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F.-A.-Gauthier

Le navire moteur F.-A.-Gauthier est un traversier canadien assurant la liaison entre Matane, au Bas-Saint-Laurent, et les ports de Baie-Comeau et Godbout sur la Côte-Nord. Le navire, construit en 2013-2014 au chantier naval Fincantieri de Castellammare di Stabia en Italie, est le plus grand vaisseau de la Société des traversiers du Québec (STQ), mais aussi le plus célèbre, en raison des accidents et défectuosités qui l'accablent.

NM F.-A.-Gauthier
illustration de F.-A.-Gauthier

Autres noms N.M. FĂ©lix-Adrien Gauthier
Type Traversier / roulier
Histoire
Constructeur Fincantieri
Chantier naval Fincantieri, Castellammare di Stabia, Campanie, Drapeau de l'Italie Italie
Commandé 2012
Lancement 28 juin 2014
Mise en service 13 juillet 2015
Statut En service
Équipage
Équipage 22 membres
Caractéristiques techniques
Longueur 133,2 m
Maître-bau 22,4 m
Tirant d'eau 5,55 m
Tonnage 15 901 tonneaux
Propulsion 4 Diesel/GNL électrique Wärtsilä
Puissance 20 880 kW
Vitesse 17-18 nœuds (20 nœuds max.)
Caractéristiques commerciales
Passagers 800 passagers et 180 voitures
Carrière
Armateur Société des traversiers du Québec
Pavillon Drapeau du Canada Canada
Port d'attache Québec
IMO 9669861

Long de plus de 130 mètres, large de près de 25 mètres et comptant huit ponts, le vaisseau amiral de la sociĂ©tĂ© d'État peut accueillir 800 passagers et 180 voitures. Premier traversier fonctionnant au gaz naturel liquĂ©fiĂ© en AmĂ©rique du Nord et le premier du genre fabriquĂ© en Italie, le F.-A.-Gauthier est certifiĂ© pour naviguer dans des conditions de glace difficile Ă  extrĂŞme.

À son lancement, le navire est reconnu pour sa conception novatrice. Néanmoins, les avaries se multiplient ; l'alimentation en gaz naturel est défaillante et le système de propulsion montre des signes d'usure prématurée. Dans ses deux premières années en mer, le bateau est mis hors service à plusieurs reprises. Un arrêt de service prolongé de 2018 à 2020 force la STQ à acquérir un premier navire de relève, rapidement mis au rancart en raison de sa vétusté. La société s'en procure un second, inapte dans les glaces hivernales de l'estuaire du Saint-Laurent. Lors des périodes de grande affluence, des navettes aériennes sont mises en place afin de pallier le manque de fiabilité de la liaison maritime. Une enquête de la vérificatrice générale du Québec est déclenchée afin d'éclaircir les circonstances entourant la gestion de la construction et des pannes.

Hors service Ă  l'automne 2020, le traversier a repris la liaison Ă  l'hiver 2021.

Histoire

DĂ©nomination

La STQ reçoit 700 propositions pour le nom de son nouveau navire amiral. Elle choisit finalement la proposition de Michel Patry qui rend hommage à son grand-père Félix-Adrien Gauthier, maire de Matane de 1960 à 1963 et fondateur de la compagnie de navigation Traverse Matane-Godbout, ayant opéré la première liaison maritime régulière entre Matane et la Côte-Nord[1].

Conception

En 2009, Norman MacMillan, ministre délégué aux Transports, annonce que le navire Camille-Marcoux doit être remplacé[2]. Le traversier assurant la desserte depuis 37 ans de la liaison entre Matane et la Côte-Nord est en fin de vie et ne répond pas aux normes de sécurité de Transports Canada qui entreront en vigueur en 2016[3]. Le Gouvernement du Québec annonce à l'été 2011 un appel d'offres afin de construire un nouveau traversier[4] propulsé au gaz naturel liquéfié[2]. Les devis de l'appel d'offres sont conçus par un consortium formé de Deltamarin et Navtech inc. pour le compte de la STQ. La qualité de l'architecture et de l'ingénierie du bâtiment est d'ailleurs consacrée par la Royal Institution of Naval Architects (en), qui attribue la mention « Significant Ship of 2014 »[5].

