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Craton du Kaapvaal

Le craton du Kaapvaal, dont le centre se trouve dans la province du Limpopo en Afrique du Sud est, avec le craton de Pilbara dans l'ouest australien, la seule zone oĂą l'on trouve des roches crustales intactes datant de 3,6 Ă  2,5 Ga (milliards d'annĂ©es). La similaritĂ© entre les roches des deux cratons, particulièrement la sĂ©quence de recouvrement de l'ArchĂ©en tardif, suggère qu'ils firent partie du supercontinent nommĂ© Vaalbara[1].

Cratons d'Afrique australe.

Description

Le craton du Kaapvaal couvre une zone de 1 200 000 km2 ; il est reliĂ© au nord au craton du Zimbabwe par la ceinture du Limpopo. Au sud et Ă  l'ouest, il est flanquĂ© d'orogènes protĂ©rozoĂŻques et, Ă  l'est, par le monoclinal du Lebombo, contenant des roches ignĂ©es du Jurassique associĂ©es Ă  la fracture du Gondwana.

Il s'est formĂ© et stabilisĂ© entre 3,7 et 2,6 Ga par la mise en place de batholites granitiques qui Ă©paissirent et stabilisèrent la croĂ»te continentale lors des premiers moments d'un cycle de volcanisme en arc et de sĂ©dimentation. Le craton est un mĂ©lange de terranes de diorites granitiques, datant de l'archĂ©en (3 Ă  3,5 Ga) et de gneiss tonalitique, datĂ© de 3,6 Ă  3,7 Ga, ayant subi l'intrusion de plutons granitiques entre 3,3 et Ga. L'Ă©volution ultĂ©rieure du craton (3 Ă  2,7 Ga) est associĂ©e Ă  une collision continentale qui causa une superposition de bassins remplis d'Ă©paisses couches de roches volcaniques et sĂ©dimentaires. Suivirent des Ă©pisodes d'extension et de dĂ©chirures de la lithosphère (rifting) lorsque les sĂ©quences Gaborone-Kanye et Ventersdorp se dĂ©veloppèrent. La croĂ»te archĂ©enne ancienne n'est exposĂ©e que sur le cĂ´tĂ© est du craton et comprend un mĂ©lange de sous-domaines et de blocs crustaux caractĂ©risĂ©s par des roches ignĂ©es distinctes et des dĂ©formations.

Le mĂ©tamorphisme de l'archĂ©en tardif fit se rejoindre la zone marginale sud du craton du Kaapvaal et la zone marginale nord du craton du Zimbabwe, il y a environ 2,8 Ă  2,5 Ga, le long de la ceinture orogĂ©nique du Limpopo, large de 250 km. Cette ceinture est une zone orientĂ©e est-nord-est de granulites Ă  faciès tectonite qui sĂ©pare les terranes de diorite granitique des cratons du Kaapvaal et du Zimbabwe.

Zone centrale du Limpopo

L'Ă©volution de la zone centrale de la ceinture du Limpopo peut se rĂ©sumer en trois pĂ©riodes principales : de 3,2 Ă  2,9 Ga, 2,6 Ga et Ga.

La première se caractérise par une activité magmatique intense conduisant à la formation archéenne dite « Tonalite-Trondhjémite-Granodiorite » (aggrégat de roches formé par fusion de la croûte mafique hydratée sous haute pression) tels le gneiss de la rivière Sand et l'intrusion granitique de Bulai. Les conditions du protérozoïque ancien entraînèrent une fusion partielle qui produisit de grandes quantités de magma granitique[2].

