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Digital DĂ©tox Day 8

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Les Digital Détox Day 8 ou 3D8[1] relayés en premier par la Fédération addiction[2], développent une éducation et prévention des comportements numériques, chaque 8 du mois. Sans but commercial, cette initiative citoyenne concerne les enjeux et risques liés à l'hyperconnexion et aux comportements addictifs numériques : efficience intellectuelle (ex. attention), santé mentale (ex. stress numérique) et santé physique (ex. maladies cardiovasculaires), sujets sociétaux (ex. cybersécurité, fake news)) et environnementaux.

Il s'agit de prendre un moment (ex. une heure) chaque 8 du mois, pour repenser nos usages numĂ©riques, par de meilleurs comportements et pratiques. Ce moment peut ĂȘtre pour soi, mais peut ĂȘtre pris de façon collective : organisĂ© par exemple au travail par Ă©quipes, en classe par groupes guidĂ©s par les enseignants ou en famille par des Ă©changes parents-enfants. Ces moments n'excluent pas le numĂ©rique : ils peuvent ĂȘtre nourris par les livrets blancs tĂ©lĂ©chargeables (guides gratuits)[3] ou guider vers tous les liens internet utiles (Inserm, Insee, LĂ©gifrance, Arcep, WikipĂ©dia, etc.).

Dix-huit mois aprĂšs le vote du Droit Ă  la dĂ©connexion le 8 aoĂ»t 2016[4] l'initiateur des 3D8 Thierry Le Fur expert en comportements numĂ©riques et addictifs[5], observe sur le terrain sa trop lente mise Ɠuvre, confirmĂ©e en 2019 : seuls 10% des entreprises organisent la gestion des mails durant les absences de salariĂ©s, 10% forment Ă  la gestion du temps de travail et 23% crĂ©ent des chartes de bonnes pratiques des mails par exemple[6].

Ainsi le 8 janvier 2018 naissent les Digital DĂ©tox Day (DD8 ou DDD8, devenu 3D8 en mars 2019[7]). Leur objectif est de dĂ©velopper une Ă©ducation permanente aux pratiques et comportements numĂ©riques : initialement prĂ©vus pour le monde du travail, ils sont Ă©largis au monde scolaire et privĂ©. Ces livrets blancs 3D8 ont pour seule vocation d'ĂȘtre des guides et une incitation par les sources multiples qu'ils proposent, Ă  dĂ©couvrir ce que les sciences et l'expĂ©rience nous disent, ce les organismes proposent en prĂ©vention et Ă©ducation. L'important, est le principe-clĂ© d'une Ă©ducation ou formation, par une bonne habitude ou un rituel mensuelle rĂ©gĂ©nĂ©rant. En effet un « rituel a pour fonction de donner des repĂšres dans l'espace et dans le temps, il est un Ă©lĂ©ment structurant de la vie »[8] face aux risques tel l'Ă©chec scolaire[9].

Sommaire

Principes fondateurs

Le choix du terme digital détox day : le fond et la forme

Sur le fond, l'hyperconnexion dĂ©veloppe des usages toxiques sur les plans physiologiques, psychologiques et sociologiques. Sur le plan physiologique le stress numĂ©rique permanent peut dĂ©velopper un stress chronique gĂ©nĂ©rant un excĂšs de cortisol toxique[10] et le manque de sommeil un toxique dĂ©sĂ©quilibre de gestion des bĂȘta-amyloĂŻdes, selon les prix Nobel de physiologie et mĂ©decine 2017[11] traitant de notre horloge biologique. Sur le plan psychosociologique, les 3D8 abordent l'information et le relationnel. La contraction d'informations toxiques donne le mot infox (ou fake news) dont la dĂ©tox est une rĂ©ponse. De nouvelles rĂ©ponses gouvernementales apparaissent, tel le « guide des questions Ă  se poser face Ă  une information »[12]. Les relations toxiques spĂ©cifiques au numĂ©rique sont souvent chronophages et de formes multiples : relations polĂ©miques (avec notre entourage, par des troll), orbiting[13] (centration amoureuse), revenge porn (vengeance par diffusion de photos intimes), etc.