Aucun chantier canadien n'est en mesure de fournir un bateau aux dimensions spĂ©cifiĂ©es et avec la technologie choisie; le Gauthier deviendrait alors le premier navire de transport de passagers propulsĂ© au GNL en AmĂ©rique du Nord[5]. L'appel d'offres est lancĂ© Ă  l'international afin d'assurer une concurrence dans les soumissions[3] - [4]. En 2012, la STQ reçoit des offres de STX France, STX Finland Oy et Fincantieri[2]. Bien que l'offre retenue provienne d'un chantier n'ayant pas d'expĂ©rience dans la conception de navires-brise-glace de cette catĂ©gorie ni avec l'Ă©quipement choisi[6], la STQ annonce l'adjudication Ă  Fincantieri de la construction du navire amiral de la STQ au coĂ»t de 148 M$[7]. Le coĂ»t annoncĂ© est de 40 % moins cher qu'anticipĂ©[3]. Le bâtiment commandĂ© devient alors le premier navire de passagers fonctionnant au GNL Ă  ĂŞtre construit en Italie[5].

Construction

Un chantier maritime et un port de mer dans la brume.
Le F.-A.-Gauthier est construit au chantier maritime de Castellammare di Stabia.

Lors de la construction, les problèmes se multiplient. La STQ dépêche en Italie un technicien en architecture navale et le capitaine du Camille-Marcoux afin d'effectuer des contrôles de qualité. Les émissaires soulignent des vices majeurs tout au long de la construction : des matériaux neufs tels que des conduits d'aération sont abîmés par une importante corrosion, des infiltrations d'eau sont à la source de pourriture dans les panneaux et les éléments structurels, des problèmes de sablage et de peinture retardent l'exécution et un assemblage fautif des pièces met en péril la sécurité des travailleurs et des futurs usagers. L'absence du directeur du contrôle de la qualité de Fincantieri sur le chantier est relevée par les deux lanceurs d'alertes[8]. La STQ renvoie ses envoyés sous prétexte d'insubordination. Le technicien en architecture navale aurait refusé de prendre un congé de maladie, alors que ni les médecins de la STQ, ni le sien n'avaient prescrit de repos. Le capitaine, quant à lui, aurait utilisé une toilette réservée au chargé de projet, plutôt que la toilette turque qui lui était attitrée[8].

Une plaque portant l'inscription « Fincantieri S.p.A. stabilimento Castellammare di Stabia, costr. 6239, anno 2015 Â»
La plaque d'identification du navire.

Le F.-A.-Gauthier est finalement lancé le . Dès son lancement aux fins d'essais, le manufacturier du système de propulsion constate de graves irrégularités dans son fonctionnement; les essais sont interrompus pour permettre d'analyser le problème[9].

DĂ©but 2015, comme les quais des trois ports desservis ne sont pas adaptĂ©s au gabarit et au carburant du nouveau navire, des travaux d'une valeur de 10 M$ sont annoncĂ©s Ă  Matane, Baie-Comeau et Godbout. Ce sont plutĂ´t 45 M$ qu'allonge la STQ afin d'adapter ses terminaux[10] - [11].

Carrière commerciale

Le F.-A.-Gauthier est livrĂ© Ă  la STQ en , avec quatre mois de retard[9]. Il est mis en service en . Des avaries surviennent dès la livraison du navire Ă  son nouveau propriĂ©taire. Moins de trois mois après sa mise en service, le système de propulsion au gaz naturel liquĂ©fiĂ© fait dĂ©faut[12], et le navire fonctionne pendant neuf mois Ă  l'aide du système auxiliaire au mazout[13]. En tout, entre juillet et , la SociĂ©tĂ© rĂ©pertorie 206 Â«bris, rĂ©clamations et frais encourus d'entretien non rĂ©gulier»[13]. Parmi les systèmes dĂ©fectueux, on compte des compresseurs avariĂ©s, des ventilateurs non fonctionnels, des câbles Ă©lectriques sectionnĂ©s ou brĂ»lĂ©s, des gilets de sauvetage non conformes, de mĂŞme qu'un gyrocompas et une boĂ®te noire hors service. Des portes, des rampes, des toilettes sont Ă©galement touchĂ©es par des bris, et au moins une fuite de diesel est signalĂ©e[14]. Les gĂ©nĂ©ratrices font dĂ©faut peu de temps après la mise en service, entraĂ®nant des ruptures de service en 2016. Les chaises de la cafĂ©tĂ©ria sont remplacĂ©es moins de deux ans après l'inauguration du bateau, en raison de leur usure prĂ©maturĂ©e[12].