Il n'y a pas d'informations permettant de penser que la succession gĂ©ologique qui s'est Ă©tagĂ©e du NĂ©oarchĂ©en au PalĂ©oprotĂ©rozoĂŻque dans le craton provenait de l'Ă©pisode orogĂ©nique de 2,65-2,7 Ga dans le complexe mĂ©tamorphique du Limpopo. Toutefois, la succession red beds plus rĂ©cente, datant du palĂ©oprotĂ©rozoĂŻque, contient des zircons de la mĂŞme pĂ©riode ainsi que des zircons dĂ©tritiques datĂ©s d'environ Ga. Cela implique que le complexe du Limpopo et le craton du Zimbabwe ne se sont reliĂ©s au craton du Kaapvaal qu'il y a environ Ga durant la formation de la ceinture mobile de Magondi qui, elle-mĂŞme, provient des volumineux red beds du PalĂ©oprotĂ©rozoĂŻque tardif de l'Afrique australe[3]. Des preuves de la stratification horizontale et de l'Ă©rosion fluviale se trouvent dans le massif du Waterberg dans la zone centrale du Limpopo.

Ceinture de diorite de Barberton

La ceinture de diorite de Barberton, aussi connue sous le nom de Makhonjwa Mountains (zone qui comprend 40 % de la ceinture de diorite[4]), est situĂ©e sur le bord oriental du craton du Kaapvaal. Elle est connue pour contenir de l'or ainsi que pour sa komatiite, une roche volcanique ultramafique rare, nommĂ©e d'après la rivière Komati qui coule dans la zone. Quelques-unes des plus vieilles roches de la planète (au-delĂ  de 3,6 Ga) se trouvent dans cette ceinture des zones Swaziland-Barberton qui contiennent aussi des traces de vie terrestre parmi les plus anciennes du monde. Seules les roches de la ceinture de diorite d'Isua (en), dans l'est du Groenland, sont plus anciennes.

La montagne de Barberton est un terrane de granite dioritique, datant de plus de Ga, bien prĂ©servĂ©. C'est une sĂ©quence de laves mafiques et ultra-mafiques et de roches mĂ©tasĂ©dimentaires qui se sont dĂ©posĂ©es durant 500 millions d'annĂ©es entre 3,5 et 3,2 Ga. Ces roches granitiques peuvent ĂŞtre divisĂ©es en deux suites : la suite TTG (environ 3,5 Ă  3,2 Ga), qui contient des Tonalites, des TrondhjĂ©mites et des Granodiorites ; la suite GMS (environ 3,2 Ă  3,1 Ga), qui contient des Granites, des Monzogranites et un petit complexe Syenitegranite. La suite GMS se retrouve en de nombreux endroits du craton et sa mise en place coĂŻncide avec la première stabilisation de la partie centrale de la ceinture ; « La suite GMS dans le terrane de la ceinture de diorite de Barberton montre des caractĂ©ristiques internes et externe correspondant Ă  la partie ancienne de la suite TTG. Des plutons isolĂ©s sont prĂ©sents sur plusieurs milliers de kilomètres carrĂ©s et ces corps granitoĂŻdes composites sont gĂ©nĂ©ralement appelĂ©s batholites, en lien avec leur composition et leur texture hĂ©tĂ©rogènes ainsi que leur Ă©norme extension. Pour la plupart, les plutons ne sont pas dĂ©formĂ©s[trad 1] - [5]. »

La zone de Barberton a subi deux Ă©pisodes tectoniques d'accrĂ©tion de terranes aux alentours de 3,5 et 3,2 Ga. Les première phases de dĂ©veloppement du bouclier sont visibles dans la montagne de Barberton oĂą la formation des continents eut lieu par une accrĂ©tion magmatique et une amalgamation de petits blocs proto-continentaux. Plusieurs petits blocs diachrones[6] (3,6–3,2 Ga) ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans la zone. Il semble que chaque bloc reprĂ©sente un cycle de volcanisme en arc et de sĂ©dimentation. La formation d'Hooggenoeg est datĂ©e de 3,45 Ga. Cette phase de dĂ©veloppement crustal fut suivie d'une pĂ©riode de magmatisme cratonique au MĂ©soarchĂ©en (3.1–3,0 Ga) et est marquĂ©e par le dĂ©veloppement d'un vaste arc en forme de croissant qui s'est accrĂ©tĂ© aux marges nord et ouest du bouclier du Kaapvaal en Ă©volution. L'hypothèse est que la ceinture de diorite de l'ArchĂ©en s'est formĂ©e Ă  partir d'une marge crustale ocĂ©anique devenant une partie d'une marge de subduction-Ă©rosion. Les intrusions TTG sont censĂ©es avoir Ă©tĂ© formĂ©es par post-subduction magmatisme lorsque la subduction a Ă©tĂ© interrompue, peut-ĂŞtre par l'arrivĂ©e d'un micro-craton.

