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Darkness Tour

Darkness tour est une tournée de concerts en Amérique du Nord de Bruce Springsteen and the E Street Band entre mai et décembre 1978, en lien avec la sortie de l'album Darkness on the Edge of Town.

Comme la plupart des tournées de Springsteen, elle n'a pas de nom officiel, mais c'est le nom qui a été le plus couramment utilisé. Elle a parfois été appelé Darkness on the Edge of Town Tour ou plus simplement 1978 Tour.

La tournée est depuis vue comme ce qui est certainement sa meilleure, dans une carrière marquée par de nombreuses performances live. Le biographe Dave Marsh écrit en 1987, « l'intensité criante de ces concerts de 1978 fait partie de la légende du rock and roll de la même manière que les concerts de Bob Dylan en 1966 avec The Band, la tournée des Rolling Stones de 1969 et de 1972 et la tournée Tommy de The Who de 1969 : les références d'une époque ».

Parcours

La tournée s'est faite sans pause, commençant le 23 mai 1978 au Shea's Buffalo dans la ville de Buffalo (New York). Le groupe a joué dans des salles de concerts, des théâtres et parfois des stades à travers les États-Unis, avec quelques dates au Canada. Les huit premiers concerts ont été joués avant la sortie de l'album Darkness on the Edge of Town, qui sortit le 2 juin. Les grandes villes, les petites villes et les villes universitaires ont toutes été visitées. Quelques concerts furent annulés pour cause de maladie mais ils eurent tout de même lieu plus tard dans la tournée. La tournée se termina, après 115 concerts, le 1er janvier 1979 à Cleveland (Ohio) au Richfield Coliseum.

Après une brève tournée déplaisante en 1975 en Europe, après la sortie de l'album Born to Run, et avec un attrait commercial plus faible pour Darkness comparé à son prédécesseur, Springsteen ne s'est pas aventuré outre-mer pour cette tournée.

Concerts

Les concerts de 1978 étaient plus longs que lors des précédentes tournées de Springsteen, généralement autour de 25 chansons, mais ils n'étaient pas encore les concerts marathons qui auront lieu pendant les tournées pour The River et Born in the U.S.A.. La setlist n'était alors pas aussi vaste, étant donné que sa carrière n'en était encore qu'à ses débuts, ne permettant donc pas d'offrir des raretés comme ce sera le cas plus tard lors de la tournée de 1999 et des suivantes.

Le mot qui a plutôt été utilisé pour décrire les concerts de 1978 est « intense ». Badlands ouvrait souvent les concerts, le couplet étant joué beaucoup plus rapidement que sur la version studio, la batterie plus active, et Springsteen crachant les paroles presque en avance sur le groupe, créant l'impression qu'ils n'arrivaient pas à suivre le rythme. Vers la fin des concerts, Born to Run était aussi jouée sur un rythme rapide. De façon contrastée, des chansons plus lentes comme Streets of Fire étaient jouées encore plus lentement, avec des lignes d'orgue planantes lançant le chant de Springsteen, allant du grognement au cri.

De nombreuses nouvelles chansons de Springsteen firent leurs apparitions durant la tournée. Certaines chansons deviendront de futurs succès comme Fire ou Because the Night. On peut également citer deux nouvelles chansons lentes mais accessibles et efficaces : l'histoire de famille poignante de Independence Day et l'histoire cauchemardesque de Point Blank, chacune apparaissant plus tard sur l'album The River en 1980, tout comme d'autres chansons qui furent jouées pour la première fois de façon sporadique en 1978.

Ce qui est surtout remarquable est le traitement qu'ont subi ses chansons les plus connues. Prove It All Night, le premier single raté de Darkness, fut réarrangé en une chanson épique de 11 minutes, une introduction avec une guitare hurlant par-dessus le piano et une fin avec l'orgue et la guitare par-dessus la batterie. Cette version deviendra alors une des favorites des fans et est désormais une référence encore des décennies plus tard. La fin au piano de Racing in the Street fut étonnamment lié avec l'introduction au piano de Thunder Road. Sur l'album studio Born to Run, Backstreets était un récit épique parlant de trahison et de perte, durant 6 minutes 30, et que le critique Greil Marcus avait comparé à l'Iliade. Elle était alors rallongée dans sa version live pour atteindre entre 11 et 13 minutes, avec une douce et longue partie au piano connue sous différents noms dont Baby I remember you, Little Girl Don't Cry ou Sad Eyes. Sur certains enregistrements, on peut entendre les spectateurs crier au moment où la partie dramatique surgit, avant que le rythme ne s'accélère, puis s'arrête d'un coup, et que la coda Hiding on the Ba-ack-streets ne revienne de plein fouet. Cet interlude sera plus tard utilisé comme base pour certaines parties de Drive All Night sur The River, mais pour de nombreux fans, Springsteen avait atteint dans cette version rallongée de 1978 le point culminant de sa performance artistique.

