Enseignes en pierre sculptée à Liège
Les enseignes en pierre sculptées à Liège sont un ensemble d'enseignes incluses essentiellement aux XVIIe et XVIIIe siècles en tant que pierre de pignon dans les façades de maisons de la ville de Liège, Belgique, et indiquant le domonyme, c'est-à-dire le nom des maisons concernées.
Comme dans toute ville ancienne, les établissements de Liège étaient pourvus de nombreuses enseignes, faites principalement soit de bois, de métal ou de pierre. Elles étaient essentiellement utilisées en l'absence de numérotation des maisons et parce que l'essentiel de la population était illettré, ayant besoin de repères visuels. Le fait que les enseignes de pierre faisaient partie intégrante du parement de la façade a contribué à leur pérennité.
Historique
Il est à supposer que les enseignes en saillie devinrent trop nombreuses et entravaient la circulation dans les rues étroites car, par son mandement du , le prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière ordonna que « toutes les enseignes des maisons, au lieu d'être suspendues, fussent retirées et appliquées contre les murailles dans le terme d'un mois, à peine d'une amende de dix florins d'or et d'être, les dites enseignes, démolies aux frais des propriétaires ou locataires ». C'est à partir de cette date que les enseignes en pierre sculptée vont faire leur apparition dans la ville de Liège[1].
En 1691, sur ordre de Louis XIV qui voulait punir le prince-évêque d'avoir adhéré à la Ligue d'Augsbourg, le maréchal français Boufflers bombarde la ville. Un cinquième des habitations sont alors détruites dont l'hôtel de ville, une douzaine d'églises, ainsi que toutes les habitations situées entre la place du Marché et la Meuse[2]. La plupart des enseignes antérieures à 1691 n'ont pas survécu à ce bombardement mais la reconstruction est rapide et les enseignes font alors partie intégrante de la façade.
Au fil des siècles, les enseignes restant en situation ont perdu leurs couleurs. Au XXIe siècle cependant, nombreuses sont celles étant régulièrement restaurées dans leur état originel.
Toponymie et patronyme
Les enseignes ont eu une influence sur les noms de rues. En effet, certaines ont pris le nom de l'enseigne située sur une de leurs habitations telle que l'impasse de l'Ange, la rue Bonne Fortune, la rue de la Casquette, l'impasse de la Couronne, la rue de la Clef, l'impasse du Cygne, la rue de l'Épée, la rue du Mouton Blanc, la rue du Pâquier, la rue du Pot d'Or, la rue de la Poule, la rue de la Rose, la rue Salamandre, la rue de la Sirène, la rue Tête-de-Bœuf, la rue du Vertbois, l'impasse de la Vignette, la rue de la Violette, ou encore la rue Volière[1].
Elles ont aussi donné leur nom à des familles : Loys dit de l'Anneau d'Or (À l'Anneau d'or), Jehan du Château (Au Château de Bouillon), Marie et Ida du Cheval (Au Cheval blanc), Guy delle Coyne de Chierf (À la Corne de Serf), Lacroix (À la Croix d'or), Jehan le Sauvage (À l'Homme sauvage), Beaudouin du Marteau (Au Marteau d'or), ou encore Strivay (Au Strivau)[3].
Enseignes visibles
Inclut les enseignes toujours présentes au XXIe siècle dans la façade d'un bâtiment. On les retrouve pour la plupart dans leur façade d'origine, mais aussi à des emplacements postérieurs si la maison a été démolie ou si sa façade a été démontée et remontée ailleurs. On trouve ces dernières autant à front de rue que dans des endroits cachés du public.
Image et inscription | Enseigne | Localisation | Quartier | Date | Commentaire | ||||||||||
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Ancre | Avroy | 1630 | Replacée à hauteur du sol dans l'entrée du garage de l'immeuble, cette enseigne provient de la maison d'un batelier du quai d'Avroy[4]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Ange (déplacée) | Outremeuse | Inconnue | Provient de la maison de l'Ange qui faisait partie des bâtiments démolis au XIXe siècle lors de la création de la place Saint-Pholien[5]. | |||||||||||
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À l'Ange d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1759 | A donné son nom à l'impasse de l'Ange accessible via un arvô situé dans la maison elle-même. De toutes les enseignes ayant donné leur nom à une rue, c'est la seule qui subsiste intacte et dans sa situation d'origine : elle n'a pas été déplacée, martelée, reconstituée ou encore détruite avec son bâtiment[6]. | |||||||||||
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À l'Ange d'or (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | Inconnue | Provenant probablement du quai de la Goffe, il ne reste plus qu'un fragment ; seules les deux dernières lettres de « ange » et la décennie (40) sont lisibles. La taille de la phylactère indique un nom plus long. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C, placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte[6]. | |||||||||||
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À l'Anneau d'or | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | ||||||||||||
Anépigraphe. |
À l'Anneau d'or | Pierreuse | XVIIIe siècle | Représente un anneau surmonté d'une attache. | |||||||||||
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À l'Anneau d'or | Outremeuse | 1723 | Représente un anneau surmonté d'une attache en forme de pomme de pin et entouré de motifs en treillis qu'on retrouve dans l’ébénisterie de l'époque[7]. | |||||||||||
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À l'Anneau d'or | Quartier latin | 1754 | ||||||||||||
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À l'Anneau d'or (déplacée) | Amercœur | 1767 | Replacée avec sa façade adaptée au lieu en 1968, l'enseigne provient du rue des Tanneurs no 10, rue dont l'extrémité ouest des numéros pairs a été démolie à l'époque pour laisser la place à deux tours de logement gérées par la Maison Liégeoise[5] - [8]. | |||||||||||
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Arbalète (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1637 | Aujourd'hui entreposée sous l'escalier au rez-de-chaussée, elle était mise en avant lorsque le bâtiment abritait l'Échevinat de la Culture, du Tourisme et de l'Interculturalité, elle provient du quai des Tanneurs no 9, maison démolie qui fut le lieu de naissance du poète liégeois Auguste Hock[4]. | |||||||||||
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À l'Arbre d'or | Centre | XVIIe siècle | Sa base ayant été endommagée par des transformations ultérieures de la façade, il ne subsiste plus que des fragments des premières et dernières lettres du nom. | |||||||||||
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Ardoisier | Saint-Gilles | 1896 | La maison fut construite en 1896 pour le maître ardoisier L. Dupagne, dont les initiales sont gravées de part et d'autre d'outils type de l'ardoisier : un marteau à tête frappante avec, au bout du manche, une pointe pour trouer les ardoises, et une enclume d'ardoisier qui sert de guide à la coupe d'une ardoise[6]. | |||||||||||