Le batholite de Mpuluzi (3,1 Ga), dans le terrane de granit-gneiss de Barberton, est constituĂ© de feuillets de granite. Les parties structurelles les plus Ă©levĂ©es sont sous-tendues par un rĂ©seau connectĂ© (anastomosĂ©) profond, plus ou moins dĂ©formĂ© par des dykes et des feuillets. Selon une Ă©tude de Westraat : « Les preuves de relations intrusives multiples et celles de la gĂ©ochronologie montrent que le feuilletage de granite et les assemblages de plutons se sont produits durant une pĂ©riode de 3 Ă  13 millions d'annĂ©es. La relation spatiale et temporelle entre la dĂ©formation et le magma reflète des Ă©pisodes de dilatation progressive liĂ©s Ă  la dĂ©formation le long des zones de cisaillement et de dĂ©limitation du feuilletage de granite. La transition vers des feuillets de granite principalement sub-horizontaux aux niveaux structurels supĂ©rieurs du batholite tabulaire de Mpuluzi indique l'intrusion de granites durant le raccourcissement sub-horizontal rĂ©gional, lorsque la rĂ©orientation de la contrainte dans le sens vertical, aux niveaux peu profonds, permit une dilatation verticale et l’extension sub-horizontale des feuillets de granite[trad 2] - [5]. »

En , des scientifiques dĂ©clarèrent avoir trouvĂ© les preuves de l'existence du plus grand impact mĂ©tĂ©oritique connu Ă  ce jour près de la ceinture de diorite de Barberton. Ils ont estimĂ© que l'impact avait eu lieu il y a 3,26 milliards d'annĂ©es et que l'impacteur avait une taille d'environ 37 x 58 km. Le cratère correspondant, s’il existe encore, n'a pas encore Ă©tĂ© dĂ©couvert[7].

Formation de Hooggenoeg

Il existe quelques controverses concernant l'origine et l'emplacement des suites felsiques de l'Archéen. « La majeure partie de la formation de Hooggenoeg est caractérisée par de grandes quantités de laves en coussins (pillow lava) ultramafiques, une suite trondhjémique d'intrusions felsiques siliceuses en flots rubannés et par des lits de chaille sédimentaire. Les veines de roches felsiques, de chailles et le matériau ultramafique pénètrent la ceinture. L'environnement de sédimentation était sans doute une mer peu profonde dans laquelle la formation de Hooggenoeg s'est déposée en coulant vers l'ouest, selon une faille listrique syn-sédimentaire[trad 3] - [8]. »

Les roches felsiques de la formation peuvent ĂŞtre divisĂ©es en deux groupes : un groupe intrusif de roches peu profondes et un groupe de roches porphyriques dans les veines. Les laves de la partie supĂ©rieure de la couche felsique sont trop altĂ©rĂ©es pour pouvoir ĂŞtre affectĂ©es Ă  l'un ou l'autre groupe. Le groupe intrusif renvoie Ă  la suite TTG-pluton de Stolzburg, qui s’est infiltrĂ©e le long de la marge sud de la ceinture de diorite de Barberton. La fusion d'un quartz amphibolite Ă©clogite est la probable origine des magmas felsiques de composition Al2O3. Les roches ultramafiques de la formation de Hooggenoeg ne sont probablement pas les « mères » des roches felsiques, mais il n’est pas certain qu'une cause tectonique soit Ă  la base de la crĂ©ation de ces roches ultramafiques. Les unitĂ©s felsiques de Hooggenoeg sont très similaires Ă  celles du Craton de Yilgarn dans l'ouest australien. La similaritĂ© des paramètres gĂ©ologiques, la pĂ©trographie et la gĂ©ochimie (les oligo-Ă©lĂ©ments tout particulièrement) laissent Ă  penser qu'il existe une relation entre les deux formations et viennent Ă  l'appui de la thĂ©orie qu'il aurait existĂ© un continent, le continent de Vaalbara, auquel elles auraient appartenu il y a environ 3,45 Ga[8].

