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Drongaire de la garde

Le drongaire de la garde ou de la veille (en grec : ÎŽÏÎżÏ…ÎłÎłÎŹÏÎčÎżÏ‚ Ï„áż†Ï‚ ÎČÎŻÎłÎ»Î·Ï‚, droungarios tēs viglēs) Ă©tait Ă  l’origine un officier militaire senior, commandant la Vigla ou garde, un des rĂ©giments (tagma, pl. tagmata) d’élite de l’armĂ©e byzantine qui assurait la sĂ©curitĂ© de l’empereur. Aux environs de 1030, cette fonction passa du domaine militaire au domaine juridique. Avec l’ajout du qualificatif « grand » (ÎœÎ­ÎłÎ±Ï‚ ÎŽÏÎżÏ…ÎłÎłÎŹÏÎčÎżÏ‚ Ï„áż†Ï‚ ÎČÎŻÎłÎ»Î·Ï‚, megas droungarios tēs viglēs), elle dĂ©signa le juge en chef d’un des plus hauts tribunaux de l’empire. Disparue aprĂšs la prise de Constantinople par les croisĂ©s, la fonction rĂ©apparut sous les PalĂ©ologues, ayant perdu son caractĂšre judiciaire et revenant Ă  ses origines militaires. TrĂšs rapidement toutefois, la fonction perdit toute rĂ©elle signification pour devenir une simple dignitĂ© sans fonctions autres qu’honorifiques.

Fonction militaire

Le drongaire de la garde Ă©tait Ă  l’origine le commandant de la Vigla (en latin Vigilae, « Veille »), aussi appelĂ©e arithmos (« unitĂ© » au sens d’« unitĂ© tactique »)[1] - [2], le troisiĂšme des tagmata, rĂ©giment professionnel de cavalerie, basĂ© Ă  Constantinople et dans ses environs, distinct des rĂ©giments provinciaux ou thĂšmes[3].

À en juger d’aprĂšs le nom de l’unitĂ© et les titres singuliers de ses commandants, ses origines remonteraient aux premiers siĂšcles de l’armĂ©e d’Orient. Selon Bury, l’arithmos (unitĂ©) dĂ©signĂ©e sous le nom de vigiliae serait apparue sous Arcadius[4]. Le titre de « drongaire de la garde » est attestĂ© dĂšs le VIe siĂšcle, ThĂ©ophane citant en 560 un certain EugĂ©nios, ex-Ă©parque et drongaire de la veille[5] - [N 1]. Vers 791, Alexis MousĂ©lĂ© est mentionnĂ© comme spatharios et droungarios tēs viglas[1] - [6]. Seule parmi les tagmata, la garde avait la responsabilitĂ© d’assurer la sĂ©curitĂ© de l’empereur et du palais impĂ©rial[2]. Elle maintenait une garnison en permanence Ă  l’hippodrome couvert qui Ă©tait aussi son quartier gĂ©nĂ©ral[7]. L’unitĂ© demeurait dans la ville en tout temps et accompagnait l’empereur chaque fois que celui-ci se dĂ©plaçait Ă  l’extĂ©rieur de l’enceinte municipale. Le drongaire lui-mĂȘme devait constamment rester Ă  la disposition de l’empereur et son unitĂ© ne participait aux campagnes militaires que lorsque l’empereur dirigeait les troupes en personne. Il devait alors veiller Ă  la sĂ©curitĂ© de l’armĂ©e et du camp ; ses hommes assuraient la garde de nuit, la protection des ailes de l’armĂ©e et la garde des prisonniers de guerre[8]. Étant constamment aux cĂŽtĂ©s de l’empereur, le drongaire devait jouir de sa confiance absolue, Ă©tant souvent chargĂ© de dĂ©licates missions comme l’arrestation et l’exĂ©cution de personnes haut-placĂ©es. Ceci voulait Ă©galement dire que « la plus petite nĂ©gligence, le moindre soupçon pouvait causer sa chute [
] le premier soin d’un nouvel empereur [
] Ă©tait de nommer au poste de drongaire de la garde l’une de ses crĂ©atures[9] ».

