Élection présidentielle grecque de 2014-2015
L'élection présidentielle grecque de 2014-2015 est un scrutin qui s'est tenu, au suffrage universel indirect, en deux phases ; la première, en trois tours, les 17, 23 et [1] et la seconde, en un tour unique, le .
Élection présidentielle grecque de 2014-2015 | |||||
(2de phase) |
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Corps électoral et résultats | |||||
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Inscrits | 300 | ||||
Votants | 295 | ||||
98,3 % | |||||
Prokópis Pavlópoulos – Nouvelle Démocratie | |||||
Voix | 233 | ||||
88,60 % | |||||
Níkos Alivizátos – Indépendant | |||||
Liste
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Voix | 30 | ||||
11,40 % | |||||
Président de la République hellénique | |||||
Sortant | Élu | ||||
Károlos Papoúlias PASOK |
Prokópis Pavlópoulos ND | ||||
Cette élection présidentielle, la plus longue de l'histoire de la République hellénique, s'est ouverte par les échecs répétés de l'ex-commissaire européen Stávros Dímas, soutenu par la coalition gouvernementale d'Antónis Samarás. Après la victoire du parti de gauche radicale SYRIZA aux élections législatives anticipées qui ont suivi cette première phase infructueuse, un accord est trouvé pour la candidature de l'ancien ministre conservateur Prokópis Pavlópoulos, à l'initiative du nouveau Premier ministre de gauche, Aléxis Tsípras.
Ayant recueilli 233 suffrages sur 295 lors de la deuxième phase du scrutin, Pavlópoulos succède au président sortant Károlos Papoúlias, qui ne pouvait briguer un troisième quinquennat.
Contexte
Contre toute attente, le Premier ministre grec, Antónis Samarás, annonce, le , que l'élection présidentielle, qui devait initialement se tenir au mois de [2], sera finalement convoquée de manière anticipée le [3] - [4]. Le chef du gouvernement justifie cette surprenante décision par la volonté de lever l'incertitude financière de la Grèce lors des négociations avec la troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) au sujet de la dette financière grecque, lesquelles sont prévues au début de l'année 2015[3] ; en outre, il cherche à « couper l'herbe sous le pied » de SYRIZA, dont la popularité ne cesse de croître depuis les dernières élections législatives, convoquées en 2012[5].
La situation économique et financière du pays, si elle tend à s'améliorer, demeure problématique à long terme : en six ans de récession, la Grèce a subi une chute de 38 % du niveau de vie moyen, le record de l'Union européenne du taux de pauvreté[6] avec 23,1 %[7], et un taux de chômage global de 25,7 % de la population active[7] qui frôle les 60 % pour les jeunes[8]. Cependant, le gouvernement de coalition associant les conservateurs de Nouvelle Démocratie et les socialistes du PASOK, dirigé par Antónis Samarás et formé un peu plus de deux ans auparavant, a apporté plusieurs mois de stabilité politique[9].
Le , à la suite de l'annonce des élections, la Bourse d'Athènes chute de 12,78 %[10] - [11] - [12]. Deux jours plus tard, elle cède encore 7,72 %[12] après le discours du Premier ministre, qui s'était pourtant engagé à rassurer lesdits investisseurs[13].
Le , Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, indique dans un entretien : « Je suppose que les Grecs, qui n'ont pas une vie facile, tout particulièrement les plus pauvres d'entre eux, savent très bien ce qu'une mauvaise élection signifierait pour la Grèce et pour la zone euro » ajoutant un peu plus tard « Je n'exprimerai pas mon opinion personnelle. Simplement, je n'aimerais pas que des forces extrémistes prennent la main »[14].
Modalités du scrutin
Le président, qui doit avoir au moins 40 ans, est élu pour 5 ans.
Pour être élu au 1er ou 2e tour, le candidat a besoin de 200 voix (majorité des 2⁄3) ou de 180 voix (majorité des 3⁄5) lors du 3e tour. Il n'y a aucun débat parlementaire et les députés votent l'un après l'autre. Ils ont interdiction de faire la moindre déclaration sur leur choix durant le déroulement du scrutin[15].