Durant cette tournée, le E Street Band avait un son puissant mais presque maigre, chaque instrument ayant un rôle clairement délimité (le son du groupe deviendra plus puissant avec l'arrivée de nouveaux membres dans les années 1990 et 2000 mais il perdra en clarté). En particulier, le piano de Roy Bittan était la pierre angulaire musicale de nombreuses chansons.

Tout ce qui composait ces concerts n'était pas sombre ou mélancolique : la troisième chanson était presque tout le temps la chanson sério-comique Spirit in the Night, appelant une participation du public, et vers la fin des concerts, les choses s'allégeaient considérablement avec la chanson Rosalita (Come Out Tonight) et les rappels incluant le classique survolté de R&B Detroit Medley et des frasques à la James Brown pendant la chanson Quarter to Three de Gary U.S. Bonds, véritable hymne à la fête. Les petites histoires racontées par Springsteen devinrent plus honnêtes qu'auparavant, avec sa fameuse histoire de « foutue guitare » à propos du conflit acerbe avec son père, mais toujours racontée avec affection (surtout quand un membre de sa famille était présent).

Cette tournée vit aussi pour la première fois Springsteen en tête d'affiche d'arénas (dont le Madison Square Garden à New York), un changement qu'il n'avait pas du tout apprécié puisque cela réduisait le contrôle qu'il avait sur les spectateurs. Le concert resta le même dans ces plus grands établissements et Springsteen continuera à jouer dans des arénas ou parfois même dans des stades lors des décennies suivantes.

Chansons

Chansons originales

Reprises

RĂ©ception critique et commerciale

Selon le site non officiel Brucebase, géré par des fans, la plupart des concerts de la tournée se sont joués à guichet fermé ou presque : il n'y avait qu'une poignée de concerts avec de nombreux sièges vides, dont un à Kalamazoo (Michigan) où Springsteen proposa au promoteur de compenser les pertes financières. Selon Lynn Goldsmith, photographe du groupe et petite-amie de Springsteen à l'époque, il y avait de nombreuses salles à moitié pleines, mais le niveau de performance de Springsteen ne changeait pas selon le nombre de personnes présentes.

Le critique Robert Hilburn du Los Angeles Time écrit : « Je me suis rendu compte de la foi que je commençais à avoir en Springsteen un jour de décembre 1978 lorsque j'ai parcouru 400 miles en voiture jusqu'à Tucson en Arizona, pour le voir en concert (pour des raisons personnelles et non professionnelles). Ce concert faisait partie d'un court passage dans l'ouest des États-Unis vers la fin de la tournée qui ignora Los Angeles... Une vague d'émotions me vint lors du concert de Bruce à Tucson... voir Springsteen se donner autant sur scène et écouter l'éloquence de ses chansons me fit oublier tous mes doutes et me rappela mes propres rêves. »

Lynn Goldsmith dit plus tard que la tournée de 1978 était loin du stéréotype d'une tournée rock et la compara à la tournée américaine des Rolling Stones de 1978, tournée à laquelle elle a aussi participé : « Avec Bruce, il n'y avait pas de drogues, pas d'alcool, des (longues) répétitions et des (longs) concerts. Avec les Stones, il n'y avait pas de répétitions, beaucoup de fêtes et ils quittaient la scène aussi vite que possible pour rejoindre leur jet privé... Lors de cette tournée, Bruce n'avait pas du tout d'argent, point barre. Au lieu de sortir en boite après les concerts, il y avait plus de chances de le voir passer le temps à jouer au flipper ou à regarder le paysage défiler sous ses yeux au travers de la fenêtre arrière du bus. »

