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Dina Boluarte

Dina Boluarte Zegarra, née le à Chalhuanca, est une femme d'État péruvienne, présidente de la République depuis le .

Dina Boluarte
Illustration.
Dina Boluarte en 2023.
Fonctions
Présidente de la république du Pérou
En fonction depuis le
(6 mois et 25 jours)
Président du Conseil Pedro Angulo
Alberto Otárola
Gouvernement Boluarte I et II
Coalition Contigo-PNP-PPC-Peru Primero-Chim Pum Callao (es) (2022)
PNP-PPC-Peru Primero-Chim Pum Callao (es) (depuis 2022)
Prédécesseur Pedro Castillo
Première vice-présidente de la République
–
(1 an, 4 mois et 9 jours)
Élection 6 juin 2021
Président Pedro Castillo
Gouvernement Castillo I, II, III, IV et V
Prédécesseur Martín Vizcarra (indirectement)
Successeur Vacant
Ministre du DĂ©veloppement et de l'Inclusion sociale
–
(1 an, 3 mois et 27 jours)
Président Pedro Castillo
Gouvernement Castillo I, II, III et IV
Prédécesseur Silvana Vargas
Successeur Cinthya Lindo Espinoza
Biographie
Nom de naissance Dina Ercilia Boluarte Zegarra
Date de naissance
Lieu de naissance Chalhuanca (ApurĂ­mac, PĂ©rou)
Nationalité Péruvienne
Parti politique PĂ©rou libre (2018-2022)
Diplômée de Université San Martín de Porres
Profession Avocate
RĂ©sidence Palais du gouvernement (Lima)

Signature de Dina Boluarte

Dina Boluarte
Présidents de la République du Pérou

Vice-présidente de la République à partir du , elle devient présidente à la suite de la destitution de Pedro Castillo par le Congrès, ce qui provoque des émeutes violemment réprimées par le gouvernement.

Origines, formation et carrière juridique

Dina Boluarte est originaire de la région d’Apurímac, dans le sud du Pérou, dont la population est majoritairement issue du peuple autochtone des Quechuas, dont elle parle la langue. Elle est la benjamine d’une famille de 14 enfants[1].

Après des études de droit à l'université San Martín de Porres, elle devient avocate. Elle travaille à partir de 2017 pour le service d'état civil du Pérou[2].

Élections générales de 2021

Membre du parti politique Pérou libre, elle est candidate à la vice-présidence de la République aux côtés de Pedro Castillo lors des élections générales de 2021[3]. Le ticket l'emporte d’extrême justesse le face à Keiko Fujimori, ce qui fait de Dina Boluarte la nouvelle vice-présidente élue de la République.

Vice-présidente de la République et ministre

Dina Boluarte et le vice-président brésilien, Hamilton Mourão, en septembre 2022.

Elle prête serment et entre en fonction le . Le lendemain, le , elle est également nommée ministre du Développement et de l'Inclusion sociale. Néanmoins, le 25 novembre 2022, lors de la constitution du cinquième gouvernement de Pedro Castillo, elle décide de renoncer à cette fonction, justifiant que « la polarisation actuelle nuit à tout le monde », et préférant consolider « l'unité la plus large de tous les Péruviens » en tant que vice-présidente[4].

En décembre 2021, alors que le président Castillo est menacé par une procédure de destitution, elle menace de démissionner pour ne pas lui succéder[5].

Présidente de la République

Tentative d'auto-coup d'État de Castillo et investiture

Le 7 décembre 2022, après la destitution de Pedro Castillo pour « incapacité morale » et la tentative d'auto-coup d'État de ce dernier, elle est investie présidente de la République par le Congrès et devient la première femme à occuper cette fonction[6].

Lors de sa prestation de serment en tant que présidente de la République devant le Congrès, après avoir reçu l'écharpe présidentielle par José Williams, président du Congrès de la République, elle déclare qu'elle « exercera ses fonctions jusqu'au 28 juillet 2026 »[7].

Après son investiture, elle n’exclut pas l'organisation d'élections anticipées et appelle les manifestations pro-Castillo à se disperser[8]. Elle demande également une trêve à l'opposition et à la presse, qui n'ont eu de cesse de tenter de déstabiliser l'ancien président pour « installer un gouvernement d'unité nationale »[9] - [10].

