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Gyrocompas

Le gyrocompas, ou compas gyroscopique, est un instrument de navigation indiquant le nord géographique indépendamment du champ magnétique terrestre. Il est constitué par un gyroscope dont l'axe de rotation est maintenu horizontal. La précession induite par la rotation de la Terre aligne alors l'axe de rotation du gyroscope sur l'axe des pÎles. Il faut compter deux à quatre heures pour l'alignement (temps d'établissement).

Répétiteur de gyrocompas sur la passerelle du HMCS Algonquin.

Son déploiement comme instrument de navigation date du début du XXe siÚcle, avec le remplacement des navires en bois par des navires en métal qui rendait problématique l'usage de la boussole. Ils présentent une déviation systématique dépendant de la direction et de la vitesse du déplacement. De ce fait, les gyrocompas sont principalement utilisés sur des navires à faible vitesse.

Historique

Barogyroscope de Gilbert (croquis présent p. 160 de l'ouvrage A treatise on gyrostatics and rotational motion (1918) d'Andrew Gray

Ernest Lamarle (1806-1875), professeur à l'Université de Gand, énonce le principe du gyroscope peu de temps avant Foucault[1]. C'est Léon Foucault qui utilise le premier un gyroscope, en 1852, pour démontrer la rotation de la Terre, le gyroscope conservant une orientation fixe par rapport au référentiel stellaire. C'est de cette expérience que le gyroscope tire son nom : l'instrument permet de voir (-scope) la rotation (gyro-) de la Terre.

« L'expĂ©rience [de Foucault] comporte une forme peut-ĂȘtre plus dĂ©cisive. Au lieu de laisser Ă  l'axe du tore cette libertĂ© complĂšte d'orientation, fixons l'un Ă  l'autre les anneaux A et B, de façon qu'il ne puisse plus se mouvoir que dans un plan horizontal : la tendance des axes de rotation au parallĂ©lisme va produire son effet. L'axe du tore se dirigera vers le plan du mĂ©ridien, oscillera de part et d'autre un certain temps, et finira par s'y arrĂȘter, la pointe tournĂ©e vers le nord Ă©tant celle d'oĂč la rotation du tore serait vue s'effectuant de droite Ă  gauche. Laissons au contraire les couteaux libres, et maintenons l'anneau B perpendiculaire au plan du mĂ©ridien : l'axe du tore ne pouvant plus que se balancer dans ce plan, aprĂšs quelques oscillations, ira se fixer dans la direction parallĂšle Ă  l'axe du monde, et l'Ă©quilibre n'aura lieu, cette fois encore, que lorsque les rotations de la Terre et du tore se feront dans le mĂȘme sens. Ainsi cet admirable instrument, en fournissant des signes sensibles de la rotation terrestre, peut mĂȘme servir, en l'absence de la vue du ciel, Ă  dĂ©terminer la direction de la mĂ©ridienne et la latitude du lieu oĂč se fait l'opĂ©ration. »[2]

Cette expĂ©rience, extrĂȘmement dĂ©licate parce que le gyroscope doit ĂȘtre soigneusement Ă©quilibrĂ©, suscite de nombreuses recherches, notamment dans le domaine de la navigation maritime. Plusieurs tentatives sont faites pour utiliser un gyroscope Ă  la place d'un compas magnĂ©tique, avant d'arriver Ă  la forme moderne du gyrocompas. En 1880, William Thomson (Lord Kelvin) tente de proposer un « gyrostat » Ă  la marine britannique. En 1889, Arthur Krebs adapte un moteur Ă©lectrique Ă  un gyroscope marin Dumoulin-Froment, destinĂ© Ă  la marine française. Cela permet au sous-marin Gymnote de naviguer en ligne droite pendant plusieurs heures sous l’eau, ce qui lui permet de forcer un blocus naval en 1890.

