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Dioscorea polystachya

Dioscorea polystachya ‱ nagaimo, igname de Chine, igname de CorĂ©e

Dioscorea polystachya
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Champ d'Igname de Chine, photographié au Japon

EspĂšce

Dioscorea polystachya
Turcz., 1837

Synonymes

  • Dioscorea batatas Decne.
  • Dioscorea decaisneana CarriĂšre
  • Dioscorea doryphora Hance
  • Dioscorea swinhoei Rolfe
  • Dioscorea rosthornii Diels
  • Dioscorea potaninii Prain & Burkill
  • Dioscorea pseudobatatas (Hauman) Herter

Dioscorea polystachya, appelĂ© plus communĂ©ment nagaimo, igname de Chine ou encore igname de CorĂ©e, est une espĂšce de plantes de la famille des Dioscoreaceae. Le tubercule de cet igname peut ĂȘtre mangĂ© cru.

Description de l'espĂšce

  • Feuilles
    Feuilles
  • Fruits
    Fruits
  • Segment d'un tubercule de Dioscorea polystachya
    Segment d'un tubercule de Dioscorea polystachya

DĂ©nominations

Il est connu en chinois sous le nom de huĂĄi shān (æ·źć±±), shān yĂ o (ć±±èŻ), ou encore huĂĄi shān yĂ o (æ·źć±±èŻ).

En japonais, il est connu sous le nom de nagaimo (長芋, igname long). De plus, le nagaimo est classĂ© dans les ichƍimo (銀杏芋, igname Ă  feuille de ginkgo), ou yamatoimo (ć€§ć’ŒèŠ‹, igname Yamato), suivant la forme de ses racines.

En CorĂ©e, il est appelĂ© ma (hangul : 마), sanwu (ć±±èŠ‹, 산우), seoyeo (è–Żè•·, ì„œì—Ź), ou sanyak (ć±±è—„, ì‚°ì•œ).

Au Vietnam, l'igname est appelĂ© củ mĂ i ou khoai mĂ i. Quand cet igname est prĂ©parĂ© et utilisĂ© comme plante mĂ©dicinale, il est appelĂ© hoĂ i sÆĄn ou tỳ giáșŁi.

En Ilokano, dans le nord des Philippines, il est appelé tuge.

Histoire

L'igname de Chine a fait l'objet d'une tentative d'introduction en France en 1850 dans le but de remplacer la pomme de terre, attaquée par le mildiou ; ce fut un échec[1].

Culture

Au Japon, la préfecture d'Aomori est la principale région de production de nagaimo[2].

Pour se développer, l'igname de Chine doit bénéficier d'un climat chaud et humide, ainsi que d'un sol meuble sur une épaisseur suffisante pour que les racines puissent descendre en profondeur[1].

Utilisation en cuisine

Udon de tororo de Tamba (äžčæłąăźé»’è±†ăšă‚ă‚ă†ă©ă‚“)
Nagaimo rùpé, appelé tororo au Japon

L'igname de Chine est une exception parmi les ignames, puisque les autres peuvent ĂȘtre toxiques s'ils ne sont pas cuits. Dans la cuisine japonaise, il est mangĂ© cru et rĂąpĂ©, aprĂšs une prĂ©paration minime : le tubercule est briĂšvement marinĂ© dans un mĂ©lange de vinaigre et d'eau pour neutraliser les cristaux d'oxalate irritants que l'on peut trouver sur la peau. Le lĂ©gume cru est un fĂ©culent fade, un mucilage quand il est rĂąpĂ© et peut ĂȘtre mangĂ© comme plat d'accompagnement ou encore ajoutĂ© Ă  des nouilles.

Dioscorea polystachya est utilisé dans un plat de nouille appelé tororo udon/soba ou encore comme un ingrédient liant dans la pùte de l''okonomiyaki. Le nagaimo rùpé est connu sous le nom de tororo en Japonais. Dans les tororo udon/soba, le tororo est mélangé à d'autres ingrédients comme un bouillon tsuyu (dashi), du wasabi et des oignons verts.

Plante médicinale

Consommé avec du melon amer, l'igname a montré un impact sur le poids de ses consommateurs ; sur une période de 23 semaines, on a observé une perte de 7 kilos sur des patients[3].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Dioscorea opposita » (voir la liste des auteurs).
  1. Éric Birlouez, Petite et grande histoire des lĂ©gumes, QuĂŠ, coll. « Carnets de sciences », , 175 p. (ISBN 978-2-7592-3196-6, prĂ©sentation en ligne), LĂ©gumes d'ailleurs et d'antan, « L'igname : une production trĂšs africaine », p. 166-167.
  2. Aomori Prefectural Government, « Industries of Aomori Prefecture » (consulté le )
  3. (en) Mara Hvistendahl, My Microbiome and Me, Science, vol. 336, pages 1248-1250, 8 June 2012.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bases de référence

Pour Dioscorea polystachya:


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