme L. Trigant » : Dans les glaces arctiques, Paris, Hachette, 1889, VI-580 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
    • traduit de l'anglais et « condense » Guillermo Antonio Farini, « Huit mois au Kalahari », dans Le Tour du Monde (Paris, Hachette), 2e semestre 1886, p. 321-368, texte intĂ©gral sur Gallica, texte intĂ©gral sur Gallica ; Ă©dition complète en volume, Paris, Hachette, 1887 (Ă©d. originale, Through the Kalahari desert, a narrative of a journey to lake N'Gami and back).
  • Marie Reclus (Grotz) traduit de l'allemand Felix Philipp Kanitz (en), La Bulgarie danubienne et le Balkan, Ă©tudes de voyages (1860-1880), Paris, Hachette, 1882, VI-572 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
  • Louise Reclus (Dumesnil)
  • NoĂ©mi Reclus (MangĂ©) traduit de l’allemand deux nouvelles de Leopold von Sacher-Masoch, Le Nouveau Job. Le Laid, Paris, Hachette, 1879, 281 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
  • Ermance Reclus (Ermance Gonini, troisième compagne d'ÉlisĂ©e Reclus), Vacances chez le grand-père, Paris, Hachette, 1895, 101 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
  • Jacques Trigant-Geneste, fils de LoĂŻs Reclus
    • Droit romain, des Res divini juris et Economie politique, thĂ©orie du revenu net de la propriĂ©tĂ© foncière, thèse pour le doctorat en droit de la FacultĂ© de droit de Paris, 2 parties en 1 vol., Paris, Giard, 1888.
    • Ricardo et la thĂ©orie de la rente du sol, dans la Revue socialiste (Paris), , p. 309-316, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • Contribution Ă  l'histoire de la propriĂ©tĂ© foncière (revenu brut et revenu net), dans la Revue socialiste (Paris), , p. 537-542, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • La confĂ©rence de Samoa, dans la Revue socialiste (Paris), , p. 208-215, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • L'agitation socialiste en Norvège pendant l'annĂ©e 1889, dans la Revue socialiste (Paris), 1er semestre 1890, p. 467-474, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • L'École anglaise et le socialisme contemporain (le socialisme et la doctrine des antagonismes sociaux), dans la Revue socialiste (Paris), , p. 560-578, texte intĂ©gral sur Gallica.
    • traduit du norvĂ©gien et rĂ©dige les notices introductives de deux pièces d'Henrik Ibsen, Les PrĂ©tendants Ă  la couronne (1864) et Les Guerriers Ă  Helgeland (1887), 2e Ă©d. en 1 vol., Paris, Albert Savine, 1893, 329 p. ; rĂ©Ă©d. Paris, Stock, 1902, 326 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
  • ÉlisĂ©e Bouny, fils de Ioana Reclus
    • Analyse dynamomĂ©trique de la locomotion Ă  bicyclette, dans La Nature (Paris), , p. 177-179, texte intĂ©gral.
    • De la physiologie du membre infĂ©rieur dans la locomotion Ă  bicyclette, thèse de mĂ©decine imprimĂ©e, Paris, 1899.
    • Étude expĂ©rimentale du coup de pĂ©dale, Paris, G. Steinheil, 1899, 74 p., texte intĂ©gral sur Gallica.
  • François Bouny, fils de Ioana Reclus
    • Notes de mĂ©canique analytique, Mons, Delporte, 1909-1910, 2 vol.
    • Notes de gĂ©omĂ©trie descriptive pure et appliquĂ©e, Mons, Delporte, 1910-1911, 2 vol.
    • Leçons de mĂ©canique rationnelle : cinĂ©matique, statique, potentiel, Paris, Blanchard, 1924.
    • Leçons de mĂ©canique rationnelle : dynamique du point, dynamique des systèmes, Paris, Blanchard, 1929.
  • Louis Cuisinier, petit-fils d'ÉlisĂ©e Reclus par sa fille cadette Jeannie Reclus (1863-1897), Articles publiĂ©s de son vivant, 1906-1929, 64 f., compilation composĂ©e par sa fille Louise Rapacka, texte intĂ©gral sur Gallica.
  • Yvonne Ostroga, petite-fille d'ÉlisĂ©e Reclus par sa fille cadette Jeannie Reclus, livres pour enfants Liste sur fiche idref
  • Étienne Reclus, arrière-petit-fils d'Isaac Reclus, coordonne Service civil international, 50 ans au service de la paix. Les mĂ©moires de la branche française, 1930-1980, Paris, Ă©d. du SCI, 1987, 613 p.
  • RaphaĂ«l Reclus, petit-fils d'Etienne Reclus
    • La Table d'Hadès, Paris, Cylibris, 1997-2002
    • Les Trois du Mayne, Paris, Cylibris, 2003

Bibliographie

Les auteurs ici répertoriés montrent l'importance des liens communautaires parmi les chercheurs qui se sont intéressés à la famille Reclus : ils sont familiaux, régionaux, confessionnels ou politiques.