Dans la continuitĂ© de ces travaux, Louis-Philippe Gilbert invente en 1882 le barogyroscope[3], instrument dĂ©montrant la rotation de la Terre, plus simple et maniable que le pendule et le gyroscope de Foucault. Dans ce montage, l'axe du gyroscope tend Ă  ĂȘtre ramenĂ© Ă  la verticale par un contrepoids, ce qui permet des oscillations quand le gyroscope est Ă  l'arrĂȘt. Lorsque le gyroscope est lancĂ©, le phĂ©nomĂšne du pendule gyroscopique entraĂźne une dĂ©viation positive ou nĂ©gative de cet axe, qui ne s'annule que lorsque le plan d'oscillation est perpendiculaire au mĂ©ridien. L'idĂ©e d'un rappel par contrepoids est Ă  la base des gyrocompas.

Vue en Ă©clatĂ© d'un gyrocompas mĂ©canique de type AnschĂŒtz.

Une premiĂšre forme de gyrocompas, encore malcommode[4], est brevetĂ©e en 1885 par le nĂ©erlandais Marinus G. van den Bos. Le premier modĂšle utilisable pour la navigation est mis au point en 1906, en Allemagne, par Hermann AnschĂŒtz-Kaempfe (brevet DRP n° 182855 du ) qui veut atteindre le PĂŽle Nord en sous-marin[5]. AnschĂŒtz-Kaempfe fonde ensuite Ă  Kiel la sociĂ©tĂ© AnschĂŒtz & Co. pour la production en sĂ©rie de gyrocompas -la sociĂ©tĂ© s'appelle aujourd'hui Raytheon AnschĂŒtz GmbH.

Le mĂȘme genre d'instrument est Ă©galement brevetĂ© aux États-Unis en 1908 par Elmer Ambrose Sperry (brevet no 1 242 065 de 1908) qui fonde la Sperry Gyroscope Company en 1910. Ce type de gyrocompas est adoptĂ© par l’US Navy Ă  partir de 1911 et joue un rĂŽle majeur dans la PremiĂšre Guerre mondiale.

L'exemple le plus fameux est l'appareillage en plein brouillard des deux croiseurs de bataille de l'Amiral Sturdee, les HMS Inflexible et HMS Invincible, qui doivent rejoindre au plus tĂŽt les Ăźles Malouines, escale stratĂ©gique de ravitaillement en combustible dans l'Atlantique Sud, menacĂ©es par l'escadre allemande de Maximilian von Spee. Ce dernier vient d'anĂ©antir l'escadre anglaise de l'Amiral Craddock lors de la Bataille de Coronel, au large du Chili. Les compas magnĂ©tiques dĂ©rĂ©glĂ©s par de rĂ©cents travaux de structure mĂ©tallique sont inopĂ©rants et un brouillard tenace rĂšgne sur le Solent, le bras de mer sĂ©parant la base navale de Portsmouth de l'Île de Wight. Elmer Sperry est justement Ă  Portsmouth pour proposer son gyrocompas Ă  l'amirautĂ© britannique. Il est tout d'abord Ă©conduit par les dĂ©cideurs anglais, qui se ravisent in extremis (il est dĂ©jĂ  dans le train pour Londres), et installent en toute hĂąte son systĂšme Ă  bord du navire amiral. La sortie vers la haute mer se fait sans incidents et les deux navires de guerre, filant Ă  toute vapeur, atteignent les Ăźles Malouines quelques heures avant l'escadre allemande, lui infligeant une destruction quasi complĂšte, le 8 dĂ©cembre 1914 lors de la bataille des Falklands. Sperry , dĂ©barquĂ© par la vedette du pilote Ă  la sortie des passes, conclut alors un avantageux contrat qui fera sa fortune[6].

Sperry conteste par la suite le brevet d’AnschĂŒtz. Albert Einstein est Ă  cet effet commis auprĂšs du tribunal des brevets pour effectuer une expertise. AnschĂŒtz gagne le procĂšs.