Si aucun candidat n'est élu lors du 3e tour, le Parlement est alors dissous dans les dix jours suivants et des élections anticipées sont organisées.
Le nouveau Parlement dispose alors de 20 jours pour élire un président. Dans ce cas, les majorités requises sont de 180 voix au 1er tour de cette 2e phase, majorité absolue (151 voix) au 2e tour, puis majorité simple au 3e et dernier tour[15].
Première phase (2014)
Candidat
Le président sortant, le socialiste Károlos Papoúlias, âgé de 85 ans, ne peut concourir à cette élection présidentielle : élu une première fois au mois de , puis réélu cinq ans plus tard, il arrive au terme de son second quinquennat, à l'issue duquel la Constitution lui défend de briguer un troisième mandat. Par conséquent, ce scrutin doit avoir pour issue l'élection de son successeur.
Le candidat présenté par la coalition gouvernementale est Stávros Dímas, un juriste et avocat âgé de 73 ans doté d'une longue carrière ministérielle et ayant représenté la Grèce au sein de la Commission européenne entre 2004 et 2010. Appartenant à la Nouvelle Démocratie, sa candidature est néanmoins soutenue, par ailleurs, par le PASOK.
Les autres partis représentés au Parlement ont décidé de ne pas lui opposer de concurrent, ce qui ne garantit pas à Dímas d'être élu, néanmoins.
Forces en présence
- KKE: 12
- SYRIZA: 71
- DIMAR: 9
- PASOK : 28
- ADV (en) : 17
- ND : 127
- ANEL : 12
- Non-inscrits : 8
- Aube dorée : 16
La coalition gouvernementale composée des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du PASOK dispose de 155 sièges. Il lui « manque » donc 45 voix pour que son candidat soit élu au 1er ou 2e tour, et 25 voix lors du 3e tour[16] - [17].
Les seuls réserves de voix disponibles sont les 9 élus de la Gauche démocrate, qui faisait auparavant partie de la coalition gouvernementale, et les 25 députés Non-inscrits, dont 17 forment le groupe technique des Députés républicains indépendants (en) (ADV). Ces députés n'adoptent pas de position commune.
Le principal parti d'opposition, la SYRIZA, qui veut abolir la dette de la Grèce et les politiques d’austérité, dispose de 71 sièges[18] qui ne soutiendront pas le candidat du gouvernement. SYRIZA arrive en tête de tous les sondages en cas de législatives anticipées. Fort de ses résultats des élections européennes, Aléxis Tsípras, qui avait récolté 26,5 % des suffrages, avait alors affirmé que le gouvernement n'avait désormais aucune légitimité.
Les autres partis d'opposition ne soutiennent aucun candidat.
1er tour (17 décembre 2014)
Les 300 députés du Parlement grec votent, le , à partir de 17 h 00 (GMT), sans débat préalable. Pour être élu, le candidat doit obtenir une majorité de 200 voix. Sur 300 députés, 295 ont voté et 5 se sont abstenus[19].
160 députés se sont prononcés pour Stavros Dimas. Il s'agit des 155 députés de la coalition gouvernementale composée des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du PASOK, et de seulement 5 députés non-inscrits[20].
Les 135 autres députés ont répondu « présent », comme le veut la procédure grecque[21].
Le représentant de la coalition gouvernementale, Stávros Dímas obtient moins des 165 voix espérées au premier tour[19]. Le premier ministre a demandé aux députés de prendre leurs responsabilités afin de ne pas « précipiter le pays dans le chaos »[20].
Révélation d'une tentative de corruption
Le , Pávlos Haïkális, un député du parti des Grecs indépendants, a annoncé avoir été approché par Geórgios Apostolópoulos[22], un conseiller de plusieurs personnes politiques et de banquiers[23], qui lui aurait proposé de 2 à 3 millions d'euros et divers autres avantages pour voter en faveur de Stavros Dimas[24]. En effet, l'élection de Dímas au 3e tour tiendrait à 1 voix[25] - [26] - [22] - [27]. (En réalité, il manquera 12 voix.)
