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Ctenopharyngodon idella

Carpe de roseau

Ctenopharyngodon idella, communément appelé Carpe de roseau, Carpe herbivore, Carpe amour (car originaire du fleuve Amour), Amour blanc ou Carpe chinoise, est l'une des cinq espèce de carpes qui se rencontre en Asie (les autres étant la carpe à grosse tête, la carpe argentée, la carpe miroir et la carpe noire). On l'y trouve naturellement (autochtone) dans le sud-est de la Russie et le nord-ouest de la Chine[1], mais elle a été également, souvent récemment, introduite par l'homme dans un grand nombre d'autres pays[2] (selon la FAO, en 1988, ce poisson avait déjà été introduit, volontairement, dans 139 pays[3]. On a longtemps faussement cru qu'il ne pouvait pas se reproduire hors de son aire naturelle de répartition et on y a donc prêté peu d'attention[4], mais ceci s'est révélé faux ; l'espèce s'est révélée invasive, tout comme les autres carpes asiatiques introduites de par le monde[5]. Selon une étude récente (2014) ayant comparé la gravité des impacts écosystémiques et économiques de 40 espèces de poissons exotiques introduits en Europe, la Carpe Amour a été classée en seconde position[6], confirmant les résultats similaires d'une étude américaine.

Description

  • Taille : m (max)
  • Poids : le plus fort poids connu est 181 kg ; gĂ©nĂ©ralement, le poids maximum avoisine 30 Ă  36 kg dans leur environnement d'origine[7]
  • Ă‚ge : 30 ans (max)[8] ; moyenne 11 ans[9].

Sa croissance est extrĂŞmement rapide, avec de jeunes individus de 20 cm de long au printemps atteignant plus de 45 cm Ă  l'automne ; elle peut dĂ©passer un gain de taille de 2,5 mm/jour et en poids 14,9 g/jour. Le rythme de croissance diminue toutefois fortement Ă  partir de la quatrième annĂ©e.
La température et le rythme de croissance sont déterminants pour la taille et l'âge auxquels cette carpe devient sexuellement mature, et influent largement sur le comportement de l'adulte. Plus la saison de croissance est longue et plus la nourriture est abondante, plus la maturation est précoce.

Reproduction

La maturitĂ© sexuelle est atteinte entre quatre et neuf ans d'âge, pour un poids moyen de 4,5 kg et une longueur de 63 Ă  67 cm selon la latitude.
Les jeunes tendent à rester dans la partie aval des rivières et migrent vers l'amont une fois adultes[7].

Au début des années 1980, on pense que dans la nature, cette carpe herbivore fraye dans les rivières à courant rapides et que ses œufs, à peine plus denses que l'eau, se développent tout en dérivant vers l'aval, maintenus en suspension par les turbulences. Comme chez la plupart des espèces, il semble que les oeufs ont moins de chances de survivre s'ils coulent sur les fonds vaseux[10]. Pour la carpe chinoise (autre espèces invasive), une modélisation (dite FluEgg pour Fluvial Egg Drift Simulator) a montré que les turbulences pouvaient transporter les oeufs ; ce type de modélisation cherche à déterminer les conditions hydrodynamiques critiques pour l'espèce (en termes de vitesse d'écoulement, profondeur, vitesse de cisaillement, turbulences...) pour maintenir les œufs en suspension, ce qui permettrait d'aider à identifier les zones de frai de carpes asiatiques et faciliter un meilleur contrôle de l'invasivité de l'espèce dans les rivières ou les plans d'eau (ou le vent peut parfois induire des courants significatifs)[11].

Habitats

Ctenopharyngodon idella affectionne plutôt les eaux calmes (lacs, étangs, grandes rivières et leurs bras morts), préférant les grands plans d'eau à écoulement lent ou stagnant, riches en végétation[12].