Le système de propulsion fait de nouveau défaut en 2017, causant des pannes en mer[12] - [15]. La même année, une vague heurte la proue du navire, endommageant les vérins hydrauliques de la porte avant[16]. Le problème est réglé l'année suivante[12].

Début 2018, un passage du traversier en cale sèche révèle une dysfonction du système de refroidissement des moteurs auxiliaires. Le bris d'une soupape d'alimentation en gaz naturel est aussi découvert[12].

Premier arrêt de service prolongé

Un bac-passeur accosté à un quai.
Le Félix-Antoine-Savard ne peut assurer la relève du navire amiral de la STQ.
Un navire de passagers légèrement rouillé.
L'Apollo est trop vétuste pour remplacer le Gauthier de façon fiable.

Le , la dĂ©couverte de multiples bris aux propulseurs azimutaux entraĂ®ne la mise hors service immĂ©diat du F.-A.-Gauthier, en pleine pĂ©riode des FĂŞtes[12] - [9] - [17]. Le NM FĂ©lix-Antoine-Savard, navire de relève de la SociĂ©tĂ©, est jugĂ© inapte Ă  remplacer le F.-A.-Gauthier. Un service de navettes aĂ©riennes entre Mont-Joli, Pointe-Lebel et Sept-ĂŽles est mis en place pendant la cale sèche[12] - [18] - [19]. Les frais d'exploitation de la liaison aĂ©rienne temporaire s'Ă©lèvent Ă  10 000 $ par jour[20] - [21]. Un second navire de relève, le NM Apollo, est acquis de Labrador Marine pour relever le F.-A.-Gauthier, mais les avaries et les accidents se multiplient au cours des 17 jours pendant lesquels il est en service, et Transports Canada interdit sa navigation après l'avoir inspectĂ©[12] - [22].

Un navire Ă  pont ouvert.
La STQ acquiert le Saaremaa comme navire de relève.

Le , la Société acquiert de nouveau un navire pour relever le F.-A.-Gauthier, le Saaremaa[23], qui entre en service au mois de [24].

Le , le président du Conseil du trésor Christian Dubé demande à la vérificatrice générale du Québec d'enquêter sur le processus d'acquisition du F.-A.-Gauthier, la surveillance des travaux et la gestion des ressources humaines tout au long du projet[2].

Il est d'abord prévu que le navire reprenne la mer à la fin [24], puis la date est repoussée à la fin de l'automne 2019[25], voire l'hiver 2020[26] - [27]. Les troubles de propulseurs surgissent de nouveau en , et retardent l'entrée en service et obligent le transporteur à avoir recours au nolisement d'avion afin de couvrir la liaison pendant la période des fêtes[28].

Le traversier reprend du service le au matin, après presque 13 mois d'inactivitĂ©[29]. Le navire est remis en fonction sans l'alimentation au gaz naturel[30]. Ă€ l'automne 2019, la facture des dĂ©penses imprĂ©vues reliĂ©es au F.-A.-Gauthier avait Ă©tĂ© chiffrĂ©e Ă  90 M$[6].

Lors d'un arrêt technique obligatoire au port de Trois-Rivières en , les amarres du navire cèdent pendant un remorquage. Le traversier dérive alors dans les eaux du Saint-Laurent et heurte un fond rocheux[30].

Second arrêt de service prolongé

Au mois de , le navire est de nouveau mis hors service en raison d'un bris de joint d'Ă©tanchĂ©itĂ© du système de propulsion[31], causant des dĂ©versements d'huile dans le port de Baie-Comeau[32]. Le F.-A.-Gauthier est alors remorquĂ© au chantier Davie, Ă  LĂ©vis. Le coĂ»t de la rĂ©paration est estimĂ© Ă  3,5 M$[note 1], notamment en raison de l'affrètement nĂ©cessaire du brise-glace Northern Ranger (en) afin d'escorter le navire de relève, le Saaremaa I[33] - [34] - [35] - [36] - [37]. La remise en service du navire a finalement Ă©tĂ© effectuĂ©e en .