  • Les Amis de Sainte-Foy et sa rĂ©gion, sociĂ©tĂ© d'histoire locale et revue de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), s'est attachĂ©e Ă  mieux faire connaĂ®tre la famille Reclus, accès en ligne.
    • HĂ©lène Sarrazin (prĂ©s.), Scènes d'une pauvre vie par le pasteur Jacques Reclus, 1992, cahier 1, p. 13-27, texte intĂ©gral.
    • Pr FĂ©lix Lejars, Éloge de Paul Reclus lu Ă  la SociĂ©tĂ© de chirurgie de Paris le , reproduit en 1992, cahier 2, p. 25-35, texte intĂ©gral.
    • Jean-Pierre Faure (fils d’Élie Faure), Recherches sur l'esthĂ©tique d'Élie Faure, 1992, cahier 2, p. 40-45, texte intĂ©gral.
    • Alain Leduc, Henry Miller, lecteur d'Élie Faure, no 63, 1993, p. 38-44, texte intĂ©gral.
    • Marie-Madeleine Guesnon[20], Famille Reclus, no 69, 1996, p. 19-31, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Note sur ÉlisĂ©e Reclus, no 69, 1996, p. 32-35, texte intĂ©gral.
    • Roger Gonot, Faisons connaissance avec OnĂ©sime Reclus, no 70, 1997, p. 33-53, texte intĂ©gral.
    • Roger Gonot, Physionomies : Élie Reclus (1827-1904), ÉlisĂ©e Reclus (1830-1905), OnĂ©sime Reclus (1843-1916), no 73, 1998, p. 4-19, texte intĂ©gral.
    • Jean Suret-Canale, ÉlisĂ©e Reclus et le darwinisme, no 73, 1998, p. 20-21, texte intĂ©gral.
    • Pierre Lamothe, Le maroquin rouge [Notes sur la fratrie Reclus par leur oncle Pierre LĂ©once Chaucherie], no 73, 1998, p. 22-32, texte intĂ©gral.
    • Henri Besson-Imbert, Notes de lectures [sur Pauline Kergomard par Geneviève et Alain Kergomard], no 79, 2002, p. 63-65, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Pourquoi sommes-nous reclusiens ?, no 84, 2004, p. 5-7, texte intĂ©gral.
    • Henri Besson-Imbert, Arbre de descendance d’Élie Reclus, no 84, 2004, p. 2-4, texte intĂ©gral.
    • AndrĂ©e Despy-Meyer, Élie Reclus, un ethnologue et un mythologue mĂ©connu, no 84, 2004, p. 8-20, texte intĂ©gral.
    • Élie et ÉlisĂ©e Reclus, Unions libres [1882], no 84, 2004, p. 21-37, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Notre ami Roger Gonot [et les Reclus], no 84, 2004, p. 38-40, texte intĂ©gral.
    • Henri Besson-Imbert, Arbre d’ascendance et de descendance d’Élie Reclus, no 85, 2005, p. 3-8, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Note de lecture [sur « La poule » d’Élie Reclus], no 85, 2005, p. 9-10, texte intĂ©gral.
    • Élie Reclus, La poule, no 85, 2005, p. 11-38, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, L’annĂ©e 2005 : ÉlisĂ©e Reclus ?, no 86, 2005, p. 4-5, texte intĂ©gral.
    • Philippe Pelletier, La gĂ©ographie innovante d’ÉlisĂ©e Reclus, no 86, 2005, p. 6-38, texte intĂ©gral.
    • Jean-Louis Claverie, ZĂ©line Trigant de la Faniouse (1805-1887) "l’inoubliable", Jacques Reclus (1796-1882) son mari, "l’intransigeant", no 86, 2005, p. 39-47, texte intĂ©gral.
    • ÉlisĂ©e Reclus, Ă€ mon frère le paysan [1872], no 86, 2005, p. 48-54, texte intĂ©gral.
    • ÉlisĂ©e Reclus, Pourquoi sommes-nous rĂ©volutionnaires ? [1886], no 86, 2005, p. 55-56, texte intĂ©gral.
    • Jeanne Vigouroux, ÉlisĂ©e Reclus et l'AlgĂ©rie (1884-1905), no 89, 2007, p. 3-15, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Michelet, les Reclus, hĂ´tes de VascĹ“uil, no 90, 2007, p. 19-27, texte intĂ©gral.
    • ZĂ©line Faure, L’ultime larme, souvenirs de Zizou (ZĂ©line Faure) sur son père Élie Faure [Marie-ZĂ©line Faure, 1904-1997], no 91, 2008, p. 27-37, texte intĂ©gral.
    • Jeanne Vigouroux, Patrick Geddes (1854-1932) [et les Reclus], no 92, 2008, p. 7-17, texte intĂ©gral.
    • Jeanne Vigouroux, Paul Reclus, aux risques de l’anarchisme, no 94, 2009, p. 20-34, texte intĂ©gral.
    • Jeanne Vigouroux, ÉlisĂ©e Reclus et les juifs, une mise au point nĂ©cessaire, no 99, 2012, p. 21-28, texte intĂ©gral.