Ce cyprinidĂ© est très tolĂ©rant vis-Ă -vis de la tempĂ©rature de l'eau qui peut varier de 0° Ă  38 °C et sur la quantitĂ© d'oxygène dissout (mini 0,5 ppm).

Alimentation

Majoritairement herbivore pour l'adulte (qui mange des plantes aquatiques supérieures et de la végétation terrestre submergée) [1])[13], ce poisson se nourrit aussi de détritus, d'insectes et d'autres invertébrés.
Chaque jour, selon l'âge, il peut absorber l'équivalent de son propre poids et plus. Sa nourriture préférée serait l'Hydrilla (Hydrilla verticillata) mais ses préférences varient en fonction de sa taille, la température, la texture de la plante et l'accessibilité de la nourriture[7].

Dans son habitat originel et dans ses deux premières annĂ©es de vie, Ctenopharyngodon idella peut migrer sur 500 km. Dans le Mississippi, cette espèce a Ă©tĂ© observĂ©e sur des migrations atteignant 1 700 km ; et Ă  plus de 2 700 km de l'endroit de dĂ©versement 16 ans après l'apport de stock[7].

Risques sanitaires, impacts écologiques et invasivité

L'espèce a largement été utilisée dans le monde pour lutter contre les pullulations de végétaux favorisées par l'eutrophisation générale des eaux polluées par les engrais agricoles et les effluents urbains, industriels et d'élevages[14]. Elle était supposée avoir besoin pour se reproduire de courants suffisamment oxygénés et turbulents (que l'on reproduit en pisciculture).

Cependant on sait qu'elle a frayé et établi des populations auto-reproductrices dans au moins six des grandes rivières de l'hémisphère nord où elle a été introduite accidentellement ou volontairement. En Floride en 1972 Rose se demande s'il s'agit d'un super poisson ou d'une super malédiction[15] ?

Lors de tempêtes avec grandes inondations, elle peut s'échapper de pisciculture ou des fleuves et rivières pour atteindre des mares et étangs où elle peut causer d'importants dégâts sur les herbiers aquatiques. En 1979, on sait que cette carpe se reproduit dans le fleuve Tone-gawa dans l'est du Japon, mais aussi dans certains étangs[16] (rem : dans cette région de grandes inondations peuvent suivre le passage des typhons).


En 1985, Rowe & Schipper estimaient que son apparente incapacité à établir des populations pérennes dans certaines rivières de Nouvelle-Zélande autres que celles où elle a été volontairement introduite suggère que cette espèce a des besoins de reproduction assez spécifiques, encore à préciser[17].