DĂ´me de Johannesburg

Le dĂ´me archĂ©en de Johannesburg est situĂ© dans la partie centrale du craton du Kaapvaal ; il est composĂ© de roches granitiques trondhjĂ©mitiques et tonalitiques infiltrĂ©es dans la diorite ultramafique. Les Ă©tudes utilisant la datation par l'uranium-plomb (U-Pb) sur les zircons des Ă©chantillons granitoĂŻdes donnent un âge de 3 340 ± 0.003 Ga, le plus ancien connu Ă  ce jour. « Après la mise en place du gneiss trondhjĂ©mite-tonalite, une nouvelle pĂ©riode de magmatisme a eu lieu dans le dĂ´me, ce qui a entraĂ®nĂ© l'intrusion de dykes mafiques sous forme de hornblendes amphibolites. L'âge de ces dykes doit encore ĂŞtre dĂ©terminĂ©, mais il est compris dans les limites de temps imposĂ©es par l’âge des gneiss trondhjĂ©mitiques (3,34-3,2 Ga) et celui, ultĂ©rieur, du tronçonnage des granites potassiques.
Ces roches, constituĂ©es principalement de granodiorites, sont relatives au troisième Ă©vĂ©nement magmatique et occupent une surface d'envergure batholitique qui couvre la majeure partie de la zone sud du dĂ´me. Les parties sud et sud-est du batholite sont principalement constituĂ©es de granodiorites homogènes Ă  grain moyen datĂ©es d'environ 3,121 ± 0.005 Ga […] Ces donnĂ©es, associĂ©es Ă  celles concernant les autres parties du craton, viennent Ă  l'appui de l'hypothèse que l'Ă©volution du craton fut longue et procĂ©da par Ă©pisodes et qu'il s'est constituĂ© par accrĂ©tion, la partie la plus rĂ©cente Ă©tant situĂ©e au nord et Ă  l'ouest du terrane de granite-diorite de Barberton-Swaziland, datĂ© de 3,5 Ga, situĂ© dans sa partie sud-est[trad 4] - [9]. »

Notes et références

Citations originales

  1. (en) « The GMS suite in the Barberton granite-greenstone terrane shows very different internal and external characteristics from the earlier TTG suite. Individual plutons may cover several thousand square kilometres and these composite granitoid bodies have traditionally been referred to as batholiths, alluding to their compositionally and texturally heterogeneous nature and enormous areal extent. For the most part, the plutons appear undeformed. »
  2. (en) « Multiple intrusive relationships and geochronological evidence suggests that granite sheeting and the assembly of the pluton occurred over a period of 3–13 million years. The spatial and temporal relationship between deformation and magma emplacement reflects episodes of incremental dilation related to deformation along the bounding shear zones and granite sheeting. The transition to the mainly subhorizontal granite sheets at higher structural levels of the tabular Mpuluzi batholith indicates the intrusion of the granites during subhorizontal regional shortening, where the reorientation of the minimum normal stress to vertical attitudes at the shallow levels of emplacement allowed for vertical dilation and subhorizontal emplacement of the granite sheets. »
  3. (en) « The upper part of the Hooggenoeg Formation is characterized by ultramafic massive and pillow lavas, a trondhjemitic suite of silicified felsic intrusive and flow banded rocks, and sedimentary chert beds. Veins of felsic, chert and ultramafic material intrude the belt. The depositional environment is thought to be a shoaling shallow sea in which the Hooggenoeg Formation has been deposited in a west-block down, listric faulted, synsedimentary setting »
  4. (en) « Following the trondhjemite-tonalite gneiss emplacement a further period of magmatism took place on the dome, which resulted in the intrusion of mafic dykes that are manifest as hornblende amphibolites. The age of these dykes has yet to be determined quantitatively, but they fall within the time constraints imposed by the age of the trondhjemitic gneisses (3340–3200 Ma) and later, crosscutting, potassic granitoids.
    These rocks consisting mainly of granodiorites constitute the third magmatic event and occupy an area of batholithic dimensions extending across most of the southern portion of the dome. The southern and southeastern parts of the batholith consist mainly of medium-grained, homogeneous, grey granodiorites dated at 3121 +/- 5 Ma....The data, combined with that from other parts of the Kaapvaal craton, further supports the view that the evolution of the craton was long-lived and episodic, and that it grew by accretionary processes, becoming generally younger to the north and west of the ca. 3.5 Ga Barberton-Swaziland granite-greenstone terrane situated in the southeastern part of the craton.
    »

