Diarville
Diarville est une commune française de Lorraine, située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, à environ 20 km au sud de Nancy.
Diarville | |||||
Église Saint-Epvre. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays du Saintois | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lage 2020-2026 |
||||
Code postal | 54930 | ||||
Code commune | 54156 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Diarvillois, Diarvilloises [1] | ||||
Population municipale |
484 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 44″ nord, 6° 07′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 354 m |
||||
Superficie | 11,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
| |||||
GĂ©ographie
Le village de Diarville est situé à 2 km à l'ouest de Marainville-sur-Madon, à 5 km au nord de Mirecourt, sur la route de Nancy à Mirecourt, et à 8 km au nord-ouest de Charmes.
La commune est arrosée par des affluents de la rivière Madon : le Beaulong et le ruisseau du Breuil.
Urbanisme
Typologie
Diarville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), prairies (30,5 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (3,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
De la Préhistoire à la Révolution
L'occupation du site de Diarville remonte à la fin de l'âge du bronze, comme l'atteste la présence de tombes celtes (tumuli du site de Devant Giblot). Sept tumuli ont été construits en deux phases entre les VIIe et IIIe siècles av. J.-C. L'étude de ces monuments montre qu'il s'agit d'inhumations de personnages de haut rang (présence de grandes épées en fer et de chars)[9].
Le nom de « Diarville » viendrait du nom d'une villa gallo-romaine Diar/Dyar Villa. L'emplacement de cette villa n'est pas avéré car le village aurait été construit sur les ruines des bâtiments. Au Haut Moyen Âge, on trouve le nom de Dyarvilla, évolution du nom gallo-romain.
Une tour aurait été construite au Moyen Âge, mais aucune trace archéologique ne l'atteste.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Diarville appartient au comté de Vaudémont.
XXe siècle
Après la Première Guerre mondiale, le monument aux morts est construit devant l'église grâce à la destruction d'une maison.
En 1940, la population de Diarville quitte le village et part sur les chemins de l’exode. Certains habitants vont jusqu'à Lyon à pied. Une maison de la rue de Nancy est détruite par un obus.
Jusque dans les années 1960, le cimetière se trouvait autour de l'église ; il a alors été déplacé sur son emplacement actuel sur la route de Forcelles-sous-Gugney. Pour les familles qui n'ont pu transférer leurs défunts, les stèles funéraires ont été enlevées, mais les tombes conservées et recouvertes, permettant de créer la place qui se trouve devant l'église.
Politique et administration
Liste des maires
Habitants : Diarvillois, Diarvilloise.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2020, la commune comptait 484 habitants[Note 3], en diminution de 7,28 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- Écoles maternelle et primaire.
- Garderie péri-scolaire.
- Association Au clair de la lune : ateliers d'enseignement de la musique pour enfants et adolescents.
Économie
Entreprises et services
- Médecins, infirmières, dentiste, orthophoniste, pharmacien.
- Boulangerie-pâtisserie, bar, plomberie, coiffure-manucure, pizzeria, agence immobilière, métallerie, garage automobile, fermetures.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Tombes Ă char celtiques : elles se trouvent vers Giblot, sur le chemin de Marainville.
- Église Saint-Epvre : clocher roman, portails romans, nef incendiée et restaurée en 1964. Les décorations anciennes n'ont pas été remplacées. Les vitraux datent également des années 1960.
- Croix de chemin au lieu-dit le ThaĂŻs.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite Deflin (1736-1794), mère de Nicolas Chopin (1771-1844) et grand-mère de Frédéric Chopin, est née à Diarville.
- Henri Bergé (1870-1937) est né à Diarville.
- Félix Mennegan est un résistant du « groupe maquis Lorraine 42 ». Une plaque commémorative se trouve au bout de la rue du Cugnot dans le village.
HĂ©raldique
Blason | Blasonnement : burelé d'argent et de sable de dix pièces chargé de deux clefs de gueules en sautoir. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Princesses celtes en Lorraine - Sion, trois millénaires d'un territoire, Musée de l'histoire du Fer de Jarville la Malgrange, 2003, 185 pages (Diarville : pages 69 à 98)
Articles connexes
Liens externes
- « Diarville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Diarville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cf. bibliographie : Princesses celtes en Lorraine.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.