  • Aux États-Unis oĂą l'espèce a Ă©tĂ© introduite en 1963 pour tenter de contrĂ´ler la pullulation de plantes aquatiques dans certains Ă©tangs et lacs eutrophisĂ©s ou dystrophes, on s'inquiète rapidement d'Ă©ventuelles capacitĂ©s d'invasivitĂ©[18], d'autant que Hogg dès 1976 a classĂ© la carpe Amour parmi les deux espèces les plus destructives pour les herbiers et plantes subaquatiques (qui produisent de l'oxygène mais aussi abritent de nombreuses espèces d'alevins et d'invertĂ©brĂ©s et jouent un rĂ´le pour la clarification de l'eau)[19]. Ce poisson n'Ă©tait pas censĂ© pouvoir se reproduire dans tous les États de la rĂ©gion des Grands Lacs car les lâchers de femelles fertiles y ont Ă©tĂ© interdits, l'espèce s'Ă©tant rapidement montrĂ© invasive et posant « un risque important pour le biote indigène »[20]. Il y a cependant des preuves de reproduction naturelle dans la rivière Sandusky et quelques individus reproductivement viables ont Ă©tĂ© capturĂ©s dans le lac ÉriĂ©[20]. « La ploĂŻdie de 60 individus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e dans cet Ă©chantillonnage, et 86,7% des carpes herbivores Ă©taient viables sur le plan de la reproduction (diploĂŻde) »[20]. Cette espèce se dĂ©place sur de grandes distances et de nombreux acteurs sont Ă  mobiliser pour lutter contre ses invasions. En 2020, une analyse dĂ©cisionnelle collaborative et multipartite (Canada ; États-Unis et plusieurs États et provinces dont les États du Michigan et de l'Ohio) a Ă©tĂ© faite pour aider les dĂ©cideurs Ă  fixer les objectifs et des mesures de contrĂ´le et de gestion adaptative de cette carpe envahissante dans le lac ÉriĂ©[21].
  • Au Canada un atelier d’expert a publiĂ© en 2004 un bilan (provisoire) des risques posĂ©s par l’introduction de 3 carpes asiatiques (dont l’amour blanc), en se basant sur les meilleures donnĂ©es alors disponibles en termes de biologie, de vecteurs possibles d’introduction d’œufs, d’alevins ou d’adultes, de risque de survie et de reproduction et de dissĂ©mination, ainsi qu'en termes de risques posĂ©s par leurs pathogènes, parasites et « compagnons de route » (pouvant aussi devenir invasifs ou problĂ©matiques). Les auteurs ont diffĂ©renciĂ© leurs incidences selon que le poisson soit dans son aire naturelle de rĂ©partition ou hors de celle-ci (zones d’introduction volontaires ou accidentelles). Ils ont conclu Ă  « un risques d'incidences Ă©levĂ©, au moins dans certaines parties du Canada, y compris le sud du bassin des Grands Lacs »[22] ; selon un autre rapport publiĂ© la mĂŞme annĂ©e : « La carpe de roseau (Ctenopharyngodon idella) peut ĂŞtre une très grande nuisance Ă©cologique dans les eaux canadiennes (...) En altĂ©rant les habitats et en entrant en compĂ©tition avec d’autres espèces herbivores, la carpe de roseau peut affecter la qualitĂ© de l’eau, perturber la flore et la faune aquatiques et nuire Ă  certaines les espèces sauvages. »[1].
  • En Europe, l'espèce a Ă©tĂ© classĂ©e en 2014 comme la seconde des "pires" espèces de poisson introduites (parmi 40 espèces) en termes de gravitĂ© des impacts (selon des critères d'herbivorie/prĂ©dation, de compĂ©tition, de transmission de maladies, d'hybridation et d'altĂ©ration des Ă©cosystèmes et de dĂ©gâts Ă©conomiques) de 40 espèces de poissons exotiques introduits en Europe, la Carpe Amour a Ă©tĂ© classĂ©e en seconde position derrière le complexe poisson rouge/Carassius auratus/C. gibelio et devant Pseudorasbora parva, sachant que le score du complexe Carassius auratus/gibelio est Ă  peu près aussi Ă©levĂ© que celui des pires mammifères invasifs en Europe[6], confirmant pour l'Europe les rĂ©sultats du mĂŞme type issus d'une Ă©tude amĂ©ricaine de 1976[19]. En 2015, une Ă©tude, faite sur un nombre limitĂ© de prĂ©lèvements a conclu que les plus gros individus semblent provenir de pisciculture, mais que des reproductions spontanĂ©es se produisent dans les eaux douces d'Europe de l'Ouest[4].

Introductions

Cette espèce a été introduite dans de nombreux pays du monde.

  • Dans l'hĂ©misphère nord, on la trouve maintenant Ă  Taiwan, en IsraĂ«l, au Japon, dans les Philippines, en Inde, en Malaisie, et dans de nombreux pays europĂ©ens (Pays-Bas, Suisse, RĂ©publique tchèque, Slovaquie, Croatie, Serbie, SlovĂ©nie, MontĂ©nĂ©gro, Bosnie- HerzĂ©govine, MacĂ©doine, Danemark, Suède, Roumanie, Pologne, Italie, Allemagne, France et Royaume-Uni). Elle est prĂ©sente au Mexique et aux États-Unis, oĂą l'espèce aurait Ă©tĂ© importĂ©e pour la première fois en 1963 de (de TaĂŻwan et de Malaisie, pour le compte d'installations aquacoles d'Alabama et d'Arkansas[23]

En , la « carpe de roseau Â» est officiellement rĂ©pertoriĂ©e dans les eaux du QuĂ©bec (Canada), plus prĂ©cisĂ©ment dans le fleuve Saint-Laurent en amont du lac Saint-Pierre et dans certains de ses tributaires[24] - [25].