La Commission d'éthique du Parlement est saisie de l'affaire à la suite de la demande du gouvernement qui dénonce un « spectacle méprisable » et qui porte plainte contre le député Pávlos Haikális[23] - [28]. Ce dernier a déposé une plainte contre Geórgios Apostolópoulos et a fourni une vidéo de la conversation à la justice[29] - [30]. Ce documentaire vidéo de 8,5 minutes de conversation entre Pávlos Haïkális et Geórgios Apostolópoulos est visible en ligne. Toutefois cette vidéo pourrait ne pas être retenue par la justice en raison de « preuve matérielle obtenue illégalement » comme ce fut le cas lors de la divulgation, par le député et porte parole d'Aube dorée, Ilías Kassidiáris, dans des vidéos qui indiquent le double discours de Panagiótis Baltákos, secrétaire général du gouvernement grec[31] à l'encontre du parti néonazi[30] - [32] - [33].
Le , lors d'une allocation télévisée, le Premier ministre Antónis Samarás a déclaré : « C’est un devoir national d’élire le Président, et le sens commun nous commande d’achever les négociations avec les créanciers ». Il propose ensuite de « trouver le moment approprié pour des élections législatives, y compris fin 2015, alors que celles-ci doivent normalement se dérouler en juin 2016 » en échange d'un vote favorable pour le candidat soutenu par la coalition gouvernementale, Stavros Dimas[34] - [35].
Les partis d'opposition, et en particulier SYRIZA, rejettent ce marchandage et indiquent que « par-dessus tout il craint le jugement du peuple, mais il ne pourra pas l'éviter »[36] - [37].
Finalement, la commission d'éthique parlementaire chargée d'étudier la question a rendu ses conclusions le . Il ne s'agissait pas d'une tentative de corruption, mais d'une manœuvre pour prouver que Pávlos Haïkális était corrompu. Apostolópoulos, qui enregistrait les rencontres essayait de piéger le député. Cet épisode n'a donc rien à voir avec l'élection présidentielle[38].
2e tour (23 décembre 2014)
Il y a un deuxième tour le , toujours avec une majorité de 200 voix. Pour la seconde fois, le Parlement échoue à élire le président de la République.
168 députés se sont prononcés sur le candidat du gouvernement Stávros Dímas, soit 8 de plus qu'au 1er tour[39], tandis que 131 se sont contentés de répondre « présent », ce qui signifie un refus. Une députée était absente. Si 8 députés indépendants supplémentaires se sont laissés convaincre pour voter pour le candidat du gouvernement, le parti de la Gauche démocrate (DIMAR) et les Grecs indépendants (ANEL), qui comptent ensemble 21 élus, ont rejeté l’offre du Premier ministre.
L'hypothèse d'une élection de Stávros Dímas, avec 180 voix nécessaires, lors du 3e tour le , semble de plus en plus improbable[40].
3e tour (29 décembre 2014)
Stávros Dímas obtient 168 voix et 132 ont voté « présent », soit le même résultat que lors du 2e tour[41]. L'indice principal de la bourse d'Athènes dévisse de plus de 11 % à la fin des votes[42] - [43] avant de se reprendre et de terminer à 3,87 %[12]. Antónis Samarás annonce pour le lendemain la dissolution du Parlement et la convocation d'élections législatives anticipées le 25 janvier 2015[44].
Élections législatives anticipées (25 janvier 2015)
Après la victoire du parti anti-austérité SYRIZA lors des élections législatives anticipées[45], un gouvernement de coalition est constitué avec le parti de droite souverainiste des Grecs indépendants (ANEL), opposé aux mesures d'austérité.
Le nouveau Parlement dispose désormais de 20 jours pour élire un président avec une majorité de 180 voix au 4e tour, majorité absolue (151 voix) au 5e tour, puis majorité simple au 6e et dernier tour[15].
