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Cyclecar

Un cyclecar ou cycle-car (voiture-cycle, en anglais)[1] est une catĂ©gorie de voiturette lĂ©gère de trois ou quatre roues, de moins de 350 kilogrammes, et 1 100 cm3 maxi, fabriquĂ©e essentiellement en Europe et en AmĂ©rique du Nord, entre et la fin des annĂ©es 1930. Ce type de vĂ©hicule Ă©conomique Ă©tait soumis Ă  un rĂ©gime juridique et fiscal spĂ©cifique avantageux d'entre-deux-guerres, avant que les microcars ne lui succède après-guerre. Elles subsistent Ă  ce jour Ă  titre d'automobile de collection ou de quelques modèles de sĂ©rie modernes ou de kit car nĂ©o-rĂ©tro…

Cyclecar
Publicité pour le cyclecar britannique Thompson Brothers, fin 1919.
Présentation
Type

Historique

En 1910, Robert Bourbeau et Henri Devaux crĂ©ent Ă  Paris le BĂ©dĂ©lia[2], un vĂ©hicule biplace en tandem (le chauffeur est assis derrière le passager) de seulement 150 kg Ă  quatre roues[3]. DotĂ© d'un petit moteur monocylindre lui permettant d'atteindre la vitesse de 60 Ă  70 km/h, il s'en vendra environ 3 000 avant la Première Guerre mondiale[3].

Après la guerre, les gouvernements occidentaux cherchent Ă  rendre accessible l’acquisition d'automobiles au plus grand nombre. En France, est considĂ©rĂ© comme un « cycle-car » tout vĂ©hicule automobile Ă  une ou deux places, pesant au plus 350 kg et dont le moteur prĂ©sente une cylindrĂ©e ne dĂ©passant pas 1 100 cm3. La loi de finances du fixe une taxe fiscale forfaitaire de 100 francs par an pour les cyclecars[4] - [5], beaucoup moins que les automobiles[1]. ImmĂ©diatement, des petits constructeurs apparaissent et produisent des voitures lĂ©gères en Ă©conomisant sur tout pour rester au-dessous la barrière fatidique des 350 kilos. Ce rĂ©gime fiscal sera supprimĂ© en 1925[6].

Construire un véhicule à trois roues seulement permet d’alléger considérablement l’engin, ceci dispensant non seulement du poids d’une quatrième roue, mais surtout de l’ensemble du pont arrière, c'est pourquoi beaucoup de cyclecars sont des tricycles. Ces véhicules légers étaient motorisés par des monocylindres ou des flat-twin ou bicylindres en V (V-twin) refroidis par air et empruntés, tout comme leur boîtes de vitesses, à la motocyclette.

La marque Darmont était la marque française la plus connue, inspirée des Morgan 3-Wheeler britannique.

Aux États-Unis et au Canada, l'arrivée de la Ford T, voiture dont le mode de production à la chaîne (fordisme) permet rapidement de baisser considérablement le prix, accélère la fin des petites cyclecars[2].

Quelques marques de cyclecars ou ayant fabriqué des cyclecars

Quelques pilotes

  • Quelques modèles en compĂ©tition

Notes et références

  1. 1921 : le cyclecar - La vie de Lucien, 23 octobre 2011
  2. (en) Cyclecars - Bill Vance, CanadianDriver
  3. Bédélia, entre auto et cyclecar - Eric Favre, Gazoline.net
  4. Sénat : séance du 30 juillet 1920 - Sénat p. 1677 [PDF]
  5. Examen de la loi de finances Art. 30 du Projet de loi - SĂ©nat p. 810 [PDF]
  6. Les cyclecars - Cercle Amilcar

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