On pense que la première introduction en Amérique du Nord a été une évasion accidentelle en 1966 de la station expérimentale de pisciculture du US Fish and Wildlife Service de Stuttgart en Arkansas, suivie d'introductions volontaire à partir de 1969[23] - [26] Par la suite, il y a eu des introductions autorisées, puis illégales ou accidentelles ; dans les années 1970, l'espèce avait été introduite dans 40 États et a depuis été signalée dans 45 des 50 États du pays[23] où on la considère maintenant comme problématique et invasive ; elle fait l'objet d'un plan de gestion national. En 2013 on a de premières preuves de reproduction dans le bassin des Grands Lacs[27]. Elle est encore utilisée dans de nombreux États pour lutter biologiquement contre de pullulations végétales de plante aquatique indésirable, souvent également introduites[23] - [26]

  • Dans l'hĂ©misphère sud, on la trouve dĂ©sormais en Argentine, au Venezuela, aux Ă®les Fidji, en Nouvelle-ZĂ©lande, en Australie et en Afrique du Sud.

Génétique, hybridation

Depuis le début des années 2010, on dispose de marqueurs génétiques permettant de caractériser le degré d'hybridation introgressive (pollution génétique) de plusieurs espèces de carpes, dont Ctenopharyngodon idella, ce qui permet notamment de quantifier le flux de gènes introduit dans différentes populations de carpes autochtones ou d'autres carpes invasives de divers bassins et sous-bassins[28]. Ces marqueurs peuvent aussi servir à évaluer l'état démographique des groupes par exemple par sous-bassins[28].

Utilisations

C'est l'un des poissons les plus fréquemment élevés en aquaculture à travers le monde. Il est consommé cuit à la vapeur, frit ou grillé.

Il a été volontairement introduit dans certains étangs et rivières d'Europe et d'Amérique du Nord pour lutter contre la prolifération de végétaux envahissants, parfois si efficacement qu'il a localement détruit presque toute la flore subaquatique, ce qui, a contrario, le fait considérer comme néfaste pour les écosystèmes dans certains pays.
Il semble ainsi en France largement responsable de la disparition d'herbiers subaquatiques, y compris constitués de plantes classées comme espèces protégées dans les lacs vosgiens[29].