Caractéristiques

Aspects techniques

Un navire perce la banquise.
Le F.-A.-Gauthier est certifié pour naviguer dans des conditions de glace difficiles à extrêmes.

Coque et cargo

Sur le plan longitudinal, le F.-A.-Gauthier est d'une longueur hors-tout de 133,2 m et d'une longueur entre perpendiculaires de 120,0 m. Sur le plan transversal, le navire fait 22,4 m de maĂ®tre-bau, avec un tirant d'eau de 5,55 m et un creux de 8,0 m[5]. Grâce Ă  une proue et une poupe spĂ©cifiquement conçues Ă  cet effet, la coque est certifiĂ©e brise-glace de classe 1A par la sociĂ©tĂ© Lloyd's Register, attestant la capacitĂ© de naviguer dans des conditions de glace difficiles[5].

Le navire a une capacitĂ© de chargement de 1 885 tonnes de port en lourd en poids, et 15 901 tonneaux en volume. Il peut accueillir 800 passagers et 500 mètres linĂ©aires de vĂ©hicules (soit 180 voitures), avec une largeur de voie de 3,0 m et une hauteur libre 5,1 m[5].

D'Ă©normes moteurs dans une cale de bateau.
Des groupes électrogènes Wärtsilä de modèle 32[note 2].
Système de propulsion

Le F.-A.-Gauthier est propulsĂ© par deux propulseurs azimutaux fabriquĂ©s par la sociĂ©tĂ© finlandaise Steerprop[38], mus par des moteurs Ă©lectriques d'une puissance de MW chacun[5]. Les moteurs sont eux-mĂŞmes alimentĂ©s par quatre gĂ©nĂ©ratrices de modèle 34DF fabriquĂ©es par la Finlandaise Wärtsilä. Les groupes Ă©lectrogènes sont conçus de manière Ă  fonctionner au diĂ©sel marin ou au gaz naturel liquĂ©fiĂ©. Les rĂ©servoirs de diĂ©sel ont une capacitĂ© de 414 m3, alors que cette capacitĂ© est de 500 m3 pour le gaz naturel liquĂ©fiĂ©[39]. La puissance gĂ©nĂ©rĂ©e par le groupe Ă©lectrogène est de 20 880 kW. La vitesse de croisière du navire est de 18 nĹ“uds (33 kilomètres par heure) en basse saison, et de 20 nĹ“uds (37 kilomètres par heure) en haute saison[39]. Les propulseurs sont certifiĂ©s brise-glace de classe 1AS par la sociĂ©tĂ© Lloyd's Register, attestant la capacitĂ© de naviguer dans des conditions de glace extrĂŞmes. Il s'agit de la plus haute certification, assurant une navigation tout au long de l'annĂ©e dans l'estuaire du Saint-Laurent[5].

Le navire est Ă©quipĂ© de deux propulseurs d'Ă©trave d'une puissance de 1 500 kW chacun[5].

Salles des machines

Le pont 1 ou « salle des machines - niveau 1 » occupe une partie réduite de la longueur et du maître-bau. Il est entièrement occupé par la salle des machines. Il accueille le socle des groupes électrogènes, côté poupe, ainsi que la base des réservoirs de gaz naturel liquéfié. Derrière le premier pont sont installés les propulseurs azimutaux[39].

Le pont 2 ou « salle des machines - niveau 2 » occupe toute l'aire de flottaison. Comme le pont 1, il comprend principalement la salle des machines, avec, au centre, les groupes électrogènes et les réservoirs de gaz naturel liquéfié. Une salle de contrôle et un carré d'équipage sont aménagés côté poupe, entre les moteurs alimentant les propulseurs et les groupes électrogènes[39].

Le pont 5, avec les rampes inclinables situées de part et d'autre.

Ponts véhiculaires

Le F.-A.-Gauthier compte trois ponts véhiculaires[40].