Formation du nouveau gouvernement

Le 9 décembre, la présidente Dina Boluarte annonce que la composition de son gouvernement sera finalisée dans la soirée, et annoncée le samedi matin 10 décembre, avant midi[11].

Le gouvernement Boluarte le 10 décembre 2022.

La cérémonie d'investiture du gouvernement a lieu à 13 h, et la présidente Boluarte décide de nommer l'avocat Pedro Angulo président du Conseil. Celui-ci avait été candidat du parti de centre droit Contigo à l'élection présidentielle de 2021[12]. Au sein du gouvernement, huit femmes sont nommées, c'est plus que dans chacun des cinq gouvernements de Pedro Castillo, et les ministres appartiennent ou ont appartenu — c'est le cas de Pedro Angulo — à un parti politique, mais qui n'ont aucune représentation parlementaire. Le cabinet est donc un gouvernement technique[13]. Peu après sa nomination comme président du Conseil des ministres, des journalistes d’investigation révèlent que Pedro Angulo fait l'objet de treize enquêtes judiciaires et de plusieurs plaintes pour agression sexuelle[14].

Certaines organisations de gauche sont méfiantes vis-à-vis de son rapprochement avec les élites politiques et économiques : « Qu’elle écoute les organisations de la société civile, les syndicats de travailleurs et les mouvements sociaux (…) et pas seulement le Congrès, où se trouvent les partis coresponsables de la crise », déclare ainsi une coalition d’organisations de la société civile[10].

Manifestations contre le gouvernement

La destitution et l'arrestation de Pedro Castillo conduisent des syndicats, des organisations civiles et sociales, des organisations de peuples autochtones, et des partis de gauche et d'extrême gauche à mobiliser un large mouvement de protestation. Les revendications portent en particulier sur la dissolution du Congrès, la démission de la présidente par intérim Dina Boluarte, l'organisation de nouvelles élections, la libération de Pedro Castillo et la mise en place d'une assemblée constituante.

Les mobilisations touchent particulièrement les zones pauvres du pays, celles qui avaient massivement voté pour Pedro Castillo en 2021 ; les principaux axes routiers de 18 des 24 départements du Pérou et cinq aéroports sont bloqués[15]. Le 14 décembre, l'état d'urgence, permettant notamment le déploiement de l'armée face aux manifestants, est décrété dans tout le pays pour 30 jours[16]. Au lendemain de cette proclamation, la ville d’Ayacucho, dans le Sud, est le théâtre d’une violente répression qui entraîne la mort par balles de huit personnes, s’ajoutant aux sept tuées quelques jours plus tôt dans la région d’Apurimac, également dans le Sud. À partir du 16 décembre, un couvre-feu est décrété dans quinze provinces du pays. Au 17 décembre, au moins vingt personnes ont été tuées, dont une majorité tuées par balle, victimes de la répression policière et militaire, depuis le début des manifestations[15]. Amnesty International demande « l’arrêt immédiat de la violence d’État » tandis que les principaux médias péruviens, pour la plupart aux mains du groupe privé El Comercio qui concentre 80 % des titres, tendent pour leur part à occulter les violences dans les zones rurales, qualifiant les protestataires de « terroristes et de délinquants »[15].

Le 9 janvier 2023, 17 manifestants sont abattus et 70 blessés à Juliaca, dans la région de Puno. Les forces gouvernementales ont ouvert le feu à la kalachnikov sur la foule, tandis que des hélicoptères survolaient la ville et larguaient des bombes lacrymogènes[17]. Après le massacre, le Premier ministre, Alberto Otarola, traite les manifestants de « hordes de délinquants » et déclare que des mesures seront prises pour contrer la mobilisation sociale présentée comme une tentative de « coup d’État » qui serait « financée par le narcotrafic » ou par des « intérêts extérieurs ». Il annonce un couvre-feu de trois jours dans la région de Puno[18].

Manifestation le 28 janvier 2023 Ă  Lima.