Notes et références

  1. Becky Cudmore and Nicholas E. Mandrak (2004)Biological Synopsis of Grass Carp (Ctenopharyngodon idella), novembre ; Canadian Manuscript Report of Fisheries and Aquatic Sciences 2705, Fisheries and Oceans Canada ; Great Lakes Laboratory for Fisheries and Aquatic Sciences
  2. Collectif (trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, , 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Carpe herbivore page 332
  3. Welcomme RL (1988) International introductions of inland aquatic species. FAO, 318 pp
  4. Marco Milardi, Mattia Lanzoni, Mikko Kiljunen et Jyrki Torniainen, « Natural recruitment contributes to high densities of grass carp Ctenopharyngodon idella (Valenciennes, 1844) in Western Europe », Aquatic Invasions, vol. 10, no 4,‎ , p. 439–448 (DOI 10.3391/ai.2015.10.4.07, lire en ligne, consulté le )
  5. La carpe envahissante sur le site Invading Species, consulté en février 2012
  6. (en) Gabriel van der Veer et Wolfgang Nentwig, « Environmental and economic impact assessment of alien and invasive fish species in Europe using the generic impact scoring system », Ecology of Freshwater Fish, vol. 24, no 4,‎ , p. 646–656 (ISSN 1600-0633, DOI 10.1111/eff.12181, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Stich, Daniel S., Behavior and population dynamics of Grass carp incrementally stocked for biological control. 2011.
  8. (en) Grass carp dans fishbase.org.
  9. (en) Kirk and Socha. Longevity and Persistence of Triploid Grass Carp Stocked into the Santee Cooper Reservoirs of South Carolina. J. Aquat. Plant Manage. 41:2003.
  10. Krykhtin, M.L., and E.I. Gorbach. (1981). Reproductive ecology of the grass carp, Ctenopharyngodon idella, and the silver carp, Hypophthalmichthys molitrix, in the Amur Basin. Journal of Ichthyology 21(2):109-123.
  11. (en) Tatiana Garcia, P. Ryan Jackson, Elizabeth A. Murphy et Albert J. Valocchi, « Development of a Fluvial Egg Drift Simulator to evaluate the transport and dispersion of Asian carp eggs in rivers », Ecological Modelling, vol. 263,‎ , p. 211–222 (DOI 10.1016/j.ecolmodel.2013.05.005, lire en ligne, consulté le )
  12. Grass carp in fishbase.org.
  13. Froese, Rainer and Pauly, Daniel, eds. (2007). "Ctenopharyngodon idella" in FishBase. May 2007 version.
  14. Opuszyński K (1972) Use of phytophagous fish to control aquatic plants. Aquaculture 1: 61–74
  15. Rose S (1972) What about the white amur? A superfish or a super curse? ( Et l'amour blanc? Un super poisson ou une super malédiction?) The Florida Naturalist 1972 (Oct): 156–157
  16. Tsuchiya M (1979) Natural reproduction of grass carp in the Tone River and their pond spawning. In: Proceedings of the grass carp conference. Gainesville, USA, 1979. Aquatic Weeds Research Center. University of Florida, Institute of Food and Agricultural Science, 185 pp
  17. Rowe D.K & Schipper C.M (1985) An assessment of the impact of grass carp (Ctenopharyngodon Idella) in New Zealand waters. Rotorua N.Z.: Fisheries Research Division, Ministry of Agriculture and Fisheries
  18. Jon G. Stanley, W. Woodard Miley et David L. Sutton, « Reproductive Requirements and Likelihood for Naturalization of Escaped Grass Carp in the United States », Transactions of the American Fisheries Society, vol. 107, no 1,‎ , p. 119–128 (ISSN 0002-8487 et 1548-8659)
  19. Hogg R.G. (1976) Established exotic cichlid fishes in Dade County, Florida. Florida Scientist 39(2): 97-103
  20. (en) Jamin G. Wieringa, Seth J. Herbst et Andrew R. Mahon, « The reproductive viability of grass carp (Ctenopharyngodon idella) in the western basin of Lake Erie », Journal of Great Lakes Research, vol. 43, no 2,‎ , p. 405–409 (DOI 10.1016/j.jglr.2016.12.006, lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Kelly F. Robinson, Mark DuFour, Michael Jones et Seth Herbst, « Using decision analysis to collaboratively respond to invasive species threats: A case study of Lake Erie grass carp (Ctenopharyngodon idella) », Journal of Great Lakes Research,‎ , S0380133020300770 (DOI 10.1016/j.jglr.2020.03.018, lire en ligne, consulté le )
  22. Mandrak N.E & Cudmore-Vokey B.C (2004) Risk assessment for Asian carps in Canada. Fisheries & Oceans Canada, Science, Canadian Science Advisory Secretariat.
  23. (en) « Grass Carp (Ctenopharyngodon idella) - Species Profile », sur usgs.gov (consulté le )
  24. « Restrictions sévères de l'utilisation des poissons appâts: une décision qui aura de lourdes conséquences sur la pêche sportive - Peche QC », sur www.pecheqc.ca (consulté le )
  25. « Carpes asiatiques - Présence de la carpe de roseau confirmée dans le fleuve Saint-Laurent », Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Management and Control Plan for Bighead, Black, Grass, and Silver Carps in the United States Submitted to the Aquatic Nuisance Species Task Force ; Prepared by the Asian Carp Working Group ; Novembre 2007
  27. (en) Duane C. Chapman, Jeremiah J. Davis, Jill A. Jenkins et Patrick M. Kocovsky, « First evidence of grass carp recruitment in the Great Lakes Basin », Journal of Great Lakes Research, vol. 39, no 4,‎ , p. 547–554 (DOI 10.1016/j.jglr.2013.09.019, lire en ligne, consulté le )
  28. (en) T. L. King, M. S. Eackles et D. C. Chapman, « Tools for assessing kinship, population structure, phylogeography, and interspecific hybridization in Asian carps invasive to the Mississippi River, USA: isolation and characterization of novel tetranucleotide microsatellite DNA loci in silver carp Hypophthalmichthys molitrix », Conservation Genetics Resources, vol. 3, no 3,‎ , p. 397–401 (ISSN 1877-7252 et 1877-7260, DOI 10.1007/s12686-010-9285-3, lire en ligne, consulté le )
  29. C.S.L., Suivi écologique des herbiers aquatiques des lacs vosgiens, Fénétrange, Conservatoire des Sites Lorrains,