Sur la forme, le terme « dĂ©tox » se dĂ©veloppe par des reportages tels « 90 jours dĂ©tox » de Pierre LabbĂ©[14]. Ce documentaire alterne le tĂ©moignage du journaliste qui se dĂ©connecte 90 jours et des illustrations scientifiques : « en prĂ©vention – surtout des addictions –, Ă©veiller les consciences doit souvent se faire de maniĂšre vivante »[15] ce qui correspond Ă  l'esprit digital dĂ©tox. Les principaux mĂ©dias santĂ© tels « AllĂŽ Docteurs »[16], « Top Santé »[17] ou « Doctissimo »[18] utilisent dĂ©sormais le concept de « digital(e) dĂ©tox » et numĂ©rique, pour dĂ©velopper une pĂ©dagogie de meilleurs usages et de prĂ©vention.

Ainsi le mot « dĂ©tox » comme contraction de dĂ©sintoxication (ex. DĂ©sintoxication numĂ©rique) rĂ©pond Ă  des rĂ©alitĂ©s en santĂ©. RelayĂ© par les mĂ©dias, la « digital dĂ©tox » entre aussi dans le dictionnaire d'Oxford[19]. L'usage du terme anglo-saxon « digital day » est dĂ©sormais admis en France : le SecrĂ©tariat d'État au numĂ©rique français communique sur le France Digital Day[20] (N.B. Sans lien avec les 3D8 ou la dĂ©tox digitale).  

Le 8 de chaque mois

Une date fixe et repérable tel le « 8 de chaque mois », permet d'ancrer une habitude ou un rituel et de le planifier : il favorise une synergie professionnelle dans l'entreprise ou l'équipe, et personnelle en famille (parents-enfants). Les 3D8 sont l'invitation libre à une éducation réguliÚre, les livrets blancs un support pour des informations « à la source »[21].

Le choix du 8 provient de la recherche d'une date symbolique. Dans le monde professionnel celle du vote du droit Ă  la dĂ©connexion fait le plus sens : votĂ©e le 8/8/16, le chiffre 8 est retenu. Il est confortĂ© par d'autres « 8 du mois » qui font sens. Le 8 fĂ©vrier clos la ‘‘JournĂ©e mondiale sans tĂ©lĂ©phone portable (6,7 et 8 fĂ©vrier). Le 8 mars est la JournĂ©e internationale du droit des femmes[22], car les femmes actives ont moins de temps libre et social que les hommes[23] et sont souvent plus sollicitĂ©es par les tĂąches mĂ©nagĂšres[24]. 23,1% d'entre elles sont en dette sĂ©vĂšre non compensĂ©e, contre 14,3% des hommes[25]. Le 8 mai est le jour de la LibĂ©ration (8 mai 1945) v.s. addiction (ad-dicere en latin signifie « dire à » (mettre en esclavage))[26]. Le 8 juin est l'anniversaire de la 1re publication de la MĂ©thode de Descartes[27].

De maniĂšre pragmatique, les dĂ©buts de mois sont aussi plus propices Ă  ce type de rituel. En effet les « dĂ©buts de mois » pour beaucoup, sont moins contraignants au travail que les fins (atteintes d'objectifs mensuels, travaux pĂ©riodiques telle la paie). À titre personnel, les dĂ©buts de mois peuvent ĂȘtre aussi ĂȘtre plus faciles Ă©conomiquement : la moindre sortie dĂ©connectĂ©e (ex. « soirĂ©e pizza » prĂŽnĂ©e par CĂ©line Cabourg (Portable, la face cachĂ©e des Ă©crans))[28] est plus incertaine lors de « fins de mois » difficiles.