La violente répression des manifestations qui ont suivi sa nomination (au moins 48 morts et 600 blessés) conduit le parquet péruvien à ouvrir le une enquête pour « génocide », un terme utilisé en Amérique latine pour décrire un massacre, contre elle[19]. Amnesty International critique dans un rapport les « attaques généralisées et massives » des forces de l’ordre, des « exécutions extrajudiciaires » et le « racisme systémique » envers la population autochtone[20]. En outre, les cas d’arrestations arbitraires, de détentions abusives de manifestants, de mauvais traitements et d’intimidations sont nombreux. Les manifestants arrêtés présentent des traces de coups et blessures à leur sortie de prison[20].

La présidente Boluarte affirme pour sa part avoir donné l’ordre aux militaires et aux policiers de ne pas utiliser d’armes létales mais apparaît dépassée, y compris au sein de son propre gouvernement[18]. Sur les réseaux sociaux, beaucoup comparent la situation à celle du Brésil voisin, où aucun mort n’a été à déplorer après le saccage des sièges du pouvoir par des milliers de manifestants[18]. La Cour suprême du Pérou déclare pour sa part que les protestations, y compris pacifiques, sont illégales et qu'y prendre part est un délit[21].

En mars, la mobilisation s’est essoufflée, après une soixantaine de morts et des milliers de blessés. La majorité des barrages sur les routes ont été levés et la grève suspendue[22]. Des manifestations reprennent en juin, tandis que Dina Boluarte réaffirme qu'il n'y aura pas d'élections anticipées et appelle les organisations sociales à renoncer à manifester : « Combien de morts veulent-ils encore ? », a lancé la présidente[23].

Crise politique

Le 11 décembre, Dina Boluarte propose d'avancer les prochaines élections à avril 2024[24], puis, face à l'amplification des manifestations, à décembre 2023[25]. Le 16 décembre, le Congrès refuse cependant d'avancer les élections à la date proposée[26]. D'après un sondage, 83 % des Péruviens souhaitent des élections anticipées[27]. Le lendemain, le 17 décembre, elle exhorte les membres du Congrès à adopter un projet de loi pour des élections anticipées, critiquant les parlementaires qui se « retranchent » derrière l'abstention. La présidente a également exclu de démissionner[28], arguant que sa démission ne changerait rien à la situation, ou même l'aggraverait[29]. Très isolée politiquement, elle ne dispose pas du soutien du banc parlementaire de Pérou libre[30] et, selon un sondage, 70 % des Péruviens sont contre son accession à la présidence[31]. Elle peut toutefois compter sur une alliance tacite avec les partis de droite, pourtant ses anciens rivaux[18]. Son gouvernement est contrôlé par le Congrès, avec une implication croissante des forces armées et de la police[30].

Le gouvernement nomme à la tête des services de renseignement l'ex-colonel Juan Carlos Liendo, qui affirme que les manifestations dans le pays ne sont pas de nature sociale mais font partie d'une « insurrection terroriste ». Cette nomination surprend puisque Juan Carlos Liendo est proche de l’extrême droite et affirmait que le gouvernement de Pedro Castillo, auquel appartenait Dina Boluarte, était une « extension du groupe terroriste Sentier lumineux »[32].

Deux ministres démissionnent le 16 décembre : « la mort de compatriotes ne peut avoir de justification. La violence d’État ne peut être disproportionnée », écrit la ministre de l’Éducation, Patricia Correa, dans sa lettre de démission[15].

Le 21 décembre, Dina Boluarte nomme Alberto Otárola président du Conseil des ministres pour succéder à Pedro Angulo[33].

En protestation contre une répression de plus en plus violente, alors que la présidente exclut de nouveau de démissionner, trois autres membres du gouvernement démissionnent début janvier 2023 : le ministre du Travail, Eduardo Garcia, celui de l'Intérieur, Victor Rojas, et la ministre de la Femme et des Populations vulnérables, Grecia Rojas[34]. En juin, le ministre de la Justice et des droits humains est arrêté pour ses liens présumés avec une organisation criminelle, et la ministre de la Santé, critiquée pour « sa mauvaise gestion face à l’épidémie de dengue », est contrainte de démissionner[23].

