Dimítris Avramópoulos
Dimítris Avramópoulos (en grec moderne : Δημήτρης Αβραμόπουλος), né à Athènes le , est un diplomate et homme politique grec membre de la Nouvelle Démocratie (ND) et ministre à plusieurs reprises.
Dimítris Avramópoulos Δημήτρης Αβραμόπουλος | |
Dimítris Avramópoulos en 2015. | |
Fonctions | |
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Commissaire européen à la Migration, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté | |
– (5 ans et 1 mois) |
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Président | Jean-Claude Juncker |
Gouvernement | Commission Juncker |
Prédécesseur | Cecilia Malmström |
Successeur | Margarítis Schinás (Migration) Ylva Johansson (Affaires intérieures) |
Ministre grec de la Défense nationale | |
– (1 an, 4 mois et 10 jours) |
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Premier ministre | Antónis Samarás |
Gouvernement | Samarás |
Prédécesseur | Pános Panagiotópoulos |
Successeur | Níkos Déndias |
– (6 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Loukás Papadímos |
Gouvernement | Papadímos |
Prédécesseur | Panagiotis Beglitis |
Successeur | Frangoulis Frangos |
Ministre des Affaires étrangères | |
– (1 an et 3 jours) |
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Premier ministre | Antónis Samarás |
Gouvernement | Samarás |
Prédécesseur | Pétros Molyviátis |
Successeur | Evángelos Venizélos |
Ministre de la Santé et de la Solidarité sociale | |
– (3 ans, 7 mois et 22 jours) |
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Premier ministre | Kóstas Karamanlís |
Gouvernement | Karamanlís I et II |
Prédécesseur | Nikítas Kaklamánis |
Successeur | Marilíza Xenogiannakopoúlou |
Ministre du Tourisme | |
– (1 an, 10 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | Kóstas Karamanlís |
Gouvernement | Karamanlís I |
Prédécesseur | Ákis Tsochatzópoulos (Développement) |
Successeur | Fáni Pálli-Petraliá |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Athènes (Grèce) |
Nationalité | Grecque |
Parti politique | Nouvelle Démocratie |
Diplômé de | Université d’Athènes |
Profession | Diplomate |
Biographie
Formation et vie professionnelle
Après des études de droit à l'université d'Athènes, il se spécialisa en diplomatie dans l'université de Boston à Bruxelles.
Il fit une carrière diplomatique (Liège, Vienne, Genève) de 1980 à 1992.
Maire d'Athènes, puis ministre
Avramópoulos entre alors en politique, au sein de la Nouvelle Démocratie. Il fut élu au Parlement grec dès 1993, mais devint maire d'Athènes l'année suivante et fut réélu en 1998. Élu député en 2004, il entra au gouvernement Karamanlís I d'abord comme ministre du Tourisme avant de passer à la Santé en 2006. Il conserva ce poste dans le gouvernement Karamanlís II.
De l'opposition à l'union nationale
Après la défaite de son parti aux élections législatives de 2009, il tenta d'en prendre la tête mais se désista en faveur d'Antónis Samarás. Le 1er juillet 2010, ce dernier le nomma vice-président du parti. Dans le gouvernement d'union nationale conduit par Loukás Papadímos et formé le 11 novembre 2011, il devient ministre de la Défense nationale.
Remplacé le , dans le gouvernement intérimaire de Panagiótis Pikramménos, par Fragoúlis Frágos, il revient aux responsabilités dès le 21 juin, comme ministre des Affaires étrangères du gouvernement du conservateur Antónis Samarás. À l'occasion du remaniement du 24 juin 2013, il retourne au ministère de la Défense.
Commission européenne
Le , il a été désigné au poste de Commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures de la commission Juncker, sous réserve de validation par le Parlement européen.
Le , après le résultat des élections législatives, les médias indiquent que Dimítris Avramópoulos pourrait être le candidat présenté par SYRIZA pour la présidence grecque[1].
Prises de position
Se décrivant comme « un ami de longue date de la Turquie », Dimítris Avramópoulos souligne, en , sa ferme croyance dans le « chemin européen » de ce pays. Dans le cadre de la coopération avec la Turquie, il a appelé, le , les États membres de l'UE à réinstaller dans l'Union européenne 50 000 personnes depuis la Turquie, la Jordanie, le Liban et les pays situés le long de la route de la Méditerranée centrale au cours des deux prochaines années[2].
En , il déclare : « Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration. Nous devons tous être prêts à accepter l’immigration, la mobilité et la diversité comme nouvelle norme et à adapter nos politiques en conséquence. C'est un impératif moral, mais aussi économique et social pour notre continent vieillissant »[3].
Décorations honorifiques
- Grand-croix de l'ordre du Phénix (Grèce)
- Grand-croix de l'ordre du Mérite (Espagne)
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Belgique)
- Grand-croix de l'ordre de Léopold II (Belgique)
- Grand-croix de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède)
- Grand-croix de l'ordre du Lion (Finlande)
- Grand-croix de l'ordre du Mérite (Portugal)
- Grand-croix de l'ordre de Diego de Losada (Venezuela)
- Grand-cordon de l’ordre du Cèdre du Liban
- Première classe de l'ordre du Mérite civile (Bulgarie)
- Première classe de l'ordre de l'Étoile blanche (Estonie)
- Première classe de l'ordre de l'Étoile (Yougoslavie)
- Commandeur de l'ordre du Mérite (Allemagne)
- Commandeur de l'ordre du Mérite (Pologne)
- Officier de l'ordre du Mérite (Autriche).
- Officier de l'ordre du Mérite (Luxembourg)
- Officier de la Légion d'honneur (France)
- Chevalier de l'ordre national du Mérite (France)
- Chevalier de l'ordre Makarios III (en) (Chypre)
- Compagnon de l'ordre national du Mérite (Malte)
- Croix de l'ordre de l'Amitié (Kazakhstan)
Notes et références
- « Bruxelles : un commissaire grec sur le départ ? ».
- EU commissioner calls on Turkey to ‘move closer to Brussels and its values’, hurriyetdailynews.com, 27 novembre 2017
- Guillaume Roquette, « La loi des frontières », Le Figaro Magazine, semaine du 22 décembre 2017, page 7.