    • Danièle Provain, Un cas d’école : l’inspecteur Jean Reclus (1794-1869), no 101, 2013, p. 14-18, texte intĂ©gral.
    • Jeanne Vigouroux, Jules Steeg (1836-1898), ardent dĂ©fenseur de la laĂŻcitĂ©, no 101, 2013, p. 19-27, texte intĂ©gral.
    • Une sĂ©rie de Portraits :
      • Alain Morel, Jean Pierre Michel dit Élie Reclus (1827-1904), mise en ligne le , texte intĂ©gral.
      • Jeanne Vigouroux, ÉlisĂ©e Reclus (1830-1905), mise en ligne le , texte intĂ©gral.
      • Alain Morel, Joseph OnĂ©sime Reclus (1837-1916), mise en ligne le , texte intĂ©gral.
      • Alain Morel, Élie Armand Ebenhezer Reclus (1843-1927), mise en ligne le , texte intĂ©gral.
      • Jeanne Vigouroux, Paul Reclus (1858-1941), mise en ligne le , texte intĂ©gral.
      • Danièle Provain, Jean-Louis Faure, 1863-1944, mise en ligne le , texte intĂ©gral.
  • Vicente Blasco Ibáñez, Una familia de geĂłgrafos : los hermanos Reclus, prologue Ă  sa traduction de OnĂ©simo y Eliseo Reclus, NovĂ­sima GeografĂ­a Universal, Madrid, Editorial Española-Americana, 1906, t. I, p. 5-31, reproduit sous le titre Comentario. Una familia de geĂłgrafos : los hermanos Reclus, dans GeopolĂ­tica(s), Revista de estudios sobre espacio y poder, vol. 5, nĂşm. 2, 2014, p. 273-292, texte intĂ©gral en pdf.
  • Christophe Brun (Ă©d.), ÉlisĂ©e Reclus, Les Grands Textes, Paris, Flammarion, coll. Champs classiques, 2014, 503 p. (ISBN 9782081289901), textes systĂ©matiquement resituĂ©s dans un contexte familial notice, Philosophie Magazine.
  • Christophe Brun, ÉlisĂ©e Reclus, une chronologie familiale, 1796-2015, 2e version tĂ©lĂ©chargeable en ligne, , 440 p., illustrations, tableaux gĂ©nĂ©alogiques, documents.
  • Gabrielle Cadier-Rey[21], Le Journal (imaginaire) de ZĂ©line Reclus, Carrières-sous-Poissy, La Cause, 2009, 110 p.
  • Gabrielle Cadier-Rey, Les Reclus au fĂ©minin, p. 1-15, et Robert Darrigrand, Le pasteur Jacques Reclus, p. 17-22, dans le Bulletin du Centre d’étude du protestantisme bĂ©arnais, Pau, Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, no 40 « spĂ©cial Reclus », .
  • Gabrielle Cadier-Rey et Danièle Provain[22] (Ă©d.), Lettres de ZĂ©line Reclus Ă  son fils Armand, 1867-1874, Pau, Centre d’étude du protestantisme bĂ©arnais, Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, 2012, 210 p[23].
  • Lucien Carrive[24] (Ă©d.), Lettres Ă©crites par les filles du pasteur Jacques Reclus Ă  ZoĂ© Tuyès (Steeg), 1856-1863, dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© d’histoire du protestantisme français, avril-, p. 189-244, et octobre-, p. 663-730, notice.
  • Maurice Colombo et Didier Roy (Ă©d.), ÉlisĂ©e Reclus, Chelles, revue ItinĂ©raire : une vie, une pensĂ©e no 14-15, 1998, 109 p., notice, pages 100-107.
  • Jean Corriger[25] et Henri Rey-Lescure[26], Cette Ă©tonnante famille des Reclus, dans Notre Prochain (bulletin des Asiles pour enfants de la Fondation John Bost, La Force, Dordogne), no 171, , p. 45-50, accès en ligne.
  • Gary S. Dunbar et Louise Rapacka (fille de Louis Cuisinier, arrière-petite-fille d'ÉlisĂ©e Reclus), Two French Geographers : Paul Reclus and Louis Cuisinier, dans Geographers, Biobibliographical Studies, vol. 16, Londres, Mansell, 1995, p. 88-100[27].
  • AndrĂ© Janmotte et Paul Glansdorf, notice François Bouny dans la Biographie nationale publiĂ©e par l’AcadĂ©mie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, Émile Bruylant, 1981, t. 42 (supplĂ©ment), p. 82a-100b, texte intĂ©gral.
  • Geneviève Kergomard et Alain Kergomard[28] (Ă©d.), Pauline Kergomard crĂ©atrice de la maternelle moderne, correspondances privĂ©es, rapports aux ministres, Rodez, Le Fil d’Ariane, 2000, 369 p.
  • Michel et Jacques Reclus[29] (Ă©d.), Paul Reclus, Les Frères Élie et ÉlisĂ©e Reclus ou du protestantisme Ă  l'anarchisme, Paris, Les Amis d'ÉlisĂ©e Reclus, 1964, 209 p.