Voir aussi

Bibliographie

  • Allen Jr. SK, Wattendorf RJ (1987) Triploid grass carp: status and management implications. Fisheries 12(4): 20–24, http://dx.doi.org/10.1577/1548-8446(1987)012<0020:TGCSAM>2.0.CO;2
  • Bain M (1993) Assessing impacts of introduced aquatic species: grass carp in large systems. Environmental Management 17: 211–224, http://dx.doi.org/10.1007/BF02394691
  • Chapman DC, Davis JJ, Jenkins JA, Kocovsky PM, Miner JG, Farver J, Jackson PR (2013) First evidence of grass carp recruitment in the Great Lakes Basin. Journal of Great Lakes Research 39:547–554, http://dx.doi.org/10.1016/j.jglr.2013.09.019
  • Cudmore BC, Mandrak NE (2004) Biological synopsis of grass carp (Ctenopharyngodon idella). Canadian Manuscript Report of Fisheries and Aquatic Science 2705, 44 pp
  • Dibble ED, Kovalenko K (2009) Ecological impact of grass carp: a review of the available data. Journal of Aquatic Plant Management 47: 1–15
  • Grandi G, Marchetti MG, Lanzoni M, Chicca M (2014) Immunocytochemical and ultrastructural identification of adenohypophyseal cells in Ctenopharyngodon idella (Cypriniformes: Cyprinidae) during gonadal differentiation. Fish Physiology and Biochemistry 40(4): 1115–1139
  • (en) Jianguo Su, Rongfang Zhang, Jie Dong et Chunrong Yang, « Evaluation of internal control genes for qRT-PCR normalization in tissues and cell culture for antiviral studies of grass carp (Ctenopharyngodon idella) », Fish & Shellfish Immunology, vol. 30, no 3,‎ , p. 830–835 (DOI 10.1016/j.fsi.2011.01.006, lire en ligne, consultĂ© le )
  • Melotti P, Resta C, Cavallari A (1989) La carpa erbivora in Emilia Romagna, aspetti biologici e gestionali. Regione Emilia Romagna, Elixarti Ferrara, 87 pp
  • Shireman JV, Smith CR (1983) Synopsis of biological data on the grass carp Ctenopharyngodon idella (Curvier and Valenciennes, 1844). FAO, 86 pp
  • RaphaĂ«l Quesada, « Les dessous noirs de l'Amour blanc », Le Courrier de l'environnement de l'INRA, vol. 51, no 51,‎ , p. 61–63 (lire en ligne, consultĂ© le )

Articles connexes

Liens externes

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