FĂȘte-Dieu au Pays basque
La FĂȘte-Dieu d'Armendarits est une fĂȘte issue de l'histoire religieuse catholique.
La FĂȘte-Dieu Ă Armendarits
/ Besta Berri * | ||
Domaines | Pratiques festives Pratiques rituelles |
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Lieu d'inventaire | Nouvelle-Aquitaine Pyrénées-Atlantiques Pays basque Armendarits Beyrie-sur-Joyeuse Cambo Hélette Iholdy Saint-Martin-d'Arberoue Mendionde Macaye Louhossoa |
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* Descriptif officiel MinistĂšre de la Culture (France) | ||
Historique
Besta Berri est l'Ă©quivalent en basque, littĂ©ralement la « fĂȘte nouvelle ». Officiellement instituĂ©e par le pape Urbain IV, en 1264, elle commĂ©more la transsubstantiation, c'est-Ă -dire, la transformation des deux espĂšces, que sont le pain et le vin, en corps et sang de JĂ©sus-Christ, au cours de la messe[1].
Les Armendariztarrak (comme s'appellent les habitants d'Armendarits) apportent une grande importance Ă cette fĂȘte, qui fait aujourd'hui partie du patrimoine culturel basque et français, car depuis 2018 elle est inscrite Ă l'Inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel [2]. En effet, au XIXe siĂšcle, cette fĂȘte est illustrĂ©e, pour la premiĂšre fois sur toile, par Marie Garay. Il est possible d'y voir une garde costumĂ©e en marche (et non en danse, comme le veut la tradition contemporaine)[3].
MĂȘme si lâĂglise catholique condamne cette pratique dans le Pays basque, des danses costumĂ©es interviennent encore dans cette cĂ©lĂ©bration. Ă Armendarits, lors de la FĂȘte-Dieu, il est toujours chose commune de voir une garde civile en fĂȘte, Ă l'intĂ©rieur comme Ă l'extĂ©rieur de l'Ă©glise. Toutefois, cet engouement n'a pas toujours Ă©tĂ© aussi important. Des pĂ©riodes d'interruption sont survenues, dont la derniĂšre, entre 1979 et 1997, Ă cause d'un conflit interne au village, quant Ă la symbolique de l'Ă©vĂ©nement : Alors que le mouvement sĂ©paratiste basque prend de l'ampleur, l'idĂ©e de reprĂ©senter une telle armĂ©e avec le drapeau tricolore de « lâĂtat oppresseur de la culture basque » est mal reçu. Le maire, lui-mĂȘme, interdira ces dĂ©filĂ©s sur la voie publique pour Ă©viter tous troubles Ă l'ordre public[4].
Dans les annĂ©es 2000, grĂące Ă l'engagement des plus jeunes qui s'organiseront en association, avec le soutien de l'abbĂ© du village, cette fĂȘte reviendra Ă la mode, mĂȘme si la valeur religieuse a tendance Ă disparaĂźtre. Aujourd'hui, la FĂȘte-Dieu est donc un spectacle, qui fait participer les associations culturelles et touristiques, ce qui permet d'avoir des moyens modernes tels que des amplificateurs sonores. Aujourd'hui, la procession est Ă©courtĂ©e et le reposoir se trouve sur la place publique et non plus chez le maire. Alors qu'Ă l'unanimitĂ©, les locaux reconnaissent que ces processions attirent moins de monde qu'auparavant, les organisateurs continuent de veiller Ă ce que les significations de la FĂȘte-Dieu originelle ne se perdent pas, tout en tentant de l'adapter aux attentes d'un public plus jeune[1].
FĂȘte religieuse et festivitĂ© rurale
La fĂȘte du Saint-Sacrement
C'est le neuviĂšme dimanche aprĂšs PĂąques que le calendrier liturgique catholique appelle ses fidĂšles Ă cĂ©lĂ©brer le Saint-Sacrement, en ce jour particulier. En basque, la Besta Berri, soit la « FĂȘte nouvelle » est cĂ©lĂ©brĂ©e par une procession durant laquelle les rues et les façades des maisons du village sont parĂ©es de blanc et d'ornements vĂ©gĂ©taux (jonchĂ©e d'herbe, pĂ©tales de fleurs, branchagesâŠ). C'est rĂ©ellement le moment-phare de cette fĂȘte. La particularitĂ© de cette fĂȘte pour le Pays basque, c'est qu'elle soit prĂ©sente dans l'ensemble de ses villages. Sa seconde particularitĂ© est la prĂ©sence d'une garde costumĂ©e et dansĂ©e pendant la procession. Ces derniers ont une chorĂ©graphie prĂ©Ă©tablie aussi bien Ă l'entrĂ©e qu'Ă la sortie de l'Ă©glise. Cette danse peut continuer sur la place du village ou Ă diffĂ©rents moments du pĂšlerinage avec le Saint-Sacrement. Il est important pour ces danseurs de considĂ©rer que cette procession ne soit pas un spectacle mais un acte de foi pour honorer cette fĂȘte et l'eucharistie, tout comme la dĂ©coration trĂšs colorĂ©e et gaie, dans le village[5].