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La Barbe d'or (déplacée) | Longdoz | 1738 | L'enseigne est utilisée comme claveau central du linteau de la porte d'entrée de cette maison construite à l'origine en 1738 et dont la façade a été démontée et remontée à cet endroit en 1878, comme le signale le millésime gravé par-dessus le millésime original encore lisible (la rue de l'Usine a été percée en 1875). La façade pourrait provenir de la rue Barbe-d'Or qui doit son nom à l'enseigne d'un commerce de draperies[5] - [9] - [10]. | |||||||||||
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Au Bon logis (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | XVIIe siècle | Enseigne provenant de la Maison Magnery, auberge du XVIIe siècle précédemment nommée auberge du Soleil ou Au Bon logis qui était située place Hocheporte, no 1. Le , le bâtiment est endommagé par une explosion causée par les Allemands dans les environs pour retarder la progression des troupes américaines, et, devenu instable, il est complètement démoli[11] - [6]. | |||||||||||
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Au Calice d'or (martelée) | Féronstrée et Hors-Château | 1737 | Photographiée et inventoriée en 1955, puis entièrement martelée en 1958 lors de la modernisation de la façade[12]. | |||||||||||
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Au Canon d'or | Féronstrée et Hors-Château | XVIIe siècle | ||||||||||||
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Le Cerf rouge (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1724 | Provient de la maison située rue Molinvaux no 181 avant sa démolition. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse arrière de la Brasserie C[4]. | |||||||||||
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Au Champion | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | Établissement d'un teinturier travaillant sur la soie et la laine. A donné son nom à la rue du Champion disparue qui longeait le bâtiment. | |||||||||||
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Au Chapeau de fer (déplacée) | Outremeuse | 1739 | Installée à son emplacement actuel en 1894, elle se trouvait à l'origine rue Puits-en-Sock. Au Moyen Âge existait un moulin, la maison du Chapeau de fer, qui donna son nom à une étroite ruelle partant de la rue Puits-en-Sock et se terminant au Pont-de-Pierre, pont qui enjambait le Rouleau, un biez reliant l'Ourthe au biez de la Rivelette. Détruite lors du sac de Liège en 1468, la maison brûle à nouveau en 1723, époque durant laquelle l'enseigne actuelle est créée. Lorsque les biez d'Outremeuse sont comblés au XIXe siècle, la ruelle du Chapeau de fer est supprimée tandis que la rue de Berghes est créée. Le moulin est alors englobé dans les bâtiments de la brasserie Bourdon. Lorsque la brasserie est détruite en 1894, l'enseigne est conservée et placée dans un des bâtiments construits à son emplacement[5]. | |||||||||||
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Au Château de Bouillon | Féronstrée et Hors-Château | 1748 | Nom de la brasserie (brassinne) installée à l'époque dans cette maison, tenue par la famille Mottard. Consisterait en une représentation libre du château de Hoyoux, construit au XVIIIe siècle comme pavillon de chasse pour le prince-évêque de Liège François-Charles de Velbrück et situé à proximité du ruisseau Bouillon[6] - [14]. | |||||||||||
Frise complète. |
Au Château de Franchimont | Outremeuse | XVIIe siècle | Désignait une brasserie déjà citée en 1580. Représentation libre du château de Franchimont avec canonnière, pont-levis et meurtrières ; la rue Puits-en-Sock était une voie d'accès vers la localité. L'enseigne est flanquée de palmes croisées et enrubannées[5] - [7]. | |||||||||||
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Au Château de Stockhem (déplacée) | Thier-à-Liège | Inconnue | Située à l'origine rue de Bex dans la façade d'une maison ayant appartenu à la famille de Stockhem. Lors des transformations du quartier de la Madeleine suscités par le percement de la rue Léopold au XIXe siècle, l'enseigne est réinstallée dans le muret du jardin de la maison située à cette adresse, tout comme l'enseigne Au Cheval blan, qui elle a été redéplacée depuis. Le château représenté désigne une forteresse du Comté de Looz située autrefois à Dilsen-Stokkem dans le Limbourg et détruite en 1702[6] - [15]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Chaudron | Outremeuse | XVIIIe siècle | Désignait un marchand de métaux[16]. | |||||||||||
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Au Cheval blan (déplacée) | Avroy | 1692 | Provient de la maison d'un parfumeur située à l'origine rue de Bex. Lors des transformations du quartier de la Madeleine suscités par le percement de la rue Léopold au XIXe siècle, l'enseigne est d'abord réinstallée dans le muret du jardin de la maison située du no 95, rue du Thier-à-Liège, tout comme l'enseigne Au Château de Stockhem. Elle est mise à son emplacement actuel en 1957[6]. | |||||||||||
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Au Cheval blanc | Outremeuse | 1736 | ||||||||||||
Anépigraphe. |
Cheval | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | ||||||||||||
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Au Cigne (déplacée) | Angleur | 1726 | Replacée dans le mur d'un bâtiment intérieur de l'établissemt d'Angleur de l'ancienne société de la Vieille-Montagne, elle proviendrait d'une maison de Saint-Léonard[4]. | |||||||||||
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Au Cigne | Outremeuse | 1700 | Le phylactère de droite contenait à l'origine la date de 1700 ; le texte actuel, le nom du commerçant, P. Hogge, est postérieur[5]. | |||||||||||
Frise complète. |
Au Cigne | Quartier latin | 1690 | ||||||||||||
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À Cine blan (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1625 | Provient de la maison située rue Saint-Gilles no 42 avant sa démolition au XIXe siècle. À l'époque, elle est replacée dans le mur d'une cour intérieure. Antérieure au mandement de Maximilien-Henri de Bavière, elle fait partie des plus anciennes enseignes d'établissements ayant subsisté. L'enseigne se trouve aujourd'hui contre un mur de la terrasse arrière de la Brasserie C[4]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Clef | Centre | Inconnue | Située dans la cour derrière le chevet de la collégiale Sainte-Croix, au-dessus de la porte du cloître[6]. | |||||||||||
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Au Cocq d'or | Féronstrée et Hors-Château | XVIIe siècle | ||||||||||||
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Cœur traversé d'une flèche (déplacée) | Outremeuse | 1674 | Provient d'un bâtiment démoli[5]. | |||||||||||