Selon le De ceremoniis de Constantin VII, le drongaire accompagnait toujours l’empereur et participait Ă  diverses cĂ©rĂ©monies impĂ©riales, frĂ©quemment accompagnĂ© par son adjoint, l’akolouthos. Sa tenue officielle est dĂ©crite comme Ă©tant une tunique, dite skaramangion et une cape rouge appelĂ© sagion. À l’occasion, il portait une Ă©pĂ©e, une massue et une hache. Cette derniĂšre arme Ă©tait quelque peu surprenante pour un officier byzantin ; Rodolphe Guilland suggĂšre que ce symbole Ă©tait reliĂ© au fait que le drongaire avait la responsabilitĂ© de troupes Ă©trangĂšres, son akolouthos ayant sous son commandement la garde varĂšgue dont c’était l’arme favorite[7]. Au Xe siĂšcle, alors que plusieurs dĂ©tenteurs de cette fonction appartenaient Ă  des familles en vue de l’aristocratie militaire, y compris Eustathe Argyre, Jean Kourkouas et Manuel KourtikĂšs[1], le drongaire occupait le 36e rang de la hiĂ©rarchie impĂ©riale et dĂ©tenait gĂ©nĂ©ralement le titre Ă©levĂ© d’anthypatos, patrikios ou prƍtospatharios[7].

Titulaires de la fonction

Cette liste ne comprend pas les titulaires qui ne sont connus que par leur sceau ou les titulaires anonymes.

NomTitularisationSousRemarquesRĂ©f.
Alexis Mousélévers 791IrÚneParticipa à une révolte contre IrÚne qui mit fin à sa régence sur Constantin VI, lequel fut emprisonné et aveuglé peu aprÚs.[10] - [11]
Ooryphasfin annĂ©es 820Michel IINommĂ© amiral, il fut envoyĂ© constater les ravages des Sarrasins crĂ©tois ; il crĂ©a un nouveau corps de marins et reconquit plusieurs iles de l’ÉgĂ©e qui Ă©taient aux mains des Sarrasins.[12]
Petronasvers 830ThĂ©ophileDates exactes de sa tenure inconnues. Il dĂ©tint plusieurs postes d’officier supĂ©rieur sous le fils et successeur de ThĂ©ophile, Michel III, et remporta la prestigieuse bataille de Lalakaon.[10] - [13]
Aetiosvers 830ThĂ©ophileConnu comme strategos des Anatoliques, capturĂ© par les Abbassides durant le sac d’Amorium en 838, il devint l’un des 42 martyrs d’Amorium. Certains chercheurs voient en lui le drongaire du mĂȘme nom attestĂ© par une bague des IXe / Xe siĂšcles.[14] - [15]
Constantin Baboutzikosjusqu'Ă  838ThĂ©ophileBeau-frĂšre de l’impĂ©ratrice ThĂ©odora, il fut Ă©galement capturĂ© Ă  Amorium dont il devint l’un des 42 martyrs[16] - [17]
Ooryphasvers 840ThĂ©ophileDates exactes de sa tenure inconnues, de mĂȘme que son identification avec d’autres personnages du mĂȘme nom de l’époque. Selon Kedrenos, il aurait Ă©tĂ© chargĂ© de l’exĂ©cution de ThĂ©ophobos.[10] - [18]
Constantin ManiakÚs (en)842-inconnueMichel IIIArménien, venu comme otage à la cour de Constantinople, il fut drongaire dans les premiÚres années du rÚgne de Michel III et durant la régence de Théodora pour devenir ensuite logothÚte du Drome.[16] - [19]
Jean AndrosalitĂšs867-inconnueMichel IIIFrĂšre de l’abbĂ© Nicolas qui avait donnĂ© l’hospitalitĂ© au jeune Basile lors de son arrivĂ©e Ă  Constantinople, lui-mĂȘme et ses frĂšres reçurent des charges importantes lors de l’accession de Basile.[20] - [21]
LĂ©on Katakalonvers 877Basile IerAppelĂ© Katakylas, Katakoilas et Katakalos selon les sources. D’aprĂšs la biographie du patriarche Ignace, il Ă©tait le beau-fils du patriarche Photios, rival d’Ignace. Il persĂ©cuta les partisans d’Ignace au dĂ©but du second patriarcat de Photios (877-886). Il fut promu domestique des Scholes en 896 et conduisit les troupes byzantines lors de la dĂ©sastreuse bataille de Boulgarophygon.[16] - [22]
Jeanvers 897LĂ©on VIIl fut dĂ©mis de ses fonctions pour nĂ©gligence Ă  la suite d’un complot contre l’empereur et fut remplacĂ© par Pardos.[23] - [24]
Pardosvers 897-898LĂ©on VIFils de l’hĂ©tĂ©riarque Nicolas ZaoutzĂšs, il avait la confiance absolue de LĂ©on mais fut arrĂȘtĂ© pour ne pas avoir dĂ©couvert le complot manquĂ© de son frĂšre Basile et de membres de la famille de Stylianos ZaoutzĂšs.[23] - [25]
Jeanavant 914LĂ©on VIUn des frĂšres du patriarche Nicolas Mystikos. On le connait uniquement par une lettre de son Ă©pouse vers 914/915.[26]
Eustathe Argyrevers 908-910LĂ©on VIGĂ©nĂ©ral distinguĂ© d’origine aristocratique, il fut promu drongaire Ă  la fin 908. Il fut Ă©galement dĂ©mis de ses fonctions et exilĂ© Ă  Charsianon Ă©tant devenu suspect. Il mourut empoisonnĂ© en cours de route.[27] - [28]
Damianos913-inconnueContantin VIINommĂ© en fait par l’impĂ©ratrice rĂ©gente ZoĂ© Karbonopsina.[29] - [30]
Jean Kourkouasvers 918-922Contantin VIINommĂ© grĂące aux machinations de Romain LĂ©kapĂšne, Kourkouas appuya celui-ci dans son ascension au trĂŽne. Il fut rĂ©compensĂ© en 922 par le commandement des armĂ©es d’Orient, poste qu’il occupa pendant 22 ans ; il remporta nombre de victoires contre les Arabes.[31] - [32]
Manuel KourtikÚs944/5-inconnueConstantin VIIParticipa à la conspiration qui renversa Romain LékapÚne en déc. 944 et permit le retour de Constantin VII. Il fut nommé drongaire de la garde mais mourut peu aprÚs soit dans un naufrage, soit exécuté pour crime de lÚse-majesté.[33] - [34]
Syméon1025-1028Constantin VIIChambellan et un des eunuques favoris de Constantin VII, il fut nommé drongaire et proedros lorsque celui-ci devint seul empereur. Il devint par la suite domestique des Scholes avant de se retirer et de devenir moine.[35] - [36]