Les 3D8 et le numérique : le dualisme prévaut

Le dualisme caractĂ©rise deux principes insĂ©parables, nĂ©cessaires et irrĂ©ductibles l'un Ă  l'autre et qui coexistent[29]: ainsi le numĂ©rique peut faciliter la vie de l'humain, mais ne doit pas l'aliĂ©ner. De mĂȘme le droit Ă  la dĂ©connexion en rappelle la part « irrĂ©ductible l'un Ă  l'autre » pour ne pas ĂȘtre rĂ©duit par le numĂ©rique, ni vouloir le combattre. Par exemple l'I.A. (Intelligence artificielle) imposĂ©e fait de plus en plus peur[30]. Le scandale de Boeing avec ses drames humains et ses rĂ©percussions systĂ©miques financiĂšres[31], augmente la perception d'un numĂ©rique incontrĂŽlable et sans Ă©thique. Ce dernier point devient essentiel : la question d'un clivage numĂ©rique vs humain, ou d'un dualisme responsable est dorĂ©navant posĂ©e.  

Ainsi les 3D8 ne sont pas des adversaires du numérique. Rééquilibrer les usages en réduisant les excÚs, évite ces drames qui transforment légitime prudence en défiance puis méfiance systématique. Ainsi les 3D8 s'autorisent à utiliser abondement  le numérique : livrets blancs numériques, autotests numériques[32], liens hypertext dont Wikipédia tant sur les sujets de santé (ex. stress numérique), que d'activités numériques (ex. fake news).

Enjeux et sujets-clé du numérique

Les enjeux sont reprĂ©sentĂ©s dans les « 3D8 » par trois grandes familles, intimement liĂ©es : SantĂ©s & VitalitĂ©s, Performances & QVT (QualitĂ© de Vie au Travail), Bien-ĂȘtre & Bonheurs.

Santés & Vitalités : les « 5S » de l'hyperconnexion

Les « 3D8 » proposent pour comprendre les impacts de l'hyperconnexion sur la santé physique, l'acronyme les « 3S », le plus souvent élargi aux « 5S », développés dans le 3D8 de novembre 2018[33].

Les « 5S »

La permanence numérique génÚre des troubles selon 5 S : Surexcitation mentale voire Stress chronique, Sommeil fracturé et/ou Sédentarité prolongée avec risques de Surpoids.

Un exemple probant est celui du sommeil fracturé (endormissement décalé et biorythmes déréglés, durée insuffisante, coupure la nuit pour regarder son smartphone, dette de sommeil) : selon le BEH (bulletin épidémiologique hebdomadaire) mis en ligne par l'INVS « le déclin est d'abord celui du temps de sommeil total des adultes dans la semaine : en moyenne 6 heures 42 minutes par 24 heures en 2017, soit pour la premiÚre fois en dessous des 7 heures minimales quotidiennes habituellement recommandées pour une bonne récupération[34]. Plus inquiétant encore, « ceux qui dorment moins de 6 heures par nuit représentent dans cette étude 35,9% des sujets ».

Un exemple quantifié est celui de la sédentarité. Alarmés par la sédentarité grandissante, les Universités de Leicester et de Loughborough en collaboration avec l'institut national pour la recherche médicale britannique réalisent une méta-analyse sur 700 000 personnes[35]. La sédentarité traitée ici par les excÚs de position assise, double les risques de décÚs prématurés liés aux maladies cardiovasculaires, à 3 types de cancer (prostate, sein, colon) et au diabÚte de type 2 : rester assis six heures ou plus augmenterait le risque de 40 % de mourir dans les quinze ans, par rapport à une personne qui passerait trois heures en position assise.

Maladies de longue durée : les 3 grandes familles

Les Maladies CardioVasculaires

Les Maladies CardioVasculaires concernent le cƓur et la circulation sanguine. 142 000 dĂ©cĂšs annuels en font la premiĂšre cause de dĂ©cĂšs chez la femme et la deuxiĂšme cause chez l'homme[36]. Elles sont regroupĂ©es selon trois grandes catĂ©gories : cardiopathies ischĂ©miques (ex. infarctus du myocarde), autres cardiopathies et maladies cĂ©rĂ©bro-vasculaires (ex. AVC). Les usages excessifs et chroniques du numĂ©rique sont les plus Ă  risques pour les maladies cardiovasculaires, car les « 5S » peuvent ĂȘtre concernĂ©s simultanĂ©ment.