Seconde phase (2015)
Candidats
Le président de la République sortant est Károlos Papoúlias, 85 ans, qui arrivant au terme de son 2e mandat, ne peut plus se représenter.
Le , les médias indiquent que Dimítris Avramópoulos, commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures et membre du parti d'opposition Nouvelle Démocratie pourrait être le candidat présenté par SYRIZA pour la présidence grecque[46].
Les médias révèlent également que SYRIZA avait initialement approché l'ancien président de ND et Premier ministre en 2004-09, Kóstas Karamanlís, qui avait rejeté la proposition[47]. Un autre candidat approché par SYRIZA, cité dans le journal To Víma, est l'archevêque Anastase de Tirana, chef de l'Église orthodoxe d'Albanie[alpha 1], qui décline en déclarant que « Le hiérarque orthodoxe a un travail concret dans l’Église. Il ne peut prendre des fonctions politiques »[48] - [49] - [50]. Parmi les autres candidats envisageables, les noms de l'écrivaine Ioanna Karystiani (en) et du réalisateur Costa-Gavras sont cités dans la presse, alors que le nom également cité de l'ancien président du Synaspismós, Níkos Konstantópoulos, apparaît improbable, sa fille Zoé Konstantopoúlou venant d'être élue présidente du Parlement[51].
Finalement, le gouvernement grec propose le le nom de l'ancien ministre de l'Intérieur Prokópis Pavlópoulos, conservateur modéré et européen convaincu, tandis le parti de centre gauche La Rivière suggère la candidature du constitutionnaliste Níkos Alivizátos, également soutenue par le PASOK[52].
Nouvelles forces en présence
La nouvelle coalition gouvernementale, composée de la gauche antilibérale SYRIZA et des conservateurs souverainistes des Grecs indépendants (ANEL), dispose de 162 sièges. Cependant, la Nouvelle Démocratie annonce son intention de voter pour un candidat issu de ses rangs.
Parti | Électeurs | % du corps électoral | |
---|---|---|---|
SYRIZA | 149 | 49,67 | |
Nouvelle Démocratie (ND) | 76 | 25,33 | |
Aube dorée (XA) | 17 | 5,66 | |
La Rivière (To Potámi) | 17 | 5,66 | |
Parti communiste de Grèce (KKE) | 15 | 5,00 | |
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) | 13 | 4,34 | |
Grecs indépendants (ANEL) | 13 | 4,34 | |
Total | 300 | 100 |
Tour unique (18 février 2015)
Prokópis Pavlópoulos est élu président de la République hellénique avec 233 suffrages en sa faveur, soit avec 53 voix de plus que le minimum de 180 voix nécessaire. Il est élu grâce à l'appui de SYRIZA, des Grecs indépendants (ANEL) et de Nouvelle Démocratie[53] - [54] - [55].
Son concurrent, Níkos Alivizátos, soutenu par La Rivière et le PASOK, recueille les 30 voix des députés de ces deux formations.
Le Parti communiste de Grèce et l'Aube dorée ne votent pour aucun candidat.
Notes et références
Notes
- Il y a cependant plusieurs précédents où un hiérarque religieux a exercé des fonctions de chef d'État ou de gouvernement dans un pays orthodoxe : l'archevêque Makarios III a été président de Chypre, l'archevêque Damaskinos d'Athènes a été régent et Premier ministre de Grèce, l'archevêque Kliment Turnovski a été Premier ministre de Bulgarie, et le patriarche Miron de Roumanie a été régent et Premier ministre de son pays.
- Soutenu par SYRIZA, Nouvelle Démocratie et ANEL.
- Soutenu par La Rivière et le PASOK.
- Grands électeurs ayant répondu « Présent » sans voter.
Références
- (fr) « Grèce : Stavros Dimas candidat à la présidence », Le Figaro, .
- « Grèce/Présidentielles: premier tour le 17 décembre », Le Figaro, .
- « Le coup de poker du Premier ministre grec Antonis Samaras », Fondation Robert-Schuman, .