Radio

  • Gabrielle Cadier-Rey Ă©voque La famille Reclus dans l'Ă©mission religieuse de Michel Schaeffer placĂ©e sous l'Ă©gide du ComitĂ© protestant des amitiĂ©s françaises Ă  l’étranger, sur France Culture (Paris), , 5 min, notice.
  • Rediffusion (le 1er aoĂ»t 2020) de l'Ă©mission "Paul Reclus, un mĂ©decin humaniste" dans Matière Ă  pensĂ©e du 13 mars 2020 , par RenĂ© Frydman avec GĂ©rard Fauconnier (Cf.ci-dessous VidĂ©o) .

Vidéo

  • GĂ©rard Fauconnier, Le gĂ©nie des frères Reclus, confĂ©rence Ă  la MĂ©diathèque AndrĂ© Labarrère, Pau, , voir en ligne.

Notes et références

  1. Élisée Reclus : En 1981, Hérodote consacrait un numéro à « Élisée Reclus, géographe libertaire ». Vingt-quatre ans plus tard, à l’occasion du centenaire de sa mort, l’équipe d’Hérodote a décidé de rendre une nouvelle fois hommage à cet exceptionnel géographe…
  2. Elena Prus, Pierre Morel (dir.), La francopolyphonie: langues et identités, ULIM, 2007, 361 pages, p. 95.
  3. René-Maurice Dereumaux, L'Organisation internationale de la francophonie: l'institution internationale du XXIe siècle, L'Harmattan, 2008, 155 pages, p. 30.
  4. Sylvie Guillaume, Les Associations dans la francophonie, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2006, 336 pages, p. 66.
  5. Gérard Fauconnier, Panama : Armand Reclus et le canal des deux océans, Atlantica, 2004, Prix Amiral-Frémy.
  6. P. Reclus, « L'Analgésie locale par la stovaïne », Bull. Acad. méd., 5 août 1904.
  7. cf. Christophe Brun, Élisée Reclus, une chronologie familiale, 1796-2015, 2e version, avril 2015, 440 p.
  8. À Canet-en-Roussillon en 2007, le militant anarchiste Daniel Guerrier présente Étienne Reclus comme un arrière petit-neveu d’Élisée Reclus ; il est en fait le petit-fils d'un cousin germain paternel du géographe anarchiste ou, autrement dit, un arrière-petit-neveu du pasteur Jacques Reclus père d'Élisée Reclus.
  9. De 1879 ou 1880 jusqu'à sa mort en 1898, Jean Paul Reclus est chef de culture de la colonie pénitentiaire protestante de Port-Sainte-Foy, en Dordogne (cf. Michel Villemiane, La Colonie agricole évangélique pénitentiaire de Sainte-Foy, Bordeaux, éd. Les Dossiers d'Aquitaine, 2014, 251 p.).
  10. Fils de Jean Paul Reclus, Camille Reclus, licencié en droit, est d'abord avocat à Bordeaux, puis nommé le 1er avril 1911 juge de paix à Pellegrue en Gironde, et en mai 1920, à Orthez dans les Basses-Pyrénées (Pyrénées Atlantiques), où il meurt en mai ou juin 1923.
  11. Pierre Ceresole et Hubert Parris en avril 1921, cité dans Étienne Reclus (coord.), Service civil international, 50 ans au service de la paix. Les mémoires de la branche française, 1930-1980, Paris, éd. du SCI, 1987, 613 p., p. 593.
  12. .