La fĂȘte du village
Ă Armendarits, pour ses quelque 400 habitants, cette fĂȘte est un Ă©lĂ©ment fondamental, d'un point de vue social : c'est le moment pour les habitants du village de se retrouver et de pouvoir vivre quelque chose ensemble. C'est aussi l'opportunitĂ© pour les natifs du village expatriĂ©s de revenir chez soi, retrouver la famille et les voisins d'enfance. C'est un Ă©vĂ©nement qui tend Ă fĂ©dĂ©rer tout le village : le curĂ© du village assure le rĂŽle principal en cĂ©lĂ©brant les offices religieuses (messe et vĂȘpres) et en portant l'ostensoir lors de la procession, mĂȘme si cela peut parfois devenir un obstacle dans l'organisation, notamment du fait que le curĂ© doit aussi assurer son service Ă Iholdy et HĂ©lette, les villages voisins. C'est pour ces raisons qu'en 1998, lors de la reprise, que la messe est cĂ©lĂ©brĂ©e l'aprĂšs-midi. En effet, le prĂȘtre devait ĂȘtre Ă HĂ©lette le matin et Ă Armendarits l'aprĂšs-midi. Ce fonctionnement, perçu comme Ă©tant le plus adaptĂ©, pour tous, s'est donc maintenu jusqu'Ă ce jour. Dans un cas extrĂȘme, les villageois, par le biais de l'association du village Armendaristarrena, peuvent solliciter un curĂ© retraitĂ©, n'Ă©tant plus responsable d'une paroisse. Alors que les hommes s'occupent de tondre l'herbe pour la jonchĂ©e et de toute l'organisation matĂ©rielle avec la sonorisation et l'installation de l'autel, les femmes sont chargĂ©es de la costumation de la garde, la dĂ©coration florale de l'Ă©glise et du reposoir, en plus de la surveillance et l'habillement des enfants[4].
La garde napolĂ©onienne Ă l'honneur pendant la fĂȘte
AppelĂ©e aussi « garde nationale », cette escorte revĂȘt d'une importance fondamentale au niveau liturgique, lors de la cĂ©rĂ©monie de la FĂȘte-Dieu. Toutefois, en plus de pĂ©leriner avec le curĂ© et le Saint-Sacrement, dans le village, les anses et chants traditionnels sont Ă apprĂ©cier. Des anthropologues, tels Jean-Michel Guilcher[6], en 1972, et Marcel Etchehandy, en 1989 ont analysĂ© cette garde[7].
OrganisĂ©e en deux files, voici comment se prĂ©sente la garde, de la tĂȘte Ă la queue du cortĂšge :
Nom Basque | Equivalence Française | Fonction et symbolique |
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Oillarak | Les coqs | Au nombre de deux, ces danseurs ouvrent la marche. Ce nom qui leur est attribué est dû à la représentation du gallinacé sur le bùton qu'ils manient. D'un point de vue symbolique, le coq représente le soleil dans la religion catholique. Il est aussi un symbole militaire qui rappelle le blason de la nation française. |
Suisa | Le Suisse | Cette autre fonction de danseur est hĂ©ritĂ©e de la FĂȘte-Dieu de Saint-Martin-d'Arberoue, apparue pour la premiĂšre fois en 1998 Ă Armendaritz Ă la suite du mariage d'une habitante du village et d'un homme originaire de ce village voisin. C'est cet homme lui-mĂȘme qui assure cette fonction depuis son arrivĂ©e dans le village jusqu'Ă ce jour. Le Suisse a pour mission d'accompagner le quĂȘteur dans les galeries de l'Ă©glise. Cette fonction liturgique Ă©quivaut Ă celles des bedeaux au XVIIe siĂšcle, chargĂ©s de la surveillance de l'Ă©glise. |
Lantzierak | Les lanciers | Le rÎle des lanciers est attribué aux meilleurs danseurs. Au nombre de deux, ils doivent pouvoir voler ou danser à la souletine, comme le disent des expressions locales. Comme tous les autres danseurs de l'escorte, (coqs, Suisse, sapeurs), ils portent un pantalon et des espadrilles à petits grelots, qui rythment la marche, et tintent à chaque pas. |
Zampurrak | Les sapeurs | Au nombre de six, les sapeurs suivent la mĂȘme chorĂ©graphie que les coqs et lanciers, avec moins de lĂ©gĂšretĂ©. Ils dansent prĂšs du sol et sont reconnaissables Ă la hache qu'ils portent sur l'Ă©paule. Ils ont Ă©galement une coiffe, un haut colback noir sur lequel, il y a des miroirs et des images pieuses. |