Le pont 3 ou « pont principal » est le pont situé au niveau des rampes de chargement des véhicules. Répartis sur le pourtour du navire, quatre ascenseurs doublés de cages d'escaliers assurent le lien entre le stationnement et les autres ponts accessibles aux passagers[39].

Le pont 4 ou « pont mezzanine » est un pont intermédiaire entre le pont principal et le pont supérieur des véhicules. Il est constitué de deux mezzanines longitudinales dotées de rampes inclinables permettant aux véhicules de rejoindre le pont supérieur depuis le pont de chargement[39].

Le pont 5 ou « pont des véhicules » est le dernier pont accueillant les véhicules. Le stationnement occupe les trois derniers quarts de la longueur[39]. Le chenil est situé sur le cinquième pont, à bâbord vers la poupe[39] - [41]. La partie près de la proue est occupée par le quartier d'équipage, qui compte 16 cabines[39].

Ponts supérieurs

L'un des ponts d'observation.

Le pont 6 ou « pont des passagers » est le pont situé au niveau de la passerelle d'embarquement des passagers. Depuis l'accès piéton, un hall d'entrée permet les déplacements vers la billetterie, la boutique, la consigne à bagages, le bistro, la cafétéria, le bureau du commissaire de bord, l'infirmerie, les toilettes côté poupe ainsi que le salon du Capitaine-Joseph-Hovington, offrant des sièges et des tables dans une verrière panoramique à l'arrière du navire[39] - [40]. La cuisine, située au centre du navire côté bâbord, donne à la fois sur le bistro et la cafétéria[39], qui offrent des repas préparés avec des produits locaux, tels que poissons et crevettes[41]. Vers l'avant du navire, à tribord, un salon réservé aux camionneurs permet aux routiers de se reposer à l'écart des deux autres salons de passagers[39] - [40]. Cette salle de repos est aménagée à l'entrée du salon du Capitaine-Henri-Piuze, près de la salle de réunion destinée aux gens d'affaires[39].

Le pont 7 ou « pont promenade » comprend une section intérieure, composée de la mezzanine du salon du Capitaine-Joseph-Hovington, d'une salle de jeu et d'un coin d'allaitement. Le pont-terrasse comprend différentes aires tantôt exposées aux éléments, tantôt couvertes ou protégées par une baie vitrée[41]. Une cantine y sert des collations issues de produits du terroir et des bières de microbrasseries locales[42]. On trouve aussi au septième pont, côté proue, les quartiers d'équipage ainsi que des salles mécaniques et électriques[39].

Des instruments de navigation et une baie vitrée.
Le poste de pilotage de la timonerie.

Le pont 8 ou « pont de navigation » comprend deux ponts d'observation; un à l'avant, l'autre à l'arrière. Le timonerie, composée d'un poste de pilotage et d'un bureau, loge à l'avant du bâtiment. Entre le pont d'observation avant et la timonerie sont entreposés deux canots pneumatiques[39].

Notes et références

Notes

  1. Certains travaux sont couverts par la garantie du fabricant.
  2. La conception du modèle 34DF, utilisé à bord du F.-A.-Gauthier, est basée sur le modèle 32. Voir (en) Wärtsilä, « Wärtsilä 34DF », sur wartsila.com (consulté le ).