La surexcitation mentale empĂȘche de dĂ©connecter. Cela est particuliĂšrement vrai au travail, du risque rare de Karƍshi (littĂ©ralement « mort par dĂ©passement du travail » par AVC ou arrĂȘt cardiaque), au plus frĂ©quent de stress. D'une part le stress aigu double Ă  triple le risque d'infarctus, d'autre part le stress numĂ©rique chronique gĂ©nĂšre des risques de surpoids et de sommeil fracturĂ© (la mĂ©forme liĂ©e au surpoids et au manque d'Ă©nergie incitant Ă  son tour Ă  ĂȘtre plus sĂ©dentaire)[37].

Le sommeil fracturé double à minima les risques cardiovasculaires [38]. La sédentarité excessive double à minima ces risques[35].

Trois principaux types de cancer

Les excĂšs numĂ©riques impactent de façon plus inattendus les risques de cancers, plus particuliĂšrement celui du sein, de la prostate et du colon. La mĂȘme mĂ©ta-Ă©tude (cohorte de 18 Ă©tudes sur 700 000 participants) outre-manche, indique un doublement des risques des cancers citĂ©s. Il en va de mĂȘme pour le sommeil (ex. augmentation de 55% de risque de cancer de la prostate chez les moins de 65 ans). Quant au cumul des « 5S », d'une part il dĂ©rĂ©gule notre organisme et notre mĂ©tabolisme, d'autre part il affaiblit notre capacitĂ© Ă  lutter contre la maladie : par exemple selon le cancĂ©rologue français Thierry Bouillet[39], le risque de rĂ©cidive diminue de 40 Ă  50% pour ces mĂȘmes cancers. La fatigue et les douleurs diminuent chez 80 % des patients ayant une activitĂ© physique[40] : cela correspond aux « cercles vertueux » prĂŽnĂ©s par les 3D8[41].

DiabÚte de type II (et obésité/surpoids)

Les excÚs numériques qui génÚrent sédentarité et surpoids, correspondent aux deux premiÚres causes à niveau de preuve « convaincant » ou « probable » de diabÚte de type 2[42].

De mĂȘme le sommeil fracturĂ© par les excĂšs numĂ©riques, impacte les risques de diabĂšte selon des hypothĂšses multiples. Soit directement « des nuits plus courtes ou au contraire plus longues que la moyenne semblent augmenter le risque de diabĂšte de type 2 ou d'intolĂ©rance au glucose (2,5 fois plus) »[43]. Dans une autre Ă©tude c'est la perturbation du rythme circadien qui augmente le risque de prĂ©-diabĂšte. Soit indirectement car le sommeil fracturĂ© est gĂ©nĂ©rateur de surpoids. Selon l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INVS)[44], « les nouvelles technologies ont un impact sur le sommeil », et « une trentaine d'Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques transversales et longitudinales menĂ©es dans sept pays et sur de larges populations ont montrĂ© un lien entre un sommeil court et l'Ă©lĂ©vation de l'indice de masse corporel (IMC), Ă  la fois chez l'adulte et l'enfant. » indique l'Sfrms (SociĂ©tĂ© Française de Recherche et MĂ©decine du Sommeil)[45].

Autres risques en santé physique

Pour 2019, les 3D8 mettent l'accent sur les trois familles de maladies prĂ©citĂ©es, qui reprĂ©sentent la majoritĂ© des dĂ©cĂšs[46]. Notons que les risques liĂ©s aux « 5S » ne sont toujours pas pris en compte par une politique de prĂ©vention globale. À titre d'exemple en France, aucune Ă©tude n'agrĂšge les donnĂ©es des risques de morbiditĂ© et mortalitĂ© prĂ©maturĂ©es liĂ©es aux « 5S » : faute de ces indicateurs, le dĂ©veloppement d'une prĂ©vention des comportements numĂ©riques reste plus rĂ©active que proactive.