Le gyrocompas est une invention importante pour la navigation maritime, car il permet de dĂ©terminer avec prĂ©cision la position d’un navire Ă  tout moment, quels que soient son mouvement, les conditions mĂ©tĂ©orologiques et la quantitĂ© d’acier utilisĂ©e dans sa construction. Pendant l'entre-deux-guerres, la plupart des marines du monde Ă©quipent leurs navires de compas de type AnschĂŒtz, sauf la marine britannique qui reste longtemps fidĂšle aux boussoles inventĂ©es 40 ans plus tĂŽt par Lord Kelvin, qui devait ses commandes plus Ă  son lobbying intense qu'Ă  la qualitĂ© de son produit. AprĂšs un premier test concluant sur le USS Delaware, les navires de l'US Navy en sont Ă©quipĂ©s.

Principe de fonctionnement

Schéma de principe : gyroscope à un degré de liberté.
Fonctionnement d'un gyrocompas Ă  l'Ă©quateur (vue du pĂŽle).

Un gyroscope libre est montĂ© de maniĂšre que son essieu puisse s'orienter dans n'importe quelle direction. En raison de la loi de conservation du moment cinĂ©tique, une roue dans cette situation conservera son orientation d'origine. Étant donnĂ© que la Terre tourne, si l'axe de rotation de la roue n'est pas l'axe de rotation de la Terre, il semblera que l'axe du gyroscope tourne une fois toutes les 24 heures pour un observateur immobile sur Terre. Cependant, un gyroscope tournant de cette maniĂšre ne peut pas ĂȘtre utilisĂ© en navigation. L'ingrĂ©dient supplĂ©mentaire crucial nĂ©cessaire est un mĂ©canisme qui applique un couple lorsque l'axe du gyroscope ne pointe pas vers le nord.

Une mĂ©thode possible est d'utiliser un frottement pour appliquer le couple nĂ©cessaire : le gyroscope n'est donc pas totalement libre de se rĂ©orienter. Si, par exemple, un dispositif connectĂ© Ă  la tige est immergĂ© dans un fluide visqueux, alors ce fluide rĂ©sistera Ă  la rĂ©orientation de la tige. Ce moment gĂ©nĂ©rĂ© par la friction provoquĂ©e par le fluide est parallĂšle Ă  l'axe de rotation de la Terre. Il aura un effet nul dans la direction de rotation du gyroscope, seule la composante orthogonale Ă  cette rotation (et dans le plan commun des deux rotations) entraĂźne un couple agissant sur l'arbre, le faisant tourner dans le plan commun vers le nord gĂ©ographique (l'Ă©toile polaire). Une fois que l’axe pointe au nord, il apparaĂźtra immobile et ne subira aucune force de friction. En effet, le nord gĂ©ographique est la seule direction pour laquelle le gyroscope peut rester sur la surface de la Terre sans ĂȘtre contraint de changer. Ceci est considĂ©rĂ© comme un point d'Ă©nergie potentielle minimum.

Dans le schĂ©ma ci-contre, le principe de fonctionnement est sensiblement le mĂȘme : alors que le gyroscope tendrait Ă  rester fixe par rapport aux Ă©toiles, le dĂ©placement de son support terrestre dĂ©sĂ©quilibre la tension des deux fils et entraĂźne un moment le faisant tourner vers le plan mĂ©ridien. Une autre mĂ©thode plus pratique consiste Ă  utiliser des poids pour forcer l'axe du gyroscope Ă  rester horizontal par rapport Ă  la surface de la Terre, tout en lui permettant de tourner librement dans ce plan. Dans ce cas, la gravitĂ© appliquera un couple, forçant l’axe gyroscopique Ă  faire face au nord. Parce que les poids limiteront l'axe Ă  l'horizontale par rapport Ă  la surface de la Terre, il ne pourra jamais s'aligner sur l'axe de la planĂšte (sauf Ă  l'Ă©quateur) et il doit ĂȘtre rĂ©alignĂ© lorsque la Terre tourne. Mais en ce qui concerne la surface de la Terre, le gyroscope semblera ĂȘtre stationnaire et pointant Ă  cĂŽtĂ© de la surface de la Terre en direction du pĂŽle nord gĂ©ographique.