Fonction judiciaire

Vers 1030, la fonction se transforma et perdit son caractĂšre militaire, pour devenir exclusivement une fonction judiciaire. De plus, elle s’adjoignit le qualificatif de « grand » (mega) dans les annĂ©es 1070[1] - [37]. Le drongaire s’appropria alors la cour de l’hippodrome qui existait depuis le IXe siĂšcle et Ă©tait ainsi appelĂ©e parce qu’elle Ă©tait situĂ©e dans l’hippodrome couvert (ou Ă  tout le moins d’aprĂšs une autre interprĂ©tation dans des locaux secondaires de l’hippodrome principal de Constantinople)[38]. Cette transformation fut suivie par la crĂ©ation de nouvelles cours de justice et la restructuration du systĂšme judiciaire byzantin, de telle sorte que sous la dynastie comĂ©nienne (1081-1185), la cour de l’Hippodrome ou cour du Drongaire (τ᜞ ÎŽÏÎżÏ…ÎłÎłÎ±ÏÎčÎș᜞Μ ÎŽÎčÎșÎ±ÏƒÏ„ÎźÏÎčÎżÎœ) Ă©tait l’une des sept cours supĂ©rieures civiles aux cĂŽtĂ©s de celles de l’Éparque de la CitĂ©, du dikaiodotēs, du koiaistƍr, de l’epi tƍn kriseƍn, du prƍtasēkrētis et du katholikos, qui dirigeaient les cours responsables des affaires fiscales (dēmosiaka pragmata). Cette cour servait Ă©galement de cour d’appel pour les dĂ©cisions de l’epi tƍn kriseƍn[39] - [40] - [41]. Contrairement Ă  la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente, les titulaires de cette fonction furent choisis parmi les plus importantes familles de l’aristocratie civile plutĂŽt que de l’aristocratie militaire, tels Eustathe Rhomaios, Jean SkylitzĂšs et Andronikos Kamateros (en)[1].

Titulaires de la fonction

Cette liste ne comprend pas les titulaires qui ne sont connus que par leur sceau ou les titulaires anonymes.