Ainsi certains autres risques santĂ©, sont paradoxalement souvent mieux connus (vue, l'ouĂŻe
) bĂ©nĂ©ficiant mĂȘme de nĂ©ologismes dĂ©diĂ©s tel la « text neck »[47] pour les troubles musculo–squelettiques liĂ©s au cou ou la « textonique » ou tendinite du texto du pouce (au travail : tĂ©nosynovite De Quervain qui affecte pouce et poignĂ©e[48]).

Performances & QVT : la Table des 12 Lois des Temps de la performance numérique.

DĂšs l'origine de ses travaux, l'initiateur des 3D8 Thierry Le Fur, s'intĂ©resse aux rapports des temps et temporalitĂ©s numĂ©riques et dĂ©veloppe par exemple les repĂšres 1-3/5 heures[5]. À partir de 3 heures d'un mĂȘme usage numĂ©rique (ex. uniquement un jeu en ligne), le comportement peut devenir addictif. À partir de 5 heures d'usages multiples (jeu, rĂ©seautage, information, vidĂ©o
) Ă  titre privĂ©, le comportement est excessif et Ă  risque (ex. sĂ©dentaritĂ©, manque de temps de sommeil). La Chine utilise dorĂ©navant des repĂšres prĂ©ventifs similaires : Mark Rent responsable des jeux vidĂ©os de Tencent indique qu' « à partir de 3 heures le jeu ralenti, aprĂšs 5 heures le joueur ne gagne plus de points. Si c'est un mineur, au bout de 3 heures la vitesse Ă  laquelle il Ă©volue dans le jeu baisse de moitiĂ©, au bout de 5 heures il ne peut plus du tout progresser, donc les jeunes ne sont plus motivĂ©s pour jouer toute la journĂ©e. »[49].

Dans le monde du travail, il observe que les neurosciences viennent dorĂ©navant prĂ©ciser les impacts des temps et temporalitĂ©s (ex. durĂ©es, rythmes, moments) de travail, que des adages souvent ancestraux invitaient Ă  suivre. Par exemple « on ne peut pas bien faire deux choses Ă  la fois » pour des tĂąches qui demandent une vraie rĂ©flexion est maintenant prouvé : ce multitasking proposĂ© comme facteur de productivitĂ©, est mĂȘme considĂ©rĂ© comme une supercherie par des chercheurs reconnus[50]. Ainsi naĂźt la « Table des 10 Lois des Temps et de la performances », prĂ©sentĂ©e en 2017, du monde du travail (ex. Medef) au monde des addictions (Addictions Suisse)[51]. Elle inclut dĂšs l'origine les travaux sur notre horloge biologique, nobĂ©lisĂ©s le 2 octobre 2017[52]. Cette Table devient en 2018 « la Table des 12 Lois des Temps et de la performance ». Elle s'intĂšgre dans l'approche trivariĂ©e Santé–Performance–Bien-ĂȘtre « des 3 Tables des temporalitĂ©s numĂ©riques », diffusĂ©e dans le 3D8 « Bien-ĂȘtre & dĂ©connexion » et devient le fil rouge des 3D8.

La Table « performances » vise à regagner en efficience sur les sujets que l'hyperconnexion perturbe, selon 4 grandes familles : la nécessité de déconnexion, la concentration, l'organisation personnelle (et en équipe) et la vitalité mentale. Les lois s'appuient d'une part sur les travaux de neuf personnalités reconnues (PhD. Fraisse, Pr Parkinson, PhD. Illich, PhD Jackson, PhD. Meyer, PhD. Carlson, M. Pareto, Pr Taylor et Dr Steel) et d'autre part sur les trois chrono-sciences (chronobiologie, chrono-alimentation (ou chrononutrition) et chrono-écologie[53]). Par exemple la Loi XII (ou zéro selon la lecture) est la « clé de voûte » et s'appuie sur les travaux du PhD. Paul Fraisse. « Plus une activité est captivante, moins on voit le temps passé » [54] explique pourquoi le numérique si attractif et captivant, efface nos repÚres temps : ainsi peut-on dériver vers une conduite chronique voire addictive.