Le schĂ©ma de la figure 2, vu du pĂŽle sud, montre un gyroscope se dĂ©plaçant le long de l'Ă©quateur. Au dĂ©part, son axe de rotation s-n est parallĂšle Ă  la surface de la Terre. Selon la conservation du moment cinĂ©tique, l'axe conserve sa direction mĂȘme lorsqu'il se dĂ©place vers la deuxiĂšme position indiquĂ©e. Mais Ă  cause de la suspension spĂ©ciale, le gyroscope ne peut tourner librement que suivant la verticale. La force de gravitĂ© tend Ă  incliner l'axe le long des flĂšches marquĂ©es D. Le couple gĂ©nĂ©rĂ© par celui-ci fait basculer l’axe de rotation hors du plan du dessin et fait prĂ©cĂ©der le gyroscope. En amortissant le mouvement de rotation autour du point A, le gyroscope finit par s’immobiliser lorsque le couple devient nul, c'est-Ă -dire lorsque l'axe du gyroscope pointe dans la direction nord-sud.

Cet effet est maximal Ă  l'Ă©quateur et varie en suivant la latitude. À proximitĂ© des pĂŽles, le gyrocompas ne peut plus fonctionner car l’axe de rotation de la Terre y est presque vertical, et le couple projetĂ© sur le plan horizontal devient trĂšs faible. Ces problĂšmes ont conduit au dĂ©veloppement de compas Ă  trois rotors.

DĂ©viations du gyrocompas

Dans le mouvement de précession d'un gyroscope en déséquilibre sous l'action de la gravité, l'écart de l'axe à l'horizontale reste constant.

La précession du gyrocompas vient de ce que l'axe de rotation du gyroscope, initialement horizontal au lancement de l'appareil, s'est écarté de l'horizontale à la suite de la rotation de la Terre, induisant un couple de rappel (accélération angulaire) proportionnel à l'écart. Mais le gyroscope tend à maintenir son écart à l'horizontal dans cette précession, et au premier ordre, cet écart à l'horizontale s'accroßt proportionnellement au temps (avec la rotation terrestre) et au sinus de l'angle entre l'axe et le plan méridien. Lorsque le gyrocompas finit par s'aligner avec le méridien, cet écart passe donc par un maximum ; le couple de rappel est donc également maximal en ce point, et continue à faire tourner le gyrocompas au-delà de son point d'équilibre, l'écart à l'horizontale se réduisant alors progressivement. Qualitativement, la représentation de ce mouvement dans l'espace des phases montre qu'il est périodique s'il n'est pas amorti. Les oscillations lentes ainsi générées dépendent de la construction de l'appareil, et sont typiquement de l'ordre de l'heure (84,4 minutes, voir ci-dessous). Il est donc indispensable d'amortir ce régime d'oscillations. Si le taux d'amortissement est réglé pour donner aux oscillations un régime critique, le temps d'amortissement est sensiblement de l'ordre de la période pour des petits écarts.

Outre ces oscillations, l'alignement du gyrocompas doit faire l'objet de deux corrections, l'une due à la latitude du navire, et l'autre purement géométrique due à sa vitesse.

La premiĂšre correction, fonction de la latitude , vient de ce que le plan mĂ©ridien suivant la rotation de la Terre il reste nĂ©cessaire de faire tourner l'axe du gyroscope pour le maintenir dans ce plan (sauf au voisinage de l'Ă©quateur). Dans son plan de rotation, le gyroscope voit une composante proportionnelle Ă  , qu'il doit suivre en maintenant un Ă©cart Ă  l'horizontale proportionnel, lequel correspond donc Ă  un Ă©cart compensatoire (en ) par rapport au plan mĂ©ridien. Globalement cet Ă©cart est donc proportionnel[7] Ă  ; le rapport de proportionnalitĂ© dĂ©pendant de la force de rappel du contrepoids, et donc de la construction de l'appareil. Il est possible d'annuler cet Ă©cart en dĂ©calant le contrepoids pour Ă©quilibrer le moment nĂ©cessaire pour une latitude donnĂ©e, mais ce rĂ©glage dĂ©pend alors lui-mĂȘme de la latitude.