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À la Corne de serf | Féronstrée et Hors-Château | 1691 | Enseigne d'un apothicaire. Sa repousse étant un symbole de vie, la corne de cerf était utilisée comme ingrédient dans les remèdes[13]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Cornet de poste | Outremeuse | XVIIIe siècle | Signalait un relais de poste[7]. | |||||||||||
Anépigraphe. Armoiries martelées du comte Lamoral de Tour et Taxis. |
Cornet de poste (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | XVIIe siècle | Ce cornet de poste surmonté d'une croix florencée orne l'ancien relais de poste situé à l'origine rue Saint-Jean-Baptiste no 11. Classé en 1954 et démonté durant la création de l'îlot Saint-Georges à partir de 1974, le relais de poste est remonté impasse des Ursulines pour abriter le musée d'architecture inauguré en 1976. Le musée fermant ses portes en 1990, les bureaux du musée d'art religieux et d'art mosan lui succèdent. Dans la façade se trouve une autre enseigne, martelée, qui représentait les armoiries du comte Lamoral de Tour et Taxis, grand maître des postes au XVIIe siècle[6] - [21]. | |||||||||||
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À la Couronne de fer | Pierreuse | 1757 | Tandis que le phylactère subsite, la couronne a été martelée. | |||||||||||
Frise complète. |
Au Croissant | Saint-Gilles | XVIIIe siècle | ||||||||||||
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À la croix blanche | Centre | XVIIIe siècle | Le bas de l'enseigne a été martelé dans le cadre de transformations postérieures de la façade, détruisant la base de la croix et la totalité du phylactère. Le nom de l'établissement a cependant pu être inventorié[6]. | |||||||||||
Anépigraphes. Anépigraphes. |
Disques | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | Tandis que la façade n'est pas ornée d'une enseigne spécifique, elle est décorée d'anépigraphes sur les allèges des premiers et deuxièmes étages. Le premier étage dispose en son centre d'une étoile des brasseurs entourée d'une couronne de feuilles de chêne, et, de part et d'autre, deux disques évoquant tartes ou fromages. Le deuxième étage dispose d'un disque en son centre, et, de part et d'autre, deux éléments floraux[23]. | |||||||||||
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Au Dragon d'or (déplacée) | Quartier latin | 1738 | Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie en 1947 pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne, mais sans son inscription qui était inscrite sur le cordon courant le long de la façade[6]. | |||||||||||
Blason nord-ouest. Blason nord-est. Blason sud-ouest. Blason sud-est. Anépigraphes. |
Emblème des Mangons et millésimes | Féronstrée et Hors-Château | 1545 | Situé au-dessus de chaque porte située à chacun des quatre côtés de la halle aux viandes, cet écusson, un bœuf et le Perron de Liège, est l'emblème de la corporation des Mangons (les bouchers), l'un des XXXII bons métiers de Liège. Au-dessus de l'écusson de la porte nord-ouest se trouve une pierre rectangulaire avec l'inscription « En·la·xv·et·xlv·fut edifie·cest·edifis » (« En l'an 1544 fut édifié cet édifice »). Au-dessus de l'inscription se trouvaient des armoiries et inscriptions rappelant l'Ancien Régime, martelés durant la Révolution liégeoise[6] - [24]. Au-dessus de l'écusson de la porte sud-est se trouve une autre pierre rectangulaire dont les armoiries ont aussi été martelées, et avec l'inscription citant le duo de bourgmestres de Liège actifs de 1544 à 1545 sous les princes-évêques Corneille de Berghes et Georges d'Autriche : « G·DEMEFFEDITCAPION·ET·IOHAN / MICHE·BVRCMVMRE / DELA·CITE / EN·LAN XVcET·XLIIII » (« Guillaume de Meef, dit du Champion, et Jean de Miche, bourgmestres de la Cité, en l'an 1544 »)[25]. | |||||||||||
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Enclume | Féronstrée et Hors-Château | 1691 | ||||||||||||
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À l'Espinet (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1665 | ||||||||||||
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À l'Étoille d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1718 | Représente l'étoile des brasseurs. | |||||||||||
Bâtiment de 1691 en cours de démolition en 1919. |
Au Fair de cheval (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1691 | Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie en 1919 pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne. À l'origine la maison de Beauregard, la maison prend son nom au XVIIe siècle[6]. | |||||||||||
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Au Fer de cheval (masquée) | Outremeuse | XVIIIe siècle | Supposément toujours dans la façade, masquée par les transformations ultérieures du rez-de-chaussée. Était encore partiellement visible en 1974[27]. | |||||||||||
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Au Fer du cheval (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1752 | Provient du rue des Tanneurs no 2, dont l'extrémité est des numéros pairs a été démolie dans les années 1970 pour laisser la place à deux tours de logement gérées par la Maison Liégeoise. La façade complète de la maison a été démontée et remontée à son endroit actuel en 1973 sous la supervision de l'architecte Jean Francotte[8] - [5] - [28]. | |||||||||||
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La Fleur de lys blanche | Centre | 1692 | Enseigne de l'établissement La Fleur de lys blanche, qui avait pour voisin La Petite fleur de lys[6]. | |||||||||||
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À la Folie originelle | Saint-Laurent | 1706 | L'enseigne est à caractère humoristique, représentant un meunier ou un porteur au sac (parmi les XXXII bons métiers de Liège) croyant soulager sa monture en portant son sac de farine sur l'épaule[29]. En plus du millésime original, l'enseigne mentionne aussi 1716 comme année de réparation. | |||||||||||
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À la Fontaine d'or | Centre | 1732 | ||||||||||||
Anépigraphe. |
Gland | Centre | XVIIIe siècle | Auparavant cachée par des transformations ultérieures, l'enseigne est à nouveau visible depuis le milieu des années 2010[6]. | |||||||||||
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Au Gland d'or | Outremeuse | 1750 | ||||||||||||
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À l'Homme sauvage | Féronstrée et Hors-Château | 1752 | Représente un homme sauvage armé d'un gourdin. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Homme sauvage (déplacée) | Pierreuse | Inconnue | Représente un homme sauvage armé d'un gourdin et entouré par de la végétation. Située à l'origine rue Puits-en-Sock, l'enseigne a été redécouverte et enlevée en 1826, après avoir été cachée par des transformations ultérieures. Elle a ensuite d'abord été déplacée dans une cour située place Jehan le Bel, pour être finalement installée dans un mur de briques au Péri en 1960[31] - [6]. | |||||||||||