Pour le monde du travail, une opération de type 3D8 réguliÚre, contribue à la qualité de vie digitale au travail sous ses multiples formes : transformation numérique, droit à la déconnexion, prévention santé et équilibre des temps, dans le cadre ou non de la N.A.O. (négociation annuelle obligatoire), de chartes ou d'accords d'entreprises.  

Bien-ĂȘtre et bonheurs : un ensemble !

Les parties bien-ĂȘtre et bonheurs se dessinent en filigrane dans les 3D8. Elles sont nourries par les parties santĂ© et performances.

Elles font l'objet d'invitations multiples à déconnecter, pour bénéficier de moments "ressourçants". Il peut s'agir de moments de réflexion sur l'immédiateté numérique et le « ici et maintenant » (ex. présent, présentéisme et présentisme), le bienfait des cercles vertueux v.s. les engrenages de l'hyperconnexion, les softs skills ou l'intelligence digitale comportementale[55]. La lecture pour approfondir ses connaissances, particuliÚrement des sources des articles aux lectures suggérées est favorisée. Les activités physiques pour réduire la sédentarité excessive est encouragée : par exemple en 2019, la cité des sciences et de l'industrie propose une découverte d'activités physiques[56] à travers l'exposition à la cité des sciences de corps et sport.  

Il est Ă  noter que les 3D8 n'ont pas vocation ni Ă  inventer, ni imposer une vision du bonheur, encore moins Ă  le promettre, mais Ă  en favoriser ses diffĂ©rentes dimensions (santĂ©, performances, Ă©quilibres de vie, etc.). Par ailleurs dĂšs lors qu'un enjeu de santĂ© mentale ou physique peut concerner un lecteur ou participant - lui-mĂȘme ou son entourage - les 3D8 indique qu'il doit consulter ou inviter Ă  consulter un psychothĂ©rapeute agrĂ©Ă© ou un mĂ©decin.

La pédagogie des 3D8 : les « 3D » et un fil rouge.

Les 3D8 ont pour vocation de sensibiliser et d'informer, de donner des repĂšres. Pour ce faire il adopte une pĂ©dagogie en 3 dimensions : DĂ©couvrir – Discerner – DĂ©marrer. Ces trois dimensions sont parfois dĂ©veloppĂ©es de façon spĂ©cifique dans un 3D8 (ex. DĂ©couvrir oĂč j'en suis – fĂ©vrier 2018). Mais le plus souvent ils sont dĂ©veloppĂ©s au fil des 3D8 par Ă©lĂ©ments progressifs : c'est particuliĂšrement vrai pour les donnĂ©es et Ă©tudes du monde numĂ©rique, car elles Ă©voluent en permanence.

DĂ©couvrir dans ce monde numĂ©rique, oĂč j'en suis

Le monde numérique

Le numĂ©rique est un phĂ©nomĂšne sociĂ©tal : le connaĂźtre est nĂ©cessaire pour ne pas ĂȘtre dĂ©connectĂ© de notre nouveau monde, et pour l'utiliser Ă  moindres risques selon ses multiples dimensions.

Parmi celles-ci, citons principalement les usages numériques en France et dans le monde (ex. économie, social et environnement) et celles concernant les enfants, adolescents et ''adulescents''.

Les données santé à maßtriser concernent d'une part les risques en santé physique, d'autre part ceux liés à la pandémie digitale comportementale et leurs impacts sur les performances mentales. Celles-ci concernent de plus en plus les pratiques au travail, qu'il s'agisse de stress numérique voire d'épuisement professionnel ou de concentration par exemple.

Moi-mĂȘme, oĂč j'en suis ?