Relations internationales

Des frictions opposent le gouvernement péruvien à l'Argentine, la Bolivie, la Colombie et le Mexique, qui affirment dans un communiqué commun que Pedro Castillo « a été victime d'un mouvement hostile, anti-démocratique et en violation de la Convention américaine des droits humains »[35]. Le Mexique, Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et le Honduras continuent de reconnaitre Pedro Castillo comme le président constitutionnel[36].

Au contraire, les États-Unis réitèrent leur appui au « processus institutionnel démocratique » selon Antony Blinken[26].

L’ambassadeur du Mexique est déclaré « persona non grata » et expulsé du Pérou en réaction à l’asile politique donné par Mexico à Pedro Castillo et sa famille[37]. Lima rompt ses relations diplomatiques avec le Honduras, rappelle ses ambassadeurs à Mexico, à Bogota et à La Paz, puis déclare également « persona non grata » le président colombien Gustavo Petro[36] et l'ancien président bolivien Evo Morales, accusés de soutenir les manifestants, avec interdiction d'entrer sur le territoire du Pérou[38].

Après le massacre de Juliaca, le 9 janvier 2023, le président colombien Gustavo Petro dénonce un « massacre contre la population ». Le président chilien, Gabriel Boric, juge « inacceptable et douloureux (…) le nombre de morts dans les affrontements avec la police »[18].

Prises de position

Alors qu’elle appartient au parti de gauche radicale Pérou libre, elle déclare dans une interview le 23 janvier 2022 n'avoir « jamais embrassé l'idéologie de Pérou libre », réaffirmant toutefois son engagement en faveur d'un système de santé universel et d'un meilleur système de l'éducation[39]. Le jour même, en réaction à cette interview, le parti annonce son exclusion[40].

Pour la politologue Patricia Zarate, « elle met l'accent dans ses discours sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables »[9]. D'après l’universitaire Jorge Aragón, Dina Boluarte n'est pas une femme politique chevronnée et n'a pas de convictions idéologiques très marquées. « Elle faisait partie de Perú Libre, une organisation de gauche radicale, mais elle pourrait aujourd'hui [à la suite de son investiture comme présidente] s'allier à certaines forces politiques qui ont toujours été en opposition avec le gouvernement dont elle était pourtant membre »[9].

Selon La República, les analystes estiment que l'inexpérience politique de Dina Boluarte l'a conduite à passer d'une idéologie de gauche partagée par les habitants des zones rurales à une idéologie de droite[41]. Americas Quarterly note qu'après son exclusion du parti Pérou libre, elle s'est alignée sur le Congrès conservateur pour obtenir un soutien politique, créant un sentiment de trahison pour les électeurs ruraux et indigènes[42].