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Inscription | Outremeuse | 1764 | Inclus dans la façade d'une maison construite en 1764 à l’emplacement de l’ancienne maison des tanneurs, l'un des XXXII bons métiers de Liège. Le blason du métier a été martelé au début du XIXe siècle[32]. Restranscription de l'enseigne segmentée pour raisons de mise en page. | |||||||||||
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Aux Jardins des olivettes | Centre | 1695 | Bas-relief représentant un cadre de verdure au centre duquel se trouvaient les Rois mages, martelés durant la Révolution liégeoise. La dénomination originelle de l'enseigne, perdue, a aussi été martelée. Recouvrant ses traces se trouve la dénomation actuelle qui date des années 1950, simplement peinte à la peinture dorée, et qui désignait à l'origine une maison voisine[33] - [6]. | |||||||||||
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À la Lance d'or | Outremeuse | 1703 | Auparavant cachée par des transformations ultérieures, l'enseigne est à nouveau visible depuis les années 2000. Cette lance tenue par une main droite se trouve sur l'allège du premier étage, tandis que le millésime est sur celle du deuxième[5]. | |||||||||||
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Au Lion blanc | Féronstrée et Hors-Château | 1736 | Si le bâtiment date bien du XVIIIe siècle comme l'enseigne, il est plus récent et l'enseigne est un élément de remploi. Tandis que le phylactère subsite, le lion a été martelé. À partir du XVe siècle, on pouvait déjà trouver près de la rue de la Rose une brasserie du même nom[6]. | |||||||||||
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Au Lion d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1743 | Tandis que le phylactère subsite, le lion a été martelé[6]. | |||||||||||
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Au Lion d'or (déplacée) | Sainte-Walburge | 1757 | Se trouvait à l'origine dans la façade d'une maison située rue Fond-Pirette et démolie au XIXe siècle lors de la création de la rue de Campine[6]. | |||||||||||
Le no 18 avant la reconstitution de sa façade (second en partant de la droite). |
Au Lion rouge (refaite) | Herstal | XVIIIe siècle | Enseigne représentant un lion à la patte posée sur une barrique couchée. Les meneaux et les allèges du premier étage, l'enseigne remplacée par un balcon, et la façade du rez-de-chaussée ont été reconstitués au XXe siècle[34]. | |||||||||||
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Au Lion rouge | Pierreuse | 1762 | En 1503, l'enseigne était déjà utilisée pour le bâtiment de l'époque. En 1770, la maison est occupée par Fois Ponsin, marchand de soieries et de velours d'Italie[5]. | |||||||||||
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À la Main d'or | Centre | 1729 | Au XVIIIe siècle, cette enseigne a remplacé celle de l’Étrier d'or. Retrouvée dans les décombres laissés par le bombardement de novembre 1944, l'enseigne, symbolisant les merciers, a été reconstituée et réinsérée dans la nouvelle façade reconstruite à l'identique par l'architecte Lempereur, reconstruction terminée en 1969[17] - [35]. | |||||||||||
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Maison delle Coronne (martelée) | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | Entièrement martelée à la Révolution. Elle a donné son nom à l'impasse de la Couronne accessible entre les nos 41 et 43[36]. | |||||||||||
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Marteau couronné (déplacée) | Outremeuse | 1764 | Provient d'un bâtiment démoli[5]. | |||||||||||
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Au marteau d'or coroné | Centre | XVIIe siècle | ||||||||||||
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À Molin d'or | Pierreuse | XVIIe siècle | ||||||||||||
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Au Monde retourné (martelée) | Saint-Laurent | XVIIIe siècle | L'enseigne, relevée par Eugène Polain au début du XXe siècle, a donné son nom à l'impasse du Monde retourné, accessible via un arvô situé sous la maison. Longtemps considérée comme simplement masquée par les transformations ultérieures du rez-de-chaussée, les transformations postérieures ont révélé qu'elle avait été martelée[4]. | |||||||||||
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Au Moriane (déplacée) | Engis | 1726 | Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban portant des boucles d'oreille. Tout comme « Maure », la variante en wallon liégeois « môriåne » désignait un moricaud, i.e. une personne à la peau foncée. Au XVIIIe siècle, Liège comptait une vingtaine de maisons portant ce nom. Tandis que l'emplacement d'origine de cette enseigne est inconnu, on sait qu'elle a longtemps servi de margelle à un puits à Mons-lez-Liège avant d'être placée sur un mur de soutènement dans une cour bordant cette maison d'Engis[39] - [4] - [30]. | |||||||||||
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Au Moriane | Centre | 1693 | Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban, portant une boucle d'oreille et une moustache, et entouré de branches de grenadier. Les trois allèges de la façade sont décorées de divers rinceaux, rubans, guirlandes et raisins. L'allège du deuxième étage inclut le millésime de la maison. À la fin du XVIIIe siècle, la maison était celle de l'imprimeur Jean-François Bassompierre. En 2020, la maison a retrouvé son appellation initiale avec l'ouverture du restaurant Au Moriane[4] - [30] - [40]. | |||||||||||
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Au Moriane | Outremeuse | 1719 | Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban, portant une boucle d'oreille et une moustache. Le bas de l'enseigne est caché par des transformations ultérieures. | |||||||||||
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Au Moulin à papier | Outremeuse | 1743 | Représente un moulin à eau, nombreux en Outremeuse jusqu'au XIXe siècle. À proximité se trouvait un moulin à écorces utilisé par les tanneurs[16]. | |||||||||||
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Au Mouton noir | Féronstrée et Hors-Château | 1720 | ||||||||||||
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À Noir mouton (déplacée) | Saint-Léonard | 1652 | Déplacé d'un lieu inconnu et replacé au-dessus du passage d'une impasse accessible via le no 91 de la rue[4]. | |||||||||||
Armoiries de la famille Hovius. Armoiries de la famille Streel. |
Au Paradis terrestre | Centre | XVIIe siècle | Représente le péché originel : Adam et Ève dans le jardin d'Éden (le paradis, ou paradis terrestre) tandis que le serpent représenté avec un buste de femme et enroulé autour de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tend le fruit défendu à Ève. Une enseigne similaire, Au Paradi, se trouvait rue Puits-en-Sock. Les Hovius, une famille de libraires et d'imprimeurs, s'établit en Gérardrie dès le XVIe siècle ; l'enseigne était utilisée comme marque distinctive dans leurs impressions. À gauche de l'enseigne figurent les armoiries de la famille Hovius ; à droite, celles de la famille Streel. Toutes deux sont coiffées d'un heaume à plumes, et certains de leurs éléments ont été martelés, dont l'aigle des Streel[6]. | |||||||||||