  13. Tom Roberts (directeur d’un foyer pour travailleurs migrants), Paroles d’urgence, Action d’urgence internationale, Paris, éd. Charles-Léopold Mayer, 1997, 178 p., ; cf. aussi Marc Garcet, Changer le déterminisme social, chronique philosophique, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 153 et suiv.
  14. .
  15. .
  16. Raphaël Reclus, La table d'Hadès, Cylibris éd., , 189 p. (ISBN 2-84358-003-X, BNF 36176821).
  17. Raphaël Reclus, Les trois du Mayne, Cylibris éd., coll. « Fantastique », , 167 p. (ISBN 2-84358-130-3, BNF 39058713).
  18. Fiche de l'éditeur « Cylibris » sur le site NooSFere (Toutes les parutions).
  19. Marie-Madeleine Guesnon est responsable bénévole des Archives municipales de Sainte-Foy-la-Grande de 1980 jusqu'à son décès en 2005, en compagnie de Danièle Provain à partir de 1993 ; elle a accompli un vaste travail de classement et a exhumé nombre de documents sur la famille Reclus.
  20. Née en 1939, Gabrielle Cadier-Rey fut maître de conférences en histoire contemporaine à Paris-IV Sorbonne ; elle est une historienne du protestantisme qui s'est particulièrement intéressée aux femmes, dont celles de la famille Reclus. Elle a épousé un arrière-petit-fils du pasteur Alfred Cadier et d'Helen Bost, nièce du pasteur John Bost.
  21. Danièle Provain est responsable bénévole des archives municipales de Sainte-Foy-la-Grande de 1993 à 2013, tout d'abord avec Marie-Madeleine Guesnon, puis seule à partir de 2005.
  22. Jean-Claude Faure, La famille Reclus vit aussi à travers ses lettres, dans Sud-Ouest, 15 février 2013, article.
  23. Lucien Carrive (1931-2008), qui fut professeur de littérature anglaise à la Sorbonne nouvelle, est un membre de la famille Steeg alliée aux Kergomard-Reclus.
  24. Cette identification est une hypothèse : la première partie de cet article est signée "J. C.". Enseignant, Jean Corriger (1899-1974) est un historien de Sainte-Foy-la-Grande, fondateur en avril 1967 de la nouvelle association Les Amis de Sainte-Foy et sa région.
  25. Le pasteur et neuropsychiatre Henri (ou Henry) Rey-Lescure (ou Rey Lescure) (1901-1984) est directeur général des Asiles John Bost à La Force de 1936 à 1966, et rédacteur de son périodique Notre Prochain.
  26. Gary Dunbar, professeur émérite de géographie à UCLA et historien de la géographie, a rédigé la notice sur Paul Reclus, p. 88-95 ; Louise Rapacka (1918-1999), fille d'une Polonaise, épouse d'un Polonais, conservateur en retraite de la Bibliothèque nationale de France où elle a créé le Service polonais en 1951, a rédigé la notice sur son père Louis Cuisinier, p. 96-99.
  27. Alain Kergomard est un descendant de Pauline Reclus. Après son décès, son épouse Geneviève a achevé la mise en forme de l'ouvrage.
  28. Michel Reclus (1889-1970) et Jacques Reclus sont respectivement le fils aîné et le fils cadet de Paul Reclus, lui-même fils d'Élie Reclus.
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