Notes et références

  1. « Pérou : Dina Boluarte prend les rênes du pays en plein chaos politique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. (es) Panamericana Televisión, « Dina Boluarte: biografía de la candidata a la vicepresidencia por Perú Libre », sur panamericana.pe (consulté le ).
  3. (es) Jurado Nacional de Elecciones, « Voto Informado », sur votoinformado.jne.gob.pe (consulté le ).
  4. (es) Redacción Gestión, « Dina Boluarte no continuará como ministra en el gabinete de Betssy Chávez », sur gestion.pe, .
  5. (es) « Dina Boluarte y el día que aseguró que renunciaría si Pedro Castillo era vacado por el Congreso », sur Infobae,
  6. « Le Pérou plonge dans la crise politique : le président dissout le Parlement, qui le destitue dans la foulée », Le Monde, .
  7. (es) El Comercio, « en vivo - Dina Boluarte juramenta en el Congreso tras vacancia de Pedro Castillo », sur elcomercio.pe, .
  8. « Pérou : le mécontentement enfle, la nouvelle présidente s'apprête à annoncer son gouvernement », sur France 24, (consulté le )
  9. « Qui est Dina Boluarte, la nouvelle présidente du Pérou ? », sur LEFIGARO, (consulté le )
  10. « Au Pérou, la nouvelle présidente cherche le dialogue avec l’opposition », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (es) « Presidenta Dina Boluarte anuncia que mañana sábado juramenta nuevo Gabinete », sur andina.pe, .
  12. Cristina Cifuentes et enviada especial a Lima, « Quién es Pedro Angulo, el nuevo jefe de gabinete peruano », sur La Tercera, (consulté le )
  13. (es) « Perú: Boluarte nombra gabinete con un exfiscal superior como primer ministro », sur dw.com, .
  14. « Au Pérou, un nouveau gouvernement nommé sous haute tension après la chute de Pedro Castillo », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Au Pérou, répression sanglante contre les manifestants », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Pérou : débordé par les manifestations, le gouvernement décrète l’état d’urgence » Accès libre, sur Le Monde,
  17. (es) Redacción LR, « Juliaca: hallan restos de proyectiles en 9 cuerpos de fallecidos en las protestas », sur larepublica.pe, (consulté le )
  18. « Au Pérou, le parquet ouvre une enquête pour « génocide » contre la présidente Dina Boluarte », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Manifestations au Pérou: le parquet ouvre une enquête pour «génocide» contre la présidente », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  20. « Manifestations au Pérou : Amnesty International dénonce de « graves violations des droits humains » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (es) César Romero, « Corte Suprema dice que la protesta es un delito y que no está reconocida en la Constitución », sur larepublica.pe,
  22. « Au Pérou, les jeunes ruraux autochtones premières victimes de la répression policière et militaire », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Pérou: la présidente Boluarte exclut de convoquer des élections anticipées avant 2026 », sur RFI, (consulté le )
  24. Le Point, magazine, « Pérou: les manifestations ne faiblissent pas, cinq nouveaux morts », sur Le Point (consulté le )
  25. Le Temps avec l’AFP, « Au Pérou, l’Etat d’urgence a été déclaré dans tout le pays », sur Le Temps, (consulté le ).
  26. « Au Pérou, dix-huit morts dans des manifestations depuis la destitution de Pedro Castillo », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. (es) Redacción LR, « Un 83% a favor de adelantar elecciones generales, según IEP », sur larepublica.pe, (consulté le )
  28. (es) « Flor Pablo exige la renuncia de Dina Boluarte: “No podemos seguir en este enfrentamiento entre peruanos” », sur infobae.com, .
  29. (es) « Dina Boluarte descarta renunciar y exige al Congreso que apruebe adelanto de elecciones », sur elcomercio.pe, .
  30. « Perú, ante una crisis impredecible: "No nos vamos a rendir" », sur www.publico.es (consulté le )
  31. « Pérou: la présidente exclut toute démission et exige des élections avancées du Congrès », sur RFI, (consulté le ).
  32. (es) Alexandra Ampuero, « Gobierno nombró como jefe de la DINI a exoficial del SIN de Vladimiro Montesinos », sur larepublica.pe,
  33. (es) « Los nombres que baraja Dina Boluarte para su gabinete: Suenan ex funcionarios de PPK y Humala », sur emol.com, .
  34. « Pérou: la présidente Dina Boluarte exclut de démissionner malgré la colère des manifestants », sur RFI, (consulté le )
  35. « Frictions entre le Pérou et ses voisins de gauche qui soutiennent Pedro Castillo », sur RFI, (consulté le )
  36. « Au Pérou, derrière la crise politique, une explosion sociale aux racines profondes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « L'expulsion d'un ambassadeur alimente la crise diplomatique entre le Pérou et le Mexique », sur RFI, (consulté le )
  38. « L'ex-président bolivien Evo Morales interdit d'entrée sur le territoire du Pérou », sur Le Figaro, (consulté le )
  39. (es) La Republica, « Dina Boluarte: “Yo nunca he abrazado el ideario del partido Perú Libre” », sur larepublica.pe, .
  40. (es) La Republica, « Comité Regional de Lima de Perú Libre expulsa a Dina Boluarte por “falta grave” », sur larepublica.pe, .
  41. (es) Pamela Palacios, « Dina Boluarte: de la izquierda radical a la colusión con la derecha y las Fuerzas Armadas », sur larepublica.pe (consulté le )
  42. (en-US) Gonzalo B et a | January 12, « At Peru Protests’ Epicenter, Rage—And a Sense of Betrayal », sur Americas Quarterly (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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