Diffusions et enregistrements

L'une des raisons pour laquelle la tournée de 1978 est autant restée dans le souvenir des gens, et est souvent vu comme l'apogée de la carrière de Springsteen et du E Street Band en concert, est le fait que de nombreux concerts ont été retransmis en intégralité sur des radios rock. Parmi ceux-ci, le concert du 7 juillet à West Hollywood dans le club The Roxy a été diffusé sur KMET, celui du 9 août à l'Agora Theatre de Cleveland a été diffusé sur WMMS, celui du 19 septembre au Capitol Theatre à Passaic (New Jersey) a été diffusé sur WNEW-FM, celui du 30 septembre au Fox Theatre à Atlanta a été diffusé sur 20 stations différentes du sud-est des États-Unis et celui du 15 décembre au Winterland Ballroom de San Francisco a été diffusé sur KSAN-FM. Ces retransmissions ont été remixées par Jimmy Iovine et étaient d'une grande qualité audio. Au cours des années suivantes, les radios ont de nouveau passé ces enregistrements et de nombreux bootlegs de bonne qualité furent créés et mis en circulation.

Une interview radio avec le disc-jockey new-yorkais Dave Herman inclut Ă©galement des extraits d'un live datant du 1er juillet au Berkeley Community Theatre, comprenant la version longue de Prove It All Night ; ces morceaux seront Ă©galement entendus sur d'autres Ă©missions de radios telles que King Biscuit Flower Hour.

On peut ajouter à tout cela un long clip vidéo pour Rosalita sorti sur MTV au début des années 80, provenant du concert (par ailleurs filmé intégralement) du 8 juillet à l'Arizona Veterans Memorial Coliseum de Phoenix (Arizona) qui inclut la présentation des membres du groupe (habituellement faite lors de cette chanson) et où de nombreuses femmes se jettent sur la scène. Il capture le côté énergique et joueur de Springsteen et du E Street Band en concert et a été la première introduction au groupe pour de nombreuses personnes. Il est sorti plus tard en 1989 en VHS sur Video Anthology/1978-88.

Le recueil de titres Live/1975-85 comporte neuf morceaux de la tournée de 1978, mais les fans ont été déçus puisque le long interlude de Backstreets a été retiré, des gags et histoires furent enlevés ou mélangés alors qu'ils venaient de plusieurs concerts différents, et surtout la version longue de Prove It All Night était manquante. De plus, quelques pistes de 1978 avaient été réenregistrées à la Hit Factory en 1986.

En 2006, le manager de Springsteen Jon Landau indiqua qu'un DVD contenant une version complète d'un concert du Darkness Tour était peut-être en vue, suivant une sortie similaire d'un concert de 1975 provenant du Born to Run Tour. Les fans ont fortement spéculé à propos d'une telle possibilité. Cela s'est concrétisé en novembre 2010 avec la sortie de The Promise: The Making of Darkness On the Edge of Town, un coffret qui inclut un DVD avec un enregistrement complet du concert du 8 décembre 1978 dans la salle The Summit à Houston (Texas).

L'une des diffusions radio les plus connues, celle du 9 août, est sortie sous le titre The Agora, Cleveland 1978 en 2015 dans la collection Bruce Springsteen Archives.