D'autre part, l’exploitation d’un gyroscope dĂ©pendant essentiellement de sa rotation sur Terre, elle ne fonctionnera pas correctement si le navire sur lequel il est montĂ© se dĂ©place rapidement. Les mouvements du gyroscope le long d'un mĂ©ridien (projetĂ©s en ) provoquent une dĂ©viation gĂ©omĂ©trique, parce que la combinaison de ce mouvement et de celui induit par la rotation terrestre (en ) est une nouvelle rotation dont l'axe ne se confond pas nĂ©cessairement avec l'axe de rotation de la Terre. Le gyroscope ne pointe plus exactement vers le nord, mais dans la direction qui rĂ©sulte de la combinaison des deux rotations, dĂ©pendant de la latitude (cos) Ă  la surface de la Terre et de la vitesse Ă  laquelle le gyroscope est dĂ©placĂ©. D'oĂč une seconde correction[7] de la forme . Une vitesse le long du mĂ©ridien de 20 km/h provoque une dĂ©viation de seulement 0,5°. À 150 km/h, cette dĂ©viation monte Ă  5°.

Une troisiĂšme source thĂ©orique de dĂ©viation balistique vient des changements de vitesse ou de direction du navire. Ces changements correspondent Ă  une accĂ©lĂ©ration, qui induisent un Ă©cart Ă  l'horizontale du gyroscope, et la force de rappel tend alors Ă  le faire dĂ©vier du plan mĂ©ridien. On compense cet effet en donnant au gyrocompas une pĂ©riode d'oscillation importante[7]. En 1923, Max Schuler publia un article montrant que si un gyrocompas vĂ©rifiait l'« accord de Schuler »[8] en ayant une pĂ©riode d'oscillation de 84,4 minutes (qui est la pĂ©riode orbitale d'un satellite thĂ©orique en orbite autour de la Terre au niveau de la mer), il pourrait ĂȘtre rendu insensible aux mouvements latĂ©raux et maintenir la stabilitĂ© directionnelle. Dans cette construction, l'Ă©cart angulaire induit par une accĂ©lĂ©ration balistique correspond Ă  la diffĂ©rence de dĂ©viation gĂ©omĂ©trique entre les deux rĂ©gimes de marche, et la correction gĂ©omĂ©trique applicable au nouveau rĂ©gime de marche peut donc ĂȘtre appliquĂ©e immĂ©diatement[9]

Notes et références

  1. Jean Mawhin, « Les fondements de la mĂ©canique en amont et en aval de PoincarĂ©. : RĂ©actions belges Ă  l’expĂ©rience du pendule de Foucault », Philosophiques, vol. 31, no 1,‎ , p. 11–38 (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Louis-Philippe Gilbert, Les preuves mécaniques de la rotation de la terre. In Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques 2e série, tome 6, no 1 (1882), p. 189-223.
  3. Philippe Gilbert, Sur les expériences propres à manifester la rotation de la terre, (lire en ligne), P 109-112
  4. Dag Pike, The History of Navigation, Pen and Sword Books, (ISBN 9781526731692), « 4. Heading in the right direction ».
  5. Ce ne fut réalisé que le par le USS Nautilus (SSN-571). Une tentative antérieure, l'Expédition arctique du Nautilus (1931) avait échoué à 800 km du PÎle.
  6. Jacques MORDAL, 25 siÚcles de Guerre sur mer, Paris, Marabout Université, , 286 p.
  7. Les Compas gyroscopiques -- suite et fin. Bogaert, E. W. Ciel et Terre, Volume 36. Bulletin de la Société belge d'astronomie, Brussels, 1920, p.157
  8. Schuler tuning characteristics in navigational instruments. Walter Wrigley, December 1950
  9. The Anschutz Gyro-Compass and Gyroscope Engineering. Anschutz, Watchmaker Publishing, 2003.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Steady as she goes, de A.E. Fanning, Nationa Maritime Museum, 1986. L'histoire du dĂ©partement des compas de l'AmirautĂ© britannique.

Articles connexes

Liens externes

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