Makilari | Le tambour-major | C'est l'Ă©quivalent d'un chef de chĆur. Il donne le rythme aux musiciens et coordonne la musique avec les temps d'arrĂȘts et de pauses. Il doit faire preuve d'une grande dextĂ©ritĂ© pour garder le rythme de la musique avec son bĂąton. |
La Banda | L'harmonie | Elle est intégrée à la garde du défilé. Depuis 1998, sa composition n'a pas changé. Elle est formée de plusieurs musiciens, étrangers au village, tous membres de la banda Koxegi. |
Banderak | Les porteurs de drapeaux | Il s'agit lĂ des deux porteurs des drapeaux de la musique ou de l'air, reconnaissables Ă leurs tailles. Ils sont plus petits et lĂ©gers, donc plus maniables. En effet, il faut pouvoir les faire tourner au rythme de la musique. Ă l'origine, dans le village d'Armendarits, ce rĂŽle n'Ă©tait pas dansĂ©. Seulement, en 1998, un porteur de drapeau d'HĂ©lette est arrivĂ© au village par mariage. C'est ce dernier qui initia les porteurs de drapeaux du village Ă cette pratique chorĂ©graphiĂ©e. Cependant, cela reste optionnel mĂȘme si les plus anciens tendent Ă encourager la jeunesse Ă danser le plus possible pour perdurer les traditions. |
Banda | La batterie-fanfare | Il existait une clique Ă Armendarits jusque dans les annĂ©es 1970, qui ne s'est pas maintenue. Depuis 1998, le village fait donc, appel Ă une batterie-fanfare originaire de Larressore. Sa principale fonction est de jouer les rythmes militaires alors que l'harmonie joue les pas de danse. En effet, la FĂȘte-Dieu ayant Ă©tĂ© interdite, la pratique de la batterie-fanfare Ă Armendarits n'avait plus aucune raison d'ĂȘtre, et a donc Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©e. |
Kapitaina | Le Capitaine et l'officier (ou lieutenant) | Ils ne doivent pas danser et sont censĂ©s reprĂ©senter l'ordre et l'autoritĂ©, tel le Suisse mĂȘme si son rĂŽle reste trĂšs protocolaire. |
Banderariak | Les porte-drapeau | Au nombre de quatre, ils marchent au pas et sont chargĂ©s de drapeaux assez lourds qu'ils doivent pouvoir maintenir droit tout le long de la procession. Il y a, parmi eux, les deux premiers porteurs avec le drapeau des anciens combattants et le drapeau de la commune (drapeau basque avec le blason d'Armendarits) Les deux suivants portent des drapeaux plus petits que sont le drapeau europĂ©en et l'ikurrina, le drapeau basque. Aujourd'hui, ces rĂŽles peuvent ĂȘtre assurĂ©s par des jeunes femmes. |
Aldareko soldaduak | Les soldats de l'autel | Au nombre de quatre, ils ont chacun un fusil Ă baĂŻonnette et assurent l'escorte du Saint-Sacrement. |
Soldaduak | Les soldats | Le nombre de soldats peut varier d'une annĂ©e Ă l'autre. Ils sont reconnaissables Ă leurs costumes : un pantalon et une chemise blancs, une cravate noire et une cinta verte, cette Ă©toffe nouĂ©e autour de la taille, avec un bĂ©ret rouge. MĂȘme si aujourd'hui, la hiĂ©rarchisation des rĂŽles n'est plus socialement significative, il y a tout de mĂȘme une diffĂ©rence de valeur entre l'avant et l'arriĂšre du cortĂšge, sans compter le prestige d'assurer un rĂŽle liturgique plus important. Ce sont surtout les plus jeunes et les dĂ©butants qui assurent le rĂŽle de soldats, afin d'avoir une vision gĂ©nĂ©rale pour mieux observer et assimiler les gestes et attitudes des anciens. |
Jendermeak | Les gendarmes | Au nombre de deux, ils clĂŽturent le cortĂšge et assurent la quĂȘte Ă l'extĂ©rieur de l'Ă©glise. Ils font rĂ©gner l'ordre notamment parmi les soldats qui les prĂ©cĂšdent. Ătant plus jeunes, ils sont supposĂ©s facilement distraits. |
DĂ©roulement de la fĂȘte
La fĂȘte se dĂ©roule sur trois grandes Ă©tapes avec tout d'abord les prĂ©paratifs, le dimanche de la FĂȘte-Dieu et le dimanche de l'Octave. Une semaine avant PĂąques, un comitĂ© de quatre Ă cinq personnes s'organise pour constituer les Ă©quipes de travail, lors de la FĂȘte-Dieu. Le dimanche de PĂąques, les rĂŽles sont attribuĂ©s. Une fois la liste des participants Ă©tablie, la cheffe des couturiĂšres est contactĂ©e par le Capitaine pour entamer la costumation.