Il s'agit de quantifier et qualifier ses usages, grĂące Ă  des autodiagnostics, dĂ©crits par exemple dans le 3D8 « oĂč j'en suis » de fĂ©vrier 2018 : santĂ© mentale (ex. stress numĂ©rique), hyperconnexion (ex. temps et moment d'usages, notifications), addictions (ex. jeu en ligne, jeu d'argent, rĂ©seaux sociaux) et digicomportements au travail.

Discerner les usages positifs versus toxiques

Connaßtre les possibilités et limites de notre cerveau (et corps) 

Il s'agit de préciser grùce aux sciences et neurosciences, ce que le bon sens et l'expérience nous indiquent depuis des décennies. Cela concerne nos besoins fondamentaux sommeil, temps d'attention et de récupération, alimentation, activité), la neurobiologie des addictions synthÚse de travaux (ex. CollÚge de France[57])), les dérives vers une conduite chronique voire addictive (ex. spirale des 9C)[58], et les outils pour y voir clair dans ses priorités personnelles et ses motivations.

Le fil rouge des temporalités numériques (Cf. les 3 Tables des Temps numériques)

Les Français disposent en moyenne de 3 heures et demi de temps libre par jour s'ils occupent un emploi, de 5 heures s'ils n'ont pas d'activitĂ© professionnelle [59] et utilisent 4 heures de numĂ©rique Ă  titre personnel par jour[60]. Quand la totalitĂ© du temps libre est consacrĂ© au numĂ©rique, ou quand au-delĂ , il implique de prendre du temps sur une autre activitĂ© (ex. sommeil), les Temps & temporalitĂ©s digitales imposent d'ĂȘtre repensĂ©es.

C'est le fil rouge des 3D8, qui invite pour 'efficience mentale et les performances, Ă  amĂ©liorer concentration, organisation, Ă©nergie mentale et pour la santĂ© et la vitalitĂ©, Ă  mieux bouger, manger et dormir pour ĂȘtre en bonne santĂ© et en forme. Le Bien-ĂȘtre et les bonheurs en dĂ©coulent pour partie, quand on apprend Ă  bĂ©nĂ©ficier du numĂ©rique sans ses inconvĂ©nients.

DĂ©marrer des actions durables

Stratégies individuelles 

Un cadre sera connecté 250 000 heures dans sa vie[61], un bébé pucé dÚs sa naissance s'il devient plus que centenaire se rapprochera du million d'heures de vie connectée[62]. Pour mieux vivre avec le numérique, il ne s'agit pas seulement d'adopter un bon réflexe ou une astuce temporaire, mais de disposer d'une vraie stratégie. Pour ce faire, les 3D8 inspirés par l'addictologie, s'appuient sur l'approche trivariée produit-environnement-personne développé par le Dr Olievenstein : pour chacune de ces trois dimensions il est possible de réduire les risques d'hyperconnexion.

Pour la personne (soi-mĂȘme) : il est possible d'utiliser des techniques d'attention (ex. pleine conscience) ou des thĂ©rapies cognitivo-comportementales individuelles ou de groupe, de se programmer des moments d'activitĂ©s sportives et ludiques (hors numĂ©rique), de se faire accompagner par un coach ou de consulter un psychothĂ©rapeute par exemple.

Face au produit (ex. smartphone) : il intéressant de trouver des substituts à son usage (ex. le réveille-matin pour éviter de le consulter la nuit), d'apprendre à le gérer (ex. désactiver facilement les notifications), de savoir repérer ses excÚs numériques (alertes automatiques de temps excessifs passés) par exemple.

Avec l'environnement qui peut ĂȘtre multiple (famille, travail, associatifs) : chaque dimension est Ă  apprĂ©hender diffĂ©remment. Concernant les mĂ©dias tels que les rĂ©seaux sociaux, il s'agit de diffĂ©rencier les relations positives des toxiques : les chronophages, harceleurs et trolls, dĂ©pressiogĂšnes, etc. Au travail, cela concerne la gestion des mails et des notifications Ă  toutes heures par exemple.