NomTitularisationSousRemarquesRĂ©f.
Eustathe Rhomaiospeu aprĂšs mai 1030Romain IIIPossiblement le premier drongaire Ă  prĂ©sider la cour de l’hippodrome. On le connait mieux comme magistros et auteur d’une collection de cas relatifs au droit fiscal publiĂ©e sous le titre de Peira.[35] - [42] - [43]
Anastasiosvers 1030InconnuMentionné seulement dans un document du patriarche Alexis Studite (1025-1043).[35]
Manuel1054-inconnuThéodoraIl reçut le poste en récompense de son aide dans la course au pouvoir de l'impératrice.[35]
Machetariosfin du XIe siĂšcle-inconnuInconnuUn correspondant de Michel Psellos dont on ne sait rien.[35]
Jean XiphilindĂ©but 1060Constantin X (?)Patriarche de Constantinople 1064-1075. D’aprĂšs ThĂ©odore SkoutariotĂšs, il fut magistros et drongaire de la garde avant sa nomination au patriarcat.[35]
Constantin Xiphilinvers 1070Romain IV (?)Un autre correspondant de Michel Psellos dont on ne connait rien de plus.[35]
Constantin CĂ©rulaireannĂ©es 1060-1070Constantin X ou Michel VIIUn neveu du patriarche Michel CĂ©rulaire et cousin de l’impĂ©ratrice Eudokia Makrembolitissa. Il fut un personnage influent sous les Doukas et est le premier Ă  ĂȘtre connu sous le titre de « grand drongaire ».[44] - [45]
Étienne1078-1081NicĂ©phore IIIIl fut dĂ©mis aprĂšs la dĂ©position de NicĂ©phore et devint abbĂ© du monastĂšre XĂ©nophontos sur le mont Athos. Mieux connu sous le nom de VĂ©nĂ©rable SimĂ©on.[44]
Michel CĂ©rulaire1081-inconnuAlexis IerFils de Constantin CĂ©rulaire, il fut un expert reconnu en matiĂšre juridique et financiĂšre. Il occupa le poste de logothetes ton sekreton pendant presque tout le rĂšgne d’Alexis Ier.[44] - [46]
Nicolas Mermentoulosvers 1086Alexis IerPossiblement aussi nobilissimus et Ă©parque de Constantinople.[35]
Jean Thrakesiosvers 1092Alexis IerPossiblement le mĂȘme que le proedros, Ă©parque et grand drongaire Jean mentionnĂ© dans un acte datĂ© de 1083, 1098 ou 1113, mais plus probablement devant ĂȘtre identifiĂ© comme l’historien Jean SkylitzĂšs[44] - [47]
Jean ZonarasdĂ©but XIIe siĂšcleAlexis IerMieux connu comme historien, Zonaras occupa d’importantes fonctions Ă  la cour sous Alexis Ier avant de se faire moine.[48]
Niketas ou Nicolas SklerosinconnueAlexis IerMentionné seulement dans une loi promulguée par Alexis Ier.[48]
Constantin ComnÚnevers 1143Jean II ou Manuel IerIl fut probablement amiral (megas droungarios tou ploimou) plutÎt que drongaire des armées de terre.[48]
Étienne Comnùnevers 1147/1151-vers 1156Manuel IerInconnu[48]
Jean Makrembolitesvers 1158Manuel IerInconnu[48]
Andronikos Kamateros (en)vers 1158Manuel IerHaut fonctionnaire et écrivain de renom, Kamateros était relié à la famille impériale par le cÎté maternel.[48]
GrĂ©goire Antiochos1187-vers 1196Isaac IIÉrudit et Ă©crivain reconnu. Il fut nommĂ© grand drongaire au terme d’une longue carriĂšre dans la fonction publique depuis les annĂ©es 1150.[49]

Sous les Paléologues

AprĂšs le sac de Constantinople par les croisĂ©s en 1204, cette fonction disparut pour rĂ©apparaitre sous les PalĂ©ologues. Mais elle avait alors perdu son caractĂšre judiciaire pour reprendre, en thĂ©orie du moins, ses caractĂ©ristiques militaires. Selon le Pseudo-Kodinos, le grand drongaire de la garde Ă©tait sous les ordres du grand domestique et avait charge de la garde de nuit et de la supervision des Ă©claireurs de l’armĂ©e[50]. En pratique toutefois, cette fonction Ă©tait devenue purement honorifique et constituait une simple dignitĂ© palatine sans autre fonctions que cĂ©rĂ©moniales[49].