Membres

Dates de la tournée

Date Ville Pays Lieu Tickets vendus/ disponibles Revenus
23 mai 1978 Buffalo États-Unis Shea's Performing Arts Center 3 187 / 3 187 23 200 $
24 mai 1978 Albany Palace Theatre
26 mai 1978 Philadelphie The Spectrum
27 mai 1978
29 mai 1978 Boston Boston Music Hall
30 mai 1978
31 mai 1978
2 juin 1978 Annapolis Halsey Field House
3 juin 1978 Uniondale Nassau Veterans Memorial Coliseum
5 juin 1978 Toledo Toledo Sports Arena
6 juin 1978 Indianapolis Indiana Convention Center 2 014 / 6 000 15 015 $
8 juin 1978 Madison Dane County Memorial Coliseum 4 739 / 9 000 33 420 $
9 juin 1978 Milwaukee MECCA Arena
10 juin 1978 Bloomington Metropolitan Sports Center 6 428 / 13 000 44 966 $
13 juin 1978 Iowa City Hancher Auditorium 2 568 / 2 568 20 177 $
14 juin 1978 Omaha Civic Auditorium Music Hall 2 518 / 2 518 18 455 $
16 juin 1978 Kansas City Memorial Hall 2 777 / 2 777 20 828 $
17 juin 1978 St. Louis Kiel Auditorium 4 516 / 10 000 33 662 $
20 juin 1978 Morrison Red Rocks Amphitheatre 6 315 / 6 315 49 824 $
23 juin 1978 Portland Paramount Theatre
24 juin 1978 2 504 / 2 504 19 627 $
25 juin 1978 Seattle Paramount Theatre 2 976 / 2 976 22 677 $
26 juin 1978 Vancouver Canada Queen Elizabeth Theatre
29 juin 1978 San Jose États-Unis San Jose Center for the Performing Arts 2 463 / 2 463 19 082 $
30 juin 1978 Berkeley Berkeley Community Theatre 3 475 / 3 483 23 959 $
1 juillet 1978 3 483 / 3 483 24 018 $
5 juillet 1978 Inglewood The Forum 12 723 / 12 723 101 742 $
7 juillet 1978 West Hollywood Roxy Theatre
8 juillet 1978 Phoenix Veterans Memorial Coliseum 7 783 / 12 000 56 059 $
9 juillet 1978 San Diego San Diego Sports Arena 6 339 / 12 000 40 082 $
12 juillet 1978 Dallas Dallas Convention Center Theater 1 761 / 1 761 12 327 $
14 juillet 1978 San Antonio Memorial Auditorium 3 152 / 5 000 23 583 $
15 juillet 1978 Houston Sam Houston Coliseum 9 012 / 9 012 66 999 $
16 juillet 1978 New Orleans Municipal Auditorium 5 000 / 5 000 35 644 $
18 juillet 1978 Jackson Jackson Municipal Auditorium 2 283 / 2 283 17 123 $
19 juillet 1978 Memphis Dixon-Myers Hall
21 juillet 1978 Nashville Nashville Municipal Auditorium
28 juillet 1978 Miami Jai Alai Fronton
29 juillet 1978 St. Petersburg Bayfront Center Arena
31 juillet 1978 Columbia Township Auditorium
1 août 1978 Charleston Gaillard Municipal Auditorium
2 août 1978 Charlotte Charlotte Coliseum
4 août 1978 Charleston Charleston Civic Center
5 aoĂ»t 1978 Louisville Louisville Gardens 4 000 / 5 000 28 328 $
7 août 1978 Kalamazoo Wings Stadium
9 août 1978 Cleveland The Agora
10 aoĂ»t 1978 Rochester Rochester Community War Memorial 5 984 / 10 000 42 729 $
12 aoĂ»t 1978 Augusta Augusta Civic Center 5 892 / 5 892 48 780 $
14 août 1978 Hampton Hampton Coliseum
15 août 1978 Landover Capital Centre
18 août 1978 Philadelphia The Spectrum
19 août 1978
21 août 1978 New York City Madison Square Garden
22 août 1978
23 août 1978
25 aoĂ»t 1978 New Haven New Haven Veterans Memorial Coliseum 9 586 / 9 586 76 841 $
26 aoĂ»t 1978 Providence Providence Civic Center 10 500 / 10 500 82 568 $
28 aoĂ»t 1978 Pittsburgh Stanley Theatre 3 489 / 3 489 29 236 $
29 aoĂ»t 1978 3 473 / 3 489 29 034 $
30 août 1978 Richfield Township Coliseum at Richfield
1 septembre 1978 Detroit Masonic Temple Theatre
3 septembre 1978 Saginaw Saginaw Civic Center
5 septembre 1978 Columbus Veterans Memorial Auditorium
6 septembre 1978 Chicago Uptown Theatre 4 381 / 4 381 34 793 $
9 septembre 1978 Notre Dame Athletic & Convocation Center 5 310 / 10 000 38 996 $