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Au Peron d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1687 | En 1687, la maison était occupée par le boulanger Paulus. Représentant le Perron de Liège flanqué des lettres L et G, le perron a été martelé lors de la pose des attaches d'une enseigne lumineuse enlevée en 2006[6]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Perron | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | Représente le Perron de Liège. | |||||||||||
Bâtiment (gauche) en 1941. Enseigne en 1941. |
Perron (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | 1756 | Aujourd'hui endommagée, elle se trouvait à l'origine quai de la Goffe no 15 et a été placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte. La maison a été démolie en 1957 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C[12] - [24]. | |||||||||||
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À la Pomme d'or | Outremeuse | 1763 | Représente une pomme au-dessus d'une cuve, entourée de coquilles de style Régence et de fleurs, indiquant un débit de cidre[32]. | |||||||||||
Bâtiment en 1941. Enseigne en 1941. |
Au Pot d'or (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | Inconnue | Aujourd'hui endommagée, elle se trouvait à l'origine quai de la Goffe no 27. La maison a été démolie en 1957 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative, mais l'enseigne a pu être photographiée et inventoriée en 1956, et placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C[12] - [24]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Au Pot d'or (refaite) | Quartier latin | XVIIIe siècle | A donné son nom à la rue du Pot d'Or, précédemment connue comme la rue du Lavoir. L'enseigne, aujourd'hui insérée dans le claveau central de la porte d'entrée, existait déjà à cet emplacement au XVe siècle. À une époque supprimée, elle a été reconsituée dans le cadre de la restauration de la façade durant la seconde moitié du XXe siècle[6]. | |||||||||||
Anépigraphe. Anépigraphe. |
Poule | Quartier latin | 1905 | La poule et ses poussins, représentés sur la première allège de l'oriel, représente le marchand d'œufs qui fit construire la maison. La seconde allège est décorée d'une salamandre[6] - [41]. | |||||||||||
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À la Rose d'or | Centre | XVIIe siècle | ||||||||||||
Illustration par Edmond Jamar de l'enseigne avant sa dissimulation. Rose d'or de 1905. |
À la Rose d'or (masquée) | Quartier latin | 1743 | Cette enseigne est toujours dans sa zone initiale, mais plus visible. Lors de l'élargissement de la rue Pont-d'Avroy du côté des numéros impairs dans le cadre de l'exposition universelle de 1905, la pierre a été replacée dans un mur intérieur où des aménagements ultérieurs l'ont complètement cachée. La façade actuelle, couvrant les nos 53 et 55, dispose au centre de l'ensemble d'un panneau de céramiques représentant une rose d'or accompagnée d'un phylactère, rappelant l'enseigne passée[4]. Restranscription de l'enseigne segmentée pour raisons de mise en page. | |||||||||||
Anépigraphe.
Frise complète. |
À la Ruche[43] | Féronstrée et Hors-Château | 1680 | ||||||||||||
Anépigraphe. Anépigraphe. Bâtiment en 1942, avec le Saint-Esprit masqué. |
Saint-Esprit et deux épées croisées | Centre | XVIIIe siècle | Le centre de l'allège du premier étage est décoré d'une colombe entourée de rayons, symbole du Saint-Esprit. Le centre de l'allège du deuxième étage est décoré de deux épées croisées et enrubannées. Le rez-de-chaussée, disposant d'une vitrine du XIXe siècle, est décoré d'une croix pattée au-dessus de la vitrine. L'enseigne du Saint-Esprit, amputée de sa moitié inférieure, fut longtemps masquée par un panneau de bois, époque durant laquelle la maison était connue comme Aux Cinq boules, pour être dégagée en 1960[44] - [6]. | |||||||||||
Anépigraphe (original). Anépigraphe (copie). |
Saint-Esprit (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | Inconnue | Enseigne du béguinage du Saint-Esprit, fondé en 1614, représentant le Saint-Esprit. L'enseigne d'origine a été replacée à l'intérieur, au-dessus de l'âtre d'une cheminée, tandis qu'une copie moderne a été placée dans la cour intérieure[4]. | |||||||||||
Anépigraphe. |
Saint Pierre (déplacée) | Féronstrée et Hors-Château | Inconnue | Représente saint Pierre tenant dans sa main droite une clé et dans la gauche un livre. Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie lors de l'élargissement de la rue vers le Sud au début du XXe siècle pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne[14]. | |||||||||||
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La Samaritaine (déplacée) | Outremeuse | Inconnue | Provenant d'une maison voisine démolie par le passé, l'enseigne est aujourd'hui placée dans la cour intérieure des nos 63-65[5]. | |||||||||||
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Au Samson (déplacée) | Awans | 1717 | Représente Samson tuant le lion dans une scène du Livre des Juges de l'Ancien Testament. Provenant probablement d'une maison de la place du Marché où existait déjà au XVe siècle un établissement portant ce nom, portant actuellement l'enseigne À la Vierge noire, place du Marché no 32. L'enseigne a depuis été transférée dans la cour du château d'Awans[4]. | |||||||||||
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Au Soleil d'or | Saint-Gilles | 1739 | Orthographié « soliel ». | |||||||||||
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Au Strivau | Pierreuse | 1713 | ||||||||||||
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À la Tasse dargens | Outremeuse | XVIIe siècle | Représente une tasse à godrons. | |||||||||||
Bâtiment en 1945. |
À la Tête d'or | Centre | XVIIe siècle | Représente la tête d'un éphèbe ; bâtiment Renaissance dont le rez-de-chaussée a été complètement transformé au XXe siècle[1]. | |||||||||||
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À la Tête d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1750 | ||||||||||||
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À la Tour (déplacée) | Quartier latin | 1761 | Provient d'une maison détruite Féronstrée no 86, dans le cadre de la création de l'îlot Saint-Georges. La cour Saint-Remy est faite de façades reconstituées. Cette maison de deux niveaux qu'on trouve dans la cour est en fait les premiers et deuxièmes étages de la maison d'origine[6]. | |||||||||||
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Aux 3 couronnes d'or | Outremeuse | 1759 | Le phylactère est surmonté d'un blason sur lequel se trouvaient trois couronnes d'or aujourd'hui martelées[32]. | |||||||||||
La maison des 3 cygnes avec son oriel au début du XXe siècle (la seconde en partant de la droite).