Références

  1. Johanne Fournier, « Le F.-A.-Gauthier encore en cale sèche: tristesse et déception pour les descendants de Félix-Adrien Gauthier » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  2. Marc-André Gagnon, « Québec demande à la VG d’enquêter sur le «F.-A.-Gauthier» », Le Journal de québec, (consulté le )
  3. Carl Thériault, « Traversier Matane-Côte-Nord: prêt pour l'appel d'offres », Le Soleil, (consulté le )
  4. Radio-Canada, « L'appel d'offres pour le remplacement du Camille-Marcoux ouvert à l'international », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  5. (en) Jan Philip Eckmann, « "F.-A.-Gauthier" for Canada », RoPax, no 5,‎ , p. 34-36 (lire en ligne)
  6. Marie-Maude Denis, « Les traversiers au Québec : de fiasco en fiasco », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  7. Johanne Fournier, « Traversier Camille-Marcoux: les Italiens raflent le contrat de construction », Le Soleil, (consulté le )
  8. Marie-Maude Denis, Benoit Michaud et Jacques Taschereau, « Des lanceurs d’alerte dévoilent les vices de construction du traversier F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  9. Charles Lecavalier, « En cale sèche en raison de problèmes de propulsion », Le Journal de Québec, (consulté le )
  10. Marc-André Gagnon, « Société des traversiers: des quais jusqu'à quatre fois plus chers que prévu », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  11. Marc-André Gagnon, « Traversiers: le F.-A.-Gauthier, «une fierté québécoise»... fabriquée en Italie », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  12. Michel-Félix Tremblay, « La traverse Matane–Côte-Nord : une saga de vagues et de ressacs », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  13. Annie Morin, « Le traversier F.A.-Gauthier retrouve enfin son côté vert », Le Soleil, (consulté le )
  14. Annie Morin, « Un nouveau traversier de 175 millions $ inondé de problèmes » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  15. Radio-Canada, « Panne de traversier à Matane : 200 passagers passent 6 heures en pleine mer », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  16. Vincent Larin, « Une vague endommage le traversier F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  17. Baptiste Ricard-Châtelain, « Le F.A.-Gauthier en cale sèche à la Davie », Le Soleil, (consulté le )
  18. Marc-André Gagnon, « Le traversier F.-A. Gauthier se fera attendre encore longtemps », sur TVA Nouvelles, Le Journal de Québec (consulté le )
  19. Steeve Paradis, « Le traversier F.-A.-Gauthier encore hors service » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  20. Katia Laflamme, « «F.-A. Gauthier»: une saga qui a déjà coûté 4,6 millions $ », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  21. Jean-François Racine, « Liaison aérienne pour remplacer le traversier », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  22. Charles Lecavalier, « Le NM Apollo bon pour la casse deux mois après son achat », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  23. Johanne Fournier et Laurie Dufresne, « La STQ achète le Saaremaa comme relève du F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  24. Catherine Poisson, « Les coûts associés au Saaremaa pourraient s'élever à 45 millions », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  25. Simon Gamache Fortin, « Première traversée pour le «Saaremaa 1» », sur TVA Nouvelles, Agence QMI (consulté le )
  26. Jean-François Deschênes, « Première traversée Matane–Baie-Comeau pour le Saaremaa », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  27. Johanne Fournier, « Le F.-A.-Gauthier pas de retour avant l’hiver » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  28. Michel-Félix Tremblay, « Encore des problèmes de propulseurs pour le F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  29. « Le traversier F.-A.-Gauthier reprendra du service », sur La Presse, (consulté le )
  30. Joane Bérubé, « Le F.-A.-Gauthier à la dérive », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  31. Michel-Félix Tremblay, « Encore des problèmes de propulseurs pour le F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  32. Joane Bérubé, « Encore des problèmes de propulseurs pour le F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  33. Michel-Félix Tremblay, « Une nouvelle facture de 3,5 M$ pour le F.-A.-Gauthier », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  34. Joane Bérubé, « Traverse Matane–Cote-Nord : moins de traversées, moins de clients », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  35. Katia Laflamme, « Les factures pour le traversier «F.-A.-Gauthier» s'accumulent », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  36. Johanne Fournier, « Le F.-A.-Gauthier plus longtemps que prévu en cale sèche: une facture plus salée? » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  37. Johanne Fournier, « Une facture de 2,6 M$ s’ajoute aux déboires du F.-A.-Gauthier » Accès limité, sur Le Soleil, (consulté le )
  38. Charles Tisseyre (animateur), « Le mystère de F.A.-Gauthier », Découverte, ICI Radio-Canada Télé, no 3302,‎ (lire en ligne Accès payant [vidéo])
  39. Société des traversiers du Québec, N.M. F.-A.-Gauthier : Bienvenue (brochure de renseignements généraux et fiche technique), Québec, 4 p.
  40. Johanne Fournier, « Comme en croisière », Le Soleil,‎ , p. 24 (lire en ligne Accès payant)
  41. Nathaëlle Morissette, « Traversiers: vacances entre deux rives », La Presse,‎ , p. 6-7 Vacances-voyages (lire en ligne Accès payant)
  42. Joane Bérubé, « Le F.-A.-Gauthier, un an plus tard », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
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