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Dommartin (Somme)

Dommartin est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Dommartin
Dommartin (Somme)
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Fabienne Peronnet
2020-2026
Code postal 80440
Code commune 80246
Démographie
Gentilé Dommartinois
Population
municipale
346 hab. (2020 en diminution de 0,29 % par rapport à 2014)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 05″ nord, 2° 23′ 31″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 115 m
Superficie 6,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Dommartin
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Dommartin
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Dommartin
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Dommartin
Liens
Site web http://www.mairie-dommartin.fr/

    Géographie

    Localisation

    Au sud-est d'Amiens, ce village picard est accessible par la route départementale 90.

    La commune est desservie par la gare de Dommartin - Remiencourt, halte SNCF TER Picardie[1] sur la ligne de Paris-Nord à Lille.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Noye.

    La commune est limitée à l'ouest par la Noye et l'Échaut, qui y confluent, et côtoient de nombreux étangs.

    La Noye est un sous-affluent du fleuve côtier picard la Somme par l'Avre.

    Urbanisme

    Typologie

    Dommartin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,2 %), zones urbanisées (6,1 %), forêts (5 %), prairies (3,8 %), zones humides intérieures (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    La gare en 2008.

    Le village est desservi par le chemin de fer quelques années après l'ouverture de la ligne de Paris-Nord à Lille en 1846 par la Compagnie du chemin de fer du Nord[9], avec la mise en service d'une gare.

    Première Guerre mondiale

    Lors de la Première Guerre mondiale, le village subit des destructions de guerre[10].

    Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à décembre 2016 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme[12], date à laquelle elle a été rattachée à l'arrondissement de Montdidier[13]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Boves[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [14], et qui succédait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[15], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[16] - [17]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[18] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[19] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[20], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 Pierre Chanoine Décédé en fonction
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 2020[21] Christian Pallier
    2020[22] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Fabienne Perronet

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2020, la commune comptait 346 habitants[Note 3], en diminution de 0,29 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    276337333324397375400401394
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400383375358358316309301312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    303291252241238250251262278
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    255281280352380387390387352
    2015 2020 - - - - - - -
    350346-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire locale fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Cottenchy, Dommartin, Fouencamps, Guyencourt-sur-Noye et Remiencourt. L'aspect financier est géré par un SISCO (syndicat intercommunal scolaire ) basé à Cottenchy[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin[27], construite toute en brique, au XIXe siècle, en remplacement d'un édifice antérieur[28].
    • Monument aux morts : le nom de 14 soldats tués y est gravé.
    • Chapelle à Notre-Dame de Brebières. Construite en 1825, en brique et pierre, sur une élévation de terrain[29].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Dommartin à travers les siècles[29].

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Site Gares Picardie (site officiel région Picardie), Ligne 22 : Paris - Amiens « les TER effectuent également des arrêts aux haltes suivantes : (...) Dommartin... » lire en ligne (consulté le 4 juillet 2010).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Audin (Jean Marie Vincent, M.), Guide hittoresque du voyageur en Belgique. Itinéraire artistique, industriel et manufacturier, 7e édition, L. Maison, 1852, p. 17 « D'Ailly, à Boves, la station la plus voisine, on traverse les communes de Guyenbourt, Remiencourt, Dommartin, ... » lire en ligne (consulté le 4 juillet 2010).
    10. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    11. Journal officiel du 4 novembre 1920, p. 17349.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    14. « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    15. Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    16. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    17. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    18. Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    19. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    20. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    21. « Le maire de Dommartin, Christian Pallier, raccroche : Après 25 ans passés à la tête de la commune, le maire passe la main mais aidera son successeu », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Christian Pallier était entré au conseil municipal en 1989, à la suite du décès de Pierre Chanoine. Il est élu premier adjoint en 1992 et maire en 1995. Christian Pallier termine ainsi son 4e mandat (25 ans) ».
    22. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Site communal, section « écoles ».
    27. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Dommartin, canton de sains, d'après nature, 19 avril 1870 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    28. « Gravures : A) Dommartin. Ancienne église. Crédence (Extrait de "La Picardie historique et monumentale) B) Dommartin (Extrait de "La Picardie historique et monumentale) C) Dommartin. Ancienne église (Extrait de "La Picardie historique et monumentale). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    29. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 204 (ASIN B000WR15W8).
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