Toujours selon le Pseudo-Kodinos, le grand drongaire de la garde se situait au 24e rang de la hiĂ©rarchie impĂ©riale et prenait place entre l’éparque et le grand hĂ©tĂ©riarque[51]. Son costume de cĂ©rĂ©monie consistait en un couvre-chef brodĂ© d’or (skiadion), une tunique de soie (kabbadion) et un bĂąton (dikanikion) Ă  raies rouge et or se terminant par un pommeau d’or. Lors des cĂ©rĂ©monies et festivitĂ©s, il portait une coiffe appelĂ©e skaranikon, faite de soie jaune et or dĂ©corĂ©e de fils d’or et Ă  laquelle Ă©taient apposĂ©es une image de l’empereur assis sur son trĂŽne Ă  l’avant et une autre de l’empereur Ă  cheval Ă  l’arriĂšre[44] - [52].

Cette dignitĂ© survĂ©cut jusqu’à la fin de l’Empire byzantin. L’historien Georges SphrantzĂšs affirmait que la position de chef des janissaires Ă©tait l’équivalent ottoman de celle de grand drongaire[1] - [53].

Titulaires de la fonction

Cette liste ne comprend pas les titulaires qui ne sont connus que par leur sceau ou les titulaires anonymes.

NomTitularisationSousRemarquesRĂ©f.
Andronic EonopolitĂšsvers 1282Michel VIIIEunuque et commandant militaire.[48]
DĂ©mĂ©trios PalĂ©ologue TomikĂšsvers 1324-annĂ©es 1330Andronic II, Andronic IIIMembre de la famille impĂ©riale, il n’est mentionnĂ© que dans quatre documents.[54]
BryennosannĂ©es 1320Andronic IIInconnu autrement, il fit dĂ©fection en faveur d’Andronic III durant la guerre civile de 1321-1328.[55]
NicéphoreaprÚs 1325Andronic IIConnu uniquement par un acte du monastÚre de Zographou datant de 1342, aprÚs sa mort.[55]
Kannaboutzùs (?)1324Andronic IIUn drongaire, il n’est pas certain qu’il fut grand drongaire de la garde.[55]
ThĂ©odore PalĂ©ologuevers 1328Andronic IIIUn neveu d’Andronic III. Il fut grand drongaire et gouverneur de Lemnos en 1328.[55]
Jean Doukas MouzalonInconnuAndronic IIIUn correspondant du poĂšte Manuel PhilĂšs qui s’adresse Ă  lui comme « grand drongaire », probablement de la garde.[55]
Théodore ComnÚne PhilÚsdébut du XIVe siÚcleAndronic II ou IIIIl est mentionné dans un acte daté de 1302, 1317 ou 1332 comme ayant été enterré à Melenikon.[55]
Jean Gabalasvers 1341Andronic IIIAu dĂ©but partisan de Jean CantacuzĂšne alors qu’il Ă©tait grand drongaire (probablement de la garde) en 1341. Alexis Apokaukos le persuada de se joindre Ă  la rĂ©gence pendant la guerre civile de 1341-1347 ; il parvint alors au poste de grand logothĂšte mais fut dĂ©mis avec Apokaukos et emprisonnĂ©.[56]
Georges Doukas Apokaukosvers 1342Jean VGrand drongaire, probablement de la garde, il est mentionné dans une chrysobulle de 1342 en lien avec Venise.[57]