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Aux 3 cygnes (refaite) | Féronstrée et Hors-Château | XVIIe siècle | L'enseigne d'origine (dont l'apparence nous est parvenue via une illustration) avait été supprimée en 1905 lors de l'addition d'un oriel à la façade. Lors de la restauration des maisons du quai en 2004, l'oriel a été supprimée et une nouvelle enseigne inspirée de sa prédécesseure a été fabriquée[6]. | |||||||||||
Bâtiment (gauche) en 1941. Enseigne en 1941. |
Aux 3 roses (déplacée) | Outremeuse | 1744 | Provient de la maison située quai des Tanneurs no 15 avant sa démolition en 1956. Restaurée en 2009, elle a été installée en 2012 sur un socle dans le clos des Trois Roses, un espace lui étant spécialement dédié à l'angle des rues des Écoliers et du Pâquier, et accompagnée d'une plaquette explicative[45]. | |||||||||||
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À la Vierge noire | Centre | XVIIIe siècle | Connue comme la maison Au Samson au XVe siècle. L'enseigne proprement dite date des années 1950, après les dommages subis aux bâtiments de la place durant la guerre. | |||||||||||
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À la Ville d'Amsterdam (déplacée) | Bas-Oha | Inconnue | Transférée dans une maison privée. Elle avait d'abord été replacée dans un mur de la cour intérieure de la maison du 81, rue des Champs, construite en 1878[4]. Les coordonnées désignent la zone générale de Bas-Oha. |
Enseignes déposées
Inclut les enseignes récupérées par des institutions après la démolition de leur bâtiment. Sauf indication contraire, elles font partie des collections du musée de la Vie wallonne.
Image et inscription | Enseigne | Localisation | Quartier | Date | Commentaire | |||||
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Anépigraphe. |
Aigle Noire | Féronstrée et Hors-Château | XVIIIe siècle | Cette aigle bicéphale provient de l'hôtel de l'Aigle Noire, construit en Féronstrée à l'Origine de l'hôtel particulier de la famille de Montjoie, détruit lors du sac de la ville par Charles le Téméraire en 1468. Connu sous ce nom dès le XVIIe siècle, l'hôtel ferme ses portes en 1851 pour être ensuite morcelé en différentes habitations et commerces. Les décorations intérieures disparaissent en 1926, puis les bâtiments jusqu'au no 29 inclus, excepté le no 17, sont détruits après 1968. À l'époque de la démolition, l'enseigne avait été replacée dans une façade du bloc de maisons issues de l'ancien hôtel côté rue des Airs, connectée à cette époque à Féronstrée. Dans sa version la plus récente, la façade de l'hôtel était pourvue d'une aigle en fonte accrochée au balcon situé au-dessus de la porte principale en Féronstrée[46] - [47]. | ||||||
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À L'anau d'or | Centre | 1741 | Récupérée en 1872 lors de la démolition de la maison, elle a depuis intégré les collections du Grand Curtius. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent l'emplacement général de la rue Sainte-Ursule[47] - [31]. | ||||||
Anépigraphe. |
Ansériforme | Sainte-Marguerite | XVIIe siècle | Ansériforme non déterminé (cygne, oie ou canard) provenant de la rue Sainte-Marguerite[48]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Sainte-Marguerite. | ||||||
Anépigraphe. |
Caravelle | Inconnu | Inconnue | Origine inconnue[47]. | ||||||
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Au Cerf blanc | Outremeuse | Inconnue | Découverte lors du creusement d'une tranchée dans l'actuelle rue Puits-en-Sock. Les coordonnées désignent la zone générale de l'ancienne rue Entre-Deux-Ponts, aujourd'hui la partie sud-ouest de la rue Puits-en-Sock ainsi que la place Théodore Gobert[47]. | ||||||
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À Chat | Longdoz | 1646 | Tandis que son dernier emplacement était le mur de côté d'une maison du XIXe siècle de la rue Deveux, elle proviendrait à l'origine du quartier de la Madeleine. Elle est enlevée lorsque la rue Deveux est élargie[47]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Deveux. | ||||||
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Cinq boules | Herstal | 1679 | |||||||
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À la Couronne d'or | Centre | 1735 | La couronne a été martelée. Récupérée en 1916 lors de la démolition de la maison, elle a depuis intégré les collections du Grand Curtius[47] - [31]. | ||||||
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À la Croix d'or | Quartier latin | XVIIIe siècle | La croix latine de l'enseigne est utilisée ici comme idéogramme, faisant partie du nom de l'établissement sur l'enseigne. Le propriétaire de la maison à une époque, Lacroix, a hérité du nom de l'enseigne qui désignait une brasserie. Inscrite à l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel, la façade de la maison est démontée en 2020 et sera intégré dans un nouveau lot de bâtiments situé dans l’îlot entre les rues de Gueldre et de la Cathédrale[6] - [49] - [50] - [51]. | ||||||
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À la Croix d'or | Féronstrée et Hors-Château | Inconnue | Provenant de Féronstrée, no 157[47] ou de la rue Saint-Séverin[52], elle a été récupérée lors du remplacement de la maison dans la seconde moitié du XXe siècle[47]. | ||||||
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Au Dragon d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1756 | Récupérée au remplacement de la maison dans la première moitié du XXe siècle lors de l'élargissement de la rue vers le Sud, en même temps que la maison de l'Étoile d'or située juste à côté au no 14[47]. | ||||||
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À L'Espérance | Outremeuse | 1850 | L'enseigne d'origine, datant du XVIIIe siècle, est la caravelle seule, et provient d'un emplacement antérieur, la rue ayant été créée au XIXe siècle. En 1850, une seconde pierre avec nom et millésime est ajoutée pour F. Gillard-Gillard, un marchand de cordages et propriétaire de bateaux[1]. Elle est récupérée par les instances muséales avant 1906[31]. L'IRPA mentionne que l'enseigne a été déplacée quai Sur-Meuse en 1850 avant sa suppression, lors de la création de la seconde pierre[53]. Tandis que Charles Bury situe dans son relevé l'adresse d'origine précise, Eugène Polain mentionne le quai de l'Abattoir, actuel quai Godefroid Kurth, situé à une maison du rue Dos-Fanchon, no 4. | ||||||
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À l'Étoile d'or | Quartier latin | Inconnue | |||||||
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À l'Étoile d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1737 | L'enseigne précise le nom précédent de l'établissemt, À la Couronne blanche. Récupérée au remplacement de la maison dans la première moitié du XXe siècle lors de l'élargissement de la rue vers le Sud, en même temps que la maison du Dragon d'or située juste à côté au no 12[47]. | ||||||
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À la Grande croix d'or | Inconnu | 1729 | Origine inconnue[47]. | ||||||
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Au Moulin d'or | Outremeuse | Inconnue | Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de l'ancienne rue Entre-Deux-Ponts, aujourd'hui la partie sud-ouest de la rue Puits-en-Sock ainsi que la place Théodore Gobert[47]. | ||||||
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Au Mouton blan | Quartier latin | Inconnue | Située à un coin de la rue du Mouton Blanc, elle lui a donné son nom. Elle est récupérée lors de l'élargissement de la rue en 1865[47] - [54]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue du Mouton Blanc. | ||||||