Références

  1. Zegers et alii 1998.
  2. Chavagnac et alii 1999.
  3. Beukes et alii 2004.
  4. « Montagnes de Barberton Makhonjwa », Liste du patrimoine mondial, UNESCO
  5. Westraat et alii 2005.
  6. Constitués d'une roche sédimentaire en formation dans laquelle un matériau apparemment similaire varie en âge de place en place.
  7. (en) « Scientists reconstruct ancient impact that dwarfs dinosaur-extinction blast », American Geophysical Union, .
  8. Louzada 2003.
  9. Poujol et Anhaeusser 2001.

Bibliographie

  • (en) T.E. Zegers, M.J. Wit, J. Dann et S.H. White, « Vaalbara, Earth's oldest assembled continent? A combined structural, geochronological, and palaeomagnetic test », Terra Nova, no 10,‎ , p. 250–259 (lire en ligne [PDF])
  • (en) V. Chavagnac, J.D. Kramers et T.F. Naegler, « Can we Still Trust Nd Model Ages on Migmatized Proterozoic Rocks? », Journal of Conference Abstracts, vol. 4 « Symposium A08 - Early Evolution of the Continental Crust », no 1,‎ (lire en ligne)
  • (en) N.J. Beukes, H.C Dorland, J. Gutzmer et D.A.D. Evans, « Timing and Provenance of Neoarchean-Paleoproterozoic Unconformity Bounded Sequences on the Kaapval Craton », Denver annual meeting, Geological Society of America,
  • (en) J.D. Westraat, A.F.M. Kisters, M. Poujo et G. Stevens, « Transcurrent shearing, granite sheeting and the incremental construction of the tabular 3.1 Ga Mpuluzi batholith, Barberton granite–greenstone terrane, South Africa », Journal of the Geological Society, vol. 162, no 2,‎ , p. 373–388 (DOI 10.1144/0016-764904-026, lire en ligne)
  • (en) L.M. Yearron, J.D. Clemens, G. Stevens et C.R. Anhaeusser, « Geochemistry and Petrogenesis of the Granitoids of the Barberton Mountainlan, South Africa », Geophysical Research Abstracts, vol. 5, no 02639,‎ (lire en ligne [PDF])
  • (en) K.L. Louzada (Utrecht University), The magmatic evolution of the upper ~3450 Ma Hooggenoeg Formation, Barberton greenstone belt, Kaapvaal Craton, South Africa, non publiĂ©, MSc project abstr., (lire en ligne)
  • (en) M. Poujol et C.R. Anhaeusser, « The Johannesburg Dome, South Africa: new single zircon U-Pb isotopic evidence for early Archaean granite-greenstone development within the central Kaapvaal Craton », Precambrian Research, vol. 108, nos 1–2,‎ , p. 139–157 (DOI 10.1016/S0301-9268(00)00161-3, lire en ligne)

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