- « Le parti SYRIZA au cœur du jeu politique à la veille des élections en Grèce », EurActiv, .
- « Grèce: la Commission fait pression pour barrer la route à Syriza », Mediapart, .
- « La pauvreté en Europe », Inégalités
- « Grèce. Panique à la commission européenne : Syriza pourrait remporter une élection législative anticipée », L'Humanité, .
- « La Grèce à l'aube d'une tempête politique », Le Figaro, .
- « Grèce: les investisseurs apeurés par la présidentielle anticipée », RFI, .
- La Bourse grecque a plongé de presque 13 % après une annonce surprise d’élections anticipées.
- La chute spectaculaire de la Bourse grecque mardi, peut s’expliquer par les sorties massives des fonds spéculatifs.
- Ftse/Athex Large Cap Données Historiques
- Jade Grandin de L'Éprevier, « Comment le Premier ministre grec a fait replonger la Bourse d’Athènes », Les Échos, .
- Présidentielle en Grèce : Juncker appelle à faire le bon choix sur boursier.com.
- L'élection présidentielle grecque sur reuters.com
- L'élection présidentielle grecque sur lesechos.fr
- Le spectre d’une crise politique et financière en Grèce refait surface.
- Syriza fait peur aux dirigeants européens
- « Le gouvernement grec échoue à faire élire le président au premier tour », LeMonde.fr, 17 décembre 2014.
- La Grèce vers des législatives anticipées ? sur lemonde.fr
- « Présidentielle en Grèce : les députés n'y arrivent pas », Le Point du 18 décembre 2015.
- Présidentielle grecque : 700 000 euros en liquide pour voter « correctement » sur politis.fr.
- Décidément, «il y a quelque chose de pourri» dans l’élection présidentielle grecque… sur syriza-fr.
- Grèce: vers des législatives anticipées sur mediapart.fr.
- Grèce : a-t-on tenté « d'acheter » la présidentielle ? sur latribune.fr.
- Présidentielles grecques: soupçons de corruption pour un vote crucial sur rtbf.be.
- Greek prime minister facing resignation calls after aide's Golden Dawn gaffe sur theguardian.com.
- SYRIZA critique la décision du Premier ministre de porter plainte contre Pavlos Haïkalis
- Documentaire vidéo de la conversation entre Pávlos Haïkális et Geórgios Apostolópoulos.
- Politique, mensonges et vidéos en Grèce sur ephemeron.eu.
- Aube dorée: Le livre noir du parti nazi grec par Dimitris Psarras a lire en ligne
- Scandale Baltakos : Aube dorée, « l’idiot utile » du gouvernement Samaras sur balkans.courriers.info.
- Grèce : démission d'un proche collaborateur de Samaras suite à des discussions avec l'Aube Dorée.
- Grèce: le Premier ministre propose d’avancer les législatives sous condition sur liberation.fr.
- Grèce: Samaras veut élargir sa coalition sur lefigaro.fr.
- Grèce: le Premier ministre propose d'avancer les législatives sous condition - Dépêche AFP.
- Samaras propose des législatives en Grèce pour la fin 2015 Dépêche Reuters.
- (en) e-Kathimerini 23/12/2014
- Echec du deuxième tour de la présidentielle grecque
- Le calendrier politique grec à venir : la non élection du président, des élections parlementaires anticipées et l’arrivée de SYRIZA au pouvoir?
- Grèce: L’heure du peuple a sonné! Défaite de Samaras, début d’une victoire de SYRIZA
- Grèce : des élections anticipées fin janvier, la Commission Européenne s'inquiète sur la tribune.fr
- Grèce : échec de l'élection présidentielle et inquiétude des marchés sur boursorama.com
- Les élections grecques, par Jean-Marc Vittori émission du mardi 30 décembre 2014 sur France inter.fr
- Les bureaux de vote sont ouverts : tout ce qu’il faut savoir sur les élections en Grèce sur lesechos.fr
- Bruxelles : un commissaire grec sur le départ ?
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- Grèce: un conservateur aguerri mais controversé proposé pour la présidence de la République
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