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Au Mouton d'or | Outremeuse | Inconnue | |||||||
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Au Packier | Outremeuse | XVIIIe siècle | Ornait la façade d'une maison démolie lors de l'élargissement de la rue du Pâquier au XIXe siècle[47]. L'enseigne, représentant un buis, a donné son nom à la rue. En wallon, « buis » se dit « påkî »[56]. | ||||||
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Au Paradi | Outremeuse | 1695 | Représente le péché originel : Adam et Ève dans le jardin d'Éden (le paradis, ou paradis terrestre) tandis que le serpent représenté avec un buste de femme et enroulé autour de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tend le fruit défendu à Ève. Une enseigne similaire, Au Paradis terrestre, se trouve rue Gérardrie. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Puits-en-Sock. | ||||||
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Perron | Amercœur | 1753 | Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Saint-Remacle[57]. | ||||||
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Au Soleil | Féronstrée et Hors-Château | 1725 | Désignait un magasin de chandelles. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue de la Boucherie[58]. | ||||||
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À la Salamandre | Centre | 1632 | Représentant une salamandre, elle a donné son nom à la rue Salamandre, l'une des rues supprimée lors de la percée de la jonction ferroviaire Liège-Guillemins - Vivegnis durant la seconde moitié du XIXe siècle. Elle était composée de deux pierres : l'une avec le symbole, l'autre, en dessous, avec le millésime. Seule la partie incluant la salamandre a été récupérée[5] - [59]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé et la rue ayant disparu, les coordonnées désignent la zone générale où se trouvait la rue Salamandre. | ||||||
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Au Saint-Esprit | Féronstrée et Hors-Château | 1750 | Récupérée lors du remplacement d'une partie des immeubles de la rue de la Halle par des entrepôts dans les années 1930[24]. | ||||||
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Au 3 sygnes | Centre | 1730 | Provient de la rue des Ravets, supprimée lors de la percée de la jonction ferroviaire Liège-Guillemins - Vivegnis durant la seconde moitié du XIXe siècle[47] - [59]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé et la rue ayant disparu, les coordonnées désignent la zone générale où se trouvait la rue des Ravets. |
Enseignes disparues
Inclut les enseignes ayant été détruites lors de la transformation de la façade ou la destruction complète du bâtiment. Elles sont connues parce qu'elles ont été inventoriées et conservées sous forme de dessin ou de photographie réalisés avant leur disparition.
Image et inscription | Enseigne | Localisation | Quartier | Date | Commentaire | ||||||
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Illustration par Edmond Jamar. |
À l'Arbre d'or | Outremeuse | 1747 | ||||||||
Illustration par Eugène Polain. |
À l'Arbre vert | Outremeuse | 1722 | Détruite lors du remplacement de la maison au XIXe siècle. | |||||||
Illustration par Edmond Jamar. |
Au Barbeau | Avroy | 1789 | Nature du support incertain[12]. Les coordonnées désignent la zone générale du quai d'Avroy qui s'étendait des actuels carrefour du pont d'Avroy et boulevard Piercot. | |||||||
Illustration par Edmond Jamar. |
À la Cloche | Outremeuse | 1707 | La maison a été démolie au XIXe siècle lors du percement de la rue Jean d'Outremeuse[12]. Les coordonnées désignent l'emplacement général du carrefour actuel des deux rues. | |||||||
Illustration par Eugène Polain. Le quartier en 1872 représenté par Alfred Ista, avec le Cœur d'or à droite. |
Au Cœur d'or | Centre | Inconnue | ||||||||
Illustration par Eugène Polain. Enseigne en 1942. |
Au Cœur d'or | Centre | XVIIe siècle | La maison a été détruite par une bombe volante tombée sur l'aile gauche de hospice des Incurables en face en 1945 mais l'enseigne a pu être photographiée et inventoriée[12]. | |||||||
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À la Croix d'or | Outremeuse | Inconnue | Elle avait été inventoriée par Charles Bury en 1967, mais son emplacement actuel est inconnu. La maison originelle avait été démolie et l'enseigne avait été replacée dans une nouvelle maison au 6, rue Gravioule, elle aussi démolie depuis[4]. Les coordonnées désignent l'emplacement général des numéros pairs disparus de la rue. | |||||||
Façade des étages supérieurs, avec l'oriel ayant pris la place de l'enseigne. Détail du décor de l'allège gauche du premier étage, dont l'enseigne disparue était une variante. |
Maison Dieudonné Dujardin-Parady | Féronstrée et Hors-Château | 1678 | Relevée par Eugène Polain au début du XXe siècle et supprimée lors de la création de l'oriel en 1924. L'inscription désignait le nom du tenancier de la maison, Dieudonné Dujardin-Parady, sous forme de calembour[12]. | |||||||
Illustration par Edmond Jamar. |
Au Marteau d'or | Outremeuse | XVIIIe siècle | Nature du support incertain[12]. | |||||||
Illustration par Eugène Polain. |
Au Moulin d'or | Féronstrée et Hors-Château | 1697 | Nature du support incertain[12]. | |||||||
Anépigraphe. Illustration par Eugène Polain. |
Mouton noir | Centre | Inconnue | L'enseigne a été photographiée et inventoriée en 1954 et la maison démolie en 1955 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative. La façade de la maison a été déplacée rue Mère-Dieu no 4 dans les années 1970, mais sans l'enseigne[12] - [24]. | |||||||
Illustration par Edmond Jamar. |
Au Mouton noird | Montegnée | 1727 | Nature du support incertain[12]. | |||||||
Illustration par Eugène Polain. |
Au Pied d'or | Inconnu | Inconnue | Nature du support incertain[12]. | |||||||
Anépigraphe. Illustration par Edmond Jamar. |
Rosier | Centre | 1766 | Bas-relief de rosier dans un cartouche surmontant la clé de la baie d'une des fenêtres du rez, elle-même décorée d'un cartouche contenant le millésime. Malgré son inscription à l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel, la maison est démolie vers 2019. À l'époque, la clé décorée était toujours présente[12] - [62]. | |||||||
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Saint Luc et métiers d'arts | Avroy | 1908 | Groupe de trois bas-reliefs décorant l'allège de l'oriel de la façade néogothique originale de l'école supérieure des beaux-arts Saint-Luc, et illustrant le saint-patron de l'école, saint Luc, ainsi que les arts y étant enseignés : la sculpture, l'orfèvrerie, l'architecture et la peinture. Lorsque le bâtiment a été démoli en 2005[63], le bas-relief de saint Luc s'est brisé en quatre en tombant et ses morceaux ont pu été récupérés par un privé, tandis que les deux autres ont disparu[64]. | |||||||
Illustration par Eugène Polain. |
Au Soleil d'or | Centre | Inconnue | ||||||||
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À la Taxhe d'or | Centre | XVIIIe siècle | Partiellement brisée en 1911, la partie supérieure de l'enseigne a subsisté jusqu'en 1960. En wallon liégeois, une « taxhe » est une poche du même genre qu'une aumônière ou un sac banane primitif que les femmes attachaient sous leur tablier ou leur jupe[12]. | |||||||
Illustration par Edmond Jamar. |
Aux 3 clefs d'or | Outremeuse | XVIIIe siècle | Nature du support incertain[12]. |
Notes et références
- Charles Bury, « Les enseignes liégeoises en pierre sculptée », Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, vol. VIII, no 158, .