10 septembre 1978 Cincinnati Riverfront Coliseum 6 630 / 17 000 49 090 $
12 septembre 1978 Syracuse Syracuse Memorial Auditorium
13 septembre 1978 Springfield Springfield Civic Center 6 664 / 6 664 53 217 $
15 septembre 1978 New York City The Palladium
16 septembre 1978
17 septembre 1978
19 septembre 1978 Passaic Capitol Theatre 10 518 / 10 518 85 791 $
20 septembre 1978
21 septembre 1978
25 septembre 1978 Boston Boston Garden 11 000 / 11 000 102 707 $
29 septembre 1978 Birmingham Boutwell Memorial Auditorium
30 septembre 1978 Atlanta Fox Theatre 3 828 / 3 828 32 538 $
1 octobre 1978 3 822 / 3 828 32 487 $
17 octobre 1978 West Hollywood The Troubadour
1 novembre 1978 Princeton Jadwin Gymnasium
2 novembre 1978 Landover Capital Centre
4 novembre 1978 Burlington Patrick Gym
5 novembre 1978 Durham UNH Field House
7 novembre 1978 Ithaca Barton Hall
8 novembre 1978 Montréal Canada Forum de Montréal
10 novembre 1978 St. Bonaventure États-Unis Reilly Center
12 novembre 1978 Troy RPI Field House
14 novembre 1978 Utica (New York) Utica Memorial Auditorium
16 novembre 1978 Toronto Canada Maple Leaf Gardens
17 novembre 1978 East Lansing États-Unis Munn Ice Arena
18 novembre 1978 Oxford Millett Hall
20 novembre 1978 Champaign Assembly Hall
21 novembre 1978 Evanston McGaw Hall
25 novembre 1978 St. Louis Kiel Opera House 3 557 / 3 557 29 380 $
27 novembre 1978 Milwaukee MECCA Arena
28 novembre 1978 Madison Dane County Memorial Coliseum
29 novembre 1978 Saint Paul St. Paul Civic Center Arena
1 décembre 1978 Norman Lloyd Noble Center
3 décembre 1978 Carbondale SIU Arena
5 dĂ©cembre 1978 Baton Rouge LSU Assembly Center 5 337 / 12 000 40 027 $
7 dĂ©cembre 1978 Austin Special Events Center 9 197 / 15 000 63 927 $
8 dĂ©cembre 1978 Houston The Summit 12 003 / 15 000 98 925 $
9 dĂ©cembre 1978 Dallas Dallas Convention Center Arena 6 959 / 9 500 44 951 $
13 décembre 1978 Tucson Tucson Community Center Arena
15 dĂ©cembre 1978 San Francisco Winterland Ballroom 10 800 / 10 800 80 975 $
16 décembre 1978
19 décembre 1978 Portland Paramount Theatre
20 décembre 1978 Seattle Seattle Center Arena
27 dĂ©cembre 1978 Pittsburgh Stanley Theatre 6 962 / 6 962 58 270 $
28 décembre 1978
30 décembre 1978 Detroit Cobo Arena
31 décembre 1978 Richfield Township Coliseum at Richfield
1 janvier 1979
Concerts annulés et reprogrammés
Date Ville Lieu Commentaires
12 juillet 1978 Dallas (Texas) Dallas Convention Center Arena Déplacé au Dallas Convention Center Theater
22 juillet 1978 Birmingham (Alabama) Boutwell Memorial Auditorium Reprogrammé au 29 septembre 1978
23 juillet 1978 Atlanta (Georgie) Fox Theatre Reprogrammé au 30 septembre 1978
25 juillet 1978 Jacksonville (Floride) Civic Auditorium Annulé
26 juillet 1978 Lakeland (Floride) Lakeland Civic Center Annulé
8 août 1978 Toronto (Canada) Ryerson Theatre Annulé
11 décembre 1978 Boulder (Colorado) Macky Auditorium Annulé
18 décembre 1978 Portland (Oregon) Paramount Theatre Reprogrammé au 19 décembre 1978

Bibliographie

  • The Light in Darkness, livre en Ă©dition limitĂ©e contenant des histoires originales et des photos de cet album et tournĂ©e iconique de 1978.
  • Robert Hilburn, Springsteen, Rolling Stone Press, 1985 (ISBN 0-684-18456-7).
  • Gary Graff, The Ties That Bind: Bruce Springsteen A to E to Z, Visible Ink Press, 2005 (ISBN 1-578-59157-0).
  • Dave Marsh, Glory Days: Bruce Springsteen in the 1980s, Pantheon Books, 1987. (ISBN 0-394-54668-7).
  • Roger Catlin, Capturing The Boss' Spirit of '78, Hartford Courant, 5 mai 2000.

Liens externes

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