Notes et références

Notes

  1. On ignore toutefois la date exacte Ă  laquelle l’unitĂ© fut constituĂ©e en tagma.

Références

  1. Kazhdan 1991, vol. 1, « Droungarios tes viglas », p. 663.
  2. Bury 1911, p. 60.
  3. Bury 1911, p. 47-48.
  4. Bréhier 1970, p. 286.
  5. Guilland 1967, p. 340.
  6. Guilland 1967, p. 563.
  7. Guilland 1967, p. 567.
  8. Guilland 1967, p. 564-565.
  9. Guilland 1967, p. 565-566.
  10. Guilland 1967, p. 568.
  11. PmbZ 2013, « Alexios Musele(m) » (#193).
  12. PmbZ 2013, « Ooryphas » (#5654).
  13. PmbZ 2013, « Petronas » (#5929/corr.).
  14. Guilland 1967, p. 568-569.
  15. PmbZ 2013, « Aëtios » (#108), « Aëtios » (#20147).
  16. Guilland 1967, p. 569.
  17. PmbZ 2013, « Konstantinos » (#3932).
  18. PmbZ 2013, « Ooryphas » (#5655).
  19. PmbZ 2013, « Konstantinos » (#3962).
  20. Guilland 1967, p. 569-570.
  21. PmbZ 2013, « Ioannes » (#22840).
  22. PmbZ 2013, « Leo Katakalon » (#24329).
  23. Guilland 1967, p. 570.
  24. PmbZ 2013, « Ioannes » (#22836).
  25. PmbZ 2013, « Pardos » (#25265).
  26. PmbZ 2013, « Ioannes » (#22912).
  27. Guilland 1967, p. 570-571.
  28. PmbZ 2013, « Eustathios Argyros » (#21828).
  29. Guilland 1967, p. 571.
  30. PmbZ 2013, « Damianos » (#21369).
  31. Guilland 1967, p. 571-572.
  32. PmbZ 2013, « Ioannes Kurkuas » (#22917).
  33. Guilland 1967, p. 572.
  34. PmbZ 2013, « Manuel Kurtikes » (#24878).
  35. Guilland 1967, p. 573.
  36. PmbZ 2013, « Symeon » (#27539).
  37. Guilland 1967, p. 573-574.
  38. Magdalino 1994, p. 98-99, note 26, 106 sq.
  39. Guilland 1967, p. 574.
  40. Magdalino 1993, p. 230, 261-262.
  41. Magdalino 1994, p. 106 sq., 120 sq.
  42. Magdalino 1994, p. 105-106.
  43. PmbZ 2013, « Eustathios Romaios » (#21870).
  44. Guilland 1967, p. 575.
  45. Magdalino 1994, p. 106.
  46. Magdalino 1994, p. 110.
  47. Kazhdan 1991, vol. 3, « Skylitzes, John », p. 1914.
  48. Guilland 1967, p. 576-577.
  49. Guilland 1967, p. 577.
  50. Guilland 1967, p. 574-575.
  51. Verpeaux 1966, p. 138.
  52. Verpeaux 1966, p. 158.
  53. Guilland 1967, p. 575-579.
  54. Guilland 1967, p. 577-578.
  55. Guilland 1967, p. 578.
  56. Guilland 1967, p. 578-579.
  57. Guilland 1967, p. 579.

Bibliographie

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  • (en) John B. Bury, The Imperial Administrative System of the Ninth Century : With a Revised Text of the Kletorologion of Philotheos, Oxford University Publishing, .
  • Rodolphe Guilland, « Contribution Ă  l’histoire administrative de l’Empire byzantin. Le Drongaire et le Grand Drongaire de la Veille », Byzantinische Zeitschrift, vol. 43, no 2,‎ , p. 340–365. RepubliĂ© en « Le Drongaire et le Grand drongaire de la Veille », dans Recherches sur les institutions byzantines, vol. I, Berlin, Akademie-Verlag, , p. 563-587.
  • (en) John F. Haldon, Warfare, State and society in the Byzantine world, 565-1204, Londres, Routledge, , 389 p. (ISBN 978-1-85728-495-9, lire en ligne) (traite de l’évolution de l’armĂ©e romaine au cours des ans sans mention particuliĂšre du drongaire de la garde).
  • (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
  • (de) Ralph-Johannes Lilie, Claudia Ludwig, Beate Zielke et Thomas Pratsch (dir.), Prosopographie der mittelbyzantinischen Zeit, De Gruyter, , 674 p. (ISBN 978-3-11-015179-4, lire en ligne) (dans les rĂ©fĂ©rences : PmbZ).
  • (en) Paul Magdalino, The Empire of Manuel I Komnenos, 1143–1180, Cambridge, Cambridge University Press, , 584 p. (ISBN 0-521-52653-1, lire en ligne).
  • (en) Paul Magdalino, « Justice and Finance in the Byzantine State, Ninth to Twelfth Centuries », dans Angeliki E. Laiou et Dieter Simon (dir.), Law and society in Byzantium, 9th–12th centuries, Dumbarton Oaks, (ISBN 978-0-88402-222-0), p. 93–116.
  • Jean Verpeaux (dir.), Pseudo-Kodinos, TraitĂ© des Offices, Paris, CNRS, .

Articles connexes

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