- Paul Harsin, Les relations extérieures de la principauté de Liège sous Jean Louis d'Elderen et Joseph Clément de Bavière (1688-1718), Liège, Presses universitaires de Liège, coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l’université de Liège », , 255 p. (ISBN 978-2-8218-2891-9, lire en ligne), « La guerre de la Ligue d'Augsbourg et la principauté de Liège », p. 75-95.
- Fabrice Muller, « Les enseignes en pierre sculptée à Liège », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, vol. XIV, nos 303-307, , p. 557-612.
- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Enseignes transférées en des demeures privées », sur Fabrice Muller (consulté le ).
- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Rive droite », sur Fabrice Muller (consulté le ).
- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Rive gauche », sur Fabrice Muller (consulté le ).
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Outremeuse, rue Puits-en-Sock », sur Projet Babel, (consulté le ).
- « La Maison Liégeoise - Galerie photos : Outremeuse », sur La Maison Liégeoise (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-1411-02.
- Yannik Delairesse et Michel Elsdorf, Le Livre officiel des rues de Liège, Grivegnée, Noir Dessin Production, , 504 p. (ISBN 978-2-87351-363-4, présentation en ligne).
- Claude Warzée, « Hocheporte », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Quelques enseignes disparues », sur Fabrice Muller (consulté le ).
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- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Outremeuse, place Gobert, rue de Berghes, rue Roture », sur Projet Babel, (consulté le ).
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Place du Marché et rue des Mineurs », sur Projet Babel, (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-1942-02.
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : rue du Pont d'Île », sur Projet Babel, (consulté le ).
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- Claude Warzée, « L'îlot Saint-Georges », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
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- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 159.
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- Théodose Bouillé, Histoire de la ville et pays de Liège, vol. 2, Guillaume Barnabé, , 516 p. (lire en ligne).
- « À l'Espinet », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 106.
- Inventaire no 62063-INV-0744-02.
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Historique », sur Projet Babel, (consulté le ).
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- Eugène Polain et Edmond Jamar, Les enseignes de Liège (partie 1), Liège, , 171 p.
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Outremeuse, quartier des Tanneurs », sur Projet Babel, (consulté le ).
- Karin Depicker, Mikhaël de Thyse, Yves Hanosset et Cirstina Marchi, Enseignes, images de pierre, Liège, Éditions du Perron, , 128 p. (ISBN 9782871140740, lire en ligne), p. 39.
- Inventaire no 62051-INV-0013-02.
- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 189.
- Inventaire no 62063-INV-0649-02.
- Karin Depicker, Mikhaël de Thyse, Yves Hanosset et Cirstina Marchi, Enseignes, images de pierre, Liège, Éditions du Perron, , 128 p. (ISBN 9782871140740, lire en ligne), p. 99.
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- « Môriåne », sur Groupe d’étude du dix-huitième siècle et des révolutions de l’Université de Liège (GEDHSR) (consulté le ).
- « Au Moriane », sur Au Moriane - Restaurant Gastronomique à Liège, (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-0878-02.
- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 246-247.
- Isabelle Gilles, Les demeures patriciennes à Liège et leur organisation intérieure au XVIIIe siècle : L'influence du modèle français, , 503 p. (lire en ligne), p. 119
- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 272.
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Supplément », sur Projet Babel, (consulté le ).
- « Focus : L'Aigle Noire », sur Province de Liège (consulté le ).
- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Quelques enseignes déposées », sur Fabrice Muller (consulté le ).
- « Au Mouton d'or », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Quartier de la cathédrale Saint-Paul », sur Projet Babel, (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-0339-02.
- Michel Gretry, « Le projet "de Gueldre" se concrétise enfin, dans le cœur historique de Liège », sur RTBF.be, (consulté le ).
- « À la Croix d'or », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- « À L'Espérance », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-2770-01.
- « Au Mouton d'or », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- « Dictionnaire explicatif wallon : Esplicant motî: lete P », sur Li "Ptit Larousse" do walon (consulté le ).
- « Perron liégeois », sur Les collections du Musée de la Vie wallonne (consulté le ).
- « Au Soleil », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- Claude Warzée, « Les premières gares du Palais à Liège », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
- Eugène Polain, Les enseignes de Liège (partie 2), Liège, , 284 p.
- « Vue du vieux Liège en 1872 : rues situées derrière l'hôtel de ville », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
- Inventaire no 62063-INV-1424-02.
- Thierry de Gyns, « St-Luc s'ouvre en fermant Ste-Marie », sur La Libre Belgique, (consulté le ).
- Bas-relief de Saint Luc reconstitué après avoir été brisé en quatre.
- Claude Warzée, « Aux origines de l’espace Tivoli », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Eugène Polain et Edmond Jamar, Les enseignes de Liège (partie 1), Liège, , 171 p.
- Eugène Polain, Les enseignes de Liège (partie 2), Liège, , 284 p.
- Adrien de Melotte de Lavaux, Les Vieilles Enseignes liégeoises, Liège, Imp. des Invalides,
- Charles Bury, « Les enseignes liégeoises en pierre sculptée », Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, vol. VIII, no 158,
- Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne)
- Karin Depicker, Mikhaël de Thyse, Yves Hanosset et Cirstina Marchi, Enseignes, images de pierre, Liège, Éditions du Perron, , 128 p. (ISBN 9782871140740, lire en ligne)
- Francine Van der Ghinst-Doyen, La mémoire des enseignes de Liège des XVIIe et XVIIIe siècles, Van der Ghinst-Doyen, coll. « Promenades et découvertes », , 68 p.
- Fabrice Muller, « Les enseignes en pierre sculptée à Liège », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, vol. XIV, nos 303-307, , p. 557-612
Articles connexes
Liens externes
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- Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée », sur Fabrice Muller, (consulté le )
- Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Index des rues », sur Projet Babel, (consulté le )