Chaque lundi, entre PĂąques et la FĂȘte-Dieu, une dizaine de couturiĂšres bĂ©nĂ©voles se rĂ©uniront pour recoudre et rĂ©ajuster les costumes de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Pour remercier ces bĂ©nĂ©voles, un dĂźner leur est offert Ă l'automne. Lors de la FĂȘte-Dieu, une messe est cĂ©lĂ©brĂ©e l'aprĂšs-midi, suivie d'une procession, puis, le dĂ©filĂ© de la garde sur la place du village. Le dimanche suivant est celui de l'Octave. Il s'agit du dimanche suivant oĂč le village rĂ©pĂšte l'Ă©vĂ©nement. La journĂ©e commence avec le petit dĂ©jeuner offert aux musiciens par l'association alors que la garde se prĂ©pare Ă la mairie. Le cortĂšge se regroupe ensuite sur la place du village pour former deux files indiennes et marche au rythme de la batterie-fanfare. Deux tours de la place sont ordonnĂ©s par le Capitaine. Le cortĂšge s'arrĂȘte, ensuite, face Ă l'Ă©glise pour procĂ©der Ă l'entrĂ©e, sur un nouvel air de l'harmonie. Les gardes sont situĂ©s Ă la tĂȘte. Une fois Ă l'intĂ©rieur, chacun regagne la place qui lui est attribuĂ©e, soit prĂšs de l'autel ou dans la nef et l'allĂ©e centrale. Les quatre soldats de l'autel prennent leur fonction.
Pendant ce temps, le Capitaine et le Suisse sont chargĂ©s d'escorter le prĂȘtre et les enfants de chĆur depuis la sacristie jusqu'Ă l'autel. La messe peut, quant Ă elle, ĂȘtre dite en euskara : priĂšres, chants, psaumes, lectures, homĂ©lie et eucharistie. Ă des moments prĂ©cis de la messe, les musiciens peuvent jouer des extraits de ses rĂ©pertoires tandis que les banderak fout tourner les "drapeaux de l'air" en rythme. Le Capitaine et le makilari (tambour-major) ont aussi des moments pour intervenir. La sortie de l'Ă©glise se fait, ensuite, sur le mĂȘme mode que l'entrĂ©e. AprĂšs la messe, la garde dĂ©file sur la place du village, puis vers la mairie, oĂč les costumes sont enlevĂ©s, pour le dĂ©jeuner. Le maire, quant Ă lui, a pour mission d'inviter le prĂȘtre chez lui pour le repas du midi. Les festivitĂ©s reprennent l'aprĂšs-midi, aprĂšs costumation.
Le maire et le curĂ© marchent entre le Capitaine et l'officier pour rejoindre l'Ă©glise oĂč les vĂȘpres seront alors cĂ©lĂ©brĂ©es. Le maire accompagne le curĂ© dans la sacristie pour attendre le Capitaine et l'officier qui reviennent les escorter. Ă l'issue des vĂȘpres, la procession reprend. Sortent de l'Ă©glise dans cet ordre : le porteur de la croix, le porteur de la banniĂšre du SacrĂ©-cĆur, les coqs, les lanciers, les sapeurs, le makilari, les musiciens de l'harmonie, les banderak, la batterie-fanfare, les porte-drapeaux, les enfants tous vĂȘtus de blancs (les jeunes garçons ont des fanions avec des dessins reprĂ©sentant le calice et l'Ostie ou l'ostensoir, puis viennent les jeunes filles avec des paniers emplis de pĂ©tales qu'elles jettent sur le chemin).
Notes et références
- « La FĂȘte-Dieu face Ă ses interprĂ©tations en Pays Basque nord », sur www.euskonews.com (consultĂ© le )
- « MinistÚre de la Culture » (consulté le )
- Marie Garay, Procession de la FĂȘte-Dieu Ă Bidarray, huile sur toile. Vers 1899. DĂ©pĂŽt du MusĂ©e des beaux-arts de Pau au MusĂ©e basque et de l'histoire de Bayonne.
- « Pratiques rituelles - MinistÚre de la Culture », sur www.culturecommunication.gouv.fr (consulté le )
- RenĂ© Cuzacq, Dans le folklore basque:Procession de la FĂȘte-Dieu et Chapelles. Chasse Ă la palombe. Sur la Maison des Basque et Varia., Mont-de-Marsan, Jean Lacoste, , p. 5-21
- Jean-Michel Guilcher, La FĂȘte-Dieu. La tradition de danse en BĂ©arn et Pays basque., Paris, Maison des Sciences de l'Homme, , p. 416-451
- (eu) Marcel Etchehandy, Jantza Eskual Herriko elizetan, Bayonne, Fedea eta kultura,