Stratégies collectives  

Progressivement, chaque type de collectif est touché par l'hyperconnexion : le monde du travail et associatif, le domaine de l'éducation et la cellule familiale. De l'interdiction des portables pendant le Conseil des Ministres à celle prÎnée par Didier Deschamps à Clairefontaine avec l'équipe de France[63], les organisations cherchent à réguler leurs usages. Les 3D8 recensent les stratégies possibles, les lois y afférant, les applications, des témoignages et cas pratiques selon trois axes principaux : le monde du travail, le domaine de l'éducation et la sphÚre privée.

Le monde du Travail fait l'objet d'un cadre lĂ©gal de Droit Ă  la dĂ©connexion propre Ă  « la modernisation du dialogue social et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels »[4]. Les organisations l'intĂšgrent de façon variable dans les projets de QualitĂ© de Vie au Travail, de Ressources Humaines, de SantĂ© ou d'Équilibre des temps et de la transformation numĂ©rique. Il est abordĂ© dans le cadre de la NĂ©gociation Annuelle Obligatoire, qui selon l'entreprise (ex. sa taille) fait l'objet d'un accord [64]. Diagnostic, sensibilisation et mise Ă  disposition d'outils sont les actions les plus courantes : outre ces thĂšmes, les 3D8 suggĂšrent de nouveaux sujets de rĂ©flexion tels les soft skills. Il s'agit de compĂ©tences dites douces ou transversales (ex. intelligence Ă©motionnelle), complĂ©mentaires ou subsidiaires aux compĂ©tences techniques tels le numĂ©rique.

Le domaine de l'Ă©ducation, oĂč le portable fait l'objet d'interdiction : « L'interdiction porte sur l'utilisation des tĂ©lĂ©phones mobiles et de tout autre Ă©quipement terminal de communications Ă©lectroniques (tablette ou montre connectĂ©e, par exemple) dans l'enceinte des Ă©coles et des collĂšges »[65]. Cependant une Ă©ducation spĂ©cifique aux comportements et pratiques numĂ©riques tels les 3D8 – suffisamment rĂ©guliĂšre pour ĂȘtre pĂ©dagogique et intĂ©grer en temps rĂ©el toutes Ă©volutions et risques (ex. dĂ©fis dangereux tel shell on challenge[66]), devrait accompagner les Ă©lĂšves et les parents.

La sphĂšre privĂ©e, oĂč le lĂ©gislateur cherche progressivement Ă  protĂ©ger les utilisateurs de numĂ©rique contre la cybercriminalitĂ©, les fake news, la haine sur internet ou les pratiques Ă  risques. Mais les domaines de santĂ© physique et mentale, de bien-ĂȘtre ou de relations parents-enfants par exemple, devraient bĂ©nĂ©ficier d'actions de sensibilisation. C'est en partie pour rĂ©pondre Ă  ce besoin, que les 3D8 initialement destinĂ©s au monde du travail, sont Ă©largis au salariĂ©s-parents et donc Ă  l'Ă©ducation.

Demain

Le projet original des 3D8 s'inscrit désormais dans une démarche durable. Le cap de la premiÚre année est franchi. Il est relayé chaque mois par l'institution spécialisée en réduction des risques en comportements addictifs : la Fédération Addiction. Progressivement il est nourri et relayé par des experts et des organismes reconnus[67]. Désormais, le monde du travail et de l'éducation se préoccupent de plus en plus de l'hyperconnexion et des comportements numériques addictifs, rendant la démarche pertinente.

Dans le monde du travail, on observe l'accélération de signatures d'accords d'entreprise[68] sur la transformation numérique, le droit à la déconnexion, les équilibres de temps vie professionnelle/vie privé et la qualité de vie digitale au travail. Mais pour les rendre opérationnels, le monde du travail doit développer méthodologies, outils et opérations réguliÚres.

Dans le monde de l'éducation nationale, à l'école l'interdiction des portables apporte deux enseignements : d'une part, le sujet est sérieux, d'autre part, une maßtrise de l'hyperconnexion est possible. Mais pour la rendre durable, les enseignants se doivent de développer une éducation réguliÚre.

Notes et références

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Articles connexes